Communication publi-promotionnelle et la consommation de la TNT dans la ville de Lubumbashi. Cas de Startimes.par Daniel Mabwisha Kidinda ISS/Lubumbashi - Licence en marketing 2018 |
II.1.2.4. ÉCONOMIELa ville de Lubumbashi compte sur une économie majoritairement axée sur les activités minières des compagnies oeuvrant dans les différentes villes du Katanga, qui de fait, possèdent presque toutes des bureaux officiels dans la ville. La masse monétaire influençant les activités économiques est principalement due aux revenus des travailleurs originaires de la ville qui vont travailler en dehors de la ville. L'agriculture ou l'élevage ne représentent pas une grande activité qui puisse jouer sur l'économie, par contre toutes les denrées sont importées des pays d'Afrique Australe, notamment la Zambie, l'Afrique du Sud ou encore la Tanzanie. Rendant également la ville dépendante de toute fermeture de frontière aux denrées alimentaires. Exemple du mois d'avril 2013 où le sac de farine, très apprécié des Lushois, était passé à plus de 40 dollars US, au lieu des 12 à 16 dollars habituels. II.1.2.4.1. LES GRANDES ENTREPRISES LOCALES- Gécamines - Ruashi Mining - SOMIKA - CHEMAF - CDM La plus part de grandes entreprises de la Ville oeuvrent dans l'industrie minière et contribuent à la résorption du chômage et aux actions d'intérêt communautaire dans la Ville. II.1.2.4.2. PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES- Maïs (48%) - Manioc (29%) - Arachide (21%) - Riz paddy (2%) L'agriculture n'est pas très développée dans la Ville de Lubumbashi, à l'exception de la Commune Annexe qui dispose encore un peu d'espace cultivable pour certaines cultures ; ceci est dû à l'expropriation des champs par les sociétés minières et la spoliation par les chefs de quartiers, de cellules, le service de cadastre. Certains fermiers aussi n'exploitent pas rationnellement leurs concessions. La Ville de Lubumbashi exploite 65 km2 en cultures vivrières surtout dans la Commune Annexe. 34 Suite à u, faible niveau de production agricole, l'agriculture est essentiellement rudimentaire et de substance. La céréale la plus répandue est le maïs. Elle se consomme sous de foufou, de bouillie pour enfant, etc. la production de manioc, maïs et cultures maraichères est faite en abondance dans la commune annexe ; alors que le riz paddy n'est cultivé dans la commune de Katuba. Toutes les denrées sont importées des pays d'Afrique Australe, notamment la Zambie, l'Afrique du sud ou encore la Tanzanie. Rendant également la ville dépendante de toute fermeture de frontière aux denrées alimentaires. |
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