La Politisation de l'Administration Publique Congolaise sous la deuxième République (1965-1997) Analyses et perspectives( Télécharger le fichier original )par Carlytho NZAZI LENGI Université Pédagogique Nationale (U.P.N) de la RDC - Graduat 0000 |
III.3. LA MERITOCRATIE DE L'ADMINISTRATIVE PUBLIQUE CONGOLAISE ET LE DEVELOPPEMENT DE LA RDCIII.3.1. LA MERITOCRATIELa méritocratie est le contraire du népotisme et du favoritisme. Il est un grand fléau qui ronge la fonction publique et les entreprises publiques. La méritocratie Est une valeur existante dans un Etat de droit pour arriver à produire les travaux de qualité soit le niveau et lieu d'affectation. Au Congo en général et à l'Administration Publique en particulier on place les gens n'importe où, à n'importe quel poste, pour faire n'importe quoi, pour travailler n'importe comment sans pour suite judiciaire ni contrôle de tutelle. Si notre pays pouvait s'investir dans la culture de la méritocratie, en instaura le système de test à tous les niveaux de la fonction publique, cela pourrait arranger et créer une culture de méritocratie dans le chef de nos autorités politico-administratives. Cette théorie est butée à plusieurs contraintes notamment celui de militantisme, clanisme et. Ceci nous pousse de dire que la construction d'un Etat de droit où la méritocratie règne, n'est pas un processus universel. Elle avance par un coup et marque parfois d'amples retours en arrière soit par la décomposition d'entités politique en appartenance solide, soit par l'effondrement pure et simple de l'appareil Etatique. Ceci est justifié par le clone d'Etat entrainant ainsi des illusions au lieu d'avoir une réalité propre et déterminer les solutions appropriées. En d'autres mots : « le fertilisant de la corruption engendre l'impunité puis le dépérissement de l'Etat ». La méritocratie et un déterminant de la bonne gouvernance et de l'Etat de droit. Notre pays doit fournir un grand effort pour instaurer cette culture dans tout les services ainsi éviter une régression en développement du peuple Congolais, éviter aussi la retraditionalisation de la société où les individus cherchent refuge dans leur tribu, les confessions religieuse...pour occuper telle ou telle fonction. III.3.1.1. L'indépendance de l'Administration publique face à la politiqueGy ERMET, dit dans son ouvrage de Droit Constitutionnel et institutions politiques, que l'Etat est abstrait et ne peut qu'être visible par son Administration, c'est pourquoi l'Administration est un instrument du pouvoir politique pour matérialiser ses décisions61(*). Néanmoins cela ne constitue pas une raison fondamentale de voir les décisions administratives être influencées par l politique. Par exemple en matière de justice, de l'avancement en grade ou de recrutement des agents... La fonction administrative se dégage avec quelque nuance dans le régime politique tel que le notre. L'Administration publique constitue l'instrument de réalisation des choix politiques, sa fonction est comparable à celle d'un intermédiaire. Elle assure parallèlement au processus représentatif le contrat entre le gouvernement et les citoyens. A cette fin elle informe, elle prépare, elle prévoit, elle décide, elle exécute, et elle contrôle, nous sommes dans un Etat où le système politique est démocratique, il faudrait laisser à l'Administration une certaine autonomie plus large pour essayer de développer notre pays. Pour envisager le développement de l'Administration publique, elle doit être séparée de la politique, parce que l'influence de celle-ci fragilise et affaiblit surtout son épanouissement. La dépendance de l'Administration publique vis-à-vis de la politique entraine la pratique de la corruption et du népotisme accélère la désaffectation de l'Administration à tous les échelons. Les agents de la fonction publique doit nécessairement être indépendante pour donner les meilleures d'elle-même, sans une influence politique. * 61 BASELE DANIELE., Administration publique Pile et face et diplomatie, éd. Saint Paul, Kinshasa, 2004 ; P. 84 |
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