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Profil épidémiologique et thérapeutique des infections urogénitales chez les gestantes.


par JéràƒÂ´me Nsanzimana
Université Saint Joseph (USJ) - Graduate en sciences infirmières 2018
  

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RESUME DU TRAVAIL

Notre travail de fin de cycle est de nature transversale rétrospective analytique. Il est intitulé «Profil épidémiologique et thérapeutique des infections urogénitales chez les gestantes».

Pour sa réalisation, nous sommes partis sur terrain avec les questions spécifiques suivantes :

1 .Quels sont la majeure tranche d'âge et l'âge gestationnel des gestantes consultants pour les infections urogénitales basses à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

2 .Quelle est la provenance courante des patientes reçues pour IUG à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

3 .Quelle est la fréquence des infections génitales chez les gestantes telles qu'enregistrées à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

4 .Quels sont les signes d'orientation les plus remarqués en cas d'infections urogénitales chez les gestantes prises en charge à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

5 .Quelles sont les plus fréquentes des infections urogénitales diagnostiquées chez les gestantes prises en charge à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

6 .Quels sont les déterminants et les facteurs favorisant la survenue des flambées d'infections urogénitales chez les gestantes prises en charge à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

7 .Quels sont les issus des infections urogénitales chez les gestantes prises en charge à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

8 . Quel est le traitement adapté aux IUG victimisant les gestantes reçues à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

9 . Quelle est l'évolution des IUG après traitement chez les gestantes prises en charge thérapeutique à la clinique hospitalière IMPUHWE ?

Les réponses provisoires anticipées à ces questions de recherche constituent nos hypothèses de recherche.

Pour vérifier nos hypothèses de départ et mieux aboutir aux résultats escomptés, ce travail de fin cycle sied sur les objectifs de vouloir :

1 . Déterminer les facteurs favorisant la survenue des flambées d'infections uro-génitales chez les gestantes et préciser sa prévalence à la clinique hospitalière IMPUHWE.

2 . Mettre à nu les signes d'orientation les plus remarqués à la clinique hospitalière IMPUHWE en cas d'infections urogénitales basses chez les gestantes

3 . Déceler les plus fréquentes des infections urogénitales basses diagnostiquées chez les gestantes prises en charge à la clinique hospitalière IMPUHWE tout en précisant leur distribution dans la ville de Gisenyi.

4 . Dégager les issus des infections uro-génitales basses chez les gestantes.

5 . Proposer des moyens prophylactiques face aux infections urogénitales chez les gestantes et leurs issus en générale.

Les résultats attendus sont de confirmer la relation causale des IUG chez les gestantes reçues pour traitement à la CH. I., en déterminer les issus qui en découlent et proposer les pistes des solutions curatives et prophylactiques.

A l'issu des analyses des données échantillonnales taillées au nombre de 73 gestantes collectées sur base des objectifs poursuivis et buts à atteindre, techniques et méthodes statistiques, nous avons obtenus les résultats suivants:

Les gestantes reçues pour les infections urogénitales à la cliniques IMPUHWE sous période en étude qui proviennent majoritairement des cellules BUGOYI (23.3%), RWAZA (19, 2%), BYAHI (16.4%) et MBUGANGARI (13.7%) que BONEZA (1.4%) ont un âge moyen de 30 ans dominant à 32 ans et donc majoritairement âgées entre 23 et 39 ans (72,6%).

Elles sont pour la plupart primigestes - primipares (52,1%) et primigestes - nullipares (31.5%), femmes nouvellement intégrées dans la matière de reproduction et soucieuses de leurs bonne santé et celle de leurs premières naissances. Beaucoup d'entre-elles avaient chacune une grossesse âgée de trois premiers mois (Trimestre 1 : 52,1%).

Les infections urogénitales sont fréquentes à 46.6% chez les gestantes qui avaient consulté à la dite clinque par rapport aux autres pathologies qui représentent 53.4%.

Les signes tels que leucorrhées, prurit, vulvo-vaginite, rougeur de la muqueuse vaginale, dysurie et brulures mictionnelles sont diagnostiqués à 100% chez les gestantes reçues pour les IUG à la CH. I. mais aussi douleurs hypogastriques (87.7%) et vaginite en choux fleur (57.5%).

Les examens complémentaires (BU, ECBU, Frottis vaginal et NFS) factorisent dans la plupart de cas les agents biologiques tels que les entérocoques (23.3%), candida albicans (17.8%), treponema palludum (16.4%),... Les complications organiques et biologiques souvent remarquées sont la BA et cystite gravidique (100%), Vaginite (74%), cervicite (49.3%) et menace d'avortement (42.5%)) que les autres complications citées dans ce même tableau. Les médicaments utilisés sont dans la plupart de cas Beta-lactam, Amoxycilline -acide clavunique, métronidazole et cefixime (100%), ceftriaxone (90.4%) et ciprofloxacin (78.1%) que les autres molécules bien qu'à effet positif. L'évolution post-traitement est bonne (93.2%) et les cas mortels sont nuls.

Les facteurs favorisants la survenue des IUG chez les gestantes reçues à la clinique IMPUHWE sont les rapports sexuels non protégés par un partenaire critique (100%) et la dégradation immunitaire par le VIH/SIDA (34.2%) que le Bain intime avec l'eau salle contaminée (9.6%) et/ou TV sans asepsie (2.7%).

Les déterminants des IUG chez les gestantes à IMPUHWE sont Compression de l'urètre par l'utérus gravide empêchant le vidage des urines, Activités sexuelles et fréquence des BA, Agents microbiologiques et Miction tardive (tout ça à 100%), multiparité (64.4%) et stase uréthrale des urines (42.5%) que le cathétérisme uréthral (28.8%).

Connaissant que le traitement est adéquat et l'évolution est bonne, les conséquences des IUG sur les foetus sont quasiment nulles malgré le constat de faible poids à la naissance (12.3%). Cependant, elles influencent les conséquences graves chez les gestantes sont les complications organiques et biologiques souvent remarquées sont la BA et cystite gravidique (100%), Vaginite (74%), cervicite (49.3%) et menace d'avortement (42.5%) que les autres complications citées dans ce même tableau (Cfr. Tableau n°5 titre 4).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand