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La publicité à l'ère du numérique

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par Grégory Jeandot
IICP - Master 2 Publicité & Marketing 2007
  

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IV Tout annonceur a-t-il intérêt à communiquer via les médias numériques ?

Un plan média uniquement « on-line » semble aujourd'hui peut envisageable, tout comme le serait également un plan média « off-line » pour les plus grands annonceurs. Afin d'envisager un médiaplanning qui intègre les TICN, il faut savoir pourquoi les individus consomment les supports numériques (A), puis envisager quels sont les médias les mieux appropriés pour répondre à un objectif de communication précis (B).

A) Les motifs d'utilisations des médias numériques

Les débuts du Web en tant que média publicitaire ont été très laborieux. Après un départ au-delà de toute espérance, la chute n'a été que plus difficile.

Les start-up qui avaient fondé leur modèle économique sur les recettes publicitaires (services gratuits avec l'espoir d'une forte audience pour susciter l'intérêt des annonceurs) ont du mettre la clé sous la porte car il était encore trop tôt. Entre 2001 et 2002, nombreux spécialistes considéraient Internet comme un support publicitaire mort-né.

5 ans plus tard, l'optimisme est de retour et toutes les entreprises, si elles n'ont pas déjà franchi le cap, s'interrogent sur l'opportunité d'investir sur la toile, d'une manière ou d'une autre.

Pour connaître l'opportunité de communiquer « publicitairement » via les médias numériques (créer un site Internet est une chose, se mettre en avant grâce à une publicité en est une autre...), il est impératif de connaître les motifs d'utilisation de ces TICN.

Alors que ces raisons sont évidentes pour les jeux vidéo et les mondes virtuels (besoin de distraction), elles tendent à se diversifier en ce qui concerne la téléphonie mobile (écouter de la musique, tchatter, consulter sa messagerie...).

En 2006, IPSOS a révélé les catégories de sites visités par les internautes français :

Catégorie de services

Ensemble internautes

Moteur de recherche

68.1%

Sites météo

51.2%

Comparateurs de prix

39.0%

Petites annonces d'emplois

31.9%

Petites annonces immobilières

26.2%

Streaming vidéo

24.4%

Enchères

22.1%

Téléchargement (mp3, div x...)

18.9%

Petites annonces automobiles

18.2%

Sites de rencontre

16.4%

Hébergement de pages personnelles et communautés

11.5%

Cette étude nous aide à comprendre l'explosion des investissements dans le référencement ou tout autre dispositif du type « Google Adwords » qui mettent en avant des entités lorsqu'un Internaute tape certains mots-clé (plus de 2 internautes sur 3 se rendent sur des moteurs de recherche).

On peut également observer la bonne tenue des petites annonces (emploi, immobilier, automobile) qui offrent à des annonceurs spécialisés l'opportunité d'être vus dans des sites moins généralistes et par conséquent mieux ciblés.

La troisième remarque est que les sites communautaires, les blogs et autres pages personnelles ne sont consultées que par 11.5% des individus connectés, ce qui explique que les annonceurs sont encore frileux à l'idée de diffuser de la publicité sur des supports avec une petite audience même relativement bien ciblée.

Ces espaces de communication sont pourtant des supports très intéressants pour des marchés de niche.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus