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Relation entre la consommation maximale d'oxygène et les indices d'adiposité chez les élèves de 13 à  15 ans du CEG 2 Adjarra


par Gabin Wachinou TITO
UAC-INJEPS(STAPS) - Licence 2022
  

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X- Activité Physique et Obésité

L'activité physique [83] est un terme global se référant à « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques provoquant une importante augmentation de la dépense par rapport à la dépense énergétique au repos » selon Bouchard en 2006. Elle a trois composantes principales : travail professionnel, tâches ménagères et activités de loisirs.

Ceci dit, les personnes obèses sont souvent inactives et sédentaires et une des solutions est d'accroître leur niveau d'activité. Il ne s'agit pas uniquement d'activités sportives puisque l'on peut déjà tirer de nombreux bénéfices d'un style de vie plus actif.

Des travaux de Kino-Québec montrent qu'en rééducation, on va surtout chercher à influer sur leur mode de vie et leurs habitudes de vie puisque l'on cherche à avoir des effets à long terme. En effet, selon Reboul en 1980 [84], « une éducation réussie est celle qui donne envie et les moyens de poursuivre ». Il faut donc les aider à trouver une motivation, à continuer ces habitudes de vie actives. [85]

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Pour que ces effets durent, il faut donc avoir un effet sur le plan psychologique : la motivation, l'estime de soi ou la confiance en soi. Un accroissement de l'exercice physique a de nombreuses répercussions positives sur la santé et joue un rôle dans la réduction pondérale. L'OMS montre que pour éviter l'obésité, il faut rester physiquement actif durant toute sa vie, avec un degré d'activité physique (dépense énergétique quotidienne en plus du métabolisme basal) d'au moins 1,75, les gens n'ayant aucune activité ont un degré d'activité de l'ordre de 1,4. [85]

Des études [85] ont révélé un rapport inverse entre IMC et activité physique selon différents mécanismes :

? Combustion de calories

En faisant plus d'exercice physique, on augmente ses dépenses énergétiques (rééquilibration de la balance énergétique). En effet, dès le début de l'AP, les besoins en énergie augmentent en commençant par la dégradation du glucose puis ils continuent tout au long de l'exercice mais ce n'est qu'à partir d'environ 30 minutes que les graisses sont utilisées comme énergie. [86]

Cela signifie que la combustion de calories augmente et que les dépôts de graisse (tissu adipeux) peuvent être dégradés. C'est ce qu'on appelle la lipolyse (oxydation des lipides). Cela favorise la perte de la masse adipeuse notamment la graisse abdominale au profit de la masse musculaire avec une modification du rapport taille sur hanche. En effet, l'une des adaptations les plus importantes de l'exercice physique régulier est la capacité accrue à utiliser les graisses plutôt que les glucides lors d'une activité physique d'intensité modérée. Ces différences deviennent considérables lorsque l'exercice est maintenu pendant une période plus longue. [86]

Théoriquement, selon les recommandations de l'OMS, on atteint le degré relatif maximal d'oxydation des graisses chez l'adulte lorsque l'activité est modérée et se situe entre 50 et 60% de la FC maximale [87]. C'est pourquoi, on privilégie des activités physiques de faible intensité mais maintenues longtemps. L'OMS donne un repère facile pour les patients : l'apparition d'une suée témoigne le passage au seuil anaérobie. Néanmoins, ce signe dépend de la particularité de chacun. [88]

Puisque l'objectif est d'atteindre une durée supérieure à 30 minutes pour induire des effets métaboliques favorables, la fréquence doit être régulière : au moins 3 fois par semaine. Malgré

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ces recommandations et des activités plus avantageuses en termes d'oxydation des lipides comme l'endurance, le choix du patient doit être guidé selon ses goûts et ses habitudes (accessibilité, temps...). [89]

Comme on l'a vu auparavant, seule une activité centrée sur le plaisir permet de favoriser une pratique régulière et un maintien à long terme selon Delignières. [90]

La quantité d'énergie dépensée dépend des caractéristiques de l'activité physique (mode, intensité, durée, fréquence). [91]

? Maintien de la masse musculaire (maigre) et perte de la masse grasse : changement de composition corporelle (remodelage du corps).

En perdant du poids par des mesures diététiques seules, on perd simultanément de la graisse et des muscles. La meilleure manière de réaliser en même temps une perte de poids et de maintenir sa masse musculaire est de combiner une alimentation à calories réduites et pauvre en matières grasses avec un programme d'activité physique. Néanmoins, l'AP seule a néanmoins très peu d'effet sur le poids, d'où l'importance de lier ces deux mesures. [92]

? Influence positive du métabolisme basal (MB) : maintien du MB

En pratiquant davantage d'exercice physique, on peut maintenir le métabolisme basal alors qu'il baisse lorsque l'on est inactif. Le MB étant une source de dépense énergétique, s'il est maintenu, cela favorise une balance énergétique plus équilibrée. [92]

Rissan en montre que la musculation ou l'exercice avec résistance, entretient même le métabolisme énergétique de repos puisqu'en augmentant la masse musculaire, on augmente le MB. [92]

? Influence positive sur les affections liées à l'obésité

L'activité physique régulière entraîne une baisse de la pression artérielle au repos et à l'effort. Elle améliore le profil lipidique : influence positive du taux sanguin de cholestérol (augmentation du taux de HDL cholestérol protecteur et diminution du mauvais LDL). Elle amène également à une diminution des triglycérides dans le sang induisant une baisse de l'athérome et permettant une baisse des risques de maladies cardiovasculaires et respiratoires, celles-ci étant une complication majeure de l'obésité. De plus, la transformation de la graisse

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abdominale en masse musculaire modifie le rapport taille hanche et diminue le risque cardiovasculaire. [92]

La baisse de l'essoufflement qu'induit l'exercice régulier n'est pas négligeable avec une augmentation du pourcentage des fibres oxydatives, des enzymes oxydatives et des mitochondries (nombre, taille, efficacité) ainsi qu'une baisse de la production de lactate permettant ainsi l'amélioration de l'endurance, une meilleure tolérance à l'effort et une amélioration de la qualité de vie [93].

Amélioration des capacités physiques telles que la mobilité, la souplesse, l'endurance, la mobilité, ceci permettant de lutter contre les douleurs articulaires (diminution de l'arthrose par assouplissement et perte de poids et de l'ostéoporose par densification de l'os). L'activité permet donc la prévention de nombreuses maladies et l'amélioration de la condition physique générale et le développement d'une hygiène de vie [88].

L'activité physique est un moyen puissant de prévenir les maladies cardiovasculaires ou bien d'en limiter les conséquences sur le plan de la morbidité et de la mortalité. Par des impacts multiples, elle augmente les capacités physiques et la qualité de vie. Elle représente un facteur

d'insertion ou de réinsertion sociale et professionnelle. [93]

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery