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Effet du commerce exterieur des produits agricoles sur la croissance economique au Cameroun


par Aboubakar IBNOU Ousman
Université de Maroua Cameroun - Master II en Sciences Economiques 2020
  

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J-2-2 Nouvelles théories du commerce extérieur

Les nouvelles théories du commerce extérieur furent apparues dans les années 70 lors de la publication des articles de Paul Krugman suite à l'analyse de certaines lacunes observées dans les anciennes théories précédentes. Le paradoxe de Leontief et l'existence des échanges intra branches sont deux faits expliquant les limites des théories traditionnelles du commerce extérieur.

En 1954, Leontief trouve paradoxale le cas des Etats Unis qui sont dotés d'énormes capitaux (K) mais employant relativement peu de main d'oeuvre (L) or, ils exportent des produits manufacturés demandant beaucoup de facteur travail. De cette situation Leontief déduit que les ouvriers Américains sont plus productifs (en 1947) que n'importe quels travailleurs étrangers. C'est pour cette raison que les Etats Unis sont en mesure de concurrencer les importations étrangères.

Selon Leontief, ce fait est contradictoire à la théorie HOS qui défend que suivant les dotations en facteur capital, les USA doivent plus se spécialiser à la production des biens qui demandent de fortes intensités capitalistiques au lieu de s'imprégner à la force de travail. Ainsi le paradoxe explique apparemment que les mains d'oeuvres sont rares mais il existe une réelle abondance de facteurs masqués. Cette main d'oeuvre dispose alors d'une qualification marquée qui constitue un capital humain efficace.

Linder souligne l'importance des échanges similaires entre les pays riches, et rejette le théorème HOS par sa nouvelle théorie dite « la théorie de la demande représentative » en 1961. La thèse de la demande représentative suppose que les innovations et les technologies redifférencient les Nations et présentent des décalages temporels entre les coéchangistes. En plus, les exportations constituent des surplus commerciaux à la consommation intérieure. il met l'accent que, plus le revenu par tête est élevé, plus le degré de sophistication des produits demandés par les pays augmentent.

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Le commerce extérieur constitue alors une lutte acharnée entre les Etats, qu'Andréa Tyson (1992) et Lester Thurow (1992) dénomment par des jeux à espérance positive. Chaque pays est un joueur qui compare ses gains et ses pertes avant de se livrer au commerce extérieur. Et ainsi, d'autres formes d'avantages peuvent être réalisées par la différenciation des produits. A savoir: la différenciation horizontale et la différenciation verticale. Quant à la différenciation horizontale le fait que le consommateur à un goût pour la variété des produits. Ces goûts et préférences sont incorporés dans sa fonction d'utilité. C'est pourquoi, sur la scène internationale, deux pays se différencient par la taille et la quantité de ses exportations.

Il y a échange intra branche tout en gardant constant la quantité de produit échangé. La nature du commerce extérieur reste indéterminée mais améliore le bien être des consommateurs. Alors que la différenciation verticale s'effectue en qualité, c'est-à-dire pour une seule gamme de produit, il existe différentes qualités et des prix différents que des consommateurs ayant les mêmes goûts ayant des revenus différents peuvent tous s'en procurer. Les seules différences entre eux reposent au critère « qualité ». En effet, ce qui favorise l'échange, même si beaucoup de pays offrent des produits semblables, c'est le degré de sophistication des produits demandés qui différencie les pays.

De tout ce qui précède, il importe de conclure que les Etats ne se livrent pas au commerce international comme les entreprises. (Paul Krugman « La mondialisation n'est pas coupable ». Il est ainsi erroné de comparer la compétitivité d'un FMN à celle d'un Etat, puisque les entreprises en position défavorisée sur la scène internationale risquent de disparaitre, ce qui n'est pas le cas pour le sort d'une Nation. De même, la compétitivité d'un pays ne peut être seulement se limiter aux soldes de la balance commerciale.

Les théoriciens se mettent d'accord du fait que les exportations et les importations sont favorables à la croissance économique. Même si, les approches sont différentes sur certains points, le commerce est toujours source de gains. Mais, ce qui distinguent le plus les nouvelles théories se sont : d'abord, la possibilité de transférer les technologies vers d'autres pays par le biais des importations. Puis, l'extension de la part de marché du pays par les exportations afin qu'il réalise des économies d'échelles. Les mêmes convictions ont permis à l'Etat camerounais à prendre en considération des échanges des produits agricoles comme élément moteur de la croissance.

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SECTION II : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

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