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L'administration/management au sein de la direction régionale de santé publique Analamanga


par Henri Michel BEMANANJARA
Engineering School of Tourism, Informatics, Interpretership and Management  - Master 1 en Administration / Management  2021
  

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Introduction

Introduction

La santé et l'accès universel aux soins sont des secteurs clés pour le développement humain durable et figurent parmi les priorités du Plan National de Développement (PND) de Madagascar. La Direction Régional de Santé Publique(DRSP) est une branche de décentralisation du Ministère de la Santé Publique (MinSanP) au niveau des régions de Madagascar, qui oeuvre en concert avec le niveau central, ministériel, pour l'atteinte de ses objectifs, et la Couverture Santé Universelle (CSU). Elle assure l'effectivité de la Politique National de Santé (PNS), et le Plan de Développement du Secteur Santé (PDSS) qui défini ses orientations stratégiques. Sous la hiérarchie directe du Secrétaire Général (SG) du ministère, elle assume la fonctionnalité opérationnelle des Service de District de Santé Publique(SDSP) et des Hôpitaux.

La Politique Nationale de Santé de Madagascar poursuit les buts : d'améliorer l'état de santé des populations ; de développer le système de santé ; d'améliorer la protection sociale contre les barrières financières à l'accès aux services et soins de santé de qualité; et d'assurer l'équité du financement. Le pays s'est doté d'un Plan de Développement du Secteur de la Santé, qui est le document de référence devant guider le processus de redressement de la situation sanitaire. Le PDSS comporte des axes prioritaires déclinés en objectifs globaux, en objectifs spécifiques et en interventions prioritaires.

Le système de santé est échelonné et comprend quatre niveaux : le niveau central en charge de la coordination générale et des orientations politiques et stratégiques du secteur; le niveau intermédiaire ou régional a pour mission de planifier et d'appuyer les districts de santé pour atteindre les objectifs sanitaires du pays; le niveau périphérique ou de district pour la mise en oeuvre; et le niveau communautaire qui participe à la promotion de la santé, au fonctionnement et à la gestion des structures sanitaires de base.

Le système souffre de dysfonctionnement sévère caractérisé par l'insuffisance et la vétusté d'une grande partie du patrimoine du réseau de soins. Un important déséquilibre existe dans la répartition géographique des formations sanitaires de base et centres de référence, au détriment des zones enclavées. Le système de référence contre référence pour le continuum de soins n'est pas effectif à cause de l'éloignement géographique et l'absence d'orientation stratégique. L'on note une insuffisance de coordination des secteurs publics et privé et le non harmonisation de l'approche, ainsi que la mauvaise articulation du dispositif communautaire avec le système de santé.

L'accès de la population aux soins de santé de qualité demeure insuffisant, près de 40% de la population est localisée à plus de 5km d'une structure sanitaire. Cet accès est également très inéquitable au plan financier, car seules les populations favorisées, largement minoritaires, peuvent accéder aux services de santé de qualité, notamment privés. La performance du système de santé en termes d'indicateurs de couverture en soins reste faible.

Un déficit important en Ressources Humaines de Santé (RHS) tant en quantité qu'en qualité persiste, malgré les efforts déployés en matière de formation et recrutement pour une couverture sanitaire dans les normes. La fonctionnalité et la performance des formations sanitaires en sont ainsi handicapées.

Les régions disposent du plus grand nombre de professionnels de santé (88,5%), dont 42% sont des paramédicaux. Une proportion écrasante de médecins (72%) opère dans les centres urbains mais couvre une petite proportion de la population (21%). Les 46,6% des Centre de Santé de Base niveau II (CSBII), censés être tenus par un Médecin n'en disposent pas, et plus de la moitié des CSB (51,9%) sont gérés par un seul Agent.

La disponibilité de médicaments de qualité pose un réel problème et les défaillances systématiques dans la gestion et le suivi, ainsi que les problèmes logistiques de distribution perturbent le système. La qualité des médicaments n'est pas toujours conforme aux normes fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les problèmes d'approvisionnement ne sont pas seulement liés à l'enclavement

saisonnier des centres de santé, mais également aux défaillances relatives à la distribution entre les pharmacies de district et la Centrale d'Achat des Médicaments (SALAMA).

Une décapitalisation progressive des structures d'approvisionnement à tous les niveaux et une tendance au développement de circuits parallèles d'approvisionnement, ainsi que la prolifération des marchés illicites constituent actuellement de réels problèmes. Le financement alloué par le ministère de la santé pour l'achat des médicaments a connu une baisse considérable, et l'achat des intrants des programmes verticaux est tributaire des financements extérieurs (1).

Les autres difficultés à surmonter pour accélérer les progrès sont de nature systémique et technique : mauvais fonctionnement des systèmes de santé (par exemple mauvaise gestion des chaînes d'approvisionnement et absence de réglementation du secteur de la santé privé dans de nombreux pays, permettant l'usage de médicaments ou d'outils inefficaces) ; faiblesse des systèmes de surveillance, de suivi et d'évaluation, qui empêche de suivre correctement les lacunes de la couverture programmatique et l'évolution de la charge de morbidité ; manque de moyens techniques et de ressources humaines pour maintenir et intensifier les efforts ; risque disproportionné que fait peser les pathologies sur les populations difficiles à atteindre, y compris les groupes professionnels à haut risque, les migrants, les victimes de crises humanitaires, et les communautés rurales qui ont un accès limité aux services de santé ; et manque d'outils adaptés pour diagnostiquer et traiter efficacement les infections (2).

La Politique National de Santé Communautaire (PNSC) dispose d'un ancrage institutionnel. L'OMS définit la santé communautaire comme un processus par lequel les membres d'une communauté sont conscients de leur appartenance à un même groupe. Ils réfléchissent en commun sur leurs problèmes de santé, et expriment ainsi leurs besoins prioritaires. Ils planifient les activités les plus aptes à répondre à ces priorités. Chaque membre contribue à la mise en oeuvre de ces activités. Ils les évaluent ensemble pour en tirer des leçons. Toute la communauté participe à la gestion de la santé individuelle et collective. Ainsi, les besoins et les comportements négatifs à l'origine des problèmes sont identifiés collectivement.

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Les pratiques et les attitudes sociales des groupes sont prises en compte. La gestion de la santé communautaire implique la mise en place à tous les niveaux de structures de pilotage et de coordination revêtant un aspect intersectoriel et interdisciplinaire, qui seront chargées de la coordination et du suivi de la mise en oeuvre de cette politique et qui représenteront les instances de prise de décisions à leurs niveaux de juridiction respectifs (3).

S'ajoute au contexte actuel de pandémie mondial de Covid-19, renforcer le système de santé s'avère une des priorités mondiales. Dans une vision globale d'atteindre l'Objectif de Développement Durable (ODD), de santé pour tous, la couverture santé universelle.

Le présent stage en Management Administration trouve son pilier de sa forte pertinence, dans une perspective d'amélioration et de contribution au développement, par la mise en relation des acquis théoriques, d'apprentissage et la réalité pratique professionnelle.

Objectifs de stage

1. Objectif principal

L'objectif principal du présent stage de Master en Management/Administration est de former aux approches et méthodes du management, et à préparer à prendre une part contributive à la prise de décision, et à la mise en oeuvre opérationnelle.

2. Objectifs spécifiques

Le présent stage en Management/Administration a pour objectifs spécifiques de : ? Mettre en oeuvre un diagnostic stratégique ;

? Prendre part efficacement à la mise en oeuvre de décisions, de plans d'action

? Participer au développement et à la croissance d'activités du service ;

? Structurer, synthétiser et analyser des données ;

? Participer de façon constructive à un groupe de travail ;

? Participer à la réalisation d'un plan de développement.

? Préparer et documenter une décision stratégique du service.

Le présent travail est présenté en trois parties dont en première partie la présentation de l'établissement et du service, suivi du déroulement du stage en seconde partie et enfin les discussions et suggestions en troisième partie.

Première Partie

? le renforcement des capacités des institutions, ONG, organisations communautaires, entreprises, collectivités décentralisées,... ;

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand