Conclusion
L'environnement physique de la région de Tiddas regorge
des signes de dégradation du milieu. La topographie est
disséquée ; le substrat géologique de la zone
constituée de couches friables à dominance marneuse, et le climat
semi-aride caractérisé par des orages violents et des
sècheresses récurrentes. Les sols sont battants et pauvres en
matière organique et offrent un cadre adéquat pour
l'érosion hydrique et éolienne.
En plus, la dégradation de ce milieu s'aggrave sous des
conditions socio-économiques caractérisées en particulier
par, la gestion inappropriée des terres agricoles, le surpâturage,
la pauvreté et des faibles revenus des exploitants.
Pour soutenir la fertilité de ces sols et
remédier à la dégradation de leurs terres, les paysans de
la zone apportent au fil du temps la confection des stratégies de
conservation des eaux et des sols. Ces stratégies appliquées dans
la région concernent des techniques agronomiques (rotation culturale,
labour isohypse, apport de fumier dans le sol), végétale ou
biologique (les haies, correction biologique des ravins, plantation
fruitière) et physique (murettes en pierres sèches, terrasses,
etc.).
La diversité des techniques de conservation des eaux et
du sol menés localement dans la région témoigne d'un
côté, d'une prise de conscience vis-à-vis de la
rareté des ressources et du risque qu'elles encourent, et de l'autre
côté, d'une richesse dans le savoir-faire paysan qui a pu
résister aux différentes crises qui ont secoué la
région. Certes, les observations de terrain montrent que la
réalisation de ces techniques de CES dans la région ne sont pas
suffisantes et restent très faibles et dispersées sur quelques
parcelles, mais les paysans, ne prêtent pas beaucoup d'attention à
leur entretien.
L'adaptation est donc intégrée dans la vie
paysanne. Les mesures sont justifiées par l'adaptation qui produisent
dans tous les cas, des bénéfices multiples et n'ont pas comme
seule finalité l'adaptation climatique.
Par ailleurs, les organismes de recherche et de vulgarisation
agricole sont amenés à associer les travaux de mise au point de
variétés résistantes au changement climatique aux efforts
d'amélioration des
75
5.2.4 Recommandations et perspectives
d'avenir
L'atténuation des effets des CC, exige la conservation
et le développement des ressources naturelles de la forêt de
Tiddas. Pour ce faire, il est indispensable de mettre en oeuvre un certain
nombre d'actions viables sur le plan écologique et socio-
économique et qui respectent les intérêts de la population.
Parmi les principales actions, en vue d'assurer un développement
harmonieux dans la zone étudiée, doivent être retenues :
? RENFORCEMENT DES CAPACITES ECONOMIQUES DES
POPULATIONS LOCALES
Le réchauffement du système climatique est sans
équivoque ; et les populations rurales ont pris conscience ses impacts
négatifs sur les ressources naturelles, sur les productions en
quantité et qualitatif, et sur l'espace rural. Le réchauffement
induira sans nul doute, des modifications des cycles de l'eau, une
dégradation des qualités des terres agricoles avec baisse de
fertilité des sols, une érosion de la biodiversité et
l'augmentation des risques parasitaires et sanitaires multiples, ce qui
menacera sérieusement leur existence.
Pour renforcer les capacités économiques des
populations locales et exercer un contrôle sur leur propre vie, les
pouvoirs publics doivent mettre l'accent sur le rôle capital des
compétences et des connaissances pour créer de nouvelles
possibilités économiques et d'emploi pour le monde rural et
particulièrement la frange de la population en situation de
précarité.
Pour être en phase avec les orientations
stratégiques du pays, qui visent l'amélioration du niveau de vie
des populations par la mise en oeuvre des projets de développement
agricoles intégrés, la mobilisation des ressources en eau de
surface, l'aménagement et l'amélioration des parcours, la lutte
contre l'érosion hydrique et éolienne (ensablement), la conduite
des actions en mesure de permettre une meilleure conservation de la nature.
Sur le plan agricole, l'adoption des pratiques
agroécologiques ouvre la voie à la restructuration
d'économies villageoises, basées sur une agriculture familiale,
écologique, et génératrice de revenus.
L'agroécologie permet ainsi aux paysans de sortir de la situation de
dépendance dans laquelle ils sont bien souvent enserrés.
Si l'on veut pratiquer une agriculture intelligente face aux
changements climatiques, l'une des principales exigences consiste en le
renforcement des capacités des agropasteurs à mettre en pratique
le savoir-faire ancestral et maitriser les techniques agricoles modernes
d'adaptation au CC.
Ces paysans pourraient en effet produire leurs propres
semences, et les réutiliser d'une année sur l'autre. Il en est de
même pour les engrais et les pesticides, qui pourraient être
élaborés gratuitement et de manière écologique
à partir de plantes disponibles localement. La mise en pratique de
l'agroécologie permet ainsi de revaloriser le travail paysan, en
priorisant la connaissance et la préparation des terres.
Certaines mesures complémentaires visant à
limiter dans une large mesure les incidences négatives du climat sur
l'agriculture et assurer une meilleure productivité locale. Pour cela,
il convient d'adapter les pratiques culturales au changement climatique en
cours et de former les agriculteurs aux nouvelles techniques et technologies
d'adaptation et d'atténuation.
76
rendements ; pour une meilleure sécurité
alimentaire. En effet, si les systèmes agricoles sont durables et
génèrent des revenus plus élevés améliorant
ainsi la conservation des sols et le captage de l'eau. Ainsi, la pression sur
les ressources naturelles à des fins de recherche de revenus
complémentaires (collecte et vente de bois de feu, etc.) sera
atténuée.
Par ailleurs, il est primordial de considérer la
participation et l'adhésion de la population locale comme acteur
principal de développement local et sa mise en oeuvre. Par cette
démarche, on est à même d'assurer la réussite de
tout projet in situ, et enclencher une dynamique favorable à un
développement durable en harmonie avec l'espace naturel.
Les agriculteurs sont ainsi intéressés à
adhérer à des organisations impliquées dans la gestion des
ressources naturelles. Cette participation constitue un cadre d'échange
pour renforcer d'avantage la cohésion sociale en vue de faire face aux
effets drastiques des changements climatiques.
? DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE PAM
L'activité de collecte de PAM principalement le thym
est très faible. En effet, les personnes qui pratiquent cette
activité sont généralement pauvres ce qui leur permet de
dégager de maigres revenus qui ne peuvent assurer un minimum de
conditions du bien-être.
Vu l'importance de la filière dans la lutte contre
l'érosion et la désertification, de maintien de la
biodiversité, et de soutien de l'économie sociale, l'état
devrait appuyer le développement et la valorisation de la filière
de PAM. Ce soutien permettra la création d'emplois et une augmentation
des revenus des bénéficiaires, qui se traduiront par une
réduction de la pauvreté. Ces retombées profiteront aussi
bien aux populations locales, qu'aux acteurs économiques situés
en dehors de la zone.
Dans cette optique de développement, la gestion de la
filière des PAM peut être inscrite dans le contexte de
l'économie sociale et du commerce équitable, et doit être
conçue, élaborée et progressivement mise en oeuvre sous
forme de coopératives de producteurs, à créer en toute
urgence.
Par ailleurs, le développement de la filière PAM
peut se faire à travers l'amélioration de la productivité
et de la compétitivité de la filière thym et autres PAM
telles que la lavande, origan, etc. L'amélioration de l'offre des
services d'appuis, l'encadrement et de facilitation (informations agricoles,
infrastructures et de communication) ; et l'amélioration des
financements et de la gouvernance (HCEFLCD,2018).
? Régénération et
reconstitution des faciès à PAM (thym, lavande, etc.)
La régénération et reconstitution des
faciès des espèces de PAM (thym, lavande, etc.) doit se faire
à travers un programme prospectif de régénération,
les travaux de mises en repos végétatif et la mise en oeuvre des
bonnes pratiques d'exploitation des faciès. Aussi, la
réglementation de l'exploitation doit être instaurée avec
un appui considérable en termes de formation des différents
acteurs locaux (adhérents de coopératives, gestionnaires
forestiers, agents locaux de l'agriculture, etc.)
Pour une meilleure mise en oeuvre de cette politique de
développement, la participation de la population à tous les
stades de genèse de tout projet de développement local depuis son
identification, réalisation, jusqu'à sa gestion permanente
permettra de garantir le succès attendu.
? Valorisation du pistachier lentisque (Pistacia
lentiscus l.)
Le lentisque est un arbuste aux usages multiples ; il est
essentiellement exploité pour la résine qu'il secrète dans
ses tiges, on se sert également de ses feuilles, de son bois et de ses
fruits pour des usages alimentaires, domestiques ou médicinaux. Parmi
les produits, on trouve La résine ou « mastic », (4 à
5
77
kg par arbre) les feuilles (large éventail
d'utilisation), Le bois (menuiserie et en ébénisterie, bois de
chauffage ; charbon, etc.), les fruits et l'huile de lentisque.
La valorisation du pistachier lentisque est potentiellement
importante grâce à ses atouts en termes de biomasse, d'abondance
sur le terrain, de richesse en métabolites secondaires, essentiellement
les polyphénols et les flavonoïdes, d'effets antibactériens
et de faible toxicité en rapport avec l'absence d'alcaloïdes et
d'hétérosides cyanogénétiques ce qui
atténuerait l'effet de l'augmentation de la dose.
? DELOPPEMENT DE L'APICULTURE
L'activité apicole est une pratique exercée
depuis longtemps par les populations rurales que ce soit en cueillette ou en
élevage. Bien que les quantités de miel produites restent
très faibles, l'activité relative à l'apiculture est
prometteuse dans la région de Tiddas et les paysans sont conscients de
son poids sur l'économie de la région.
Ce secteur d'activité est fortement
rémunérateur et se heurte à un certain nombre de
contraintes qui limitent son développement. Il s'agit entre autres du
faible niveau technique de conduite apicole chez les paysans, l'absence de
groupements d'entraide (association, coopérative, etc.) et de soutien de
l'état.
Quant à la pratique du traitement des parasites
principalement la varoise est presque absente et se fait au moyen de
médicaments non adéquats qui endommagent souvent le cheptel
apicole et qui risquent de contaminer le miel. Les pouvoirs publics sont
appelés à contrôler et soutenir les prix de ces traitements
et leur mode d'utilisation par les services vétérinaires.
Par ailleurs, l'apiculture traditionnelle doit être
préservée pour mieux conserver le savoir local. Des actions
concrètes de préservation de ce savoir-faire traditionnel tout en
la structurant pour gagner en productivité, doivent être
prises.
Il est souhaitable aussi d'étendre le système
gouvernemental d'incitation et d'encouragement actuel de l'apiculture (Ruchette
de reines et matériel apicole) à des subventions d'aide à
la transhumance. Ce qui impliquerait sans doute un renforcement de la
production du miel à Tiddas.
Les actions de développement de l'apiculture doivent
offrir d'importantes possibilités d'installation de ruches et de
production de miel. Il s'agit en premier lieu de mettre à la disposition
d'un groupe d'apiculteurs (80 à 100 individus), des ruches modernes. De
ce fait, ces apiculteurs seront regroupés en coopératives avec le
matériel et les outils apicoles nécessaires à la conduite
des ruches mis à leur disposition moyennant un contrat d'exploitation
(DEFLCD, op.cit.).
? FILIERE BOIS DE FEU
Le bois de feu constitue l'une des principales sources
énergétiques de la région dont la consommation annuelle
moyenne varie de 3 à 4 t/ménage/an. Il provient à plus de
50% du bois prélevé sur les formations arbustives dont le couvert
et l'abondance au niveau de la forêt sont très importants. La
population de Zaer possède, en raison de la proximité de la
forêt avec des distances inférieures à 1 km, la
consommation en bois la plus élevée dans la région.
Les espaces forestiers de la zone produisent essentiellement
du bois de feu, qui, une fois mort gisant, est « ramassé » par
les usagers pour l'utilisation domestique. Tout l'espace est soumis à la
même pression sans distinction de la nature des espèces ligneuses
présentes (thuya, oléastre, lentisque, etc.).
78
La consommation de bois de feu comme source d'énergie
domestique est logiquement liée à sa disponibilité et ce,
indépendamment du revenu du ménage. Il demeure par sa
disponibilité, le combustible le plus utilisé dans
l'énergie domestique pour le chauffage, la cuisson, le bain, etc.
Parmi les facteurs influant la consommation de bois de feu, on
cite le froid dont, la période varie de 3,5 mois à 4,5 mois par
an dans toute la zone de la commune. Par ailleurs, la faiblesse des revenus des
ménages incite les ruraux à la consommation
énergétique issue des bois qui sont gratuits et à
portée de main. Cependant, on assiste actuellement à un
changement d'habitude, ou le gaz butane est utilisé comme source
alternative au bois, ce qui contribue à réduire la pression sur
le milieu naturel.
Des solutions forestières visant l'augmentation des
disponibilités de bois pour l'énergie sont proposées.
Elles font appel soit à une mobilisation accrue du potentiel des
formations naturelles existantes soit à la mise en place de nouvelles
ressources énergétiques. Ces deux types de solutions doivent
être appliquées simultanément compte tenu des
impératifs d'efficacité à terme aussi rapproché que
possible qui sont liés aux situations déficitaires de bois de
feu
L'amélioration de la productivité de ces
écosystèmes ne nécessite que des traitements relativement
simples de mises en défens et de sylviculture (plantation
d'espèces adaptées à croissance rapide, éclaircie,
élagage) qui peuvent aboutir à l'amélioration de la
productivité de formations forestières.
Mais, la complexité de ces actions réside dans
leur interaction avec les besoins croissants des populations concernant de
nouvelles terres de culture ou de parcours et dans l'indispensable
adhésion de ces populations.
L'action des forestiers doit s'effectuer en étroite
collaboration la population concernée quitte à l'intégrer
dans un processus dynamique qui viserait la cogestion ultérieure des
écosystèmes.
La diminution de la consommation en bois de feu ne peut
être obtenue que par le développement de l'utilisation d'autres
sources énergétiques renouvelables permettant d'économiser
la quantité de bois consommée. Dans ce sens, une économie
d'énergie et de substitution se base sur les options suivantes :
· La distribution des fours améliorés,
efficients et économes en bois ;
· La promotion des énergies renouvelables et de
l'efficience énergétique ;
· La promotion du gaz pour limiter la consommation du
bois-énergie ;
· Effort de protection et plantations nouvelles et
l'aménagement des parcours ;
· L'intégration des divers programmes relatifs aux
ressources et au développement sur le territoire ;
· Le reboisement avec des espèces endogènes
(Laouina, A., 2006).
? FILIERE -ECOTOURISME
La zone se caractérise par un potentiel
écotouristique important qui réside essentiellement dans les
paysages naturels avec des contrastes importants de point de vue formation
végétal, relief, vallées, oueds, et barrage de Tiddas (en
cours d'achèvement), etc. La présence des grottes naturelles
très peu explorées renforcent ce potentiel qui mérite
d'être valorisé à travers l'organisation des produits
touristiques à promouvoir.
L'organisation de cette activité et son
développement possèdent des avantages multiples qui permettent
à la population de profiter des retombées touristiques du site et
par conséquent améliorer leur niveau de vie. Ainsi, les emplois
générés, permettent de stabiliser les habitants et
atténuer le chômage et l'exode
79
et d'alléger par conséquent la pression sur les
ressources naturelles. La prise de conscience envers l'importance des richesses
écologiques du site sera plus que jamais stimulée.
La stratégie de développement du tourisme rural
doit identifier des produits attractifs afin de constituer un
intérêt suffisant pour motiver les touristes. Une identification
d'un ensemble des produits généralement attractifs telles
l'identification des sites naturels remarquables (paysage, grotte, faune,
flore, etc.) et les activités culturelles traditionnelles et modernes
dont souk, moussem, artisanat, manifestation folklorique, etc. Pour accompagner
cette stratégie, il y a lieu de mettre en place des équipements
et des services touristiques qui concerne l'hébergement, restauration,
guide etc.
Le renforcement des capacités des acteurs du tourisme
rural qui sont inexpérimentés est nécessaire. Il faut leur
assurer une formation professionnelle dans l'accueil et de guide pour une
meilleure valorisation du produit touristique rural susceptible d'être
mis en marché. Le séjour dans la zone touristique passe
obligatoirement par la création de structures d'accueil,
d'hébergement et de restauration. Ces structures constituent la base de
développement de cette activité pour recevoir et fixer le
visiteur sur place.
5.2.5 Conclusion
La mise en place des principales mesures d'accompagnement du
PFN, constituent les leviers nécessaires pour permettre aux programmes
retenus de donner les résultats espérés. Ces mesures
concernent les premières actions mises en oeuvre en vue
d'intégrer l'adaptation au changement climatique dans la
stratégie de gestion des écosystèmes forestiers. De
même l'adoption de la stratégie du PMV notamment l'agriculture
solidaire, va également imprimer au secteur agricole une dynamique
d'évolution harmonieuse qui tient compte de ses
spécificités.
L'environnement physique de la région de Tiddas abonde
en signe de dégradation du milieu liées aux
éléments physiques de la zone : topographie
disséquée, substrats géologiques friables, sols pauvres en
matière organique, climat semi-aride aux orages violents et aux
sècheresses récurrentes. En plus, La dégradation de ce
milieu s'aggrave par, la gestion inappropriée des terres agricoles, le
surpâturage et la pauvreté des exploitants.
Malgré les contraintes et limites qui entravent les
interventions des acteurs institutionnels, ces derniers ont investi massivement
dans des projets divers (agricoles, forestiers et aménagement de bassin
versant), et ont pu jouer un rôle remarquable dans l'adaptation des
agriculteurs face aux changements climatiques avec des activités
génératrices des revenus pour améliorer leur niveau de
vie.
Pour remédier à la dégradation de leurs
terres, les paysans de la zone ont adopté une panoplie de techniques de
conservation des eaux et du sol (agronomiques, biologiques et physiques), ce
qui témoigne d'un côté, d'une prise de conscience
vis-à-vis de la rareté des ressources et du risque qu'elles
encourent, et de l'autre côté, d'une richesse dans le savoir-faire
paysan qui a pu résister aux différentes crises qui ont
secoué la région.
Enfin, l'atténuation des effets des CC, exige la
conservation et le développement des ressources naturelles de la
forêt de Tiddas. Pour ce faire, il est indispensable de mettre en oeuvre
un certain nombre d'actions pertinentes tant sur le plan écologique et
socio- économique. Parmi les principales actions qui doivent être
retenues : le renforcement des capacités économiques des
populations locales, le développement des filières : Pam,
apiculture, bois de feu et écotourisme.
Bien que la zone forestière et
péri-forestière de Tiddas jouit de conditions naturelles
remarquables (nature, hydrogéologie, géomorphologie, etc.), elle
subit, à l'instar d'autres régions des modifications
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