Rechercher sur le site:
 
Web Memoire Online
Consulter les autres mémoires    Publier un mémoire    Une page au hasard

Problème de financement des retraites en France


par Ismaïl Pomiès
UNiversité Toulouse I
Traductions: Original: fr Source:

précédent sommaire suivant

2 PROBLEME DE FINANCEMENT DEs RETRAITEs ET EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE

2.1 LA THEORIE DU CYCLE DE VIE ET NON REsPECT DE LA REGLE DOR

La théorie du cycle de vie constitueradans un premiertempse cadrehhorique del''tude des plans de retraitesDans sa composantedémographiquea thhorie du cycle de vie prend en compte les repartitions par age et le renouvellement de a populationnDans sa composanteconomique c'est l'utilisation des taux d intérêtdes tauxdactivité etde productivitt qui permettront ''tude des systèmes

Dans la plan par capitalisation le système doitplannifierecalendrier optimaliieleraupposs que les actifs sont des agentsrationnels orsqu'ils souscrivent au principe deetraite par capitalih sation) dans le but de maximiser leur profit individuel en arbitrant entrees ddpenses et''pargne au cours de la vie.

Alors que dans le plan de retraite par capitalisation eproblème sousjacent esta recherche d''quil libre globaux entre les actifs et inactifsdune même populationn

Ce document a pour objectif dêtre au plus près dumonde rrel et donc demoddliseres diiffé rents problèmes avec le moins de contraintes possibleeLa règle d'or dontersultatst ''galitt entre le taux d'intérêt du marché financier et e taux de croissance ddmographiquest une vue d'esprit qui permet de simplifier lesrelations entredémographie et conomiec Nanmoinse cadre d'application de ce résultat ne correspond pas auproblème traittdans ce documentt Eneet, l est clair que les deux taux divergent sensiblementtLes raisons de cette divergence ne seront pas

traitées exhaustivement dans cedocument maisl estmportant d'en souligner les deux principaless

la France est une économie ouverte ainsi qu'un petitpayssLa taux d'intérêt est déterminé par les autres taux d'intérêt internationaux.De plus, estaux d'intérêt directeurs dumarché mo nétaire sont fixés par la BCE et non plus par la Banque de France oumêmee gouvernement francais. Il n'y a par conséquent, aucune raison que etaux de croissance démographique détermine le taux d'intérêt

- la règle d'or est le résultat dune hypothèse selon aquellee coot desacteurs de production est égal a leur productivité marginale respectiveeCe résultatn'est pas vérifié en rance étant donné la relative rigidité des prix, ce qui rendnutilisable cette rrglepourealcul des ilans des différents types de retraitess

Des lors, les calculs qui vont suivre seront plus compliqués que ceux utilisantesésultats de la regle d'or. La divergence entre les deux taux mentionnés ci-dessus constituera le fil directeur de la démonstration de ce document

2.1.1 EQUILIBRE COMPTABLE? CYCLE DE V?E ET sYsTÈME PAR CAP?IA?LsAtTI?

L'équlihre au cours du cycle de vie doitêredéfini par'équiliire des ilans financier d'un ou d'une génération d'actif(s) selon le mode de capitalisation étudiééDanse cadre deette analyse seul le système par capitalisation a somme nulle sera considéré pour une génération d'actifss En d'autres termes lorsque le dernier actifde a génération de souscripteursera décédé, le ilan sera identiquement égal a üil est utile alorsdedéfiniresvariablesntervenant danse ilan financieri Soit Rev(t) le revenu d'un actif a la datet.

Soit Dep(t) les dépenses dun actif a la datet.

Soit i(t) le taux d'intérêt a la date t

Soit a l'age d'entrée en activité.

Soit a l'age de cessation d'activité.

Alors :

Bit(T) = $-a Y

t=0

????

X$ X$ ZT X$

(1 +i(t)) x ?Rev(a) - Dep(a)? = i(t)dt x ?Rev(a) - Dep(a)? (1)

0

a=a a=a a=a

Cette relation détermine la valeur du solde dubilan aadate - a.

Or le cadre de cette analyse est limité a 'étude d'un systtme par capitalisation omme nulleE Ce qui revient l'équilihre du hilan au cours du cyclede vieiiel doit y avoirdentiténtrea somme totale des cotisations et celles des pensionss)Ce qui oolige a priori fixer le taux d'intérêt a la constante i au cours du temps (i(t)) Puis deredistriihuer ensuite emontant des cotisations de maniCre constante en étalant uniformément les variations de cetteoiura durée de vie restanteE Mais par souci de simplificationil sera fixé a priori a oiuniforme pour(t)) Cettehypothhse peut-être interprété comme unrisque pris pare cotisant adatenitiale en pariantur la valeur du futur taux d'intérêt et donc du montant de sa pension.

Soit Cot( t ) le montant de la cotisation de l actif a ladate tt

Soit Pen( t ) le montant de la pension reversée aadate tt

Alors Cot( t )=(Rev( t ) - Dep( t ))V tE [a; a]

Et Pent( t )=(Dep( t ) - Rev( t ))V tE [a; ]

Des lors, nous ohtenons l'expression du hilan

Bil( ) = X$ [Cot(a) - Pen(a)] x (1 + i)w-a = 0 (2)

a=a

Ce hilan est évidemment incomplet puisquilnetient pas compte dea prooaailité de décés de l'agent (ou du dernier agent de la génération dactifs considérée),mais de'ageimite . En effet, l'actualisation de cette relation comptabledépenddu cycle de vie de'individu ou dea génération a laquelle il appartient

Le prohleme réside dans le fait que l actifne connaitpasadate deon décéss Sieltaite cas, il

ajusterait sa consommation ou ( ce qui est equivalent son pargne enonction dea durre de vie. Ce qui est connu ou qui sera considéré comme tele proolème traitt estonsiddrr en information complète ) ce sont les prohahilités de survie a chaque ge a" ce quievient la relation suivantee

Bil(v) = X$ S(a) x [Cot(a) - Pen(a)] x (1 + i)w_a (3)

a=a

On S( a ) designe la prohahilité de survie a l age a.

Trois remarques s imposent lors de la lecturedu bilanfinancier actualiss de'individu

Le niveau de consommation designe par la fonction Dep( ) esta variaale de contrrle de l'individu. Il a la capacité d'intervenir sur son niveaude dépenses sousa contrainte de survie. Cette vaiahle lui permet darhitrer sur son niveaud''pargne est donc dea consommation lors de sa retraite

- Le taux d'intérêt intervient sur la valeur de son pargne etdonc dea consommation. C'est une variable dite d'etat, puisquelle est hors contôede 'individu tout enntervenantures choix. Elle intervient donc dans son arbitrage.

L'actif en cotisant souhaite recevoir pour sa retraite, une pension quiui permmette d'avoir un pouvoir d'achat proche de celui que les actifs ont au même moment. C'estaaison pour laquelle la consideration du tauxd intérêt nest pas su~sante poure calcul dumontant de co tisation et que le taux de progressiondu salairemoyen estnécessaire pour completer le calcul.

Soit e, le taux de croissance du revenu moyen. En utilisant la dernière remarque le hilan devient

Bil(v) = X$

a=a

$_a

S(a) x [Cot(a) - Pen(a)] x (1 + i) (4)

(1 + e)

Cette relation qui est maintenant complète peut être simplifiéedanseens ooeapport (1+i)

(1+e)

bi = (1+i)

(1+e)

n'est autre que le taux d'intérêt ajusté aacroissance dea productivittmoyenne. Danse ut de rendre plus clair l'analyseil sera pose

Il est intéressant de voir que si e i le rapport(1+i)

(1+e) est plus petit que 1, ce qui est equivalent a

un taux d'intérêt negatif

L'equilihre du système est atteint lorsque ''agedu dernierndividu dea ggnnrationonsiddrre, est egal a au plus. L'évolution du solde du hilan est base sur e cyclede vie dea génnration d'individu ou de l'individu selon le système considérr.Le solde d'aaord croot usqu'' ce que l'actif arrive a l'age de la retraite et puis décroitusqu''s'annuler deurantapériode[a; ]. Maintenant le modèle parfaitement déterminé le tauxdecotisation peut être explicitt.

Soit r le taux de cotisation dans un système de retraite par capitalisation

P$ a=aS(a) x (bi)_a

r = Pa (5)
a=a S(a) x (bi)_a

Ce taux determine la part du salaire quun agent doit consacrer pour ootenir un€ de pension, étant donné las taux de survie a chaque age et etaux d'inttrêt aaustt

2.1.2 EQUILIBRE ET sYsTÈME DE RETRAITE PAR REPARTITION

Dans le système precedent l agent ajustaites flux d'entrre de capital cotisationstes ux de sortie ( pensions ) selon les règles darbitrage dutaux d'inttrêt aaustt et des ddpensesu épargne ) a chaque dateIl sera suposé dans e casde gestion desetraites parapitalisation que les organisations de gestion de cotisations etde pensions ont des coots deonctionnement ainsi que des profits nuls

Nota :1l suffirait d'affecter un coefficient it compris entre 0; 1 [ dans le bilan financier précédent pour tenir compte d'un environnement non concurrentiel et descoits de gestion strictement positifs.

Les prohlèmes dans ce type de système sont sensiilement diérents

l'ajustement des flux d'entrée et de sortie doivent se fairenstantannment, c'est---dire que les prelèvements des cotisations sur les actifsdoivent tre gaux aux pensionseversses aux retraités (en considérant comme nul lendettement ou 'esccdent de l'Etat pour le financement des retraites )

- le taux de remplacement est non identique au tauxde cotisation

- contracarer les desequilibres de lastructure par ge dea population.lautenirompte des desequilibres éventuels entre les classes d''ge, mais aussi ceux d'unemême classe d''ge ( i.e tenir compte de la proportion d inactifsqui par définitionne cotisent pas

Soit Act(a,t) la proportion d'actif a l age a a la date t.

Soit Eff(a,t) l'effectif de la classe dage a a ladate t.

Soit Pen(a) la pension reversée aux inactifsde a classe d''ge a a date. Sie modèleppcifie l'age dans cette fonction cest pour permettrede 'identifier 0 orsque a estnffrieur l'age llgal de la retraite.

En d'autres termes tout individu inactif ayant un age nffrieur strictement ''gelgal deae-
traite ne sera pas considéré comme retraité, etne recevra par conssquent aucune pension. Le modèle naïf serait un equilihre comptable des caisses de retraite commeuit

Bil(t) = a=$X [Eff(a,t) x Act(a,t) x Cot(a) - Eff(a,t) x (1 - Act(a,t)) x Pen(a,t)] (6)

a=0

Remarques

1. cette modélisation de la repartition des retraitespermet de ne pas faire d''ypottèse a priori sur l'évolution de la structure par agede la population.Lestaux denatalitt, demortalitt et de migration étant intégrés dans les calcul de projectionde apopulation faiteparEUROSSAA]

2. cette modélisation ne fait pas apparaîtreles distinctions existants enteesaux de cotisation et les taux de remplacementAlors que dans a rralité, l existe plusieursaux deotisation et plusieurs taux de remplacement selon la oules caisse(s) de retraite la(les)quelle(s)'actif est affecté.

Etant donné la dernière remarque et les projections destaux qui ont ttaite l st possiile de modéliser le hilan financier de manière plus precise.

Le degre d'affinement supplementaire ainsi défini, consiste scinderes cotisationstes pensions des différentes sous-populations et dedéfinr sesdernières pares caisses quieursont allouues. Soit i=1,2,3,4,5,6 l'indice determinant les caisses de retraite.

Si i=1 alors i designe l'ensemhle des caisses aecté au RégimeGénnral NAA RAM, RAA
CGSS.)

Si i=2 alors i designe l'ensemhle des caisses aecté au RégimesSpéciaux.

Si i=3 alors i designe la MSA

Si i=4 alors i designe la caisse ORGANIC

Si i=5 alors i designe la caisse complementaire des non-cadresARRCO.

Si i=6 alors i designe la caisse complementaire des cadresAGIRC.

Soit j le taux de cotisation de la sous-population i.

Soit pj le taux de pension de la sous-population i.

Nota : il ne sera pris en compte que le taux minimal de cotisation poures i~érents j. Le bilan complet est :

Bil(t) = a=$X [Eff(a,t) x Act(a,t) x j - Eff(a,t) x (1 - Act(a,t)) x pj] (7)

a=0

précédent sommaire suivant








® Memoire Online 2007 - Pour tout problème de consultation ou si vous voulez publier un mémoire: webmaster@memoireonline.com