Une lisibilité urbaine confuse ?
Malgré les projets de la Z.A.C Marine et
"Lagravère Mancelle", la partie nord du boulevard n'est pas
traitée dans le renouvellement urbain de la troisième phase.
Espace rigide difficilement remodelable, il reste marginalisé tant en
terme d'image, qu'en terme de pratiques riveraines, cantonné ici en
grandes parties aux itinéraires résidentiels. De même, le
carrefour des quatre chemins échappe aux évolutions d'images
consécutives à la troisième période de
rénovation. De fait, la Z.A.C Marine pourrait finalement
apparaître à l'avenir comme un "évènement" trop
inattendu, et décousu de la concentration d'immeubles modernes
situés dans la partie sud du boulevard, une enclave urbaine contribuant
à marginaliser plus encore le rond-point.Les espaces verts et les
percées apparaissent, au regard des premières évolutions
observées, assez minimalistes. Au mieux, elles s'inscrivent dans une
mise en scène furtive adressée à l'automobiliste et au
chaland à pied, comme dans le programmes Lagravère ou le
programme des "Jardins d'Aragon". Ils ne constituent pas des lieux de
liaisons, ni des ouvertures visuelles lointaines, comme sur la skyline
de La Défense par exemple.
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