2.3.4.3.2 Le coefficient de détermination1 :
Les coefficients de détermination (R2 normal
ou R2 corrigé) des modèles estimés sont :
n
~
2
Et
?
R
2= 1-t=1
n
t
=
1
n
?
2 n - 1 t=1
n
n-P-4?
R
=
1
gt - X)2
E2
t
( E~t = résidu d'estimation)
t
=
1
On utilise de préférence le R2
puisqu'il permet de prendre en compte le nombre de variables explicatives,
c'est à dire les p termes retardés de l'AR et
les q retards de la composante MA. Bien entendu ces
coefficients sont proches de 1 lorsque l'ajustement du modèle aux
données
n
est parfaite, c'est à dire si Ee tend vers 0. La
significativité de coefficient de détermination
t= 1
est testée à l'aide d'une statistique de Fisher
classique
2.3.4.3.3 Les tests sur les résidus :
Le processus estimé est bien évidemment de
bonne qualité si la chronique calculée suit les évolutions
de la chronique empirique. Les résidus entre les valeurs
observées et les valeurs calculées par le modèle, doivent
donc se comporter comme un bruit blanc normal. Les résidus
estimés sont notés : E~t
1
Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition DUNOD, 2004, P 230
Tests de recherche d'autocorrélation1
:
Si les résidus obéissent à un bruit blanc,
il ne doit pas exister d'autocorrelation dans la série. Les tests
suivant peuvent être utilisés :
a) Le test de Box et Pierce :
K
Il est établi à partir de la statistique Q =
n> ~ k (êt) qui est en fonction de la somme des carrés
1
=
k
???????
HO · = p2 =...= pK = O ·
des autocorrélations bk2 g ) de la ACF et du
nombre d'observations n. Il permet de vérifier
L'hypothèse :
H1 existe au moins unpi
1 i
"1
significativement différent de O.
Cette statistique Q en l'absence
d'autocorrélation obéit à un x2 à (v
= K-(p+ q)) degrés de
liberté ou p est l'ordre de la partie
autorégressive et q est l'ordre de la partie moyenne mobile, et
K est el nombre de retards choisis pour calculer les
autocorrélations.
Pour effectuer ce test, il est conseiller de choisir K proche
du tiers du nombre d'observations. L'hypothèse H0 est rejetée au
seuil de 5 % si Q est supérieur au quantile de 0.95 de la loi du
x2 .
b) Le test de Ljung et Box :
La statistique de Ljung et Box est donnée par :
k
~=n
(n+2)
Tests de normalité :
K
? agi)
n - k
1
Le test se déroule de manière identique à
celui de Box et Pierce.
Dans la cas d'un résidu
hétéroscédastique, il convient d'utiliser la statistique
de Box-Pierce corrigée Q'.
a) Les tests du Skewness et de Kurtosis :
Soit Pk = 1 (Xi X)k le moment d'ordre k, le
coefficient de Skewness ( /2) est égal à :
i
(3/2 P3
= 3/2
P2
|
et le coefficient du Kurtosis (32 = P42
P 2
|
.
|
|
1
Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition DUNOD, 2004
Si la distribution est normale et le nombre d'observation grand
:
0i/2 ?
Et
N(0; n6 )
24
02 ? N(3; )
n
On construit alors les statistiques :
0:/ 2 - 1
6
n
0 02 - 3
et v2=
v1
=
24
n
que l'on compare à 1.96 au seuil de 5 %.
Si les hypothèse H0 : v1 = 0 (symétrie) et v2 =
0 (aplatissement normal) sont vérifiées alors v1 -1.96 et v2
-1.96 ce qui veut dire que l'hypothèse de normalité est
vérifiée, dans le cas contraire, l'hypothèse de
normalité est rejetée.
b) Le test de Jarque et Bera1 :
Il s'agit d'un test qui regroupe les résultats
précédents, si e2 et 02 obéissent à des
lois
normales alors la quantité S :
n n (02 S = 6 011/2 + 24 - 3)2
suit un ea (2) à 2 degrés de liberté.
Donc si S = ea (2) , on rejette l'hypothèse H0
de normalité des résidus au seuil a .
|