Analyse sur le développement de l'afrique comme socle, l'intégration régionalepar Garba GARBA Université libre de Matadi - Licence 2022 |
2.3.3Le néo-fonctionnalismeC'est l'antithèse du courant fonctionnaliste, HANSEN R. a révisé toutes les théories de l'intégration et est arrivé à la conclusion que les postulats de HAAS sur le fonctionnalisme ne sont pas vérifiable, c'est-à-dire que le message de l'économie à la politique n'est pas possible et que les expériences d'intégration politique sont différentes d'un contexte à un autre. Joseph NYE estime qu'il n'existe pas d'automatisme dans les théories d'intégration, parce que chaque cas est unique. La génération n'est pas autorisée.36(*) Le néo-fonctionnalisme est soutenu parce qu'il présente des raisons que voici : § Manifestement, l'on constante une volonté politique dans le processus de l'intégration et que ne suffisent pas les seules actions économiques ; § A l'instar du marché commun, on constate que la politique a toujours joué chaque fois que la communauté Economique Européenne (CEE) aujourd'hui l'Union Européenne était devant un problème à portée nationale de chaque Etat. Pour ce cas précis l'on parle plus d'économie, mais plutôt des intérêts nationaux. 2.3.3communicationnismeCette méthode s'inspire des princes de la cybernétique et les applique aux relations entre les nations ou les groupes de transactions considérées comme meilleur indicateur et elle part de l'hypothèse selon laquelle la cohésion entre les individus se mesure et se développe à partir de l'importance des rapporte et des interactions entre eux. Ces indicateurs sont : le flux des transactions sociales, il faut citer entre autres : le courrier, les communications téléphoniques, les transactions commerciales, ...37(*) 2.4Les critères irréductibles du régionalisme africain et le statut juridique des communautés économiques régionales et sous régionalesLe régionalisme africain est consacré comme un mécanisme obligé de la coopération et de l'intégration africaine. L'hypothèse fort accréditée chez les responsables et chercheurs africains, est que l'intégration de l'Afrique devra se faire suivant un modèle institutionnel « en cercle concentrique », comprenant les institutions nationales à la base, régionales et sous régionales au milieu et continentales au sommet. En somme, un paradigme pyramidal. Cette vision marque la grande différence avec le modèle de l'union européenne. Ce modèle renvoie à deux diagrammes : d'abord, « le cercle économique » dont les Etats se situent au centre, les organisations régionales africaines sont au milieu et l'union africaine occupe la périphérie et supervise, coordonne les deux premiers communautés économiques régionales et sous régionales au milieu et l'union africaine au sommet.38(*) * 36 J. NYE, cité par LABANA LASAY'ABAR., op.cit., p181 * 37 T. MBOMBO KASANKIDI, la problématique de l'intégration de l'Afrique face à la multiplicité des organisations sous régionales Africaines, mémoire de fin d'études, UNIKIN, 2011, mémoire online * 38 O.NDESHYO RURIHOSE, Manuel de droit communautaire africain, tome 1, éd Etat et société (E.S), Kinshasa, 2011, p171 |
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