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Analyse sur le développement de l'afrique comme socle, l'intégration régionale


par Garba GARBA
Université libre de Matadi - Licence 2022
  

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a. La déclaration Universelle des Droits de l'Homme

Adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948, la déclaration universelle des droits de l'homme, reconnait à l'individu un certain nombre de droits (droit à la vie, liberté de circulation, liberté d'opinion et d'expression, principe d'égalité devant la loi, interdiction de la torture et des arrestations arbitraires, droit à une nationalité, droit à un niveau de vie suffisant, droit de prendre part aux affaires publiques ...)

b. Les Pactes Internationaux relatifs aux droits de l'homme

Les Pactes Internationaux ont été adoptés par l'Assemblée Générale des Nations Unies le 16 décembre 1966 et ne sont entrés en vigueur qu'en 1976.

Ces pactes sont au nombre de deux :

- le 1er est le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels ;

- le 2ème est le Pacte International relatif aux Droits civils et politiques ; son premier protocole facultatif, adopté le même jour, est également entré en vigueur en 1976. Le Pacte a été complété par un deuxième protocole facultatif du 15 décembre 1989 relatif à l'abolition de la peine de mort, entré en vigueur le 11 juillet 1991.

Chacun de ces Pactes va affiner les différents droits et libertés de la Déclaration de 1948.

c. Convention Européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales

L'adoption de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales date du 4 novembre 1950.

Élaborée au sein du Conseil de l'Europe, elle a pour objet de définir un certain nombre de droits fondamentaux et d'instituer un mécanisme de contrôle et de sanction propre à assurer le respect de ces droits par les États signataires. Les droits et libertés garantis sont complétés par 11 protocoles additionnels.

d. La Cour européenne des droits de l'homme

Rattachée au Conseil de l'Europe, depuis sa création en 1959, cette juridiction internationale est chargée de veiller au respect des droits individuels prévus par la convention européenne des droits de l'homme.

Ainsi tout individu qui a épuisé sans succès les voies de recours de son pays, peut saisir directement cette Cour, s'il estime que l'État dont il est ressortissant a commis une violation de cette Convention.

Les requêtes peuvent également être déposées par : un État; un groupe de particuliers, y compris une entité de droit privé dotée de la personnalité juridique ; ainsi qu'une organisation non gouvernementale.

Les arrêts rendus par la Cour sont définitifs, ont la force de chose jugée et sont exécutoires pour l'Etat qui se voit condamné. Cette condamnation peut être symbolique, mais elle est le plus souvent constituée d'une réparation financière.

1.4.2 La reconnaissance de la responsabilité pénale internationale des individus

L'instauration de cette responsabilité est passée par plusieurs étapes :

1ère étape : au lendemain de la première guerre mondiale, le Traité de Versailles créa un tribunal international spécial chargé de juger l'Empereur d'Allemagne pour « offense suprême à la morale internationale et à l'autorité des traités ».

2e étape : après la seconde guerre mondiale les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo ont été institués pour juger les crimes de guerre.

3e étape : Les violations massives du droit international humanitaire en ex-Yougoslavie et le génocide au Rwanda conduisent le Conseil de sécurité des Nations Unies à créer les deux Tribunaux pénaux ad hoc pour l'ex-Yougoslavie (résolution 827/1993) et pour le Rwanda (résolution 955/1994), en tant que mesures coercitives conformément au chapitre VII de la Charte des Nations Unies.

4e étape : le 17 juillet 1998, à Rome, 120 Etats ont pris la décision de créer une Cour pénale internationale permanente. Contrairement aux juridictions ad hoc tel que le Tribunal pénal international pour le Rwanda et le Tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie qui sont dotés d'une compétence territoriale et temporelle limitée à un conflit spécifique, la CPI a une compétence générale et permanente pour les crimes les plus graves commis dès lors qu'ils ont été commis après l'entrée en vigueur du Statut.

La CPI ne remplacera pas les juridictions pénales nationales. Il ne s'agit pas non plus d'une cour d'appel en dernière instance pouvant contrôler la procédure de celles-ci. La CPI complète plutôt les juridictions nationales, dont la prééminence est ancrée à plusieurs endroits dans le Statut.

La Cour intervient sur la base d'une requête étatique, d'une initiative du Conseil de sécurité des Nations Unies ou de la propre initiative du procureur; la compétence de la Cour est limitée à quatre crimes particulièrement graves qui touchent la communauté internationale dans son ensemble: le crime de génocide, le crime contre l'humanité, le crime de guerre et, à l'avenir, le crime d'agression. Celui-ci doit cependant encore être défini, de même que le rôle que jouera le Conseil de sécurité de l'ONU lorsqu'il déterminera si une agression a eu lieu.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard