L'importance d'une juste face aux crimes sexuels commis à l'égard des femmes en période des conflits armés (cas de la guerre de l'Est de la RDCongo)( Télécharger le fichier original )par SAKANGA CIBUABUA steeve sakaji Université de Lubumbashi - Licencié en Droit, option Privé et Judiciaire 2002 |
§4. L'application du principe d'extradition des criminelsQuand un pays adopte le système de la territorialité de la loi pénale et de l'universalité, il a besoin dans certain cas du concours d'un autre Etat pour que sa justice puisse s'appliquer d'une manière satisfaisante. En effet, il faut considérer que la justice n'est vraiment satisfaite que si la personne qui a commis une infraction a été condamnée et a exécuté sa peine. 4.1. DéfinitionL'extradition est une procédure par laquelle un Etat « requérant » demande et obtient d'un autre Etat dit « requis » la livraison d'un individu qui a commis une infraction relevant de sa loi nationale((*)1). 4.2. Utilité de l'extraditionL'extradition a une double utilité dans le principe de son applicabilité. A savoir : - Eviter qu'un délinquant en passant les frontières n'échappe à une juste sanction ; - Assurer par une procédure rigoureuse le respect de la liberté individuelle en limitant les pratiques anarchiques (enlèvements, violences sexuelles) ou arbitraires (ce qui peut-être le cas de l'expulsion)((*)2). 4.3. Les conditions de l'extraditionElles sont au nombre de 5.
De ce fait, l'extradition étant l'une des formes de la coopération internationale, il n'est pas étonnant que la loi de l'Etat requis exige une convention. Une convention suppose que les deux Etats se sont soumis à un accord pour coopérer d'une manière durable entre eux en matière d'entr'aide judiciaire. Cette convention est généralement bilatérale et peut être multilatérale s'ils peuvent plus de deux Etats. Pendant la colonisation, la Belgique avait signé bon nombre de convenions avec des pays au nom du Congo. Mais après l'indépendance, le gouvernement congolais ne les a pas ratifiées.
Sachons bien que le principe de la double incrimination n'exige pas les mêmes faits, la même qualification juridique mais il suffit que ces faits soient punissables au regard de 2 législations. De plus, l'infraction pour laquelle l'extradition de l'étranger est demandée par l'Etat congolais, doit être prévu dans la convention d'extradition de l'accord particulier passé entre les 2 Etats : s'appelle LE PRINCIPE DE LA SPECIALITE DE L'EXTRADITION.
* (1) KALONGO MBANGA, Cours de droit pénal général, Inédit, 1996-1997, UNIMBU. * (2) C. Marie-Elisabeth, Exercices pratiques du droit pénal, MONTCHRESTIEN, PARIS, 1989. * (1) KALOMBO MBANGA, Op.Cit, Cours. |
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