Essai d'adaptation du manuel scolaire congolais de comptabilité des sociétés aux normes du système comptable OHADA( Télécharger le fichier original )par Janvier KIULA NZANZU Institut Supérieur Pédagogique-Bukavu, RDC - Licencié en SCA 2011 |
I.6 LE PROGRAMME SCOLAIRE DE LA COMPTABILITE EN RDCL'enseignement de la comptabilité dans la section commerciale et administrative poursuit double objectif qui sont : · Dans le cycle court, l'enseignement de la comptabilité est conçu de façon à rendre l'élève opérationnel. Il doit professionnellement être utilisable dans les entreprises tant publiques que privées. · Dans le cycle long, les programmes de comptabilité sont conçus de façon à atteindre d'une part les objectifs fixés au niveau du cycle court et d'autres parts de permettre aux finalistes du cycle long de pouvoir embrasser la profession au niveau d'aide-comptable, soit affronter les études supérieures menant successivement au profil de comptable, chef comptable et reviseur comptable. A la fin des deux dernières années du cycle on devra prendre en considération les exigences professionnelles nationales et internationales en matière de comptabilité en utilisant presque toujours le PCGC qui représente une réalisation née de la technique comptable moderne9(*). La comptabilité générale des sociétés a pour objectif de permettre à l'élève de comprendre les mécanismes comptables qui régissent les opérations marquant tant la constitution, l'existence que la dissolution des sociétés commerciales. Le cours devra permettre la traduction en comptabilité des règles et des formes juridiques des sociétés. C'est ainsi que le programme national prévoit pour la comptabilité des sociétés les chapitres qui vont des notions sur les sociétés commerciales en passant par l'introduction à l'étude comptable des sociétés commerciales, la comptabilité des opérations de constitution, les opérations liées à l'existence de la société, la comptabilité des opérations liées à la dissolution de la société aux opérations spécifiques des sociétés de capitaux. Le présent travail ne va s'intéresser qu'au chapitre portant sur la comptabilisation des opérations de constitution des sociétés. I.7 LA NORMALISATIONAu plan mondial, la coexistence de plusieurs référentiels comptables assortie d'un rôle prééminent des marchés financiers et donc d'un besoin de lisibilité internationale des comptes par les investisseurs, a rendu nécessaire une harmonisation des normes internationales. Cette harmonisation s'est traduite par des transformations essentielles portant sur les processus de normalisation comptable et les normes elles-mêmes. Après une décennie de profonds changements, le processus d'harmonisation comptable engagé semble ralentir et il semble intéressant de dresser ici un état des lieux de la normalisation comptable. En retenant pour définition celle de Christian HOARAU, cité par CREG : « La normalisation a pour objet d'établir des règles communes dans le double but d'uniformiser et de rationaliser la présentation des informations comptables susceptibles de satisfaire les besoins présumés de multiples utilisateurs », il est important d'observer les normes comptables elles-mêmes mais aussi les organes de normalisation sans qui les règles comptables n'existeraient pas. Les objectifs de la normalisation comptable sont : - l'amélioration des méthodes de tenue comptable en vue d'améliorer l'image fidèle et réaliste apportée par les états financiers ; - une meilleure compréhension des comptabilités et de leur contrôle ; - permettre la comparaison des informations comptables dans le temps et l'espace - faciliter la consolidation des comptes ; - élaborer des statistiques. Un peu oublié, le système comptable africain
SYSCOA OHADA (encore appelé SYSCOHADA) semblerait mieux adapté
que des IFRS, fussent-elles simplifiées, pour les sociétés
non cotées et prend mieux en compte les besoins des différentes
parties prenantes. * 9 NDJANGALA Joël, cours de Didactique Spéciale, Inédit, G2 SCA/ISP-Bukavu, 2007-2008 |
|