1.7. Niveau d'information des salariés par rapport
aux activités de l'entreprise.
Tableau XV : Appréciation
du niveau d'information sur l'entreprise
(Carrière, aspects sociaux, l'environnement)
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très bon
|
30
|
60
|
Plutôt bon
|
15
|
26,66
|
Plutôt bas
|
5
|
13,33
|
Très bas
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Pour être rassurés sur la
sécurité de leur emploi, les salariées ont besoin d'avoir
les détails sur l'avenir de leur carrière : les
événements de la carrière (promotion, avancements), les
diverses possibilités de carrières, sur le plan de
l'environnement économique et juridique de l'entreprise, sur les aspects
sociaux également (congés, sécurité sociale), les
salaires et le règlement, la formation et le perfectionnement.
Ainsi, le tableau XV montre que 86,66% des personnes
enquêtées estiment qu'ils sont bien informés. Ce qui
représente une assez bonne proportion surtout que personne ne
déclare être très mal informé. Cependant, il y a
comme de la perplexité chez les personnes pour qui le niveau
d'information sur les aspects sociaux est nettement au-dessous de la moyenne.
Cela peut traduire un certain doute qui planerait dans les esprits de nombre de
salariés. Un doute que les responsables devraient effacés pour
éviter une éventuelle crise. II est important aujourd'hui qu'on
se rende compte que le social n'est pas un secteur de l'entreprise comme les
autres. II est une interface nécessaire et commune à
l'économie, à la technique, au commercial, à
l'administratif. la communication interne passe pour un outil
privilégié de dialogue pour prévenir et gérer les
conflits sociaux et trouver des solutions négociées. Car le
management doit agir à titre préventif et doit permettre
d'éviter autant que possible de crises.
KEMPF et UTARD (1992) ont écris
« la stratégie de communication interne de l'entreprise
consiste à « faire communiquer l'externe et
l'interne ».Elle vise donc deux objectifs :
· Faire connaître les orientations
stratégiques de la direction de l'entreprise et éviter que les
salariés ne l'apprennent de l'extérieur ;
· Faire adhérer les publics internes à
ses orientations et à l'image qui en découle. Cela suppose une
information sur les enjeux économiques et sociaux, et sur les choix
stratégiques de l'entreprise pour y répondre.
C'est à prix que les salariés se mobiliseront
pour la réussite des objectifs et diffuserons une image positive de
l'entreprise à l'extérieur ».
3.8. Moyens de communication
utilisés.
Tableau XVI : Appréciation
de l'utilisation du téléphone.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
50
|
100
|
Asse utilisé
|
0
|
0
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Le présent tableau (tableau XVI) montre nous
renseigne sur l'utilisation du téléphone. On constate que c'est
un moyen de communication très utilisé à
Compagnie Filature et de Sacherie (100%). Chose qui est de
bonne augure pour une communication interne efficace.
Comme le précise WESTHPHALEN
(2000) : le téléphone permet de donner aux salariés
les moyens de s'exprimer, de poser les questions de manière simple. II
permet d'éviter les protocoles tels que les rendez-vous, les notes
écrites qui font perdre du temps, donc de l'argent. L'expression est
libre et tous les thèmes peuvent être abordés.
Cependant, remarquons que l'utilisation de ce moyen de
communication n'est possible que les salariés travaillant dans des
bureaux équipés en appareils téléphoniques. Pour
des personnes travaillant dans les laboratoires et pour les techniciens de
surface, par exemple, le problème reste entier car même si un
technicien des surfaces possède un téléphone cellulaire,
il sera difficile qu'un directeur général lui demande son
numéro.
Tableau XVII : appréciation
de l'utilisation de l'Internet
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
50
|
100
|
Assez utilisé
|
0
|
0
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Il ressort de ce tableau que l'Internet est également
un moyen de communication très utilisé à Compagnie de
Filature et de Sacherie. Les personnes enquêtées sont aussi
unanimes sur cette question. Toute chose qu'il faut encourager car l'Internet
demeure à la fois un canal d'informations, un lieu d'échange et
un circuit de distribution.
D'après un article paru dans le
MATAMOROS (1994), I'Internet permet d'informer avec moins
d'intrusion de manière personnalisée et interactive. II offre
ainsi aux entreprises un média personnalisé et modulable. Le net
remet en cause les modèles économiques, bouscule l'organisation
et la stratégie des entreprises, induit nécessairement de nouveau
modes de communication
Tableau XVIII :
Appréciation de l'utilisation de l'intranet
Avis
|
Effectif
|
Taux%
|
Très utilisé
|
35
|
60
|
Assez utilisé
|
10
|
26,66
|
Peu utilisé
|
5
|
13,33
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
Le tableau XVIII montre que l'intranet est pratique
courante à la Compagnie de Filature et de Sacherie 86, 66% des
personnes le reconnaissent. L'intranet est résulte, de la volonté
d'accroître la communication interne de leur entreprise. Le but
étant de réduire la distance et de faciliter la communication,
lieux ouvert pour le travail individuel.
D'après MERIEUX l'intranet permet
une ouverture d'esprit, une rapidité des échanges qui sautent les
étapes formelles, mais aussi la fluidité de l'information et la
responsabilisation de chacun dans un esprit d'équipe accru
Tableau XIX : Appréciation
de l'utilisation des réunions
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
35
|
86,66
|
Assez utilisé
|
15
|
13,33
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
tableau
Le tableau XIX ci-dessus révèle
également que les réunions sont un moyen de communication
très utilisé (86,66%). II faut dire à ce propos que les
réunions apportent le meilleur comme le pire. Le meilleur, si elles sont
limitées en fréquence et préparées dans leur
contenu. Le pire, si elles sont nombreuses et anarchiques.
Pour éviter les malentendus,
WESTHPHALEN (2005) nous propose un modèle
d'organisation de réunions : avant, pendant après.
v Avant
· Choisir la date ; s'assurer au préalable
que les intervenants et les participants importants sont disponibles.
· Fixer une durée déterminée. Cela
donne aux auditeurs une indication et leur permet de s'organiser en
conséquence. En outre, cela accélère in situ les
échanges : quand la fin approche, les langues se délient.
· Sélectionner les participants, afin de former un
groupe homogene, composé d'individus complémentaires.
Préférer les petits effectifs : à cinq ou dix, on
travaille généralement mieux et plus vite qu'a vingt (20) ou
trente (30).
· Concevoir un ordre du jour précis, et le
communiquer à l'avance aux personnes concernées. Eventuellement,
répartir les rôles et les missions entre les différents
participants.
· Nommer un animateur des débats.
· Assurer une logistique parfaite : disposition de
la salle, accueil des participants, mise à la disposition du
matériel nécessaire, pause-café ...
v Pendant
· Diriger la réunion ; respecter l'ordre du
jour pré-établi, sans pour autant museler l'auditoire.
· Sériez puis traiter les problèmes les uns
après les autres.II n'est pas question d'éviter à tout
prix les digressions. Ce sont des pauses utiles, et instructives, permettant de
connaître les préoccupations de ses invités. Mais elles
doivent être encadrées, c'est-à-dire limitées dans
le temps et pondérées : un débat
exagérément polémique risque d'être difficile
à recentrer.
v Après
· Rédiger un compte rendu de la réunion
dans les plus brefs délais.
· Le distribuer aux participants, en afficher, si
nécessaire, une synthèse sur le tableau d'affichage interne
· Surveiller scrupuleusement l'application des
décisions et des idées qui ont été proposées
lors de la réunion. Rien n'est plus décevant pour les
participants que de constater qu'aucune suite concrète n'est
donnée à leur propos.
Prendre, le cas échéant, un prochain rendez
-vous avec date, lieu et ordre du jour. Cela auprès des participants que
la réunion qui vient de se tenir n'est pas « un coup
d'épée dans l'eau », mais qu'elle s'inscrit dans une
impulsion globale.
Tableau XX : appréciation
l'utilisation des notes de services.
Avis
|
Effectif
|
Taux (%)
|
Très utilisé
|
50
|
100
|
Assez utilisé
|
0
|
0
|
Peu utilisé
|
0
|
0
|
Pas utilisé
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Enquête sur le
terrain
De même que pour le téléphone et
l'Internet, les enquêtés sont unanimes quant à une
très large utilisation des notes de service. Le tableau XX ci -dessus
nous le confirmons.
Les notes de service sont, en effet, un support de
communication très courant dans toute entreprise et a l'avantage de
diffuser une information brute. Au regard de ces tableaux, on constate que le
téléphone, l'Internet et les notes de service sont les moyens de
communication les plus utilisés.
En effet toutes les personnes interrogées estiment
que ces canaux sont très utilisés (Tableaux XIX, et XXI).Viennent
ensuite les réunions (86,66%), puis le management baladeur (60%).
Au vu de ces chiffres obtenus sur le terrain, on peut
considérer que les salariés sont suffisamment impliqués
dans la prise de décision.
Cependant, les notes de service posent l'éternel
problème du tableau d'affichage trop chargé, qui ne donne par
conséquent pas envie de s'y attarder.Elles soulèvent
également la question de la taille du message et de la qualité de
l'expression car il faut eviter les messages trop lourds. A ce propos,
WESTPHALEN (2000) propose une manière de bâtir
une note de service
· Contenu : la note donne des directives ou des
explications.
· Présentation : l'objet de la note doit
immédiatement apparaître : indiquez-le en haut de page. Les
mots seront simples et fermes, indiquant clairement la direction à
suivre.
· Conseil : préférez le style
télégraphique aux digressions littéraires.
Evitez les longs paragraphes. L'ensemble se déroulera
suivant un enchaînement logique et tiendra sur une page recto.
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