CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail d'étude
transversale prospective, intitulé «Profil
épidémiologique et thérapeutique des infections
urogénitales chez les gestantes».
A l'issu des analyses des données
échantillonnales taillées au nombre de 73 gestantes à
enquêter sur base des objectifs poursuivis et buts à atteindre,
techniques et méthodes statistiques, nous avons obtenus les
résultats suivants :
Les gestantes reçues pour les infections
urogénitales à la cliniques IMPUHWE sous période en
étude qui proviennent majoritairement des cellules BUGOYI (23.3%), RWAZA
(19, 2%), BYAHI (16.4%) et MBUGANGARI (13.7%) que BONEZA (1.4%) ont un
âge moyen de 30 ans dominant à 32 ans et donc majoritairement
âgées entre 23 et 39 ans (72,6%).
Elles sont pour la plupart primigestes - primipares (52,1%) et
primigestes - nullipares (31.5%), femmes nouvellement intégrées
dans la matière de reproduction et soucieuses de leurs bonne
santé et celle de leurs premières naissances. Beaucoup
d'entre-elles ont chacune une grossesse âgée de trois premiers
mois (Trimestre 1 : 52,1%).
Les infections urogénitales sont fréquentes
à 46.6% chez les gestantes qui ont consulté à la dite
clinque par rapport aux autres pathologies qui représentent 53.4%.
Les signes tels que leucorrhées, prurit,
vulvo-vaginite, rougeur de la muqueuse vaginale, dysurie et brulures
mictionnelles sont diagnostiqués à 100% chez les gestantes
reçues pour les IUG à la CH. I. mais aussi douleurs
hypogastriques (87.7%) et vaginite en choux fleur (57.5%).
Les examens complémentaires (BU, ECBU, Frottis vaginal
et NFS) factorisent dans la plupart de cas les agents biologiques tels que les
entérocoques (23.3%), candida albicans (17.8%), treponema palludum
(16.4%),... Les complications organiques et biologiques souvent
remarquées sont la BA et cystite gravidique (100%), Vaginite (74%),
cervicite (49.3%) et menace d'avortement (42.5%)) que les autres complications
citées dans ce même tableau. Les médicaments
utilisés sont dans la plupart de cas Beta-lactam, Amoxycilline -acide
clavunique, métronidazole et cefixime (100%), ceftriaxone (90.4%) et
ciprofloxacin (78.1%) que les autres molécules bien qu'à effet
positif. L'évolution post-traitement est bonne (93.2%) et les cas
mortels sont nuls.
Les facteurs favorisants la survenue des IUG chez les
gestantes reçues à la clinique IMPUHWE sont les rapports sexuels
non protégés par un partenaire critique (100%) et la
dégradation immunitaire par le VIH/SIDA (34.2%) que le Bain intime avec
l'eau salle contaminée (9.6%) et/ou TV sans asepsie (2.7%).
Les déterminants des IUG chez les gestantes à
IMPUHWE sont Compression de l'urètre par l'utérus gravide
empêchant le vidage des urines, Activités sexuelles et
fréquence des BA, Agents microbiologiques et Miction tardive (tout
ça à 100%), multiparité (64.4) et stase uréthrale
des urines (42.5) que le cathétérisme uréthral (28.8).
Connaissant que le traitement est adéquat et
l'évolution est bonne, les conséquences des IUG sur les foetus
sont quasiment nulles malgré le constat de faible poids à la
naissance (12.3%). Cependant, elles influencent les conséquences graves
chez les gestantes (Cfr. Tableau n°6 titre 4).
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