Section 2 : Vérification des
hypothèses et implications managériales
On aura à travers cette section deux paragraphes. Le
premier sera consacré à la vérification des
hypothèses et le second aux implications managériales.
Paragraphe 1 : Vérification des
hypothèses de l'étude
Suite aux enquêtes et entretiens semi directifs
réalisés et à leurs analyses, les appréciations
suivantes ont été portées sur les hypothèses.
Hypothèse 1
Les entretiens semi directifs ont montrés que non
seulement le budget de communication est assez faible mais aussi seuls le
Promoteur et sa Secrétaire Particulière s'occupe de la
communication.
Aucun autre responsable n'est mêlé à cette
communication. Ceci pourrait causer un problème de cohérence dans
les actions des différents responsables et donc les différentes
actions de communication pourraient se révéler non efficaces. Les
caractères évènementiels des communications de
l'Université traduisent le peu d'importance que ces dirigeants accordent
à la communication car ils communiquent seulement à un
évènement précis. Le peu d'importance accordée
à la communication se traduit par le fait que la plupart des
enquêtés ont connu la structure par le bouche à oreille
(41%). En effet la structure doit ceci à son sens de l'innovation.
Au regard de tout ce qui précède on peut
déduire que les dirigeants de l'UPIB accordent très peu
d'importance à la communication et ceci est dû au faible budget
alloué à cette dernière.
De tout ce qui précède on peut dire aisément
que l'hypothèse 1 est vérifiée.
Hypothèse 2
Il ressort des analyses des données recueillies
pendant les entretiens semi directifs que les dirigeants de l'université
accordent peu d'importance à la communication. Ceci se traduit par la
négligence de certains moyens de communication médias qui se
révèlent être très efficace dans le domaine des
services. Il s'agit entre autre de l'affichage, des journaux, de la radio et
surtout de l'Internet qui est le moins utilisé par l'UPIB. La
télévision qui est utilisé par l'Université pour
communiquer avec le public devrait l'être plus fréquemment et non
de façon évènementielle comme le font les concurrents. En
plus de tous ceci tous les produits de l'entreprise ne sont pas connus par les
étudiants et même pas par ceux qui y suivent les cours, ils ne
connaissent pas pour la majorité le slogan de l'UPIB et un très
grand nombre préfère les Universités concurrentes
malgré la communication que l'UPIB fait.
Nous déduisons alors de ce qui précède
que la cause du non emploie de façon optimale des moyens de
communication médias est le fait de la négligence et du peu
d'importance accordé à la communication. L'hypothèse 2 est
vérifiée.
Hypothèse 3
Les outils de communication hors médias qu'emploie
l'UPIB ne sont pas favorables à la réalisation de ses objectifs
parce qu'ils ne sont pas tous adaptés.
Les entretiens avec la SP du promoteur ont montré que
le marketing direct pourtant très prisé dans les entreprises
prestataires de services est inemployé par l'UPIB. En plus la promotion
des ventes n'est pas très affectionnée de la cellule de
communication de la structure. Les relations publiques n'ont pas de place si ce
n'est rarement quelques publi-reportages. Le recours au sponsoring à
révéler ses limites pour l'UPIB (seulement 7% des
étudiants interrogés ont connu l'UPIB par ce biais). Cela nous
amène à confirmer l'hypothèse 3.
Hypothèse 4
Les résultats des enquêtes menées montrent
que la majorité des étudiants de l'UPIB qui
préfèrent les concurrents ont ce point de vue à cause de
la bonne visibilité de ces derniers. La bonne visibilité est en
étroite relation avec la communication. L'hypothèse 4 est donc
vérifiée.
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