PR0BLEME DE FINANCEMENT
DEs RETRAITEs EN FRANCE
ETUDE DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUE AUTEUR: POMIEs
IsMAIL POUR MADAME BARBIERI
JUIN 2006
Table des matières
1 INTRODUCTION 3
2 PROBLÈME DE FINANCEMENT DEs RETRAITEs ET EVOLUTION
DEMOGRAP?IIQUE 4
2.1 LA THEORIE DIJ CYCLE DE ViE ET NON REsPECT DE LA REGLED'OR
4
2.1.1 EQIJILIBRE COMPTABLE, CYCLE DE ViE ET sYsTÈME PAR
CAPiTALLsATiION 5
2.1.2 EQIJILIBRE ET sYsTÈME DE RETRAiTE PAR REPARTiTiON
6
2.2 PROJECTION DEMOGRAPHiQIE ET EVOLITiON DEs sYsTÈMEs DE
RETRAATEs . 8 2.2.1 METHODE DE PROJECTION PAR COMPOsANTE POIR LA
PROjECTiION DéE
MOGRAPHIQIJE 8
2.3 METHODE D'AFFECTATION DEs RETRAiTEs ET DEs ACTiIFs
PROjETés 8
3 SYsTÈME DE RETRAITE PAs REPARTITION 9
3.1 ETIJDE DEs TAIJX DE DEPENDANCE
...........................9
3.2 ETIJDE DEs TAIJX DE DEPENDANCE POIR CHACINE DEs AissEs DE
RETRAATE. . 9
4 SYsTÈME DE RETRAITE PAR CAPITALIsATION 9
5 CONCLUsION 11
Liste des tableaux
1 Evolution des ratios de dépendance pour la
période 0088-050 danse cadre du
régime de retraite par répartition 13
2 Evolution des ratios de dépendance pour la
période 0088-050 par caisse1
3 Evolution des taux de cotisation par taux dintérrtpour
a période 2008-1101
Table des figures
Références
Rapport du Conseil d'Activité Economique-févriee
0022
1 INTRODUCTION
La durée de vie moyenne progresse au rythme d'un
trimestrepar an depuise début duiècle dernier. La baisse de la
mortalité infantile qui a atteint untaux procce
de'incompressibilité depuis quelques décennies et surtout la
hausse de adurie de vie après 66 ansont que'espérance de vie en
France est de plus de 77 ans pour les hommes etde plus de 5 anspouresemmess
Cette ausse de l'espérance de vue due au progrés tecchnique, au
travailmoins aborieux et une ygiène de vie favorable, s'accompagne du
désir de loisir et de consommationn Un rannais consacrera en moyenne
plus d'un tiers de sa vie a la retraite et le financement de celleeci
dépend étroitement de la structure par age de la populationEn
effetdans notre système es retraitéseeoiventeux quees actiis
versent. Aujourd'hui en France quelque soite statut eta brancce
auxquelsealariécotisant) ou le retraité (pensionnaire) appartient
(salariésdu secteur publique, du ecteur privé, etraités
militaire ou du clergé) l'ensemble desrégimes de retraite est
ondéure principe de répartitionn Par ensemble des régimes
de retraite l estdésigné e régime de base eteégime
complémentairee C'est en effet par ces deux systèmes que es
retraitesont nancéess Leystème deetraite en France est
organisé selon tros niveaux
- un régime de base obligatoire
- un régime complémentaire souvent obligatoire - un
régime complémentaire falcutatiif
La méthode de répartition consiste
aredistribuerau cours d'unemême année sous orme d'une penn sion
reversée aux retraitrés, les cotisations encaissées
auprès des actiiss C'est laraison pourlaquelle on qualifie parfois de
solisarité interrgénérationnelP cemode de
nancementt Ce principe deoo lidarité s'exerce aussi entre les
régimes mais aussi au niveau national car entre les régimes,
ilexistee
- des transferts, et donc une solidarité, entrees
régimes debase - des mécanismes de coordination
interrrégimes
Et au niveau national la solidarité prend diérentes
ormes comme
- une pension minimum (le minimum vieillesse) attribuée
atouteses personnes gées qui disposent de faibles ressources par
leFondde SolidaritéVieillesse
- des subventions de l'Etat attribuées a certains
régimes exploitants agricoles, SSCF AAT, mines, marins ...
- diverses taxes affectées aux régimesde
retraite
Après avoir distingué les différents
canauxde redistributiondes cotisations, examinons brievement les deux
principaux modes de calcul de la pension.
La première méthode dite régime en
annuitéestbasée sure principe deeversement d'une part du salaire
moyen. Cette dernière comme e calculdu salairemoyen nombre
d'annéesonsidérées, proportion du salaire reversée.
) dièrent selon si'on est salarié duecteur publique
oualarié du secteur privé, mais le principe est cependant
dentiquee Les prooessionsibérales ont exception a la règle
puisque leurs régimes deretraite garantissentun montant orraitairemais l
stout de même variable selon la durée de l assuranceeCelui des
salariés estomposé de deux parties obligatoires une retraite de
base et une retraite complémentaire, oute deuxonctionnantur le mode de
répartition.
La seconde méthode utilisée dans le
régime complémentaire est quant elle baséeur le calcul de
points. Chaque année, le montant des cotisations versé en
onctiondu salaire deééérence" st traduit en points, compte
tenu dune valeur dachat unitaireeAinsi ccaque assuré peut
acquérir x points au cours de sa carrière.La retraite perrue sera
onction du nombre de point acquissa valeur du point es fixée chaque
année par chaque régimee
Le montant de la retraite de base est fonction
- de la durée d'assurance au régime
- du revenu moyen, appelé Salaire Annuel MoyenS.A..M),
calculé partir desmeilleures
années de la carrière et dans lalimite du plafondde
a écuritt ociale2477€ mensuels en 2004)
diverses taxes affectées aux regimesde retraite
Les retraites complémentaires sont des rrgimes parpoints
ggrrs pour'essentiel par
- une pension minimum (le minimum vieillesse) attribuée
atouteses personnes gges qui disposent de faibles ressources par
leFondde SolidarittVieillesse
- l'ARRCO, pour tous les emplois exercés dans esecteur
privv
- l'AGIRC, pour tous les emplois de cadre exercésdans e
secteur privv
- l'Ircantec, pour tous les emplois exercésdans e
secteurpublique en qualitt de nonntitulaire (contractuels, vacatairesetc.)
Les regimes spéciaux des salariies publique et
assimills etesrgimes alignnsalculs les droits la retraite sur la base du nombre
dannées de cotisation es annuitts" elon trois modèles le RRgime
general garanti, sous condition dage et de la durre d'assurance, 50% sualaire
derffrencee Le régime des fonctionnaires garanti, sous conditiond''age
etde durre d'assurance, 755 du revenuhors primes. L'emploi doit avoir
été eectivement occupé depuis plus de mois au moins
aumoment on l'intéressé cesse son activitéLes rrgimes des
professionsibhrales garantissentne prestation forfaitaire variable uniquement
en fonctiondeadurred'assurance etergime des mineurs rrpond a la même
logique.
L'objet de ce mémoire sera de montrer
- en quoi le régime de repartition et le principede
capitalisation dièrent enant queolution pour le financement des
retraites
- les problèmes de financement des retraites iés
''volution ddmographique projeter l'hori zon 2050.
- quelles strategies a long terme pourront êtrees solutions
au financement desetraites tant donné le versant démographique
duproblème
Toute cette étude sera basée surdes
données recueillies auprès d'EUROOSAA, de 'IIEDt de l'INSEE qui
sont les Institutions deréférence pour a qualitt de ceype de
donnnest quees différents calculs effectués nengagent que
'auteurr
2 PROBLEME DE FINANCEMENT DEs RETRAITEs ET EVOLUTION
DEMOGRAPHIQUE
2.1 LA THEORIE DU CYCLE DE VIE ET NON REsPECT DE LA REGLE
DOR
La théorie du cycle de vie constitueradans un
premiertempse cadrehhorique del''tude des plans de retraitesDans sa
composantedémographiquea thhorie du cycle de vie prend en compte les
repartitions par age et le renouvellement de a populationnDans sa
composanteconomique c'est l'utilisation des taux d intérêtdes
tauxdactivité etde productivitt qui permettront ''tude des
systèmes
Dans la plan par capitalisation le système
doitplannifierecalendrier optimaliieleraupposs que les actifs sont des
agentsrationnels orsqu'ils souscrivent au principe deetraite par capitalih
sation) dans le but de maximiser leur profit individuel en arbitrant entrees
ddpenses et''pargne au cours de la vie.
Alors que dans le plan de retraite par capitalisation
eproblème sousjacent esta recherche d''quil libre globaux entre les
actifs et inactifsdune même populationn
Ce document a pour objectif dêtre au plus près
dumonde rrel et donc demoddliseres diiffé rents problèmes avec le
moins de contraintes possibleeLa règle d'or dontersultatst ''galitt
entre le taux d'intérêt du marché financier et e taux de
croissance ddmographiquest une vue d'esprit qui permet de simplifier
lesrelations entredémographie et conomiec Nanmoinse cadre d'application
de ce résultat ne correspond pas auproblème traittdans ce
documentt Eneet, l est clair que les deux taux divergent sensiblementtLes
raisons de cette divergence ne seront pas
traitées exhaustivement dans cedocument maisl estmportant
d'en souligner les deux principaless
la France est une économie ouverte ainsi qu'un
petitpayssLa taux d'intérêt est déterminé par les
autres taux d'intérêt internationaux.De plus, estaux
d'intérêt directeurs dumarché mo nétaire sont
fixés par la BCE et non plus par la Banque de France oumêmee
gouvernement francais. Il n'y a par conséquent, aucune raison que etaux
de croissance démographique détermine le taux
d'intérêt
- la règle d'or est le résultat dune
hypothèse selon aquellee coot desacteurs de production est égal a
leur productivité marginale respectiveeCe résultatn'est pas
vérifié en rance étant donné la relative
rigidité des prix, ce qui rendnutilisable cette rrglepourealcul des
ilans des différents types de retraitess
Des lors, les calculs qui vont suivre seront plus
compliqués que ceux utilisantesésultats de la regle d'or. La
divergence entre les deux taux mentionnés ci-dessus constituera le fil
directeur de la démonstration de ce document
2.1.1 EQUILIBRE COMPTABLE? CYCLE DE V?E ET sYsTÈME PAR
CAP?IA?LsAtTI?
L'équlihre au cours du cycle de vie
doitêredéfini par'équiliire des ilans financier d'un ou
d'une génération d'actif(s) selon le mode de capitalisation
étudiééDanse cadre deette analyse seul le système
par capitalisation a somme nulle sera considéré pour une
génération d'actifss En d'autres termes lorsque le dernier
actifde a génération de souscripteursera
décédé, le ilan sera identiquement égal a üil
est utile alorsdedéfiniresvariablesntervenant danse ilan financieri Soit
Rev(t) le revenu d'un actif a la datet.
Soit Dep(t) les dépenses dun actif a la datet.
Soit i(t) le taux d'intérêt a la date t
Soit a l'age d'entrée en activité.
Soit a l'age de cessation d'activité.
Alors :
Bit(T) = $-a Y
t=0
????
X$ X$ ZT X$
(1 +i(t)) x ?Rev(a) - Dep(a)? = i(t)dt x ?Rev(a) - Dep(a)? (1)
0
a=a a=a a=a
Cette relation détermine la valeur du solde dubilan aadate
- a.
Or le cadre de cette analyse est limité a 'étude
d'un systtme par capitalisation omme nulleE Ce qui revient l'équilihre
du hilan au cours du cyclede vieiiel doit y avoirdentiténtrea somme
totale des cotisations et celles des pensionss)Ce qui oolige a priori fixer le
taux d'intérêt a la constante i au cours du temps (i(t)) Puis
deredistriihuer ensuite emontant des cotisations de maniCre constante en
étalant uniformément les variations de cetteoiura durée de
vie restanteE Mais par souci de simplificationil sera fixé a priori a
oiuniforme pour(t)) Cettehypothhse peut-être interprété
comme unrisque pris pare cotisant adatenitiale en pariantur la valeur du futur
taux d'intérêt et donc du montant de sa pension.
Soit Cot( t ) le montant de la cotisation de l actif a ladate
tt
Soit Pen( t ) le montant de la pension reversée aadate
tt
Alors Cot( t )=(Rev( t ) - Dep( t ))V tE [a; a]
Et Pent( t )=(Dep( t ) - Rev( t ))V tE [a; ]
Des lors, nous ohtenons l'expression du hilan
Bil( ) = X$ [Cot(a) - Pen(a)] x (1 +
i)w-a = 0 (2)
a=a
Ce hilan est évidemment incomplet puisquilnetient pas
compte dea prooaailité de décés de l'agent (ou du dernier
agent de la génération dactifs considérée),mais
de'ageimite . En effet, l'actualisation de cette relation
comptabledépenddu cycle de vie de'individu ou dea
génération a laquelle il appartient
Le prohleme réside dans le fait que l actifne
connaitpasadate deon décéss Sieltaite cas, il
ajusterait sa consommation ou ( ce qui est equivalent son
pargne enonction dea durre de vie. Ce qui est connu ou qui sera
considéré comme tele proolème traitt estonsiddrr en
information complète ) ce sont les prohahilités de survie a
chaque ge a" ce quievient la relation suivantee
Bil(v) = X$ S(a) x [Cot(a) - Pen(a)] x (1
+ i)w_a (3)
a=a
On S( a ) designe la prohahilité de survie a l age a.
Trois remarques s imposent lors de la lecturedu bilanfinancier
actualiss de'individu
Le niveau de consommation designe par la fonction Dep( ) esta
variaale de contrrle de l'individu. Il a la capacité d'intervenir sur
son niveaude dépenses sousa contrainte de survie. Cette vaiahle lui
permet darhitrer sur son niveaud''pargne est donc dea consommation lors de sa
retraite
- Le taux d'intérêt intervient sur la valeur de
son pargne etdonc dea consommation. C'est une variable dite d'etat, puisquelle
est hors contôede 'individu tout enntervenantures choix. Elle intervient
donc dans son arbitrage.
L'actif en cotisant souhaite recevoir pour sa retraite, une
pension quiui permmette d'avoir un pouvoir d'achat proche de celui que les
actifs ont au même moment. C'estaaison pour laquelle la consideration du
tauxd intérêt nest pas su~sante poure calcul dumontant de co
tisation et que le taux de progressiondu salairemoyen estnécessaire pour
completer le calcul.
Soit e, le taux de croissance du revenu moyen. En utilisant la
dernière remarque le hilan devient
Bil(v) = X$
a=a
$_a
S(a) x [Cot(a) - Pen(a)] x (1 + i) (4)
(1 + e)
Cette relation qui est maintenant complète peut
être simplifiéedanseens ooeapport (1+i)
(1+e)
bi = (1+i)
(1+e)
n'est autre que le taux d'intérêt ajusté
aacroissance dea productivittmoyenne. Danse ut de rendre plus clair l'analyseil
sera pose
Il est intéressant de voir que si e i le
rapport(1+i)
(1+e) est plus petit que 1, ce qui est equivalent a
un taux d'intérêt negatif
L'equilihre du système est atteint lorsque ''agedu
dernierndividu dea ggnnrationonsiddrre, est egal a au plus.
L'évolution du solde du hilan est base sur e cyclede vie dea
génnration d'individu ou de l'individu selon le système
considérr.Le solde d'aaord croot usqu'' ce que l'actif arrive a l'age de
la retraite et puis décroitusqu''s'annuler deurantapériode[a; ].
Maintenant le modèle parfaitement déterminé le
tauxdecotisation peut être explicitt.
Soit r le taux de cotisation dans un système de retraite
par capitalisation
P$ a=aS(a) x (bi)_a
r = Pa (5) a=a S(a) x
(bi)_a
Ce taux determine la part du salaire quun agent doit consacrer
pour ootenir un€ de pension, étant donné las taux de survie
a chaque age et etaux d'inttrêt aaustt
2.1.2 EQUILIBRE ET sYsTÈME DE RETRAITE PAR
REPARTITION
Dans le système precedent l agent ajustaites flux
d'entrre de capital cotisationstes ux de sortie ( pensions ) selon les
règles darbitrage dutaux d'inttrêt aaustt et des ddpensesu
épargne ) a chaque dateIl sera suposé dans e casde gestion
desetraites parapitalisation que les organisations de gestion de cotisations
etde pensions ont des coots deonctionnement ainsi que des profits nuls
Nota :1l suffirait d'affecter un coefficient it compris entre
0; 1 [ dans le bilan financier précédent pour tenir compte d'un
environnement non concurrentiel et descoits de gestion strictement positifs.
Les prohlèmes dans ce type de système sont
sensiilement diérents
l'ajustement des flux d'entrée et de sortie doivent se
fairenstantannment, c'est---dire que les prelèvements des cotisations
sur les actifsdoivent tre gaux aux pensionseversses aux retraités (en
considérant comme nul lendettement ou 'esccdent de l'Etat pour le
financement des retraites )
- le taux de remplacement est non identique au tauxde
cotisation
- contracarer les desequilibres de lastructure par ge dea
population.lautenirompte des desequilibres éventuels entre les classes
d''ge, mais aussi ceux d'unemême classe d''ge ( i.e tenir compte de la
proportion d inactifsqui par définitionne cotisent pas
Soit Act(a,t) la proportion d'actif a l age a a la date t.
Soit Eff(a,t) l'effectif de la classe dage a a ladate t.
Soit Pen(a) la pension reversée aux inactifsde a classe
d''ge a a date. Sie modèleppcifie l'age dans cette fonction
cest pour permettrede 'identifier 0 orsque a estnffrieur l'age llgal de la
retraite.
En d'autres termes tout individu inactif ayant un age nffrieur
strictement ''gelgal deae- traite ne sera pas considéré comme
retraité, etne recevra par conssquent aucune pension. Le modèle
naïf serait un equilihre comptable des caisses de retraite commeuit
Bil(t) = a=$X [Eff(a,t) x Act(a,t) x Cot(a) -
Eff(a,t) x (1 - Act(a,t)) x Pen(a,t)] (6)
a=0
Remarques
1. cette modélisation de la repartition des
retraitespermet de ne pas faire d''ypottèse a priori sur
l'évolution de la structure par agede la population.Lestaux denatalitt,
demortalitt et de migration étant intégrés dans les calcul
de projectionde apopulation faiteparEUROSSAA]
2. cette modélisation ne fait pas apparaîtreles
distinctions existants enteesaux de cotisation et les taux de remplacementAlors
que dans a rralité, l existe plusieursaux deotisation et plusieurs taux
de remplacement selon la oules caisse(s) de retraite la(les)quelle(s)'actif est
affecté.
Etant donné la dernière remarque et les projections
destaux qui ont ttaite l st possiile de modéliser le hilan financier de
manière plus precise.
Le degre d'affinement supplementaire ainsi défini,
consiste scinderes cotisationstes pensions des différentes
sous-populations et dedéfinr sesdernières pares caisses
quieursont allouues. Soit i=1,2,3,4,5,6 l'indice determinant les caisses de
retraite.
Si i=1 alors i designe l'ensemhle des caisses aecté au
RégimeGénnral NAA RAM, RAA CGSS.)
Si i=2 alors i designe l'ensemhle des caisses aecté au
RégimesSpéciaux.
Si i=3 alors i designe la MSA
Si i=4 alors i designe la caisse ORGANIC
Si i=5 alors i designe la caisse complementaire des
non-cadresARRCO.
Si i=6 alors i designe la caisse complementaire des
cadresAGIRC.
Soit j le taux de cotisation de la sous-population
i.
Soit pj le taux de pension de la sous-population i.
Nota : il ne sera pris en compte que le taux minimal de
cotisation poures i~érents j. Le bilan complet est :
Bil(t) = a=$X [Eff(a,t) x Act(a,t) x j - Eff(a,t) x
(1 - Act(a,t)) x pj] (7)
a=0
2.2 PROJECTION DEMOGRAPHIQUE ET EVOLUTION DEs sYsTEMEs DERE?
TRAITEs
2.2.1 METHODE DE PROJECTION PAR COMPOsANTE POUR LA PROJECTION
DEMO? GRAPHIQUE
L'évaluation de la population francaise a l horizon2050
estbaséeuraméthode dite de pro jection par composantesCelle-ci
consiste partirdu dernier recensement de déterminer le nombre de
survivants par age et par sexeet daedter chaque
générationutureeisque de décéder projeté
pour chacune des variables.Le nombrede naissance peut deamême maniire tre
calculé en appliquant a l'effectif des femmes en age de
procréerestaux de fécondité par ge prooeté ainsi
que les taux de survie de ces nouveaux-nés. Enfin e soldemigratoire
prooeté par get par sexe est ajouté a la populationCette
méthodeest qualiifiéede prooectionpar composantes dans le sens on
l'évolution de la population est déterminée partrois
composantes queont
1. les naissances
2. les décés
3. le solde migratoire
Pour chacune des composantes, lhypothese centrale sera retenue
comme l'hypothhse de prooection. Le taux de fécondité sera
considéré constant durant cettepériode.
L'hypothese de mortalité tendancielle consiste a
retenir'hypothhse queamortalité gardeon rythme de décroissance
observé depuis trente ans. A chaque ge etexeera appliquéle
quotient de mortalité qui leur est associéEt l hypothèse
centrale demigrationc'estt-adire unolde positif de 50 000 individus
répartis uniformément pour chaque sexe et selonetructure par ge
observé depuis dix ans.
2.3 METHODE D'AFFECTATION DEs RETRAITEs ET DEs ACTIFs
PROJETEs
Les taux d'affectation des actifset inactifspour chacune des
organisationsollectricest diss tributrices seront gelés a ceux qui ont
éé calculés en 2005. n gelant ces diiérentsaux l st
posé l'hypothese d'immobilité des cotisants dans es secteurs
d'activités ayant des organismes collecteurs différentsIl est
vrai que cette hypothhse peut tre considéréeomme trrs
contraignante, mais dans la mesure on il existe des mécanismes de
transferts deiquidité entrees diiérentes caisses pour obtenir
l'équilibre des bilans, les conséquences de ce choix peuventtre
mesurées. n effet, les déséquilibres obtenus lors de nos
calculs pourront en partie trenterprétésomme un besoin de
financement dfl a un déséquilibre entrecotisants et pensionnaires
et une partie de ce solde pourra être considérée comme
apartnégligée deamobilité des actifs. Ces diiérents
tauxx
1. les cotisants
~ 0.3711 pour le Régime Général CNAV . )
0.1030 pour les Régimes Spéciaux
~ 0.0300 pour la MSA
~ 0.3985 pour l'ARRCO
~ 0.0808 pour l'AGIRC
~ 0.0159 pour l'ORGANIC
2. les retraités
~ 0.3259 pour le Régime Général CNAV . )
0.1038 pour les Régimes Spéciaux
~ 0.1342 pour la MSA
~ 0.3408 pour l'ARRCO
~ 0.0645 pour l'AGIRC
~ 0.0308 pour l'ORGANIC
3 SYSTÈME DE RETRAITE PAS REPARTITION
3.1 ETUDE DEs TAUX DE DEPENDANCE
Nous supposerons dans nos calculs que tous esactifs peuvent
prétendre une pension taux plein. Etant donnée la loi de 2003
nous poserons ladurée égale de cotisation
160rimestres. es calculs qui ont
été fait sont basé sur les estimations et projections
faites pat'INSEE du nombre d'actifs pour les tranches dages15-24 ans, 25-54
ans, 55 ans et plus, durantapériode968-2011. Cette période
détermine de facto la population en agede a retraite
pourapériode008-2051. Dans un premier temps, nous determinerons le
rapportNombred'actifs
Nombrederetraitsqui n'est autre que le tax
de dépendance brut. Ensuite, ce rapport sera
ajusté 'évolutiondu salaire nominalmoyen l sera
considéré la tendance moyenne observéec'est---dire.6% par
an..Remarquons que ce rapport définissant l'équilibre du bilan
financier global est égalau rapportñt
æt a la date t. En conséquence
et a partir des résultatsil sera étudié les
tauxde remplacement qu'il est possible de nancer par ce système. Pour
voir les résultats obtenus veuilee vous référee a
page1.
L'évolution des taux de dépendance ajusté
au salair réelmontre qu'' partir de 2012 l y aura moins de 2 actifs pour
1 retraitéEn 2027 ily aura moins d'1actif pour 1
retraité. es dates 2011-2012
sont le caslimite pour le système de retraite par répartition
étant donné unaux de dépendance théorique
égal 050%A ces dates atotalitédu salaire d'un actif devra tre
consacrée au paiment des pensions de retraite si aucune
modiificatinn'est appliquéedanseysttme. Ces deux situations extreme
posent bien évidemment un probllme de gestion ong terme duysttme, c'est
la raison pour laquelle l étude de l évolutionde
cesmêmestauxpour chacune desaisses de retraite permettra de visualiser
les déséquilibresndividuels.
3.2 ETUDE DEs TAUX DE DEPENDANCE POUR CHACUNE DEs CAIssEs DE
RETRAITE
Dans un premier temps nous pouvons remarquer aa ecturedu
tableau2, queaituation d'équilibre financier pour la MSA nest jamais
atteint.En fait, 'hyothèsedu gel desaux d'aaectation des cotisants et
retraités pour les diérentes caisses biaiseortement le
résultat obtenu pour les années qui ont été
calculées sera moins dramatique qu'iln'y parait, compte tenu que le
nombre d'actifs et donc du nombre de futursretraités tend a diminuer.
Dans un second temps, sil'on considère toujours un taux
de remplacementhéoriquegal 0% pour le Régime
Général et les deux caisses complémentaires, aMSA et
ORGANIC, 75% pour l'IRCANTEC et les Régimes Spéciaux alors
'équilibre financier des caissesn'est plus atteint
en 2037 pour le Régime Général
- en 2016 pour les Régimes Spéciaux
déjà en déséquilibre des 2008 pour
ORGANIC etMSA
en 2046 pour AGIRC
en 2039 pour ARRCO
Nous parlerons des choix qui devront Ctre exécutés
pour contenire probllme de nancement de ces caisses dans la conclusion de
cedocument.
4 SYSTÈME DE RETRAITE PAR CAPITALISATION
A partir du modèle qui a été établi
précédemment sur 'équilibre nancier d'unysttme de retraite
par capitalisation nous allons étudier es cas suivants
1. un taux d'intérCt ajusté positif égal
a2%
2. un taux d'intérCt ajusté nul
3. un taux d'intérCt ajusté égal a -2%
En posant l'hypothèse d'une durée de
travailégalea160 trimestres et en posantr le taux de cotisation dans un
système de retraite par capitalisation
r =
> a=aS(a) x (ài)_a
>a (8) a=a S(a) x
(ài)_a
On obtient les résultats suivant pour les di~érents
cas
Deux remarques doivent être prises encompte
- les pensions sont calculées en fonction du
tauxd'intérêt aausté. Contrairement auystème par
répartition les pensions reçues dans ce système augmentent
deamêmemanière que les salaires des actifs
- ces taux détermine combien d€ un actif doit
consacrer pour obtenir un € pour sa retraite. Il s'agit pour le cotisant
dans ces derniers calculs, d'obtenirune première pension strictement
égale a son dernier salaire. Rien nempêchede multiplier cestaux
par unaux deemplacement inférieur a 100%
Ces résultats montrent quavec un taux
dintérêt réeldemoins de % esaux deotisation deviennent
relativement élevés compte tenude a survie des futurs
retraités, alors que lorsque ce taux dépasse 2% les cotisations
sontrelativement faibles.En~n orsqueeaux d'intérêtéel
aausté est négatif les taux de cotisation deviennent trop
élevé pour que ceystèmeoit viable. Ceonstat montre que
l'agent doit prendre en considération pour son arbitrage trois
paramètres
- les variations des taux d intérêt long
- la croissance naturelle du salaire moyen sa survie
Actuellement en France, avec une croissance des salaires
encoreropaible par rapport au niveau du taux d'intérêt long
corrigé del inflation, le tauxdintérêtusté
restepositif au voisinage de %. Nous pouvons considérer aujourdhui,
étant donnée apolitique destaux de la CE pour lamaatrise de
l'inflation, que le taux d'intérêt réel sesitue autour de
%. De plus nous pouvonsaisonnern terme d'utilité pour l'agentEn d'autres
termes, un quatrième paramètre peut être pris enompte par
l'agent. Si ce dernier considère par exemple que sa consommation enant
qu'actif doittre supérieure a celle qu'il espère en tant que
retraiténourriture poures enfants, dettes pouron logement et sa
consommation couranteetc) ou nversement alorse calcul pouraotisation et sa
pension optimale dépend de la fonction
dutilitéConsidérons Dep1 la consommation de l'agent
lorsqu il est actifet Dep2 la consommation de l'agent
lorsqu'il est retraitéSoit U( ) sa fonction
dutilitétirée de sa consommation. Alors
Dep1 = Rev - Cot - E on E désigne l'épargne autre
que sa cotisationpositive ounégative et
Dep2 = Pen + 6 x E on 6 E [0; 1]. Alors le taux de cotisation r
est tel qu'il doit maximiser U( Dep1; Dep2 ). Le programme statique de l agent
est par conséquent
Max U( Dep1 , Dep2)
sous les contraintes
Cot Rev-Dep1-E
Pen ~ Dep2 - 6x E
En posant évidemment les contraintes nécessaire
'existence d'un ou plusieurs optimum intérieur ( U(.) concave dans
toutes ses variables, ensemble fermé borné convexetc) on
obtient
?U(Dep1, Dep2) ?Dep1
?U(Dep1, Dep2) ?Dep2
|
=0 (9)
=0 (10)
|
Cot--Rev+Dep1+P2=0 (11)
Pen--Dep2+äxP2=0 (12)
De plus si on pose Pen = r x Cot dans alors :
rxCot--Dep2+äxP2=0 (13)
En egalisant (9) et (11) puis (10) et (12) on obtient
?U(Dep1, Dep2)
?Dep1
=Cot--Rev+Dep1+P2 (14)
=rxCot--Dep2+äxP2 (15)
?U(Dep1, Dep2) ?Dep2
?U(Dep1, Dep2)
+Rev--Rep1--P2=Cot (16)
?Dep1
D'après (14) on a
Et en remplacant Cot par son expression on a
r =
|
?U(Dep1,Dep2)
?Dep2+ Dep2 -- ä x P2
|
(17)
|
?U(Dep1,Dep2)
?Dep2+ Rev -- Dep1 -- P2
|
La dernière egalite correspond au tauxdecotisation optimal
pourlagentt Cette expression est de facto egale a l'equation (8)
doñ
P$a=aS(a) x
(ài_a) = Pa a=a S(a) x
(ài_a)
?U(Dep1,Dep2)
?Dep2+ Dep2 -- ä x P2
(18)
?Dep2 + Rev -- Dep1 -- P2
?U(Dep1 ,Dep2)
La condition d'arhitrage pour l agent est alors
X$
a=a
|
~ ?U(Dep1, Dep2)] ~
?U(Dep1,Dep2)] Xa
S(a)x(ài)_ax+Rev--Dep1
--P2=S(a)x(ài)_ax+Dep2 --äx P2 ?Dep2 ?Dep2
a=a
|
(19)
Cette dernière relation determinant la condition
d'arbitrage pourlagent constitue deactoe contrat optimal pour ce
dernierEn remarquant que sia condition de concurrence pure et parfaite est
vérifiée sur le marché des fonds de pensions, alorsa
nullittdu proot entraane queaelation (19) determine le contrat optimal pour le
fond de pension aux coots de fonctionnement près)
Année
|
Ratio de dépendance brut
|
Ratio ajusté au salaire réel
|
2008
|
3.67
|
1.83
|
2009
|
3.62
|
2.20
|
2010
|
3.57
|
2.14
|
2011
|
3.51
|
2.07
|
2012
|
3.40
|
1.97
|
2013
|
3.28
|
1.87
|
2014
|
3.16
|
1.77
|
2015
|
3.06
|
1.68
|
2016
|
2.96
|
1.60
|
2017
|
2.87
|
1.53
|
2018
|
2.78
|
1.46
|
2019
|
2.70
|
1.40
|
2020
|
2.63
|
1.33
|
2021
|
2.55
|
1.28
|
2022
|
2.49
|
1.22
|
2023
|
2.42
|
1.17
|
2024
|
2.35
|
1.12
|
2025
|
2.28
|
1.07
|
2026
|
2.21
|
1.02
|
2027
|
2.15
|
0.98
|
2028
|
2.10
|
0.94
|
2029
|
2.04
|
0.91
|
2030
|
2.00
|
0.87
|
2031
|
1.95
|
0.84
|
2032
|
1.90
|
0.81
|
2033
|
1.87
|
0.78
|
2034
|
1.83
|
0.75
|
2035
|
1.80
|
0.73
|
2036
|
1.77
|
0.70
|
2037
|
1.74
|
0.68
|
2038
|
1.71
|
0.66
|
2039
|
1.69
|
0.64
|
2040
|
1.67
|
0.62
|
2041
|
1.65
|
0.61
|
2042
|
1.64
|
0.59
|
2043
|
1.63
|
0.58
|
2044
|
1.62
|
0.57
|
2045
|
1.60
|
0.55
|
2046
|
1.59
|
0.54
|
2047
|
1.57
|
0.53
|
2048
|
1.56
|
0.51
|
2049
|
1.55
|
0.50
|
2050
|
1.54
|
0.49
|
TAB. 1 Evolution des ratios de dépendance pour la
période 200882050danse cadre duééime de retraite par
répartition
Année
|
MSA
|
Régime Général
|
Régimes Spéciaux
|
Organic
|
AGIRC
|
ARRCO
|
2008
|
0.82
|
4.17
|
3.64
|
1.89
|
4.59
|
4.29
|
2009
|
0.82
|
4.12
|
3.59
|
1.87
|
4.53
|
4.23
|
2010
|
0.80
|
4.06
|
3.54
|
1.84
|
4.47
|
4.17
|
2011
|
0.79
|
4.00
|
3.48
|
1.81
|
4.40
|
4.11
|
2012
|
0.76
|
3.87
|
3.37
|
1.75
|
4.25
|
3.97
|
2013
|
0.73
|
3.73
|
3.25
|
1.69
|
4.10
|
4.11
|
2014
|
0.71
|
3.60
|
3.14
|
1.63
|
3.96
|
3.70
|
2015
|
0.68
|
3.48
|
3.03
|
1.58
|
3.83
|
3.57
|
2016
|
0.66
|
3.36
|
2.93
|
1.53
|
3.70
|
3.46
|
2017
|
0.64
|
3.26
|
2.84
|
1.48
|
3.59
|
3.35
|
2018
|
0.62
|
3.17
|
2.76
|
1.44
|
3.48
|
3.25
|
2019
|
0.60
|
3.08
|
2.68
|
1.40
|
3.39
|
3.16
|
2020
|
0.59
|
2.99
|
2.61
|
1.36
|
3.29
|
3.07
|
2021
|
0.57
|
2.91
|
2.53
|
1.32
|
3.20
|
2.99
|
2022
|
0.56
|
2.83
|
2.47
|
1.28
|
3.11
|
2.91
|
2023
|
0.54
|
2.75
|
2.40
|
1.25
|
3.03
|
2.83
|
2024
|
0.53
|
2.67
|
2.33
|
1.21
|
2.94
|
2.75
|
2025
|
0.51
|
2.59
|
2.26
|
1.18
|
2.85
|
2.66
|
2026
|
0.49
|
2.52
|
2.19
|
1.14
|
2.77
|
2.58
|
2027
|
0.48
|
2.45
|
2.13
|
1.11
|
2.69
|
2.52
|
2028
|
0.47
|
2.39
|
2.08
|
1.08
|
2.63
|
2.45
|
2029
|
0.46
|
2.33
|
2.03
|
1.06
|
2.56
|
2.39
|
2030
|
0.45
|
2.28
|
1.98
|
1.03
|
2.50
|
2.34
|
2031
|
0.44
|
2.22
|
1.93
|
1.01
|
2.44
|
2.28
|
2032
|
0.43
|
2.17
|
1.89
|
0.98
|
2.38
|
2.23
|
2033
|
0.42
|
2.13
|
1.85
|
0.97
|
2.34
|
2.19
|
2034
|
0.41
|
2.09
|
1.82
|
0.95
|
2.29
|
2.14
|
2035
|
0.40
|
2.05
|
1.79
|
0.93
|
2.26
|
2.10
|
2036
|
0.40
|
2.02
|
1.76
|
0.91
|
2.22
|
2.07
|
2037
|
0.39
|
1.98
|
1.73
|
0.90
|
2.18
|
2.03
|
2038
|
0.38
|
1.95
|
1.70
|
0.88
|
2.14
|
2.00
|
2039
|
0.38
|
1.92
|
1.67
|
0.87
|
2.11
|
1.97
|
2040
|
0.37
|
1.90
|
1.65
|
0.86
|
2.09
|
1.95
|
2041
|
0.37
|
1.88
|
1.64
|
0.85
|
2.07
|
1.93
|
2042
|
0.37
|
1.87
|
1.63
|
0.85
|
2.05
|
1.92
|
2043
|
0.36
|
1.85
|
1.61
|
0.84
|
2.04
|
1.90
|
2044
|
0.36
|
1.84
|
1.60
|
0.83
|
2.02
|
1.89
|
2045
|
0.36
|
1.82
|
1.59
|
0.83
|
2.01
|
1.87
|
2046
|
0.35
|
1.81
|
1.57
|
0.83
|
1.99
|
1.85
|
2047
|
0.35
|
1.79
|
1.57
|
0.82
|
1.97
|
1.84
|
2048
|
0.35
|
1.77
|
1.56
|
0.81
|
1.95
|
1.82
|
2049
|
0.35
|
1.76
|
1.53
|
0.80
|
1.94
|
1.81
|
2050
|
0.34
|
1.75
|
1.52
|
0.79
|
1.92
|
1.80
|
TAB. 2 Evolution des ratios de dépendance pour a
période 200882050par caisse
Espérance de vie
|
70
|
80
|
90
|
100
|
Taux d'intérêt ajusté
|
|
|
|
|
2%
|
0.0283
|
0.1231
|
0.2199
|
0.3367
|
0%
|
0.049
|
0.2309
|
0.4582
|
0.6965
|
-2%
|
0.076
|
0.3871
|
0.8433
|
1.4194
|
TAB. 3 Evolution des taux de cotisation par
tauxdintérêtpour a période 200882108
5 CONCLUSION
Le système de retraite par répartition dans ses
contraintes actuelles est ingérable nancièrement sur le long
terme. Un taux de cotisation de 25% pour un taux global de remplacement 50
nécessite 2 actifs pour 1 retraité Or les projections qui ont
été faites montrent que plus aucune caisse de retraite ne pourra
prétendre en2046 avoir un tel tauu de dépendancee ans le
système de retraite par capitalisationcest le niveaudu
tauxd'intérrt réel aausté quimesurea
viabilitéé Or, le coflt pour la société dun tel
système peut s'avérer tropmportantie niveau duauu
d'intérêt n'est pas suffisament élevéLe
système de retraite optimaleraitelui qui tienne compte des écarts
entre le taux de croissance démographique, etauu
ddintérrt ete tauu de croissance du salaire moyen. Plus
précisémentsi le tauxdintérrt aausté estmoins
élevé que le tauu de croissance démographique alors le
système de retraite par répartition este plus
avantageuunversementsi le niveau du taux d'intérêt réel
ajustéest plus élevé que etauu de croissance
démograppique (la condition d'avoir initialement
constitué un capital)alorse système par capitalisation este plus
avantageux. La condition davoir constitué un capitalpréalablement
lamise en place ddun système de retraite par capitalisation
est une condition nécessairee ansa constitution ddune telle
réserve, la transition entre un système entièrement
régipara répartition etun système totalement régi
par la capitalisation est impossible. Le problèmede latransition entrees
deuuégimeséside dans le ait que le montant d'une telle
opération, compte tenudu nombrede personnes concernées est trop
élevéé En considérant cet aspect du
problème, ilest nécessaire de passer par
unystèmentermédiaire, qui allégerait progressivement dune
parte tauxde cotisation eteauu deemplacement pour le système par
répartition et dautre partainsi que simultanément, augmentera
part duauu de cotisation du système par capitalisation.Cela permettrait
de constituer progressivement unond de réserve pour le système
par capitalisation et allègeraitpar ailleurses pressions
démograppiques qui s'exerce sur le système par
répartition. ilévolution dea structure par geesteura
dynamique actuelle alors cette politique miixte permettraitune transition
possiblentrees deuii systèmes étudiésEnfin, cette
étude a ait totalementabstraction de certainsmécanismes tels que
le système de pensions de reversions accordées
certainesatégories ddagentspoureystème par
répartition) ou encore del influence de la cotisation sur e
comportements des agentspour le système par capitalisation) l seraitdonc
ntéressant de vériier dans des proccaines étudesles
conséquences de ce type de problème sur e financement des
retraitess
|