INTRODUCTION
La perception du personnel soignant sur le respect des
règles éthiques et déontologiques dans la prise en charge
holistique des patients nous amène à consulter certains
écrits et à recueillir les avis de plusieurs auteurs dans ce
domaine. Ainsi il nous a paru important de porter notre attention sur les
aspects suivants :
I. Généralités sur l'éthique et la
déontologie de la profession infirmière
II. les soins de santé holistiques
III. La conscience professionnelle dans la pratique des soins
infirmiers
IV. Le secret professionnel
V. Eléments du travail
I. GENERALITES SUR L'ETHIQUE ET DEONTOLOGIE DE LA
PROFESSION INFIRMIERE
Selon le CII (2005), les soins infirmiers sont les soins
prodigués, de manière autonome ou en collaboration, aux individus
de tous âges, aux familles, aux groupes et aux communautés malades
ou bien portants quel que soit le cadre. Les soins infirmiers englobent la
promotion de la santé, la prévention de la maladie, ainsi que les
soins dispensés aux personnes handicapés.
Le personnel soignant doit toujours avoir en mémoire ces
paroles de Louis PASTEUR : « je ne veux pas savoir de quelle patrie tu es,
je ne veux pas savoir de quelle religion tu es, tu souffres cela me suffit
»
A. L'ETHIQUE
1- DEFINITION DE L'ETHIQUE
Éthique (du grec ethos, «coutume»,
«usage», «caractère»), principes ou critères
d'évaluation de la conduite humaine, parfois appelés moeurs
(latin : mores) et, par extension, étude de tels principes. Le
terme latin ethica désigne la philosophie morale, qui
relève des sciences sociales, par opposition aux sciences exactes
(mathématiques, logique) et aux sciences empiriques (chimie, physique).
Axée sur le concept de responsabilité, l'éthique s'inscrit
dans l'histoire des
Rédigé et soutenu par : NGONO BELIBI Tite
Christian Page 15
Perception du personnel soignant de l'HRE sur le
respect des règles éthiques et déontologiques dans la
prise en charge holistique des patients.
idées. La philosophie grecque la conçut comme
une réflexion sur la recherche du bonheur, alors que la pensée
chrétienne fit de l'amour son fondement.
D'après A.B NKOUM et J.R FEUGANG (1996)
l'éthique une «science morale normative, c'est-à-dire
qu'elle étudie les moeurs, les normes, et les valeurs qui doivent
être respectés et qui présupposent une réflexion
critique sur leur validité, leur conformité au bien, à la
vertu (prédisposition à faire le bien) ou à l'amour de
Dieu» L'éthique est considérée, comme la
faculté ultime à reconnaître le mal (car dans l'usage
moderne de l'éthique le mal -ou le négatif-est premier, en
présupposant un consensus sur ce qui est barbare), et comme principe
ultime de jugement.
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