Le FMI et l'alea moral
Le concept d'aléa moral peut etre défini comme
l'effet que peut avoir sur le comportement d'un agent une assurance sur les
riques qu'il encourt.Cette théorie d'aléa moral montre que le
cout des prets aux pays en crise est supporté par des contribuables des
pays industrialisés. En effet, le scenario est comme suit : un
pays en développement emprunte de l'argent qu'il a du mal à
rembouser , les marchés de capitaux se tarissent, le FMI débourse
un prêt colossal ; l'emprunteur ne subit pas les
conséquences de ses imprudences, les créanciers prinés
sont remboursés sur l'ongle, et l'addition est
finalementréglée par le FMI donc par les contribuables des pays
industrialisés, qui en sont les principaux acctionnaires.Aussi la
perspective de nouveaux « renflouements » engendrerait non
seulement des prêts excessifs aux pays émergents assortis de taux
d'intertne refletant pas correctementles risques sous jacent, mais aussi des
politiques iresponsables .Le FMI contriburait aisi à déclencher
et aggraver le type même de crise qu'il est censé de prevenir et
résoudre.
Cette théorie a été de plus en plus
validée avec la crise d'endettement et les crises des pays
émergents récentes.Le FMI , en son rôle de preteur de
dernier ressort , doit tenter de réduire ce risque.sanchant qu'il est
impossible de l'éliminer.. Une première facon de l'attenuer est
de mieux controler les prises de positions financières par le secteur
privé en renforcent les systèmes de surveillancefinancière
nationaux.Une autre solution est de laisser entendre que seulement un
financement limité sera disponible.Ainsi la réduction de
l'aléa moral est un objectif crucial si on veut avoir une participation
financièreplus modérée du FMI lord de crises.
L'insuffisance des fonds apportés par le FMI est aussi
une des critiques de ses détracteurs.
3)Limite des ressources du FMI
On sait pertinement que les ressources du FMI sont très
limitées , ce qui ne lui permet pas de venir renflouer tous pays qui lui
demande des fonds.Dans le monde d'aujourd'hui fortement marqué par une
financiarisation de l'économie où domine des mouvements de
capitaux fortement volatile, il est de plus en plus probable pour ne pas dire
sur que le FMI ne sera plus capable de subvenir les bésoins en
liquidités des PED qui se trouvent en crise . Les pays
développées rappelons le ,ont déjà leur preteur de
dernier ressort , la FED pour les Etats -Unis ,la BCE pour les 12 pays de la
zone Euro,etc. Les récentes crises mexicaine de 1994 , asiatique de
1997, russe de 1998, et Argentine et Turque de 2001 montrent avec certitude
que le FMI n'est plus capable , lui seul de gérer les crises . Il
fallait l'intervention d'autres acteurs comme le Trésor americain qui
opère en fonction de ses interets ou / et la Banque mondiale que le
FMI a pu exercer son rôle de garant de la stabilité
financière internationale.Avec des ressources de l'ordre de
300milliards de dollars (7 % du commerce mondial ) dont seulement 100
milliards de fonds disponibles, dans un monde où le volume des
transactions journalières sur les marchés de change est
éstimé à 1300 milliards de dollars, il est ironique de
penser que le FMI arrivera toujours à jouer le rôle que lui a
assigné son statut de garant de stabilité financière
internationale .
Encore, la Chine à elle seule a constitué des
réserves de change de 400 miliards de dollars ( hors reserves Hongkong
et Macau) en 2003 , Taiwan de 200miliards et la Corée de 160 milliadrs
.Il est vraiment impossible que le FMI pourra encrore jouer le rôle de
stabilisateur en cas de crise dans ces pays. Le FMI dans ce cadre là
merite alors une augmentation du quote-part ce qui est difficile vue la
reticence des principaux actionnaires comme les Etat-Unis , l'Union
Européenne et le Japon.
Le FMI de nouveau sera encore destiné aux pays les
moins performants des PED , si peut dire les choses ainsi.
L e monde actuel n'est plus celui du temps de DEXTER
WHITE , son père fondateur qui aurait peut etre trouvé une
solution pour défendre son oeuvre , s'il était encore là ,
dommage il est déjà au repos ; mais un monde où la
finance fait loi et un simple clique sur une touche d'ordinateur peut
transferer des milliards de dollars à tout endroit de la planète
où qu'il soit. Dans ce cadre là, est-il temps de proposer des
recommandations afin de prevenir les crises futures ?
|