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étude des performances d’un moteur à  allumage commande utilisant des mélanges essences/bioéthanol (e10 & e15).


par Merveil MUANDA LUTETE
Université Kongo - Diplôme d'ingénieur civil électromécanicien  2019
  

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I.1.2.2. Bioéthanol de deuxième génération

Le bioéthanol dit de deuxième génération a la particularité d'être issu de la matière lignocellulosique, abondante et bon marché (coût des matières premières plus faible)

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et n'entre pas en compétition avec les cultures alimentaires. La biomasse lignocellulosique possède un fort potentiel pour la fabrication d'éthanol selon la voie biochimique et de BtL (Biomass to Liquid) selon la voie thermochimique (Ballerini et Alazard-Toux 2006).

Plusieurs variantes de ce procédé sont utilisées pour obtenir le bioéthanol. De façon générale, le bioéthanol produit par la voie biochimique requiert les étapes suivantes : Un prétraitement suivie de l'hydrolyse puis la fermentation et enfin la distillation (Didderen, et al. 2008).

Ce procédé reste encore au stade d'unité pilote ou de la recherche (Karim 2016). En dépit de ses nombreux avantages, il a un grand handicap puisque l'étape d'hydrolyse reste très coûteuse et relativement longue dans la production d'éthanol (ANAFA 2009). Parmi les alternatives figure la troisième génération.

I.1.2.3. Bioéthanol de troisième génération

Les bioéthanols (biocarburants) dits de troisième génération, aussi appelés «algocarburants» sont obtenus à partir de micro-algues marines et/ou de cyanobactéries (bactéries capables de photosynthèse) se trouvant en abondance dans les milieux aquatiques (océans, rivières, lacs, ...). L'élevage de micro algues consomme beaucoup de CO2. Et si cette culture se fait non loin d'usines ou de centrales thermiques qui rejettent beaucoup de CO2, la croissance de ces microorganismes sera accentuée [ www.biocarburants-parlons-chimie.e-mosite.com].

Une des solutions pour passer des micro-algues au biocarburant serait la voie biochimique, par hydrolyse enzymatique des cultures d'algues. Le sucre contenu dans celles-ci sera extrait. Puis, comme pour les biocarburants de première génération, le sucre sera fermenté afin de donner de l'éthanol, dit « de troisième génération ».

Néanmoins, certains handicaps doivent être contournés, à l'instar du rendement des algues qui dépend fortement des radiations solaires, ce qui limite leur exploitation aux régions ensoleillées (procédés extensifs), à moins d'installer des photo-bioréacteurs fermés où les paramètres physicochimiques sont contrôlés (procédés intensifs). De plus, ces biocarburants à base de micro-algues sont encore au stade de la recherche et nécessitent encore de nombreux progrès en vue d'une production industrielle.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci