Section II LA GOUVERNANCE LOCALE
La gouvernance est plus légitime
lorsqu'elle a comme soubassement les principes démocratiques de
transparence, de pluralisme, d'implication des citoyens dans la prise de
décision, de représentation et de responsabilité
impliquant ainsi le contrôle des dirigeants, dans la gestion publique et
la poursuite en cas de manquement tels détournement, corruption,
mé-gestion... La gouvernance est définie comme étant les
processus et les institutions à travers lesquels s'exerce
l'autorité dans un pays en vue de réaliser un
développement économique et social. Elle devient locale lorsque
la gestion des affaires publiques concerne une partie du territoire national
gérée par les autorités élues localement et qui ont
une autonomie de gestion. Par exemple, le fait que la ville de Bukavu soit
gérée par un maire élu. Malheureusement, jusqu'à
présent les élections locales ne sont pas encore
organisées ; alors qu'elles ont été prévues
dans la Constitution depuis 2006.
La deuxième section été
consacrée à l'étude des pratiques contraires à la
bonne gouvernance et frein au développement. Nous avons cité
entre autres la corruption, et les mécanismes d'une lutte qu'il faut
mener contre elle, le détournement très fréquent en RD
Congo et l'impunité qui a caractérisée les
autorités politiques de ce dernier temps. En effet, dans la lutte contre
ces pratiques nous avons préconisé les renforcements de
l'indépendance du pouvoir judiciaire. Pour clore ce chapitre, nous
souhaitons que les dirigeants de la troisième république, les
autorités locales soient, du point de vu économique, honorables
et crédibles, transparents dans la gestion de la chose publique,
défenseurs de la bonne gouvernance, porteurs des innovations, etc. et en
cas des malversations, dans tous les domaines et à tous les niveaux,
qu'il y ait des poursuites judiciaires contre les auteurs, car sans bonne
gouvernance, la décentralisation actuelle ne peut pas atteindre les
objectifs du développement.
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