Problématique de la politique de formation professionnelle du personnel de l'ICCN. Cas du PNVI, de 2005 à 2008( Télécharger le fichier original )par Bonny MASUDI MUSEZE Université de Goma - Licence en gestion des ressources humaines 2007 |
0.2. Hypothèse du travailNous pensons que l'ICCN en tant qu'entreprise publique devrait se soucier de la gestion de compétence, mais il s'intéresse plus aux intérêts politiques des dirigeants. Ainsi, il n'a jamais organisé une quelconque formation professionnelle, que si ce n'est qu'à travers ses partenaires qui la lui proposent. Nous supposons que la formation organisée par l'ICCN rechercherait l'amélioration des compétences, favoriserait l'émergence d'une « culture » d'entreprise ou sectorielle. Elle s'inscrit dans une démarche d'éducation et de développement du personnel, ou encore dans une démarche d'éducation permanente visant à faire en sorte que les travailleurs soient en mesure d'être des acteurs vis-à-vis des directions, des pouvoirs publics, voire des usagers. Ainsi, comme le souligne le Professeur YUMA MADJALIWA, la formation consisterait à déterminer la ligne de conduite que l'entreprise attend suivre à ce domaine pour progresser vers son but propre2(*). Le manque d'une politique de formation serait causé par l'héritage du passé, des périodes de crise (pas de moyen financier) ou un manque de méthode, de disponibilité ou encore d'autonomie par rapport à d'autres institutions extérieures de l'ICCN. Nous estimons provisoirement que la politique de formation professionnelle n'aurait pas tellement d'impact, compte tenu de la non instauration au sein du PNVi de la gestion des compétences et de la progression de carrière fondée sur le mérite. Cette politique ne s'oriente pas vers le développement des compétences professionnelles fondamentales qui améliorent les facultés d'adaptation des agents et leur aptitude à répondre aux besoins de leurs fonctions actuelles. 0.3. Intérêt et objectifs du sujetLa République Démocratique du Congo est caractérisée dans ces dernières décennies par des guerres qui touchent presque tous les secteurs dont l'administration publique n'est pas épargnée. Nous voulons à travers ce travail suggérer des orientations à long terme qui permettent au gouvernement Congolais à travers l'ICCN/PNVi de maîtriser le destin de la conservation. Et plus encore, que son contenu soit une contribution pour la réflexion et la recherche des voies et moyens en vue de permettre à d'autres chercheurs de pouvoir nous compléter dans le cadre d'une recherche des solutions durables. Nous pouvons dire que la formation professionnelle doit lutter pour la survie et le développement de son personnel en fonction de son environnement technique, économique et social. En effet, l'objectif poursuivi de notre travail est : Premièrement, de savoir si l'ICCN prend-il réellement en charge la formation professionnelle de son personnel ou s'il en confie à d'autres institutions privées ; Deuxièmement, dans le cas où cette formation est organisée par l'ICCN/PNVi ou s'il en confie la responsabilité à des institutions privées, c'est de savoir la politique qu'il applique pour l'organiser ; Enfin, de savoir l'impact de cette formation sur le personnel de l'ICCN/PNVi. * 2 Antoine YUMA MADJALIWA : Op. Cit. |
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