Conclusion partielle
Bref, ce troisième chapitre nous a permis de
présenter et d'interpréter les résultats de nos analyses.
Deux sections ont fait l'objet de ce chapitre : la présentation des
résultats d'une part et leur interprétation d'autre part. La
première section était consacrée à l'analyse des
tests de stationnarité et de co-intégration, incontournables dans
l'estimation de données chronologiques. Après estimation et
présentation du modèle à correction d'erreur, nous sommes
passé à l'interprétation. Cette dernière section
consacrée, s'il faut le rappeler, à l'interprétation
de nos résultats laisse présager le rôle majeur joué
par la politique monétaire dans les fluctuations macroéconomiques
entre 1970 et 2000.
Il est à noter que les chocs de la politique
monétaire ont contribué très sensiblement à la
variation de prix ; ce qui indiquerait que le rôle de la politique
monétaire en RD Congo sur la période étudiée n'a
pas réussi à stabiliser les prix. Il se révèle donc
par ailleurs que les chocs qui affectent l'économie de la RD Congo sont
essentiellement de chocs monétaires. D'où le taux
d'intérêt parait être l'objectif intermédiaire
optimal devant être contrôlé par la banque centrale du
Congo. Une fois retenir le taux d'intérêt comme cible, la
structuration du marché financier s'avère indispensable pour
justifier amplement la place de la politique monétaire et de son
rôle dans le transfert de l'épargne vers l'investissement.
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