§.3. REPRESENTATION
POLICIERE DU PARQUET CIVIL
L'étude révèle deux types de
représentations : la première est celle qui consiste
à le considérer comme « PWILAMAMBWE »,
c'est-à-dire ,la dernière instance ou se clôture un
problème. La deuxième représentation est celle qui
établi les liens entre le parquet et la prison. A cet effet, la prison
est perçue comme « NZELA YA GRAND MONDE »
c'est-à-dire le chemin de la prison.
Néanmoins, les policiers entretiennent de bonnes
relations avec les applicateurs de la loi dans le sens que ce sont des
policiers qui assurent la garde du parquet.
Sur le plan judiciaire, les OPJ sont les yeux et les oreilles
des Magistrats qui sont leurs chefs hiérarchiques.
Ainsi en cas de situations-problèmes, les peines sont
atténuées à cette juridiction par rapport à
l'auditorat militaire ou les relations entre policiers et magistrats sont
tendues.
Les relations de collaboration entre policier et magistrat,
sont de façade plus que tissées selon les intérêts
ou les enjeux de gain. Ce sont des relations de conflictualité qui
priment .
Examinons dans les lignes qui suivent les perceptions
policières des autorités politico-administratives.
§.4. REPRESENTATIONS
POLICIERES DES AUTORITES POLITICO-C
Dans cette population, il ya aussi la femme. Si elle a des
considérations pour elle, par contre, les policiers ont une autre
perception différente de celle-là.
§.6. LA REPRESENTATION
POLICIERE DE LA FEMME
Pour les policiers, toutes les femmes les appartiennent. C'est
comme aussi tous les biens appartenant aux civils.
Cette conception repose sur le fait que ce sont les policiers
qui en assurent la garde. Quand il ya tension, les policiers peuvent s'en
servir comme ce fut le cas à l'avènement de l'Alliance des Forces
Démocratiques pour la Libération du congo ou les policiers et
militaires utilisaient la femme comme bouclier et objet de plaisir.
En fait, la femme est considérée comme une
prostituée. Telle que le montre certaines chansons policières
comme :
Mama rosa, mama rosa, ndumba molaso.
Ce qui se traduit comme « maman rose, c'est une
femme prostituée.
Cet extrait montre que certaines femmes des policiers, en
absence de leurs maris partis soit au front soit de garde ou encore en
mission ; se livrent à la prostitution pour la survie de leurs
enfants.
Par ailleurs, la femme n'est pas seulement
considérée comme « MOLASO », mais aussi comme
confidente de l'homme qui garde ses secrets.
L'homme est jaloux de la femme. A ce propos, le policier
DJAFAR nous dit ce qui suit : « policier a koki koboma soki
akuti mwasi na yé na moto mususu to soki baliye mbongo
nayé ».
Ce qui se traduit en ces termes comme ceci :
Le policier peut tuer facilement lorsqu'il trouve sa femme
avec quelqu'un d'autre en situation d'adultère, aussi lorsqu'il victime
de vole d'argent.
Cet extrait montre que le policier est aussi jaloux de la
femme et peut même tuer ou braver sa vie.
Ceci nous conduit à parler de la drogue.
|