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Les représentations sociales des campagnes de soins et de santé gratuites dans les aires urbaines camerounaises de santé prioritaires. Cas de la briqueterie à  Yaoundé.


par Mama Nourdi Moungoum
Université de Yaoundé 1. - Master en sociologie 2018
  

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CHAPITRE II :

CHAPITRE II :LA STRATEGIE PRATIQUE DE LA VACCINATION ET DE LA SENSIBILISATION DE SOIN ET DE SANTE

LA STRATEGIE PRATIQUE DE LA VACCINATION ET DE LAGRATUITS

SENSIBILISATION DE SOINS ET DE SANTE GRATUITS

Les campagnes de soins et de santé gratuits sont devenues en générale un enjeu très important pour l'amélioration de la santé des populations. Au Cameroun, ces CSSG sont appréhendées avec diverses connotations. Or c'est dans le souci de garantir la santé en luttant contre certaines épidémies et pandémies que l'OMS à travers le MINSANTE met sur pied ces campagnes. Pour couvrir le triangle national, il est question de développer les stratégies au plan national, régional et départemental. Chaque aire de santé détient le monopole de l'organisation stratégique de sa zone. De ce fait, ce chapitre intitulé la stratégie pratique de la vaccination et de la sensibilisation nous présente l'ensemble de méthodes organisationnelles et leurs effets chez les résidents du quartier Briqueterie.

II. La formation des agents des campagnes de soins et de santé gratuits.

Du latin « formatio » (action de former), la formation ici est une sorte de mouvement par lequel on enseigne au groupe de personnes convoquées une certaine disposition ou un ensemble de conduite à tenir pour arriver à un but précis. Elle consiste également à enseigner à un employé les connaissances et les compétences nécessaires à l'exécution de ses fonctions courantes. Mieux encore, c'est un ensemble des mesures adoptées en vue de l'acquisition ou du perfectionnement d'une qualification professionnelle pour les travailleurs afin d'effectuer des travaux demandés. MAURY s'interroge de cette formation en nous reprécisant que,

Le communiqué de cette formation qui se passe d'ailleurs par le « réseau » relationnel c'est- à-dire une convocation basée sur le lien de parenté, de famille ou encore de service. Les personnes recensées dans ce cadre viennent généralement de divers horizons (quartiers) et très peu savent lire et/ou écrire le français qui est la langue la plus utilisée à Yaoundé. Ici, compte tenu de l'espace réduit au centre de santé PMI Briqueterie, les grandes campagnes comme celles de lutte contre le paludisme sont déplacées vers l'école publique d'EKOUDOU lors de la formation72. Elle continue en disant :

Récemment en Mai/Juin 2016 dans le cadre de la formation pour la distribution des moustiquaires (MILDA), nombreuses étaient des personnes convoquées incompétentes dans la mesure où lors des épreuves écrites certaines ne savaient même pas écrire leur nom. Ces derniers étaient épaulés par d'autres d'une manière ou d'une autre. Cette formation va connaitre des inepties à cause de qualificatifs de certains membres notamment ceux qui ne savent ni lire, ni écrire73

Nous comprenons ici que ces personnes rassemblées dans le cadre campagnes de lutte contre le paludisme notamment le partage des moustiquaires sont alors soumises à des épreuves écrites réparties en trois sections sous forme de (Question à Choix Multiples) QCM en majorité et quelques-unes sous forme de (question à réponse ouverte) QRO. Cette évaluation se solde par la publication d'une liste des retenues. Ici, seules les personnes moins « cotées » ou non insérées dans un bon réseau sont victimes de l'élimination.74 ASKANDAR révèle également que :

Lorsqu'on m'a dit que les campagnes des moustiquaires sont tombées ; la période là j'étais encore en troisième. Je suis parti voir le responsable pour qu'on m'enregistre. Il a d'abord refusé après il a accepté. Il a pris mon nom. Tout allait bien. Le jour de la formation, je suis parti mais il fallait voir les

72 MAURY, agent de sensibilisation. Entretien du 03/03/2018

73 MAURY Opot cit

74 ASKANDAR, agent de sensibilisation. Entretien du 03/03/2018.

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mamans. Même celle qui a de la peine à se déplacer est là. Les autres ont même abandonné leur marchandise pour venir jongler. J'étais tranquille vu qu'il y'avait mon nom aussi sur la liste. Mais ce qui m'a d'abord surpris c'est qu'ils parlaient majoritairement seulement en langue locale. Les groupes des bamouns à part, les haoussas et les bétis.... A huit heures trente minutes très précise, on a commencé à nous donner les conseils. Moi particulièrement j'étais convaincu que je serais parmi les retenus vu que je me voyais déjà ayant rempli beaucoup de critères. Je vous assure j'ai même aidé beaucoup des mamans là-bas à écrire. Mais par la fin on me dit que je ne suis pas retenu. J'ai une fois compris que c'est le pays. On va faire comment ? Quand je me suis rapproché un jour plutard auprès du responsable, il m'a dit que je n'avais pas de CNI alors qu'il y'avait certains qui n'avaient pas les CNI elles sont venues avec les cartes de leur soeur, les autres qui travaillaient avec les cartes scolaire75.

Cette interview laisse comprendre que même la sélection pour les campagnes gratuites est motivée par la fraude et la corruption.

Ainsi, ces dernières reviennent le jour lendemain pour exécuter le programme établit par le chef du centre. Subdivisée en deux phases, la première phase des campagnes consiste à former les agents mobilisateurs qui seront chargés de parcourir toute la population cible pour sensibiliser. Puis la seconde qui consiste à mettre sur pied des équipes de travail pratique.

Par ailleurs s'agissant des campagnes de sensibilisation et de vaccination contre la polio, les mobilisateurs sont formés généralement à la veille lors d'une séance d'explication organisée par le chef du centre. Ici les agents convoqués ont une demi-journée de formation. Durant ce temps, le chef Mr Ousseni tient à expliquer à ses agents le mécanisme du fonctionnement et les différentes tâches à effectuer. Pour permettre la bonne compréhension, il soumet à ses agents un tableau indiquant les conduites auxquelles ils seront soumis. Par sa voix et son autorité, il insiste sur les marquages des maisons les unes après les autres.

75 ASKANDAR, entretien du 11 Janvier 2018.

La photo ci-dessous fait éclairage de cette formation.

Photo n° 1 : Tableau de formation

Source : photo prise le 21/07/2017 par MOUNGOUM.

Dans le cas échéant les agents convoqués sont appelés à une prise de connaissance certaine pour effectuer leur travail assigné par le chef. Durant ce premier processus d'apprentissage certains agents prennent des notes et d'autres observent tout simplement sans rien écrire.

Photo n° 2 : Formation JNV

Source : photo prise le 21/07/2018. JNV par MOUNGOUM.

Par ailleurs ces travaux élaborés connaîtront des insuffisances au niveau du management sur tous les plans car d'aucuns y sont justes pour négocier uniquement les « miettes ». La rigueur ou les travaux bien faits ne font pas surface dans leur esprit.

C'est toujours dans cette même lancée que les agents de vaccination contre la polio nous interpellent sur la question de la sélection et de la gérance des campagnes de soins et de santé gratuits. C'est ainsi que KATHY, la fille d'une des responsables de l'air de santé (Briqueterie) nous donne les détails non seulement sur la méthode mise sur pied mais plutôt une sorte d'esclavage. Elle stipule que :

Nous sommes ici pour un passe-temps. Sinon même l'argent qu'on nous donne est vraiment insignifiant. Imaginez-vous qu'on nous donne 1000 francs CFA le jour de la formation. Or cette formation dure généralement une demi-journée. Après cela même, on perçoit généralement deux 2000 francs CFA pas plus. C'est la somme que perçoit une camerounaise ayant effectuée un travail difficile tout le long de la journée. On commence à 08heures pour achever à 15heures. Ton argent de taxi y compris la nourriture est dans cette somme. Alors nous aussi, on doit donc se battre comme on peut. Franchement ils nous payent d'ailleurs mal. fl y'a pas un encadrement normal et même valorisant76

Nous constatons ici que la formation donne l'impression de quelques choses de rigueur et du sérieux. Mais à l'intérieur il y'a des incompréhensions motivées par le taux de paiement sensiblement faible. Les agents convoqués se plaignent des sommes assez insignifiantes. Par ailleurs compte tenu du chômage, des difficultés de toutes sortes y compris les moyens de distractions, ils sont obligés de le faire. Ici, c'est la simple présence au rendezvous qui est important pour gagner quelques choses même si c'est moins motivant. Mille francs de frais de formation pour une demi-journée y compris les frais de transport, puis deux milles francs par jour pour les journées de travail de terrain ne justifient pas leur temps et leur énergie dépensée. Alors, les agents convoqués sont moins motivés du fait que l'argent qu'ils perçoivent à partir même du jour de la formation n'est pas satisfaisant. Ces agents sont là pour « remplir la formalité ».

II.1 Organisation stratégique des campagnes de soins et de santé gratuits Cameroun.

a) Le porte à porte

Dans l'optique de couvrir le secteur de Yaoundé briquèterie, la stratégie la plus utilisée ici c'est le porte à porte. Cette technique consiste de partir à la rencontre des gens là où ils sont ou encore dans leurs habitations. C'est une façon très personnelle de répandre de l'information. L'activité porte à porte sert à sensibiliser le public de la façon la plus significative. Puisqu'il permet d'atteindre facilement toute la couche sociale et veiller de fond en comble au dénombrement de toutes les maisons et les « Sarés ». Alors ici, les équipes sont

76 Kathy, entretien du 03/03/2018.

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formées de façon de plus ou moins aléatoire. On retrouve deux personnes par groupe lorsqu'il s'agit du premier tour appelé phase de mobilisation et de sensibilisation. C'est une phase dans laquelle le chef du comité Mr Ousseni, attribue aux agents mobilisateurs et sensibilisateurs les différentes taches à remplir sur le terrain. Dans ce cadre la première personne est chargée du marquage au niveau des seuils des portes et à l'entrée des Sarés ou des maisons. C'est ce marquage que nous présente cette image.

Photo n° 3 : Opération de marquage de maison

Source : 3- Photo prise le 03/03/2018 par MOUNGOUM.

C'est ainsi que cette agente aura à sa disposition des barres de craies de multiples couleurs comme le témoigne mademoiselle MAURRY :

Je suis membre du comité des campagnes de soins et de santé gratuits depuis trois ans. Mais ici compte tenu de mon effort à bien faire, le patron me met toujours devant. Comme aujourd'hui, c'est moi qui note sur le mur et les devantures des Sarés. Parlant des infrastructures, il m'a donné et il donne toujours trois barres de craies à chaque chef pour servir de notation même comme certaines arrivent à voler pour offrir à leurs enfants.77

Le constat ici est que les pouvoirs publics mettent à la disposition des agents des infrastructures nécessaires qui permettent de faire un travail méticuleux. Il est aussi à noter une organisation en équipe et l'attribution de rôle dont chaque membre doit jouer.

Puis la deuxième personne passe l'information c'est-à-dire, elle pose le problème qui les amène et explique ce qui va se passer par la suite quand ils reviendront. C'est ce marquage de maisons après maisons qui permettra à la fin de savoir si le secteur est couvert dans sa

77 MAURY, entretien du 03 mars 2018.

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totalité. « Présentement avec la session du 01 au 04 mars 2018 donc nous vivons à l'heure actuelle, la notation ou l'indication du dénombrement est sous forme d'un code : N°DE MAISON/SASNIM/2018/JNV »78.

b) Les établissements scolaires.

Le quartier Briqueterie est parsemé de quatre grandes écoles primaires et maternelles. Ces écoles non seulement assurent son but primordial qui est l'éducation des enfants, mais aussi, elles servent des sites permettant de vacciner les enfants cibles. Dans ce milieux, l'accessibilité semble favorable car les maîtres sont conscients et arrivent à donner accès aux agents de faire leur travail. C'est donc pourquoi nous explique Mr Ousseni FIFEN,

Le fait de commencer à travailler le jeudi est stratégique. On commence les campagnes le jeudi avec la formation suivie de vendredi qui est déjà le premier jour du travail parce que nous devons d'abord aller dans les écoles, c'est le samedi et dimanche, le jour de porte à porte. Voilà pourquoi nous partons immédiatement dans les écoles. Les responsables des écoles sont toujours informés avant notre départ79.

Ici nous comprenons que, aller sur le terrain à la veille du week-end permet de rencontrer les élèves dans les salles de classes puis dans le quartier pour ceux qui ne partent à l'école.

De ce fait la descente sur le terrain ici est coordonnée par le chef lui-même. Puis que de temps en temps, il passe contrôler ou encore vérifier si le travail avance. Ici, comme c'est encore les établissements scolaires on relève la présence effective des superviseurs et des contrôleurs. Car les écoles sont traversées par des routes bien bitumées de part et d'autres sauf celle de l'école primaire et maternelle de police.

Dans ce milieu, d'après YIPOU, « les maitres et maîtresses des écoles dans cette localité de la capitale politique sont ouverts et accessibles aux soins gratuits pour la plupart. Mais quelques enseignantes arrivent toujours à présenter des comportements des réticences »80. Madame Maimounati explique dans cette entrevue :

Je ne suis ni réticente ni mauvaise, mais il y'a certains parents qui viennent nous faire les problèmes ici qu'on a laissé vacciner les enfants. De préférence je refuse qu'ils entrent dans ma salle de classe. J'ai une petite fille au troisième banc au nom de Salmata. Son père a failli me créer les litiges au

78 MAURY, entretien du 03/30/2018.

79 Ousseni FIFEN, agent de santé communautaire. Entretien du 01/03/2018.

80 Raphie YIPOU, agent sensibilisateur. Entretien du 03/03/2018.

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quartier car son enfant était tombé malade après la vaccination. Et, c'est à moi qu'il a pointé le doigt accusateur. C'est qui est là c'est que selon moi tout ce qui vient de l'Etat a encore un problème d'enracinement ici. Moi par exemple, je n'ai pas des problèmes avec les campagnes de soins et de santé gratuits. Je sais que c'est un moyen pour nous sortir des souffrances, des maladies qui, des jours en jours évoluent dans notre société. Mais alors, est-ce à moi de demander aux parents de laisser vacciner leurs enfants ? Mes enfants se vaccinent et je ne suis pas réfractaire aux campagnes gratuites au soin et à la santé comme tu l'as bien intitulé.81

Ici, agir au niveau des écoles pose des véritables problèmes chez la plupart des familles. Elles n'apprécient pas cette méthode. Elles préfèrent le porte-à-porte car cette méthode va lui permettre d'accepter ou rejeter la vaccination selon sa conception. Madame MFOKOU également ne cesse d'insister sur ce comportement qu'elle rejette avec sarcasme en ces mots :

Plus d'une fois je suis allé faire des problèmes à l'école à cause des vaccinations. Mon problème n'est pas toujours la vaccination. Normalement, quand ils arrivent les enseignants doivent nous avertir qu'ils viendront vacciner nos enfants et surtout comprendre notre avis. Voilà pourquoi parfois quand ils arrivent ici je coupe souvent ça tout court. Soit j'accepte soit je refuse. Mais quand il passe sensibiliser ici puis aller attendre nos enfants dans les écoles, je ne sais plus s'il faut dire à mon enfant de ne pas aller à l'école ce jour-là ou pas. C'est une raison pour laquelle je ne veux même pas entendre qu'on a vacciné mon enfant à l'école. Mon enfant est très précieux pour moi. 82

Nous relevons ici, l'inquiétude et la peur qui animent les parents lorsque leurs progénitures sont vaccinées dans les écoles. Pour elle, elles doivent juger et accepter avant qu'on ne touche à leurs enfants.

Le poste fixe.

Les hôpitaux, les centres et districts de santé sont les lieux par excellence qui permettent de vacciner et sensibiliser en permanence les populations sur la question de la santé. La création de ces institutions permet de mieux concourir à la régulation du système de santé. Ces sont des établissements de soins où un personnel soignant peu prendre en charge des personnes malades ou victimes de traumatismes trop complexes pour être traités à domiciles. Ces unités de soins permettent également aux banques de vaccins lors des

81 Madame MAIMOUNATI, entretien du 27/01/2018.

82 Madame MFOKOU, entretien du 11 janvier 2018.

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campagnes gratuites et aussi un lieu où l'Etat oriente une stratégie de lutte permettant d'améliorer le système de santé.

Le quartier Yaoundé-Briqueterie est couvert et gouverner par deux hôpitaux et un centre social connu sous le nom de PMI brique, siège de la vaccination et la sensibilisation sur la question de la santé. L'hôpital de police et l'hôpital de la mission catholique.

Photo n° 4 : Le centre de santé notre dame la merci : paroisse de la briqueterie.

Source : photo prise par téléphone le 09/05/2018 par MOUNGOUM.

Ce centre de santé créé dans l'optique de protéger la société environnementale et d'ailleurs permet à la population de s'approvisionner en médicament et en qualité de soins. Il est également très important de noter que ces centres de santé sont aussi les points fixes permettant la vaccination hebdomadaire. Ici, les femmes enceintes et les mamans des « tous petits » bénéficient des vaccins gratuits et même des moustiquaires. L'infirmier ARMAND AUBIN TOTCHUM nous précise que : « la vaccination hebdomadaire ici est gratuite. Elle est supporté par l'Etat »83.

S'agissant de la condition à remplir, il suffit d'avoir une fiche de compte. Cet infirmier nous dit également que : « certes, la vaccination permanente ici dans ce centre permette de diminuer les maladies évitables mais cette méthode n'est pas toujours efficace en ce qui concerne le paludisme»84.

83 Armand AUBIN TOTCHUM, infirmier médical, entretiens du 22/05/2018. Centre de santé Briqueterie notre dame de la merci.

84 AUBIN Armand. Opot. Cit.

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On comprend dès lors que, selon Armand AUBIN, « ces méthodes et ces stratégies de lutte doivent être revisitées et même contextualisées 85». Car cette population n'a pas non seulement la culture de l'hôpital, mais aussi un problème sur la connaissance des maladies qui nuisent leur environnement.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille