Les apports du web 2.0 sur les futurs sites web, les enjeux dans la relation client et les impacts sur les modeles economiques( Télécharger le fichier original )par Dany Stéphane ZIE FOMEKONG Université de Picardie Jules Verne - Master 2 Systèmes d'Information et Informatique Nomade (SIIN) 2009 |
c. Réseaux sociaux 2.0 : des millions d' «amis » à portée de clicOubliez MySpace et ces 200 millions de comptes, l'avenir des réseaux sociaux se trouve ailleurs. Peut-être dans la Facebook Platform ou autre Ning, une sorte de système d'exploitation en ligne pouvant héberger une infinité de services au sein d'un écosystème ( Facebook se métamorphose en web OS). Le tout reposant bien évidement sur la gigantesque base de données d'utilisateurs sous le contrôle d'un éditeur tout puissant (ça ne vous rappelle pas un certain moteur de recherche qui a pris beaucoup d'ampleur ces dernières années ?) Puisque que l'on parle du loup, autant aborder le cas de SocialStream, un réseau social universel qui mise avant tout sur l'unification (unified social network) et l'interopérabilité. Une sorte de Facebook Platform à la sauce Google. Il ya également Ning, une sorte de réseau des réseaux. C'est un outil référence pour créer son réseau social à pas cher. Encore faut-il s'investir un minimum dans la conception et surtout l'animation de son réseau. Il comptabilise plus de de 500 000 réseaux créés en 2008. 18 Evoquons enfin le cas très intéressant de Skaaz, un service à mi-chemin entre avatar et agent conversationnel ( Créez votre double virtuel avec Skaaz). Le principe est redoutable : créer un avatar intelligent qui va apprendre à reproduire votre personnalité pour pouvoir converser à votre place.
18 http://blog.ning.com/2008/10/500000-social-networks-on-ning.html d. Contenus multimédia 2.0 : Tous des directeurs de programmationA l'heure où YouTube semble plus puissant que jamais (son audience dépasserait celle de Google), les regards des géants de l'audiovisuel se tournent plutôt vers Joost, une plateforme d'IPTV. Car il faut bien se rendre à l'évidence : plus on leur en donne (du contenu) et plus ils en consomment (de la bande passante). Arrêtons de nous mentir et regardons la réalité en face : trop de frais techniques (hébergement, bande passante), trop de contenus illégaux (sous copyright), trop de polémiques (pour hébergement de contenus à caractère raciste / pornographique)... tout ça va bien s'arrêter un jour, même quand on s'appelle Google. Bref, la solution se trouve dans une nouvelle génération de service de distribution de vidéos en ligne : une infrastructure technique moins lourde, des contenus «casher«, un moteur de recommandation et de ciblage publicitaire efficace. Et puisque l'on parle de moteur de recommandation, souvenez-vous que le temps est la monnaie de demain. A partir de là, les services capables de faire des recommandations pertinentes sous forme de playlist de vidéos, de musiques et pourquoi pas de casual games seront également en mesure de modéliser des profils de consommateurs valant de l'or pour les annonceurs. J'anticipe ainsi un service à mi-chemin entre Pandora, TOITI, Cafe et régie publicitaire. Le tout en multi-plateforme et haute-définition bien évidemment ! Terminons ces hypothèses de l'entertainment 2.0 avec un principe de show TV open source : les éditeurs se «contenteraient» de rédiger un brief et de réaliser un pilote, les spectateurs se chargeraient ensuite de faire évoluer l'histoire (avec un système de soumissions / votes), de gérer le casting (avec un service de crowdsourcing comme ItsOurMovie) ainsi que le financement (via un système de collecte de fond en mode P2P). |
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