IV. LE SECRET PROFESSIONNEL
Le secret professionnel est tout ce que l'on a appris,
surpris, deviné du malade par le fait ou l'occasion de la profession et
doit rester secret. C'est donc une obligation qui découle directement de
la confiance indispensable du patient à tout membre de l'équipe
de santé.
Le secret professionnel est le droit du malade et son droit
absolu implique pour le personnel soignant une obligation double qui,
initialement purement morale est devenue par cette pensée de BROUADEL
qui dit : « toute confidence est un secret, même si l'on ne
spécifie pas qu'il en est un ».
V. LES ELEMENTS DU TRAVAIL
1. L'ACCUEIL
Le malade est une personne qui a perdu son
indépendance. Le milieu hospitalier avec lequel il prend contact pour la
première fois aggrave son déséquilibre psychologique du
fait de ses préjugés ; d'où la nécessité
pour le personnel de tenir compte de ces aspects, pour rendre plus supportable
et agréable son séjour à l'hôpital, par un accueil
chaleureux.
La réception d'un malade à l'hôpital est
donc un moment important car, pour le malade, seule la première
impression retenue de l'infirmier lors de l'accueil demeure. L'infirmier doit
donc toujours, avoir en mémoire ces paroles de PASTEUR : « Je ne
veux pas savoir de quelle patrie tu es- Je ne veux pas savoir de quelle
religion tu es- Tu souffres cela me suffit ».
2. ROLE DU SOIGNANT
Les auteurs MANOUKIAN A. et MASSEBEUF A (1995), dans l'ouvrage
intitulé « La relation soignant soigné »
déclarent : « nous voyons combien les malades nous enseignent
comment être de véritables soignants, et cela ne peut se faire
dans les livres. Mais dans le même temps, ce rôle
développé dans une formation initiale nous facilite la relation
et l'action avec les patients sans nous livrer à l'angoisse que
connaîtrait un non-professionnel dans le milieu médical. Il
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Christian Page 29
Perception du personnel soignant de l'HRE sur le
respect des règles éthiques et déontologiques dans la
prise en charge holistique des patients.
est facile de constater l'inquiétude de celui qui ne
possède pas le rôle social qu'exige une situation [...].
».
D'après Alain FROMENT (1999 p.201): « Au soignant
la compétence de la démarche diagnostique, dans la proposition de
stratégies thérapeutiques dont il énonce aussi
honnêtement qu'il peut, les avantages et les inconvénients; au
soignant l'aptitude à informer le profane; au soignant aussi de
reconnaître la contamination de ses conceptions du bien par son
égotisme, et de respecter du plus profond qu'il le peut les conceptions
du soigné. ».
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