II. Crise du coton et faiblesse des cours.
Dans leur initiative sectorielle, les pays africains accusent
les subventions versées par les USA et l'UE de maintenir
artificiellement bas les cours du coton, et rendre leur production
compétitive au niveau mondial alors que celle-ci est déficitaire.
C'est pourquoi, dans cette partie, nous allons tenter d'analyser les principaux
déterminants de la faiblesse des cours du coton. Pour cela, nous
montrerons que le coton doit faire face à la concurrence des fibres
synthétiques, mais nous insisterons surtout sur les subventions. En
effet, il est parfois difficile de comprendre leur mode d'attribution et leurs
effets (théoriques ou réels) sur les échanges, aussi,
expliquerons-nous de manière détaillée leur logique et
leurs conséquences sur le marché mondial. Enfin nous reprendrons
quelques études économétriques, notamment celle de L.
Goreux, qui tentent de modéliser l'impact des subventions sur les prix
mondiaux du coton.
En premier lieu, nous allons nous intéresser au
concurrent direct du coton : les fibres synthétiques. On peut les
qualifier de concurrents car ces fibres sont, soit des substituts, soit des
compléments directs aux fibres de coton. On remarque en effet que dans
les années soixante, la part du coton dans les fibres totales est de
plus de 70% contre 22% pour les fibres synthétiques, alors qu'en 2000
cette part est tombée à 40% et les fibres synthétiques
atteignent quant à elles les 58% (les 2% restants sont la part de la
laine). En volume cette différence est encore plus notable : en 2000 les
fibres synthétiques atteignent les 30 millions de tonnes contre
seulement 20 millions pour le coton. Toutefois les fibres synthétiques
ne sont pas homogènes et on en distingue différents types : les
polymérisations naturelles (rayonne) et les polymérisations
chimiques (polyester, nylon et acrylique). Si ces fibres ont pris une telle
importance c'est que 'industrie textile y a trouvé de nombreux avantages
par rapport aux fibres naturelles et particulièrement par rapport au
coton.
Consommation mondiale
Prix mondiaux
Le premier est la qualité. Les fibres
synthétiques sont plus résistantes que le coton ; cela a pour
conséquence la confection de vêtements plus résistants,
mais aussi une fibre qui est mieux adaptée aux méthodes de
production modernes des vêtements (les métiers à tisser
automatisés exercent une force plus importante sur les fibres
tissées). Par ailleurs, les fibres synthétiques sont plus
uniformes que les fibres de coton : cela facilite la confection des
vêtements, enfin elles ne subissent pas de transformations telles que
l'égrenage, ou le filage. Le deuxième avantage est sans aucun
doute la certitude de l'approvisionnement. Le fait que la production de la
fibre synthétique soit une production industrielle
contrôlée par l'homme et non pas une récolte agricole
dépendante d'aléa climatiques permet une meilleure
"ajustabilité" des quantités de production et un prix moins
volatil. Ainsi, on peut voir dans le graphique que lorsque l'on compare les
prix du polyester et du coton (ici il est modélisé par l'indice
A, pour indice A du Cotlook, qui est une qualité de coton) on remarque
que les bandes de fluctuations sont plus resserrées dans le cas du
polyester.
Evolution du prix relatif du polyester
Prix du baril de Brent ($)
Par rapport à l'Indice A
Enfin, on peut faire plusieurs remarques sur les fibres
synthétiques. La première est que les prix des fibres
synthétiques chimiques sont indexés sur le prix du pétrole
(cf. annexe) : en effet, elles s'obtiennent par la polymérisation du
naphte. Aussi, on peut supposer que dans un contexte de pétrole
relativement cher, le coton a des chances de redevenir plus compétitif
(bien que le pétrole rentre aussi, bien que de manière indirecte
dans la production et l'acheminement du coton). Cela peut atténuer la
concurrence directe exercé par les fibres synthétiques sur le
coton. Enfin on peut aussi remarquer que grâce à des rendements de
plus en plus élevés (on est passé de 230 kg/hectare dans
les années soixante à près de 730 kg/hectare aujourd'hui),
l'argument des aléas de production est à relativiser.
Accusées par les pays d'Afrique de l'Ouest de maintenir
les cours artificiellement bas, nous allons nous intéresser ici de
manière détaillée aux subventions. Nous montrerons dans
cette partie quels sont les pays qui subventionnent, quels sont les
différents types de subventions accordées, et quels sont les
effets théoriques que ces subventions entrainent sur le fonctionnement
économique, et plus particulièrement les distorsions à
l'échange.
Tout d'abord il parait bonde rappeler quelques chiffres. Le
montant des subventions américaines aux producteurs de coton est
passé de 858 millions de dollars en 1996 (pour une production de 4
million de tonnes) à plus de quatre milliards de dollars en 2004 (pour
une production de 4.7 millions de tonnes), soit une fois et demie le PIB d'un
pays comme le Burkina
Aides à la production de coton aux USA en
millions de dollars
L'autre chiffre assez éloquent est le montant des
subventions européennes par rapport à leur volume de production :
alors qu'ils ne représentent que 2.5% de la production mondiale les
producteurs européens se voient subventionnés à hauteurs
de un milliard de dollars (pour une vision plus globale sur les
différents pays subventionnant leur coton, cf. annexe). Si on calcule le
ratio subvention par tonne produite, on obtient pour la campagne 2001/02 :
1806$/tonne en U-E, 678$/tonne aux USA, 58$/tonne au Mali, 0$/tonne au Burkina
Faso, et une moyenne mondiale de 272$/tonne. Au regard de ces chiffres on voit
d'une part combien les subventions sont importantes dans les pays
développés, mais on voit aussi les disparités de
subventions entre les pays.
Intéressons nous tout d'abord aux différentes
subventions aux USA. Il existe un nombre conséquent de subvention aux
USA, mais qui n'ont pas toutes la même logique. Aussi, peut-on les
classer dans différentes catégories. La première serait
celles des aides découplées, c'est-à-dire des aides qui ne
sont pas calculées en fonction des prix ou des quantités
produites. On y retrouve ici les aides directes introduites par FSRI act (Farm
Security and Rural Investment) en 2002. Ce type de subvention est
calculé sur les surfaces cultivées et sur les rendements
passés : pour pouvoir bénéficier de ces aides
l'agriculteur doit avoir planté du coton sur sa parcelle ou alors tout
autre produit qui ne soit ni un légume, ni un fruit. Le calcul de la
prime est fait de la manière suivante:
Aide directe = 0.06667*0.85*surface
cultivée*rendements passés
Ici on voit que l'aide se calcule en fonction de 85% de la
surface cultivée et suivant un taux d'aide directe fixé à
0.06667$/livre de coton. Cette aide forfaitaire est plafonnée à
40 000$.
La seconde catégorie d'aides est le soutien des prix
(qui sont de manière indirecte des subventions à la production).
Elles regroupent les aides contra-cycliques, les programmes de prêts
à la commercialisation et le mécanisme du Step-2. Les aides
contra-cycliques assurent un soutien des prix aux producteurs de coton en cas
de baisse conjoncturelle des cours. Cette aide n'est pas forfaitaire, mais
dépend du prix international du coton. On doit distinguer deux prix : un
prix objectif, qui est fixé par le gouvernement fédéral et
qui est de 0.724$/livre, et un prix effectif qui est calculé sur la base
du taux d'aide directe auquel on ajoute, soit la moyenne du prix du
marché national (AMP), soit un loan rate (égal à
0.52$/livre) si l'AMP est inférieur au loan rate. Lorsque le prix
effectif est inférieur au prix objectif, l'aide contra-cyclique est
déclenchée. Elle se calcule de la manière suivante:
Aide contra-cyclique = (prix objectif - prix
effectif)*0.85*surface cultivée*rendements passés
Cette aide est plafonnée à 65 000$ par
producteur. Les prêts de commercialisation quant à eux sont un
système de "prise en pension" du coton qui garanti un prix de vente
minimum. Il se compose du Marketing Assistance Loans (MAL) et du Loan
Deficiency Payments (LDP). Contre le stockage pour neuf mois maximum d'un
certain volume de coton égrené dans les CCC (Commodity Credit
Corporation), le MAL assure un prêt de 0.52$ la livre de coton (c'est le
loan rate). A la fin des neuf mois, soit le coton est saisi par le CCC si le
producteur ne rembourse pas, soit il rembourse au loan rate, soit il rembourse
au prix mondial ajusté si celui-ci est inférieur au loan rate. On
voit ici que le prix minimum garanti pour un producteur américain est de
0.52$ la livre de coton. Le LDP fonctionne de la même façon, sauf
que le coton n'a pas besoin d'être égrené. Le montant de
ces aides ne peut dépasser 75 000$. Ci-dessous le tableau nous indique
le montant des aides pour les années 2002 à 2005.
Calcul des loan deficiency payment
Le mécanisme du Step-2 est, lui aussi, une subvention
destinée à garantir des prix aux producteurs américains,
supérieurs aux prix de concurrence internationale, sans pour autant
pénaliser les consommateurs de coton. C'est une aide qui
bénéficie tant aux producteurs qu'aux consommateurs finaux de
coton. Le mécanisme d'aide est déclenché lorsque le prix
CAF du coton en Europe est supérieur, pendant 4 semaines
consécutives, de 1.25cts/livre au prix FAB, sans toutefois que le prix
soit supérieur à 0.70$/livre (soit 134% du loan rate). Le montant
de ces aides est fonction des quantités consommées et
exportées.
Une dernière catégorie de subventions pourrait
être intitulée "divers". Elle regroupe, les aides à
l'assurance des parcelles cultivées (cette aide se monte en moyenne
à 47$/hectare cultivé), la promotion des exportations (qui
consiste à octroyer des crédits garantis en dollars aux taux
américains, à des pays ou des entreprises
étrangères, afin que ces derniers soit incités à
acheter du coton américain), ou encore des programmes d'accès au
marché (qui sont des remboursements forfaitaires des dépenses
engagées par les producteurs dans le domaine du marketing).
Récapitulatif des aides américaines.
Campagne 2003/04
Dans le cas de l'UE, le système d'aides est moins
complexe. Ce sont des aides découplées assorties de quotas de
production à ne pas dépasser. Les subventions européennes
visent à garantir un niveau de revenus minimum aux producteurs. Pour
attribuer des aides, la Commission Européenne établit deux prix
sur le coton non égrené : un prix de référence
égal à 1.063€/kg et un prix plancher égal à
1.0099€/kg. Elle définit aussi un quota de production pour les pays
de l'UE 782 000 tonnes pour la Grèce, 249 000 tonnes pour l'Espagne, et
1500 tonnes pour tous les autres membres. Lorsque le prix mondial de
référence du coton est inférieur au prix objectif, alors
le système d'aides se déclenche dans la mesure des quotas en
vigueur. Si les quotas sont dépassés, alors les aides sont
réduites au pro rata de la quantité dépassée. Par
ailleurs d'autres aides viennent se rajouter notamment pour favoriser les
groupements de petits producteurs. Toutefois, contrairement aux USA, l'UE n'a
pas vocation à exporter son coton. Celui-ci ne sert qu'à
satisfaire une partie de sa demande interne, l'UE étant importatrice
nette de coton.
Par ailleurs, nous savons aussi que la Chine, qui est le plus
grand producteur mondial de coton, subventionne aussi son coton, le
problème est que les modes d'attributions, et les montants exacts ne
sont pas connus (on suppose que les subventions chinoises
s'élèvent à 1,2 milliards de dollars sans pour autant en
être sur). Il est donc très difficile de déterminer
l'impact que ces subventions peuvent avoir sur le marché mondial.
Montant total des aides aux USA et en UE
Aide par kilo de fibre produit aux USA et en
UE
Ici tout le problème est de savoir si ces subventions
ont un effet sur les prix au niveau mondial, chose que soutiennent les Pays
Africains producteurs de coton, mais aussi des pays comme le Brésil.
Pour tenter de répondre à cette question nous allons voire quels
sont les effets des différents types de subventions et comment elles
sont considérées par l'OMC.
Selon les USA et l'UE, et aussi selon l'OMC, les aides
découplées n'auraient qu'un effet très faible de
distorsions sur les échanges internationaux, en effet le problème
de ces subventions, qui rentrent dans le cadre de la boite bleue (à
savoir les aides tolérées par l'OMC), ne serait pas tant de
fausser le prix et les quantités produites plus que d'un problème
de répartition interne entre détenteurs du capital et
travailleurs.
Dans un cas classique, on a : F(K,L) = rK + wL avec
F'K(K,L) = r et F'L(K,L) = w
avec K le capital, L le travail et F(.) une fonction
homogène de degré 1.
Si on introduit maintenant S qui modélise une
subvention forfaitaire on a :
F(K,L) = rK + wL + S comment S va-t-il se répartir
plus en faveur de travail plus en faveur du capital ou alors de manière
équitable?
Les aides couplées, c'est-à-dire les
subventions calculées sur la production ou sur les prix introduisent
quant à elles de réelles distorsions. En effet le fait que les
USA soit le premier exportateur mondial de coton avec une part de marché
de plus de 44%, les place dans une situation où ils sont faiseurs de
prix. Les subventions à la production ou la garantie d'un prix minimal
font jouir les producteurs américains d'une situation de rente. Cela les
incite à produire toujours plus, même s'ils ne sont pas
compétitifs, car ils savent qu'ils seront subventionnés par le
gouvernement fédéral, et qu'ils ne réaliseront donc aucune
perte. La demande n'étant que faiblement élastique au niveau
mondial, l'incitation à produire provoquée par les subventions va
entrainer une surproduction relative, qui aura pour effet de faire baisser les
cours du coton. Ainsi l'étude de L. Goreux avance le chiffre d'un
préjudice de 920 millions de dollars pour les pays africains producteurs
de coton sur la seule campagne de 2001/02.
Par ailleurs, on peut même s'interroger sur les l'effet
des subventions forfaitaires. En effet, en faisant baisser artificiellement les
coûts marginaux des producteurs dans les pays du Nord, on peut se
demander si l'arrêt de ces subventions n'aurait pas un effet sur les
quantités produites par ces producteurs. L'offre étant assez
lente, à réagir (il faudrait mettre en place de nouvelles
cultures dans les pays présentant un avantage comparatif dans le coton,
et cela prendrait selon les spécialistes deux à trois ans),
l'arrêt ou la baisse de la production dans les pays du Nord provoquerait
une hausse significative des cours de coton pendant une période
déterminée, augmentant les revenus des producteurs du Sud, et les
autorisant à lancer de nouveaux investissements (meilleur semences,
"animalisation" voire mécanisation de leur agriculture), ce qui
augmenteraient leurs rendements et les rendraient encore plus
compétitifs par la suite. Au bout de cette période de transition,
les producteurs du Sud compenseraient la baisse des cours du coton par le
volume de production qu'ils pourraient réaliser et écouler. Par
ailleurs, il faut noter que beaucoup d'économistes du
développement considèrent que la base du décollage
économique est le développement d'un secteur économique
très compétitif qui par des effets d'entrainement (notamment la
naissance d'une industrie rattachée à la filière du coton,
comme par exemple des usines d'égrenage ou de transformation de la
graine de coton), conduira le pays dans la voie de la croissance et du
développement. N'oublions pas que la Révolution Industrielle et
l'industrialisation qui l'a accompagné a débuté au Royaume
Uni par le développement du coton, de son égrenage et de son
tissage.
Marché Américain
Marché Mondial
Marché Américain avec
Subventions
Marché Mondial avec Subventions
Exportations
Demande
Quantités
Prix
Prix
Quantités
Quantités
Quantités
Prix
Prix
Exportations 1
Exportations 2
Demande
Demande
Demande
Offre
Offre 2
Offre 1
S
Q exportés en plus
Baisse
Du prix
P0
P1
P0
P1
Dans ce dernier point nous allons nous intéresser aux
différentes études qui ont été menée sur les
subventions dans le domaine cotonnier. Ce qui apparait tout de suite est que
leurs conclusions sont toutes différentes : certaines conduisent
à de très forts impacts sur les prix, d'autre à des
impacts quasiment inexistants. Cela peut s'expliquer en grande partie par les
hypothèses retenues, et les modèles de résolution
économétrique choisis. C'est pourquoi nous présenterons
plus loin sous forme d'un tableau les différentes études qui ont
été menées et les résultats qu'elles ont obtenus
(ici nous reprendrons un tableau récapitulatif qui a été
fait par une commission d'expert pour le ministère de l'agriculture).
Nous avons toutefois décidé de présenter en détail
deux études: celle de L. Goreux (2003) et celle de B. Shepherd
(2004).
L'étude de L. Goreux a comme cadre d'analyse un
marché international où l'offre, la demande, et les prix
d'équilibres ne sont pas déterminés simultanément,
mais de manière séquentielle. Tout d'abord, on commence par
calculer quel serait le niveau de production dans les pays qui pratiquent les
subventions justement en l'absence de ces subventions. Ensuite on
détermine l'équilibre mondial sans subvention, et on en
déduit le nouveau prix mondial sans subventions. Enfin pour terminer, on
recalcule le niveau de production correspondant au nouveau prix
d'équilibre dans les pays africains producteurs de coton. Les
subventions considérées sont celles de la Chine pour
19.4cts/livre, celles des USA pour 34cts/livre, 62cts/livre pour la
Grèce, et enfin, 32cts/livre en Espagne. Selon les
élasticités de la demande retenues, l'impact de l'abandon des
subventions sur les prix auraient un impact compris entre 2.9 et 13.4%. Avec
une élasticité de 0.5 (hypothèse assez réaliste
compte tenu de la substituabilité limitée entre les fibres
synthétiques et le coton du fait du prix élevé du
pétrole), on obtiendrait un impact de 12%, c'est-à-dire que
l'abandon des subventions entraînerait une hausse des cours du coton de
12%. C'est sur cette étude que se sont basés les quatre pays
Africains pour demander l'abandon des subventions.
L'étude de B. Shepherd conduit à des
résultats complètements opposés. Le cadre de son analyse
est une modèle vectoriel autorégressif standard (VAR) dans lequel
les variables retenues sont les prix mondiaux du coton, les stocks mondiaux de
coton, les subventions américaines (et uniquement elles), la production
mondiale et la consommation mondiale de coton. Le résultat de ses
régressions va a l'encontre de ce que l'analyse de L. Goreux montrait :
les subventions agissent plus sur la production mondiale que sur les prix. De
plus en décomposant la variance, B. Shepherd montre que les variations
de prix sont plus dues à la variation de la demande, plutôt qu'a
un quelconque effet des subventions. La conclusion de L. Shepherd est que
l'abandon des subventions aurait un impact quasi nul sur les prix. Pour F.
Traoré, ces résultats sont dus à la méthode
même qu'a choisie L. Shepherd : le modèle vectoriel
autorégressif standard présente des résultats de
simulations incertains, car les intervalles d'erreurs sont très grands.
De plus, bien que se modèle présente l'avantage de simplifier la
spécification des estimations, il manque de fondements théoriques
testables, c'est pourquoi dans un article intitulé : "L'impact des
subventions américaines sur le prix mondial du coton : une approche par
les modèles vectoriels autorégressifs Bayésiens", il
préconise une l'utilisation de modèles autorégressifs de
Bayes.
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