RESUME DU TRAVAIL
Notre travail de fin de cycle est de nature transversale
rétrospective analytique. Il est intitulé «Profil
épidémiologique et thérapeutique des infections
urogénitales chez les gestantes».
Pour sa réalisation, nous sommes partis sur terrain
avec les questions spécifiques suivantes :
1 .Quels sont la majeure tranche d'âge et
l'âge gestationnel des gestantes consultants pour les infections
urogénitales basses à la clinique hospitalière
IMPUHWE ?
2 .Quelle est la provenance courante des patientes
reçues pour IUG à la clinique hospitalière IMPUHWE ?
3 .Quelle est la fréquence des infections
génitales chez les gestantes telles qu'enregistrées à la
clinique hospitalière IMPUHWE ?
4 .Quels sont les signes d'orientation les plus
remarqués en cas d'infections urogénitales chez les gestantes
prises en charge à la clinique hospitalière
IMPUHWE ?
5 .Quelles sont les plus fréquentes des infections
urogénitales diagnostiquées chez les gestantes prises en charge
à la clinique hospitalière IMPUHWE ?
6 .Quels sont les déterminants et les facteurs
favorisant la survenue des flambées d'infections urogénitales
chez les gestantes prises en charge à la clinique hospitalière
IMPUHWE ?
7 .Quels sont les issus des infections urogénitales
chez les gestantes prises en charge à la clinique hospitalière
IMPUHWE ?
8 . Quel est le traitement adapté aux IUG
victimisant les gestantes reçues à la clinique
hospitalière IMPUHWE ?
9 . Quelle est l'évolution des IUG après
traitement chez les gestantes prises en charge thérapeutique à la
clinique hospitalière IMPUHWE ?
Les réponses provisoires anticipées à
ces questions de recherche constituent nos hypothèses de recherche.
Pour vérifier nos hypothèses de départ et
mieux aboutir aux résultats escomptés, ce travail de fin cycle
sied sur les objectifs de vouloir :
1 . Déterminer les facteurs favorisant la survenue des
flambées d'infections uro-génitales chez les gestantes et
préciser sa prévalence à la clinique hospitalière
IMPUHWE.
2 . Mettre à nu les signes d'orientation les plus
remarqués à la clinique hospitalière IMPUHWE en cas
d'infections urogénitales basses chez les gestantes
3 . Déceler les plus fréquentes des infections
urogénitales basses diagnostiquées chez les gestantes prises en
charge à la clinique hospitalière IMPUHWE tout en
précisant leur distribution dans la ville de Gisenyi.
4 . Dégager les issus des infections
uro-génitales basses chez les gestantes.
5 . Proposer des moyens prophylactiques face aux infections
urogénitales chez les gestantes et leurs issus en
générale.
Les résultats attendus sont de confirmer la relation
causale des IUG chez les gestantes reçues pour traitement à la
CH. I., en déterminer les issus qui en découlent et proposer les
pistes des solutions curatives et prophylactiques.
A l'issu des analyses des données
échantillonnales taillées au nombre de 73 gestantes
collectées sur base des objectifs poursuivis et buts à atteindre,
techniques et méthodes statistiques, nous avons obtenus les
résultats suivants:
Les gestantes reçues pour les infections
urogénitales à la cliniques IMPUHWE sous période en
étude qui proviennent majoritairement des cellules BUGOYI (23.3%), RWAZA
(19, 2%), BYAHI (16.4%) et MBUGANGARI (13.7%) que BONEZA (1.4%) ont un
âge moyen de 30 ans dominant à 32 ans et donc majoritairement
âgées entre 23 et 39 ans (72,6%).
Elles sont pour la plupart primigestes - primipares (52,1%) et
primigestes - nullipares (31.5%), femmes nouvellement intégrées
dans la matière de reproduction et soucieuses de leurs bonne
santé et celle de leurs premières naissances. Beaucoup
d'entre-elles avaient chacune une grossesse âgée de trois premiers
mois (Trimestre 1 : 52,1%).
Les infections urogénitales sont fréquentes
à 46.6% chez les gestantes qui avaient consulté à la dite
clinque par rapport aux autres pathologies qui représentent 53.4%.
Les signes tels que leucorrhées, prurit,
vulvo-vaginite, rougeur de la muqueuse vaginale, dysurie et brulures
mictionnelles sont diagnostiqués à 100% chez les gestantes
reçues pour les IUG à la CH. I. mais aussi douleurs
hypogastriques (87.7%) et vaginite en choux fleur (57.5%).
Les examens complémentaires (BU, ECBU, Frottis vaginal
et NFS) factorisent dans la plupart de cas les agents biologiques tels que les
entérocoques (23.3%), candida albicans (17.8%), treponema palludum
(16.4%),... Les complications organiques et biologiques souvent
remarquées sont la BA et cystite gravidique (100%), Vaginite (74%),
cervicite (49.3%) et menace d'avortement (42.5%)) que les autres complications
citées dans ce même tableau. Les médicaments
utilisés sont dans la plupart de cas Beta-lactam, Amoxycilline -acide
clavunique, métronidazole et cefixime (100%), ceftriaxone (90.4%) et
ciprofloxacin (78.1%) que les autres molécules bien qu'à effet
positif. L'évolution post-traitement est bonne (93.2%) et les cas
mortels sont nuls.
Les facteurs favorisants la survenue des IUG chez les
gestantes reçues à la clinique IMPUHWE sont les rapports sexuels
non protégés par un partenaire critique (100%) et la
dégradation immunitaire par le VIH/SIDA (34.2%) que le Bain intime avec
l'eau salle contaminée (9.6%) et/ou TV sans asepsie (2.7%).
Les déterminants des IUG chez les gestantes à
IMPUHWE sont Compression de l'urètre par l'utérus gravide
empêchant le vidage des urines, Activités sexuelles et
fréquence des BA, Agents microbiologiques et Miction tardive (tout
ça à 100%), multiparité (64.4%) et stase uréthrale
des urines (42.5%) que le cathétérisme uréthral
(28.8%).
Connaissant que le traitement est adéquat et
l'évolution est bonne, les conséquences des IUG sur les foetus
sont quasiment nulles malgré le constat de faible poids à la
naissance (12.3%). Cependant, elles influencent les conséquences graves
chez les gestantes sont les complications organiques et biologiques souvent
remarquées sont la BA et cystite gravidique (100%), Vaginite (74%),
cervicite (49.3%) et menace d'avortement (42.5%) que les autres complications
citées dans ce même tableau (Cfr. Tableau n°5 titre 4).
|