4. Présentation du plan
Pour une articulation correcte, les axes suivants constituent
le fil d'Ariane qui guidera la présentation de notre propos. Hormis
cette introduction et la conclusion qui le boucle, le présent travail
comprend trois chapitres.
Le premier chapitre intitulé « Politiques
linguistiques éducatives en RDC : la part du
français », nous permet de situer l'étude
effectuée dans son contexte spatial. Nous y présentons, entre
autres, des mesures légales prises par l'autorité centrale ou
administrative dans le but de gérer l'utilisation des langues,
particulièrement dans le secteur de l'enseignement. Le débat sur
la gestion des interactions langagières dans un contexte de
multilinguisme « outrancier », c'est une occasion de parler
de la situation sociolinguistique du pays, mais aussi de son système
éducatif, et de relever la place de choix que la langue française
y occupe.
Substance essentielle de cette étude, le
deuxième chapitre, « L'analyse des manuels de français
à l'école primaire », circonscrit les tendances et les
orientations didactiques imprimées au contenu des manuels scolaires qui
véhiculent les formes de la langue française enseignée
et/ou apprise. Son cheminement consiste à dégager l'ampleur des
activités d'apprentissage consignées dans ces manuels, d'en
repérer la progression, de mesurer l'autonomie qu'elles procurent aux
apprenants et de s'interroger sur leur capacité à aider ces
apprenants à acquérir les savoirs et les savoir-faire
escomptés.
Enfin, le troisième chapitre, L'évaluation des
compétences linguistiques, sert à montrer l'impact des
activités d'apprentissage et des faits de langue contenus dans les
manuels sur la mise en place des compétences linguistiques des
apprenants ; lesquelles compétences constituent l'objectif
primordial de tout projet d'enseignement/apprentissage de langues. Il s'agit de
vérifier les habilités et les aptitudes acquises par les
apprenants qui sont arrivés au terme de leur cursus.
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