2.1.2.2. Données floristiques
Ces données sont collectées à travers les
inventaires floristiques suivant la méthode stigmatiste de
Braun-Blanquet (1932) utilisée par plusieurs auteurs (Sinsin, 1993;
Sokpon, 1995; Kokou, 1998 ; Inoussa et al., 2013). Cette
méthode est basée sur le principe
d'homogénéité floristique de la surface
étudiée. Toutes les variabilités locales ont
été prises en compte. D'après cette approche
phytosociologique, l'aire minimale de relevé retenue dans la
présente étude est basée sur les travaux effectués
en milieu tropical qui ont utilisé des surfaces variant entre 100 et
1000 m2 selon les formations étudiées et les strates.
Pour cette étude, les dimensions des placeaux de relevés sont de
50m x 20 m (1000 m2). Toutes les espèces présentes
à l'intérieur des placeaux ont été relevées
et affectées d'un coefficient d'abondance-dominance suivant
l'échelle de Braun-Blanquet (1932) (+ : espèce rare, recouvrement
de 0 à 1% ; 1 = recouvrement de 1 à 5% ; 2 = recouvrement de 5
à 25% ; 3 = recouvrement de 25 à 50% ; 4 = recouvrement de 50
à 75% ; 5 = recouvrement de 75 à 100%).
Une récolte systématique d'herbiers des
espèces non identifiées sur champ a été
effectuée afin d'être déterminées au Laboratoire de
Botanique et Ecologie Végétale à l'Université de
Lomé. En dehors des données floristiques, chaque relevé
est caractérisé par des descripteurs écologiques. Le
recouvrement global de la végétation, la position topographique
du relevé (berge, bas de versant, haut de
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versant, bas de glacis, haut de glacis, sommet), le type de
substrat (sol meuble, sol gravillonnaire, sol induré et ferrugineux)
sont notés.
Figure 3: Distribution spatiale des points
prospectés
2.1.2.3. Données forestières et
régénération
Dans chacun des placeaux installés, tous les individus
d'arbres de diamètre à 1,30 m du sol supérieur ou
égal à 10 cm ont fait l'objet de relevés
dendrométriques. Les mesures forestières réalisées
sont : le diamètre à hauteur de poitrine (DBH) à l'aide
d'un décamètre ð, la hauteur fût et la hauteur totale
estimées par cotation visuelle.
Toute trace d'activités humaines (mise en culture,
carbonisation, coupe de bois de chauffe, prélèvements de plantes
médicinales, transhumance, pâturage, feux, etc.) est
également relevée.
Pour évaluer la régénération et sa
contribution en matière de séquestration de carbone, quatre
placettes de régénération de 5 m x 5 m (25 m2)
sont également installées dans chaque placeau d'inventaire. Dans
chacune de ces placettes, le nombre de pieds, la circonférence de chaque
pied, la hauteur totale et le mode de régénération ont
été les informations recherchées chez les individus
juvéniles.
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