Année Universitaire : 2016 - 2017
Mémoire de fin d'études
Master 2 Finance d'entreprise
Réalisation d'une mission d'audit
interne du cycle de trésorerie
|
Elaboré par : CHAGOUR Kamar
Sous la direction de : Mlle. AMRANI Dalal
Stage effectué au sein de : L'Agence
Spéciale Tanger Med.
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DEDICACE
Ce travail est dédié tout d'abord à ma
mère, symbole d'amour éternelle, qui m'a soutenu tout au long
de ce travail, je profite à l'occasion, pour lui exprimer ma profonde
gratitude pour l'éducation qu'elle m'a accordé.
M. MOUFID par sa présence et son assistance, m'a
beaucoup aidé à mener à terme ce travail, et de me
tracer un nouveau chemin dans les recherches en perspective.
Mlle AMRANI, mon encadrante, par sa compétence et
son suivi, m'a beaucoup conseillé sur la voie de mes recherches
qu'elle trouve ici ma reconnaissance.
REMERCIEMENTS
Mes remerciements sont aux personnes chères ayant
collaboré de près ou de loin à la réussite et au
bon déroulement de ce mémoire.
J'adresse tout d'abord un remerciement particulier à
M. MOUFID, mon encadrant de stage à HEM qui a guidé mes travaux
vers la bonne voie, à Mlle AMRANI, mon encadrante qui m'a
été d'une grande aide tout au long des trois mois de stage, ainsi
qu'à l'ensemble de l'équipe
contrôle interne qui m'a accueillie en son
sein.
Mes remerciements sont adressés à M. BAHAMOU
pour son accueil lors de ma première journée à
TMSA.
Somme toute, il est indispensable de clôturer cette
liste avant de remercier le corps enseignant de HEM pour la qualité de
son enseignement.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE 5
PARTIE 1 : Approche théorique de la
démarche d'audit du cycle de trésorerie 7
CHAPITRE 1 : Généralités sur le
contrôle interne 9
Section 1. Définitions et objectifs du contrôle
interne 9
Section 2. Principes, composantes et dispositifs du
contrôle interne : 12
CHAPITRE 2 : Objectifs et démarche de l'audit interne
18
Section 1. Définitions de l'audit interne : 18
Section 2. Démarche de l'audit interne : 20
CHAPITRE 3 : Présentation de la démarche d'audit
de trésorerie 27
Section 1. Description des flux de trésorerie : 27
Section2. Objectif de l'audit de trésorerie : 34
PARTIE 2 : MISSION D'AUDIT DU CYCLE DE TRESORERIE :
CAS TMZ 38
CHAPITRE 1 : Présentation de l'Agence Spéciale
Tanger Med 40
Section 1. Présentation du groupe TMSA 40
Section 2. Structure du groupe TMSA 44
CHAPITRE 2 : La prise de connaissance des procédures de
trésorerie 50
Section 1. Objectifs 50
Section2. Aide au programme de travail 50
CHAPITRE 3 : Mission d'audit interne du cycle
Trésorerie au niveau de TMZ 54
Section 1. Démarche adoptée d'une mission
d'audit interne au niveau du Groupe TMSA 54
Section 2. Mission d'audit interne du cycle trésorerie
au niveau de TMZ 57
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INTRODUCTION GENERALE
Avant de vous mener à travers ce travail, je propose
d'étaler dans un premier temps les motifs de choix du mémoire,
ensuite les objectifs du travail et enfin la problématique et la
méthodologie suivie du travail.
En ce qui concerne le choix du mémoire qui est entre
vos mains, est justifié par plusieurs raisons, dont les principales sont
:
- Ce mémoire de fin d'études résume les
démarches suivies d'abord d'intégration des
connaissances dans le but de leur utilisation sur le terrain,
ensuite l'approche du
problématique tout en relation avec la
spécialité, pour finir avec une solution adaptée.
- « Trésorerie » est le thème de mon
mémoire, c'est un sujet qui a longtemps été
détaché
des préoccupations de l'enseignement et de la gestion,
la trésorerie était donc loin des évolutions des
métiers de l'entreprise, elle s'intéresse seulement à la
comptabilité. Mais depuis 1985, et surtout en occident, la
trésorerie a décroché l'évolution, et beaucoup
d'ouvrages le prouvent.
La gestion de trésorerie englobe tous ensemble :
Décisions, règles et procédures maintenant
l'équilibre financier de l'entreprise au coût symbolique.
La gestion de trésorerie a pour but de chasser les
risques qui peuvent bloquer le paiement. La santé de l'entreprise occupe
la majorité de l'intention de la trésorerie, car plusieurs
problèmes de structure peuvent la menacer :
- Des investissements affichant un grand chiffre sont, passent
en guise d'acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles.
- Des investissements financiers à haut coût
(prise de contrôle des sociétés, achats de titres de
participation...)
- Des capitaux qui réclament une insuffisance à
long terme.
- Insuffisance en fonds de roulement structurellement
bouleversé pouvant entrainer des problèmes.
En plus de ce que nous avons cité la trésorerie
peut souffrir des problèmes conjoncturels de l'état de
l'activité qui peut subir des variations saisonnières,
l'état des stocks qui peut elle aussi subir un gonflement brusque, ou
encore des lacunes qui peuvent intervenir dans un moment ou un autre suivant
l'anomalie qui peut frapper le système du paiement tel le retard qui
peut devenir un arrêt du paiement d'un client, ou pire encore
l'arrêt total de celui-ci si les causes sont plus graves tels les
guerres, la déstabilisation sociale...
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D'autres objectifs sont dans le cercle de l'intention de la
trésorerie à titre d'exemple assurer la solvabilité
à court terme, négocier avec les banques, gérer les
risques de tous genre...
Nous allons entamer une étude au sein de l'agence
spéciale de Tanger Med qui s'intitule : « La réalisation de
l'audit interne du cycle trésorerie » dans le but d'examiner la
performance de la société liée étroitement à
la contribution de l'environnement de contrôle de l'entreprise et les
procédures liées au cycle de trésorerie. La
problématique du thème est la suivante : « Dans le but de
prévenir le risque d'erreur, et de fraude, TMSA a bien structuré
son cycle de trésorerie, comment a-t-elle approché ce
problème ? »
C'est alors qu'au cours de notre travail nous allons traiter
respectivement quelques questions qui découlent de la
problématique :
- Est-ce que le système de contrôle interne de
trésorerie que la direction a mis en place est efficace ?
- L'application des procédures de trésorerie
est-elle réussie au sein de TMSA ?
- Les tâches concernant le cycle de trésorerie
sont-elles bien remplies par les acteurs intervenants ?
Notre étude donc est articulée sur ces
questions, et nous pensons cueillir de bonnes conclusions par la suite.
Notre étude se déroulera comme ainsi : au
début nous allons mener une partie théorique qui chevauche
nécessairement toute approche qui se veut académique, une
décision ne s'avère convaincante que si elle couronnée par
des méthodes et des modèles issus des représentations
théoriques, ces dernières mènent à mieux comprendre
les questions et mieux cibler les solutions.
Viendra ensuite une partie pratique qui sera alimenté
à partir des recherches précédentes, c'est ainsi que nous
aboutissons aux recommandations qui relèvent cette fois ci du
réel de l'entreprise et ne peuvent être que pertinentes et
adaptées.
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PARTIE 1 : Approche théorique de la
démarche d'audit du cycle de
trésorerie
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INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE :
De nos jours, le monde vit une ascendance jamais vécu
de technologies et d'innovations que les entreprises doivent suivre en
parallèle, pour se faire, ces dernières enrichissent leur champ
de travail interne par des normes, tout le personnel est impliqué dans
ce système.
Il est évident que chaque entreprise à ses
propres objectifs qu'elle maintenue à la fois avec la concurrence, et la
satisfaction de ses clients.
Cette préoccupation s'intitule gouvernement
d'entreprise, qui est sujet de plusieurs débats actuels. Le
contrôle interne et l'audit interne s'imposent, c'est le contrôle
du contrôle interne qui sauvegarde l'environnement saint et loyale de
l'entreprise. C'est par là qu'il est possible de prévenir les
fraudes, la notion d'audit a remarquablement évolué
dernièrement.
Donc, dans ce qui suit, c'est le mémoire
concerné, s'intéressant à l'audit interne de la
trésorerie, important facteur de gestion de l'entreprise, c'est
grâce à elle celle-ci est capable de payer créanciers et
partenaires et même rémunérer les actionnaires.
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CHAPITRE 1 : Généralités sur le
contrôle interne
Il s'avère que le contrôle interne est d'une
importance incontestable pour la continuité et la durabilité des
activités de l'entreprise, il est conditionné par un certain
nombre de procédures qui doivent être respectés pour une
entreprise bien gérée.
L'entreprise prend plus d'importance si sa taille est grande,
les dispositifs du contrôle interne revêtent automatiquement cette
importance, le contrôle interne est consolidé par l'audit interne,
ce dernier est à l'origine du mot latin « audire »
c'est-à-dire écouter.
Les gouvernements romaniens sont les premiers à
utiliser l'audit, ils désignaient autrefois les questeurs pour examiner
la comptabilité de l'Etat, leurs compte rendu était verbale
devant une assemblée d'auditeurs. Cette expérience romaine a
servi à plusieurs civilisations jusqu'à nos jours.
Section 1. Définitions et objectifs du
contrôle interne1
Il est à signaler que l'entreprise se compose des
principes, des composantes et des objectifs qui doivent être claires, car
indispensables au contrôle interne pour une bonne vue de l'ensemble de
l'organisation.
1. Définitions du contrôle interne :
Les auteurs de COSO2 l'ont défini depuis 1992
comme suit :
« Un processus mis en oeuvre par le
conseil d'administration, les dirigeants et le personnel
d'une organisation destiné à fournir une assurance
raisonnable
Une définition qui s'ajoute à cette
dernière en 1995 par les auteurs canadiens du COCO3 qui
évoquent les moyens du contrôle interne cette fois-ci :
« Eléments de l'organisation (incluant
ressources, systèmes, procédures, culture et tâches)
qui, mis ensemble, aident à atteindre les objectifs ».
1 BERTIN, ELISABETH : Audit interne : enjeux et
pratiques à l'international ; Editions d'organisation, 2007
2Le COSO est un référentiel de
contrôle interne défini par le Committee Of Sponsoring
Organizations of the Treadway Commission
3 Criteria on Control Committee
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En conclusion, les 2 définitions se complètent.
Donc le contrôle interne s'intéresse à la culture du
milieu, comme au nombre des dispositifs de l'entreprise et l'entourage
où ils sont pratiqués, le comportement du personnel dans ce sens
est important.
Aussi le contrôle interne s'intéresse à
toutes les activités de l'entreprise du petit au grand pour mieux
contrôler cette dernière, si les procédures sont mises en
oeuvre le but peut être atteint : éviter les risques et atteindre
les objectifs sans consentir un danger.
Finalement, le contrôle interne assure à
l'entreprise une bonne démarche de ses activités sans
prêter attention à la réalisation des objectifs.
On passe à la définition de l'IFACI4
:
« Dispositif permanent mis en oeuvre par
les responsables d'une organisation pour s'assurer que ses
activités sont convenablement maîtrisées à
tous les niveaux en vue de lui permettre d'atteindre ses objectifs.
»
La définition de l'AMF5 (2006) :
· contribue à la maîtrise de ses
activités, à l'efficacité de ses opérations et
à l'utilisation efficiente de ses ressources ; doit lui permettre de
prendre en compte de manière appropriée les risques
significatifs, qu'ils soient opérationnels, financiers ou de
conformité ».
« Le contrôle interne est un dispositif de la
société, défini et mis en oeuvre sous sa
responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens,
de comportements, de procédures et d'actions adaptées aux
caractéristiques propres de chaque société qui :
Donc le contrôle interne est ouvert à la
collaboration du personnel de tout niveau, chacun a son apport dans l'assurance
raisonnable de l'entreprise, pour atteindre des objectifs stratégiques,
opérationnels et la sureté de l'information financière, et
tous en respectant les lois et les réglementations du pays et la
sécurité des actifs.
4 Institut de l'Audit Interne, auparavant
dénommé Institut Français de l'Audit et du Contrôle
Internes
5 Autorité des marchés financiers
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Plusieurs concepts importants sont liés à cette
définition : 1.1.Le contrôle interne est un processus
:
C'est tous les éléments qui ciblent le
même objectif, c'est une unité dans l'ensemble dont le but est de
restituer le patrimoine de l'entreprise, le contrôle interne n'est pas
une fonction, il fait partie des activités opérationnelles de
l'entreprise, de ces procédures qui interviennent dans sa gestion, le
contrôle interne est un garant de succès.
1.2.Mis en oeuvre par les dirigeants et le personnel
:
Le contrôle interne comprend plus de manuels de
procédures et de documents, un conseil d'administration, du management
et d'autres membres de personnel, les dirigeants sont responsables de
préparer le contrôle interne de l'entreprise, le personnel est
chargé de l'appliquer en grande partie, tout en s'influençant du
comportement des dirigeants qui sont les membres du conseil
d'administration.
1.3.Assurance raisonnable :
La réalisation des objectifs ne peut être
réalisé en s'appuyant seulement sur le contrôle interne,
qui représente seulement une garantie raisonnable qui loin d'être
une garantie absolue dans l'entreprise.
2. Objectifs du contrôle interne :
Les systèmes de contrôle interne détectent
à chaque moment tout dérapage aux objectifs de l'entreprise et en
limiter les aléas, ces dispositifs sont entre les mains des dirigeants,
ils sont leur outil dans le champ concurrentiel que dans l'affaire des clients,
ils leur permettent de procéder à temps sur tous les niveaux tout
en respectant la conformité aux lois et aux règlements.
C'est ainsi que l'importance des systèmes de
contrôle interne omniprésente, leur besoin est croissant pour
l'intérêt des entreprises, ses systèmes portent des
solutions multiples aux problèmes d'évaluation exacts des
systèmes existants, c'est ainsi que les risques sont moindres et la
sécurité est garantie.
C'est alors que ces systèmes de contrôle interne
sont obligatoirement figurés sur la planification de l'entreprise, ils
sont très utiles aux dirigeants en matière de garder en vue la
pérennité de l'entreprise.
Tous les entreprises se fixent des objectifs propres à
leur domaines, mais certains sont communs, certes comme la bonne image devant
le client et le bon état financier devant les actionnaires en gardant
toujours de vue lois et règlements.
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2.1.Les objectifs opérationnels :
Ces objectifs varient suivant les choix du management, et
touchent l'objet social de l'entreprise ce sont les objectifs de l'entreprise
en termes de performances, de rentabilité et de protection des
ressources. Celles-ci comprennent non seulement les actifs immobilisés,
les stocks, les actifs immatériels, mais également le capital
humain et les informations confidentielles de l'entreprise, le système
de contrôle interne a pour objectif leur protection et s'assurer que
l'ensemble du personnel oeuvrent toujours dans la réalisation des
objectifs sans coûts imprévus. Enfin le système impose des
corrections pour tout personnel qui a commis des erreurs.
2.2.Les objectifs liés aux informations
financières :
Ces objectifs sont d'origine externes ; falsification des
informations publiés à titre d'exemple, il faut présenter
des comptes annuels, et toute communication financière aux dirigeants
pour s'y référer dans les décisions.
2.3.Les objectifs de conformité :
Ces objectifs concernent le respect des lois et
réglementations auxquelles l'organisation est soumise, de nature externe
(marchés, tarifs, impôts, salaires, commerce international), ce
respect (surtout d'ordre comptable et fiscale) garantie la
crédibilité et la réputation de l'entreprise (public, et
client etc...), ces objectifs se regroupent en 2 catégories :
Objectifs internes liés aux opérations,
objectifs externes formés sur les normes imposées par des
tiers.
Section 2. Principes, composantes et dispositifs du
contrôle interne :6
1. Les principes du contrôle interne :
Huit éléments sont nécessaires dans
l'élaboration d'un bon contrôle interne, qui cadrent son bon
fonctionnement et son efficience.
Ces derniers sont à la base les principes et les normes
que leur considération donne un aspect satisfaisant au contrôle
interne.
1.1.Principe d'organisation :
Dans les grandes structures particulièrement,
l'organisation doit comprendre 4 fonctions fondamentales impérativement
séparées, comme doivent l'être aussi les responsables de
ces fonctions :
· La fonction de décision (fonction
opérationnelle)
6 Contrôle interne : Bernard,
Frédéric, Gayraud, Rémi, Rousseau, Laurent, Editions
Maxima, 2013.
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· La fonction de protection (détention de valeurs :
monétaires et physiques)
· La fonction de comptabilisation
· La fonction de contrôle
1.2.Principe d'intégration ou
d'auto-contrôle :
C'est un processus quotidien de contrôle interne, sous le
titre de l'auto contrôle, des procédures
mises en place à ce sens tels des procédures.
De recoupements : en comparant des sources
d'informations différents (exemple : facture/bon
de réception). Autre procédure cette fois-ci ;
De contrôle réciproque : c'est le
rapprochement d'une même information entre 2 personnes
dont l'une prolonge le traitement effectué par l'autre
(exemple : inventaire physique/inventaire
permanent), encore une autre procédure qui est ;
De système de preuve : c'est tout ce qui
concerne la Justification des opérations (signatures,
bon d'entrée ou bon de sortie, cachet de traitement :
saisie, contrôle, comptabilisation,
paiement...)
1.3.Principe de permanence :
Ce dispositif de contrôle interne est composé de 2
niveaux, c'est d'abord sa logique interne et
ensuite son application ferme, afin d'assurer la
pérennité de l'entreprise.
Le respect permanent des procédures de contrôle
interne sont obligatoires pour éviter le risque
de déviation des règles mises en place.
Dans cette logique, une chaîne défectueuse peur se
répercuter sur tout le reste.
1.4.Principe d'universalité :
Le suivi du contrôle interne concerne tout le personnel
afin de détecter la moindre erreur dans
les activités.
1.5.Principe d'indépendance :
Les objectifs du contrôle interne sont visés
indépendamment du reste de l'entreprise, la
sauvegarde du patrimoine est nécessairement
demandée.
Les finalités de sauvegarde du patrimoine et
d'efficacité doivent être accomplies, quelque soit
les méthodes de tenue de comptabilité ou de
stockage de l'information ou bien les actes
commerciaux clôturés.
1.6.Principe d'information :
Le langage d'un contrôle interne doit être en somme
clair et bien articulé, l'information ainsi
diffusée devient très utile et facile à la
portée du destinataire.
L'information doit être accessible et disponible à
tout moment et n'importe quel lieu, elle doit
être clair, facile à comprendre et sur mesure.
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Ce dispositif dont l'objectif d'apporter des informations
essentielles, qui ne se répètent pas, chaque information doit
comporter une référence propre à elle, pour qu'elle soit
facilement détectée.
1.7.Principe d'harmonie :
Le contrôle interne doit être en état
conforme avec l'entreprise et son environnement, pour assurer une
pérennité et sécurité.
1.8.Principe de la qualité du personnel
:
On ne peut aboutir à un contrôle interne efficace
sans s'engager avec un personnel qualifié et honnête, c'est
pourquoi une assistance à haut niveau doit être attribué
à ce système.
Le rôle des ressources humaines est important dans sa
gestion pour un bon contrôle interne : que ça soit par la
formation, la motivation, la gestion de carrière...
2. Composantes du contrôle interne :7
Le contrôle interne est composé de 5
éléments interdépendants qui parviennent de
l'activité comment est gérée et par qui elle est
composée :
2.1.L'environnement de contrôle :
Cet élément est primordial dans la culture d'une
entreprise, et constitue la base de tous les autres éléments du
contrôle interne.
Plusieurs facteurs déterminent l'environnement du
contrôle à titre d'exemple l'intégrité, la
compétence du personnel, la philosophie des dirigeants et leur style de
management puis le conseil d'administration dans son ensemble et le niveau
d'expression des objectifs pour éclaircir le but aux autres, dans nous
sommes là sur le moteur du système de contrôle interne.
2.2.L'évaluation des risques :
Il y'a toujours des risques à surmonter, l'entreprise
doit les évaluer, et avant d'accéder il faut connaître des
objectifs qui mènent à la cohérence interne du
système.
De nos jours l'évolution permanente de l'environnement
micro et macro-économique, du contexte réglementaire et des
conditions d'exploitation exigent une vigilance dont le besoin de créer
un processus déterminant les risques et le mode de leur gestion. Les
risques peuvent s'aggraver pour plusieurs raisons : la non réalisation
des objectifs par le passé, les changements au niveau de la concurrence,
de la réglementation, du personnel, surtout internationale, la
complexité d'une activité.
7 Pigé, Benoît : Audit et contrôle
interne : de la conformité au jugement, EMS EDITIONS, 2017
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Les risques doivent être identifiés non seulement
à l'échelle de l'entreprise, mais également au niveau de
chaque activité, l'importance qu'elle procure pour l'entreprise, la
dislocation géographique de cette dernière et bien d'autres.
2.3.Les activités de contrôle :
C'est elles qui appliquent les normes et procédures
pour une bonne démarche des orientations du management, dans le but
d'éviter et maîtriser les risques qui peuvent menacer
l'entreprise, les activités de contrôle sont donc menées
à travers l'entreprise et son hiérarchie fonctionnelle et sa
structure qui dictent des moyens pour faire qui doivent être
autorisés et approuvés, elles doivent estimer les performances
opérationnelles, et respecter la sécurité des actifs, la
séparation des fonctions, ainsi qu'elles doivent être
rapprochés et vérifiées.
2.4.L'information et la communication :
L'information à ce sujet revêt beaucoup
d'importance, il faut la communiquée au destinataire dans les
délais et la forme respectés.
Les données financières et
opérationnelles qui cadrent le déroulement de l'activité
sont sujet des systèmes d'information qui les produisent.
Ces dernières traitent les données propres
à l'entreprise, bien que les données extérieures tels que
(marché de l'entreprise, ses orientations), qui orientent la prise de
décision, le déroulement des affaires et le retour final.
Le besoin s'accentue sur la communication ascendante,
descendante et horizontale ; le personnel doit faire remonter l'information
importante, et communiquer entre eux, aussi bien faut-il faire la même
chose avec les tiers tels fournisseurs, clients, actionnaires...
Les employés sont appelés à mettre en
oeuvre le contrôle interne, et jouer le rôle
d'intermédiation entre leurs activités et les activités
des autres, et ceci par l'ordre du top management qui leur indique leurs
responsabilités clairement qui entrent en matière du
contrôle.
2.5.Le pilotage :
Un système de suivi doit s'imposer aux systèmes
de contrôle interne lui-même, qu'il soit permanent ou
périodique ou les 2 à la fois, effectués par le management
ou le personnel d'encadrement, les lacunes très graves doivent
être sur le bureau des dirigeants et au conseil d'administration.
Le contrôle permanent des processus et
l'évaluation des risques fait l'objet de la densité du
contrôle et de son étendue ainsi que sa répétition.
La hiérarchie doit être notifiée de n'importe quelle lacune
et toute erreur considérable.
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3. Dispositifs du contrôle interne :8
Le contrôle interne bien réussi est le
résultat de certains dispositifs qui sont placés par les
responsables dont :
3.1. Les objectifs :
Il faut réduire les objectifs généraux en
sous objectifs mesurables pouvant se concrétiser réellement,
ainsi que chaque responsable est dans l'obligation d'atteindre ses objectifs
qui s'insèrent dans le contrôle interne.
3.2.Les moyens :
Qui sont très utiles pour réaliser les
objectifs, ils sont aux nombres de 3, il s'agit de :
y' Les moyens humains : c'est la responsabilité des
ressources humaines dont la compétence et la qualité doivent
être en mesure avec les programmes de formation continus, veiller
à épanouir l'ensemble du personnel et le motiver.
y' Les moyens financiers : budgets de l'entreprise doit
être à la hauteur des objectifs fixés. y' Les moyens
techniques : de nature technique, industriels, de gestion et commerciaux au
service des objectifs.
3.3.L'organisation :
L'entreprise doit se doter d'un organigramme qui décrit
clairement sa structure, ses activités doivent être bien
définies avec des responsabilités désignant
l'étendu de chacun des collaborateurs tout cela s'inscrit dans le
modèle d'une organisation meilleure.
3.4.Le système d'information :
Le progrès informatique tels la validation des
données saisies, le contrôle de traitement... permettent de saisir
la fiabilité et le pilotage des processus, tout amélioration du
contrôle interne est liée à la maîtrise du management
des systèmes d'information.
La maîtrise des systèmes d'information est un
atout pour que l'application des règles de contrôle interne soit
en vigueur.
3.5.Méthodes et procédures :
Pour procéder, il faut avoir des documents supports de
transmission de l'information tout en respectant les limites autorisées
en plus des règles de transmission, de contrôle, de classement, de
conservation et d'enregistrement, des règles de gestion de
l'entreprise.
8 Renard, Jacques : comprendre et mettre en oeuvre le
contrôle interne, EYROLLES, 2012
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Une procédure sert à accomplir une tâche
avec les bonnes conditions, du coût elle doit être
respectée, pour prévoir toute erreur ou fraude, malgré les
contrôles préventifs qui veillent au respect des règles.
3.6.La supervision :
Exige l'expérience en matière de
vérification et d'assistance aux collaborateurs pour effectuer leurs
buts, dans le cadre du respect des procédures définies.
Conclusion :
Dans ce chapitre 1, on a évoqué le concept
général du contrôle interne, ce qui le constitue, ses
différents objectifs, composantes et dispositifs.
Cette vue d'ensemble nous a permis de concevoir la
méthode de fonctionnement du contrôle interne, comment ce dernier
permet à toute l'entreprise de garder une bonne organisation de
l'ensemble des activités ainsi de détecter les différentes
erreurs afin de les chasser par la suite. Le contrôle interne est en
quelque sorte le soubassement de l'audit interne, sur les procédures et
règles en vigueur que ce dernier applique une méthodologie
d'audit qui s'insère dans le bon fonctionnement de la
société.
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CHAPITRE 2 : Objectifs et démarche de l'audit
interne
Dans ce chapitre, on va déceler la démarche de
l'audit interne qui se devise en trois phases que ça soit la phase de
préparation, la phase de réalisation et la phase de conclusion,
et ceci après avoir annoncé les types de l'audit
(financier/comptable, interne et opérationnel), tout en
décortiquant la démarche de l'audit interne pour ensuite
l'appliquer à notre cas de figure qui est l'audit interne de la
trésorerie.
Section 1. Définitions de l'audit interne :
9
C'est l'étude d'un système dynamique, les
entrées et les sorties de la période observée, les imputs
et les outputs des processus. Une entreprise dotée de mécanismes
de régulation de contrôle et de correction fonctionne
efficacement, c'est ce qu'on appelle le contrôle interne. L'audit ne peut
être que fiable dans ce cas, il en est le complément, son
rôle est égal à une certification de conformité en
plus de l'action des auditeurs sur l'évolution du système de
l'audit, c'est aussi un examen critique de toutes les informations de
l'entreprise. Son rôle dépasse largement celui des
contrôleurs, il est important de l'associer à l'activité de
l'entreprise. L'audit est considéré comme étant la photo
qui reflète l'image telle qu'elle est de la situation, il permet ainsi
de refléter la situation de l'entreprise et de son processus. Cette
image doit parfaitement tenir en compte les normes mises en vigueur pour
qu'elle soit vérifiable et définie. L'étape
nécessaire de l'audit interne est celui de connaissance de l'entreprise,
connaître bien évidemment ses procédures, comment
fonctionnent-elles, car une action mise en place doit prendre en
considération toutes les éléments du système. Une
société qui respecte les procédures et les actions de
régulation ne peut que bien fonctionner.
Ces procédures et actions de réglementation
constituent le contrôle interne, ce dernier est le garant de
l'application des règles pour un fonctionnement efficace et efficient et
déterminé dans le temps, néanmoins un audit efficace doit
d'abord analyser et connaître le contrôle interne.
L'audit
Les auditeurs ne sont pas seulement les acteurs de l'audit
mais aussi les collaborateurs qui exécutent leurs actions dans le cadre
prescrit par la société sont le fruit de l'audit, puisqu'ils
contribuent au respect des normes et à leur évolution.
Le travail des auditeurs, peut à la fin ne pas
satisfaire totalement les demandeurs de l'audit, car il se peut toujours de
trouver des écarts et de les corriger par la suite.
9 Elisabeth Bertin, Audit Interne, enjeux et pratiques
à l'international, Editions Eyrolles, 2005
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On constate bien que l'audit est une action qui vient pour
compléter le contrôle interne, c'est une épreuve qui permet
de détecter les anomalies et régulariser les normes mises en
place. Le contrôle interne est le garant de la continuité de
l'activité dans les bonnes conditions, cependant l'audit est saisonnier
et vient comme étant une fonction dépassant le rôle du
contrôle interne mais qui s'insère toujours dans le besoin de
contrôle.
Il existe trois types d'audit :
v Audit comptable et financier
v Audit interne
v Audit opérationnel
1. Audit comptable et financier :
Il concerne les actions agissant sur la sauvegarde du
patrimoine, la saisie et le traitement comptable ainsi que l'information
établie par l'entreprise. Les entreprises appellent un expert externe de
l'entreprise pour l'examen critique des informations comptables, c'est l'audit
comptable et financier qui existait depuis longtemps. Mais de nos jours, le
développement des techniques de gestion a engendré un nombre
croissant de l'information comptable en parallèle avec l'information
opérationnelle, ce qui a rendu l'audit externe insuffisant.
L'auditeur est devant un examen des normes et
procédures, auxquelles doit apporter un jugement sincère, pour
comparer et s'assurer que ces derniers sont utiles quant à la
sécurité des informations, ensuite vient le rôle de
l'auditeur externe qui est l'examen des comptes financiers pour donner un
retour soit négatif ou positif sur les états financiers.
2. Audit interne :
Le risque d'erreurs et de fraudes sont de plus en plus en
accroissement tel l'accroissement des informations financières ce qui a
nécessité la fonction de l'audit interne dont les services
concernent tous les départements de l'entreprise ainsi que celle-ci dans
sa globalité pour l'évaluation du fonctionnement interne.
L'audit interne sa première mission est d'examiner les
procédures qui dirigent le fonctionnement de l'entreprise et apporter
des modifications si c'est nécessaire, et sa deuxième mission est
de d'évaluer chaque fonction de l'entreprise par les différents
moyens (contrôle des documents, rapprochements...). C'est pour il
concerne tous les départements de l'entreprise que ça soit la
finance, le commercial...
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3. Audit opérationnel :
L'audit opérationnel s'intéresse à
l'examen des opérations, c'est pour cela il est plus large que l'audit
interne car il contrôle chaque processus entrant dans le domaine
d'activité de l'entreprise, dans le cas d'un investisseur qui veut
acheter une société, il peut désigner une personne qui se
charge à l'audit des opérations qui s'ajoute à l'audit
financier et comptable des états financiers, permettant de formuler une
opinion sur la qualité du fonctionnement interne et de l'organisation de
l'entreprise sans sa globalité.
Son domaine est plus vaste, pour une bonne évaluation
du fonctionnement interne, l'entreprise peut charger de cette mission une
personne indépendante qui peut construire une idée sur
l'organisation dans sa globalité.
Les trois types d'audit évoqués jusqu'à
maintenant peuvent s'inscrire dans le cadre de la construction d'une typologie
(une sorte de classification) d'audit.
C'est ainsi qu'on passe du classement de l'audit au classement
par objectif.
4. Classement par objectif :
Les chefs d'entreprises interpellent les auditeurs en
matière de conformité et d'efficacité ou les deux.
a. L'audit de conformité :
L'audit de conformité vérifie l'application des
règles, et des procédures déjà posé par
l'entreprise, et défini les tâches à aborder et les postes
à analyser du système de l'information de l'entreprise.
b. L'audit d'efficacité :
L'audit d'efficacité examine les outils et la
pertinence des organisations, il permet d'élaborer une opinion sur la
qualité de management.
Section 2. Démarche de l'audit interne :10
L'auditeur effectue son travail en s'appuyant sur un plan bien
défini, il doit se familiariser avec la société à
auditer d'abord puis rassembler tous les points qui justifient son opinion, on
pratique cette démarche dans tous les types de la mission d'audit
(interne, fonctionnel et comptable).
Dans le cadre de sa mission, l'auditeur interne doit respecter 3
phases principales :
- phase de préparation (ou phase de lancement) : qui
s'appelle aussi prise de connaissance dans le cas de l'audit comptable et
financier.
10 Jacques Renard : théorie et pratique de
l'audit interne, Editions EYROLLES, 2010
P a g e 20 | 101
- phase de réalisation ou d'exécution : qui est
l'évaluation du contrôle interne dans le cas de l'audit comptable
et financier.
- phase de conclusion : il s'appelle l'examen de compte et de
conclusion dans le cas de l'audit comptable et financier.
1. Les différentes phases de la mission d'audit
interne :
Il s'agit de définir les travaux à exécuter
par l'auditeur pour obtenir les objectifs de sa mission ;
2 problèmes se posent :
· Sur le plan qualitatif, c'est-à-dire travaux
à entamer.
· Sur le plan quantitatif en ce qui concerne l'importance
des travaux.
2.1. Phase de préparation :
C'est la phase de recherche où l'auditeur doit
chercher les observations, des études préliminaires et les zones
de risques pour procéder, c'est la phase de la réalisation des
travaux préliminaires pour le passage à la réalisation,
cela passe par 4 étapes :
a. L'ordre de mission :
Selon IFACI c'est le mandat du directeur
général, celui-ci informe les principaux responsables sujets
d'interventions des dites auditeurs, il devient « lettre de mission »
lorsque la mission est externe.
L'ordre de mission est donc basé sur 2 fonctions :
· . Fonction de mandat
· Fonction d'information
b. La prise de connaissance de l'entité
à auditer :
C'est l'étape de familiarisation, la plus importante, la
mission d'audit prend son chemin vers la
perfection ou le contraire à partir de cette
étape, elle a pour objet de :
- Analyser les contrôles internes mise en place
- Disposer d'une vision d'ensemble de l'organisation : objet de
la mission (objectif,
environnement...)
- Identifier les risques majeurs qui lui sont relatives
- Définir les objectifs de la mission
3 thèmes doivent être élucidé au
cours de ce travail :
· L'analyse de l'organigramme de l'entité à
auditer.
· Les objectifs de la fonction à auditer
· Les techniques de l'auditeur concernant sa mission.
P a g e 21 | 101
v Outils de travail de l'auditeur :
Le Questionnaire de Prise de Connaissance
est établi par l'auditeur, c'est par son biais qu'il va
collecter les informations utiles, son travail aboutira à la perfection
s'il a sous la main les rapports d'audit antérieurs, notes de services
(circulaire) et tout document capable d'apporter une idée sur le
fonctionnement de l'entité.
Après la collecte des informations, l'auditeur
établira un Plan d'Approche, tableau détaillant
l'activité à auditer en tâches élémentaires,
renvoyant les objectifs et activités de chaque tâche, c'est la
première partie -plan d'approche- d'un autre outil intitulé
Tableau d'Approche concernant tableau de risques, forces et
faiblesses.
c. L'identification des risques :
Autrement (phase d'identification des zones de risques)
visant la limitation, la prolifération des risques plutôt que
l'élimination de ces derniers, pour les identifier, La méthode
généralement adoptée pour identifier les risques tient
compte de 3 facteurs :
- L'exposition : les risques qui concernent les biens de
l'entreprise. - L'environnement : les risques liés aux
différentes opérations. - La menace : les imprévisibles
tels que la fraude.
v Outils de travail de l'auditeur :
Pour identifier le Tableau des forces et faiblesses
apparentes, ce dernier se base sur le plan d'approche qui
dénombre les objectifs afin de conclure avec l'analyse des risques
trouvés, en aval des procédures précédentes.
L'auditeur rassemble plusieurs genres d'information et
chiffres pour détecter les risques définis dans le plan
d'approche, il s'acharne sur chacun des thèmes analysés de
façon détaillée en argumentation des soupçons de
l'auditeur, il détermine les points de force et de faiblesse
réels et potentiels, pour préparer le Rapport
d'Orientation.
d. Le rapport d'orientation :
Le rapport d'orientation comporte les éléments
d'identification des risques, trois rubriques la définissent :
· Les objectifs généraux :
ce sont les objectifs du contrôle interne, le rôle ici de
l'auditeur est de s'assurer de la bonne application de la procédure du
contrôle interne au sein de l'entité audité.
· Les objectifs spécifiques :
l'auditeur pose les grands traits du questionnaire du contrôle interne
qui passera à la phase suivante, ces objectifs concrétisent les
dispositifs du contrôle interne qui feront l'objet d'un test.
P a g e 22 | 101
· Le champ d'action : les auditeurs pour
répondre à leurs investigations, ils délimitent leur
champ. Ce champ d'actions appuie sur 2 volets :
- champ d'action fonctionnel (fonction, service...)
- champ d'action géographique (lieu, région...)
2.2. Phase de réalisation :
La phase de réalisation est une phase de travail sur le
terrain, elle comporte 3 étapes principales :
· La réunion d'ouverture
· Le programme d'audit
· Le travail sur le terrain
a. La réunion d'ouverture :
Un planing détaillé à savoir l'ordre du
jour s'impose lors du commencement des opérations de
réalisation.
· L'organisation de la réunion :
Elle réunit les audités et les auditeurs au
sein de l'audité (auditeurs seigneurs et auditeurs juniors) encadre par
le chef de mission, au cours de cette réunion les auditeurs vont
présenter leur planing.
Les audités sont responsables directes de la fonction
auditée en plus du directeur général de la
société, leur présence dans la réunion est pour
appuyer le rôle de l'auditeur. Un compte rendu doit être
réalisé à la fin de la réunion.
· L'ordre du jour :
Il faut lui consacrer 8 jours d'avance pour animer le
débat entre auditeurs et audités, le point important de l'ordre
du jour se tient dans le rapport d'orientation que prépare les
auditeurs, il contient essentiellement :
· Les présentations des auditeurs et des
audités
· Rappel sur l'audit interne
· Présentation du rapport d'orientation
· Rendez-vous et contact
· Logistique de la mission
· Rappel sur la procédure d'audit
b. Le programme d'audit :
Le programme de vérification ou planning de
réalisation, c'est un document interne ou service d'audit, il est
dirigé par une équipe dont la mission est d'audit, il est
dirigé par une équipe dont la mission est l'élaboration du
planning des activités de l'audit. Le programme de l'audit fixe
P a g e 23 | 101
plusieurs objectifs à atteindre, à titre
d'exemple il trace les objectifs principaux de la mission et la
hiérarchie au sein de l'équipe d'audit, il sert comme lien
principal entre les différentes activités, il détail le
planning de travail, il affiche le suivi du travail, il joue le rôle de
source de documentation.
On arrive au stade ou l'auditeur pose le questionnaire du
contrôle interne et les outils d'interrogation entre autres outils de
travail.
a. Le travail sur le terrain :
Cette étape trace le début de la mission
d'audit sur le terrain, l'auditeur doit rester ouvert à toutes les
opinions et ne doit pas se transformer en un exécutant. Il doit
procéder à des tests et
des observations élaborées à l'aide du
QCI11 et au cours desquels, il met en oeuvre les FRAP (Feuille de
Révélation et d'Analyse des Problèmes).
· Les observations :
L'auditeur se consacre à 2 étapes d'observation
:
* L'observation immédiate : concernant la
qualité de travail en se basant sur le contexte et aux différents
changements d'observation.
* L'observation spécifique : renvoi l'auditeur
à la zone à risque déjà identifié pour y
réaliser des tests portant sur des opérations importantes qui
déterminent un processus important.
· F.R.A.P :
Selon IFACI : « la FRAP est le papier de travail
synthétique sur lequel l'auditeur documente chaque disfonctionnement,
conclut chaque section de travail et communique avec les auditeurs
concernés ».
Ce document aide l'auditeur à bannir un
disfonctionnement et à suggérer des solutions propres à
travers les recommandations.
La FRAP est élaboré pour montrer les
conséquences d'un problème et les recommandations jugés
utiles pour écarter ce dernier, elle met en en évidence les
solutions des problèmes trouvés d'une façon claire.
· Principes d'élaboration d'une FRAP
:
Ce dernier réclame un disfonctionnement en partant
d'identification du problème d'abord, ses faits déclarés,
les causes qui le font apparaître et bien les conséquences et
finalement les recommandations et solutions.
11 Questionnaire de prise de connaissance
P a g e 24 | 101
v La preuve en audit interne :
L'auditeur est préoccupé par l'état de
constat qui est, selon la norme d'audit n'est pas valable que lorsqu'il
satisfait certaines obligations concernant les informations, celles-ci doivent
être indispensables, fiables, satisfaisant aux objectifs de la mission et
vérifiables.
v Cohérence et validation :
Avant de valider la FRAP l'auditeur est appelé à
vérifier ces observations destinées aux demandeurs qui doivent
être en cohésion avant de les admettre.
1.3. Phase de conclusion :
C'est l'élaboration du rapport de l'audit, après
avoir établi les différentes FRAP avec les problèmes
détectés.
Ce projet de rapport de l'audit est rédigé
à partir des constats trouvés et des recommandations mises en
place.
a. Le projet du rapport d'audit :
C'est à partir du FRAP que les auditeurs
rédigent ce document, il est à signaler que les remarques ne sont
pas définies du moment que ce rapport n'est pas encore validé, en
plus ce rapport est encore incomplet car il n'est pas muni des réponses
des audités.
b. La réunion de clôture
:
En rappelant la réunion d'ouverture, les mêmes
participants sont présents de la réunion de clôture, IFACI
cite « c'est la présentation orale par le chef de mission au
principal responsable de l'entité audité, les observations es
plus importantes, elle est effectuée à la fin du travail sue le
terrain ». Un examen du projet de rapport d'audit qui est livré aux
participants quelques jours avant la réunion.
v Principe de la réunion de clôture
:
Par le bon déroulement de la réunion les
auditeurs ne doivent signaler aux audités que les observations
mentionnées au rapport.
v Principe de la file d'attente :
Le projet du rapport d'audit ainsi diffusé
intéresse d'abord les audités et les responsables d'entre eux.
P a g e 25 | 101
v Principe de ranking :
C'est à partir des conséquences que les
recommandations sont classés par les auditeurs, c'est-à-dire par
ordre prioritaire signalant leur importance.
v Principe de l'action immédiate :
La mission de l'audit dans ce stade est de recommander à
l'audité l'intérêt de la publication des résultats
de sa mission dans la correction de tous disfonctionnement.
a. Le rapport d'audit :
Selon IFACI, enfin d'intervention le rapport d'audit
communique aux principaux responsables pour action et à la direction
pour information les conclusions de l'audit concernant la capacité de
l'organisation auditée à accomplir sa mission en mettant l'accent
sur les disfonctionnements pour faire développer des actions de
progrès.
c. Le suivi des recommandations :
Selon IFACI, l'état des actions de progrès
communique régulièrement à la direction les suites
données au recommandations formulées par l'audité et
éventuellement les résultats obtenus par des actions correctives
des audités.
Conclusion :
Nous avons cité ci-dessous le détail d'une
démarche d'audit interne, cette notion a dépassé le but de
sauvegarder le patrimoine de l'entreprise seulement au rassemblement des
techniques selon le développement actuel, en vue de construire une
opinion sur le fonctionnement des organisations.
P a g e 26 | 101
CHAPITRE 3 : Présentation de la démarche
d'audit de trésorerie
Les fonctions financières sont multiples, mais la
gestion de trésorerie parmi d'autres spécialités a connu
beaucoup de progression depuis quelques années. Dans ce contexte,
plusieurs évolutions sont entrées en jeu concernant
l'environnement de trésorier depuis l'apparition de logiciels
professionnels et de la connexion bancaire jusqu'à
l'épanouissement des marchés avec le flux d'instruments de toutes
sortes de complexité en vue de sauvegarder et maintenir la couverture
des risques de change et de taux d'intérêts et ceci
désormais intéressant, les grands groupes industriels et
commerciaux que les petites et moyens entreprises, à pied
d'égalité.
Section 1. Description des flux de trésorerie :
12
1. Description des flux d'encaissement :
Tout encaissement réalisé est le résultat
des recettes de ventes effectuées, l'entreprise s'intéresse au
mode de paiement qui est à discuter surtout lorsqu'il s'agit de grands
clients, ces derniers sont deux genres : les clients qui exercent des
règlements à terme, après l'engendrement de la
facturation, c'est l'encaissement qui prend le tour, le délai du
paiement (30,60, ou 90 jours) suivant la loi. Il y'a trois modes de
règlement :
-Règlement par chèque :
l'opération est donc par chèque entre le client qui l'envoie
à l'entreprise en contrepartie de sa créance, dès la
réception du chèque, la comptabilité l'endosse puis le
remis à la banque, une fois le bordereau de remise est reçu, le
comptable l'enregistre tout de suite dans le journal, la saisie, le
contrôle et le classement de la pièce.
-Règlement par effet : le client paie
par la voie d'une traite qui sera établie en même temps que la
facture, le client entame une signature sur celle-ci après
transformation. Une fois la facture renvoyée vers l'entreprise elle sera
entamée par une deuxième signature effectuée par la
direction financière cette fois-ci, puis dans la troisième fois
elle sera comptabilisée.
A l'échéance la comptabilité effectue la
remise des effets à l'encaissement qui seront remis à la banque
à leur tour pour encaissement. On aura besoin pour escompte, le service
comptable s'en charge, car à la fin de chaque mois, ce service pratique
le rapprochement jusqu'à encaissement de tous les effets.
-Règlement par virement : la
société dévoile son numéro de compte bancaire
à son client pour qu'il puisse lui effectuer un virement, une fois
l'avis de crédit est fait, l'opération d'encaissement sera
enregistrée.
12 Mohamed Lahyani : Audit et contrôle
interne ; éditons : Cabinet Audit et Analyse.
P a g e 27 | 101
P a g e 28 | 101
-Certains clients choisissent de payer au comptant
: c'est le fait de la trésorerie immédiate, c'est
surtout les entreprises qui s'intéressent à la grande
distribution, les clients pourront accéder au paiement soit par :
-Règlement en espèce :
après l'achat, le règlement est réalisé au
comptant, le chef caissier donc déclare toutes les sommes versées
à la banque à la fin de chaque jour.
-Règlement par chèque : il se
présente de deux manières, chèques établis par le
client immédiatement, ou les chèques sont tout de suite transmis
à la banque après réception à la fin de tout
compte.
2. Description des flux de décaissement
:
Il s'agit des décaissements liés au tiers,
à titre d'exemple paiement des salaires, des fournisseurs...
-D'abord la paie des employés : ils sont payés
contre le travail qu'ils exercent, ils reçoivent à délai
respecté leurs salaires, par voie espèces, chèque, ou par
virement bancaire. La préparation du paiement est suivie de la
clôture de celui-ci, après quoi l'opération des virements
des salaires commence par leur remise à la direction
générale celle-ci les passent à la signature puis
renvoyé à la banque à la dernière fois.
-Il y'a aussi l'acquisitions d'immobilisations : Il s'agit
des opérations d'achat et de règlement avec le fournisseur qui
peut être local ou étranger, le fournisseur est payé
habituellement par chèque, ou par virement bancaire si l'importance des
fonds l'impose.
-Il existe aussi le cas de matières premières
et fournitures importée dont le règlement peut accéder par
4 voies, espèce, chèque, virement ou par effet par la
réception de la traite émise par le fournisseur, ou bien
l'entreprise élabore un billet d'ordre pour l'intérêt du
fournisseur.
Il faut signaler que les opérations (achat-vente) avec
l'étranger nécessite au comptable une vigilance
particulière sur la marge des gains ou des pertes de changes.
3. Evaluation du contrôle interne du cycle
trésorerie 13
3.1. Principes comptables relatifs aux opérations de
trésorerie :
Dans le cas des opérations de trésorerie, les
règles sont très limitées, ils concernent surtout le
compte « banque ». Ci-dessous on cite 4 règles :
-Il ne faut jamais mentionner les chèques non
encaissés dans les soldes des comptes banques qui à leur tour
sont mentionnés au bilan.
13 Mohamed Lahyani : Audit et contrôle
interne ; éditons : Cabinet Audit et Analyse.
-Il est impérativement recommandé d'enregistrer
le virement reçu qu'après réception faite de l'avis de
crédit correspondant.
-Les chèques impayés, qui sont connus sous le
titre de chèques sans provisions sont interdit de circuler ni dans le
compte « banque » et non plus dans le compte « chèques
à l'encaissement », leur place est re-débitement à un
compte « clients » ou quelque part dans un compte débiteur,
c'est généralement un compte « clients chèques
impayés », dans ce cas le contrôle du déroulement du
recouvrement sera facile à procéder.
-Finalement l'évaluation des avoirs en monnaie
étrangère est effectuée après le dernier cours
officiel conçu à la date du bilan. Le centre d'évaluation
désigne les plus-values et les moins-values et les portent à la
connaissance du compte.
3.2. Caractéristiques générales d'un
bon contrôle interne :
Il est à signaler que nous aborderons seulement les
aspects comptables du contrôle interne que certains aspects
opérationnels sont obligatoirement liés dans cette
matière, le système de contrôle interne sur la
trésorerie et les opérations liées sont appelé
à vérifier si :
-Les dates autorisées et le nombre limité des
clients est respecté au déroulement des paiements (contrôle
des paiements) ;
-Si le suivi des encaissements est effectué
(contrôle des encaissements) ;
-Si la protection générale sur les actifs
liquides est déterminée (vol, détournement) c'est la
protection et la conservation des valeurs ;
-Si l'enregistrement parfait couvre les opérations de
trésorerie (enregistrement comptable des opérations de
trésorerie) ;
-Enfin il faut vérifier encore la gestion de la
trésorerie qui doit être à la hauteur (gestion de
trésorerie).
3.2.1. Contrôle des paiements :
De nos jours, les entreprises effectuent la majorité de
leurs opérations concernant les règlements par chèque ou
par traite. Cette manière est préférée en vue de la
commandité de l'opération règlement, et l'avantage
introduit à l'entreprise en ce qui concerne le contrôle, les fonds
bancaires sont moins accessibles que les espèces déposées
dans une caisse, c'est alors que les opérations bancaires sont
mentionnées sur des états tenus par un tiers, la banque, et par
la suite retournés régulièrement à la
société qui assistera au contrôle de ces
opérations.
En définitive, le bon contrôle effectué
traduit les sorties de caisse concernant les sommes réduites, ou
appelant une extrême agence à titre d'exemple les avances sur
frais, petites fournitures, menus frais de transport, il est à signaler
que certaines entreprises réservent à la majorité de ses
salariés le paiement par caisse.
P a g e 29 | 101
a. Paiements par chèque ou virements
:
Seuls les personnes autorisées sont
désignées à la signature des chèques émis,
munis de pièces justificatives qui signalent leur bien fondé,
ainsi que leur enregistrement et leur expédition doivent être
menés rapidement et correctement.
v Les signatures autorisées
Les personnes qui ont la disposition de la signature des
chèques agrégées auprès des banques doivent
être en nombre limité et minutieusement désignées
par des procès-verbaux du conseil d'administration où le pouvoir
transmis aux banques, on peut se réserver d'une seule signature, en
limitant un montant maximum mais parfois il est impératif d'exiger une
double signature dans les sommes importantes, les personnes
désignées comme signataires ne sont pas appelées à
la préparation et à l'enregistrement des chèques mais dans
le cas échéant, il est préférable qu'elles
procède à cette mission sans leur demander les pièces
autorisant leur règlement.
v Etablissement des chèques ou des ordres de
virement
Les signataires cités au-dessus entament la signature
des chèques obligatoirement barrés et portés au nom des
bénéficiaires désignés par leur nom, il est
interdit de signer des chèques « en blanc » ou qui portent la
phrase au porteur.
Les signataires ou les personnes qui travaillent sous leur
direction ont la responsabilité de garder les chèques
jusqu'à la date de leur remise à leur destinataire, une fois les
chèques réparés, il est impossible de les retourner au
signataire mais par contre ils doivent être émis le plutôt
possible au destinataire.
v Examen et annulation des pièces
justificatives
Les signataires sont appelés à vérifier
les biens de chaque chèque avant la signature des chèques, il
faut donc vérifier les pièces justificatives jointes, ces
dernières dans le cas où les différents services
concernés par des calculs, prix, quantité livrée, et
conditions sont mentionnées clairement ou bien présenter la
facture originale préalablement examinée et accompagnée
des documents montrant ces indications.
Dans tous les cas, les signataires doivent accepter dans leur
dossier que le document justificatif des fonds originaux.
En cas de pièces justificatives valables et
correspondant à un quelconque chèque, ils seront remplacés
par une mention de paiement à l'aide d'un instrument manuel ou à
l'aide d'un tampon, qui annule leurs importances déjà
prouvées.
Après l'examen des pièces, les signataires des
chèques concluent le passage d'un règlement ou le contraire car
les doubles règlements est un grand défaut qui peut marquer
négativement l'image de l'entreprise. Il est impérativement
recommandé à éviter ces erreurs.
P a g e 30 | 101
b. Paiement par caisse :
v Principe de base
Il faut respecter une règle essentielle dans le
contrôle interne, il s'agit des opérations en caisse : Il ne faut
jamais passer les encaissements reçus directement à la
réalisation des paiements des dépenses.
v Signatures autorisées
Il ne faut pas désigner beaucoup de personnes dans
l'entreprise pour l'octroi des autorisations, il faut limiter au maximum leur
nombre, pour se faire il est important de construire une organisation bien
définie d'autorisation, elle peut comporter des personnes
différentes selon leur nature ou le service de l'entreprise
concerné qui sont autorisées à y mettre les autorisations
de dépenses.
v Examen et annulation des pièces
justificatives
La fonction du caissier est d'abord de vérifier les
pièces que les clients ont présentés dont le but est de
justifier la dépense qu'il est chargé de délivrer, les
pièces nécessitent d'abord l'autorisation qui s'implique sur la
comparaison des signatures figurant avec les modèles
préalablement déposés dans son bureau.
Ensuite il passe à la vérification de
l'identité du bénéficiaire, c'est important pour les
avances. Les salaires et les remboursements de frais, après quoi il est
obligatoirement nécessaire de demander au bénéficiaire de
porter sa signature sur le reçu d'éventuelles circonstances ou
encore il est demandé à contresigner les pièces
justificatives qui lui serviront à reconnaître le reçu des
sommes demandées.
Le caissier est appelé à annuler les rôles
des pièces justificatives avant l'enregistrement comptable des
dépenses dans le but d'annuler leur utilisation pour la deuxième
fois, pour accomplir cette tâche il faut mentionner de la manière
manuscrite par exemple « payé par la caisse le... » et
l'identifier avec un numéro. Ces pièces sont enfin
comptabilisées ou à défaut ils sont en avance
engagées dans un récapitulatif par période, elles sont
classées suivant leur numéro identifiant de telle manière,
elles sont bien à l'abri contre les erreurs des omissions ou des doubles
enregistrements.
3.2.2. Contrôle des encaissements :
a. Les encaissements par chèques
:
Les membres du secrétariat de direction ou le service
de réception du courrier reçoivent le courrier dans l'état
non décacheté, ceci leur interdise l'accès libre à
la trésorerie et au compte des clients, c'est alors que les
chèques sont obligatoirement barrés s'ils ne le sont pas et
complétés quand le nom du bénéficiaire n'est pas
mentionné.
P a g e 31 | 101
b. Les encaissements par caisse :
Il partage le même principe déjà
évoqué par les décaissements :
Les recettes des caisses sont obligatoirement à l'abri
du paiement des dépenses pour y aboutir il est important
d'accéder à un coût approfondi des différents types
de recettes de catégories d'encaissement bien différentes
s'imposent.
-Les encaissements que les agents des entreprises effectuent
comme les livreurs et les représentants etc..., ou par des tierces.
-les encaissements qui proviennent des ventes de marchandises
au comptant dès le départ des usines, dépôts ou
magasins.
-En ce concerne l'entreprise, l'examen du contrôle sur
toutes les recettes de vente au comptant est obligatoire. C'est pour cela qu'un
recensement regroupant les points de vente (dépôts, usines,
magasins), en plus de la comparaison effectuée avec le recensement
déjà mentionnée, l'entreprise obtient une assurance, lors
de la récupération des fonds sur toutes les recettes
centralisées à la caisse principale ou remise en banque.
3.2.3. Protection et conservation des valeurs :
a. Grade et conservation des carnets de
chèques :
Une seule personne qui se charge de la préparation des
carnets de chèques non utilisés comme ceux qui sont en service,
elle a sous sa responsabilité entière la conservation de ce
document dans un coffre-fort, dans ce but on garde pour plusieurs années
ces carnets de chèques utilisés et terminés dans le but de
conserver une des traces de paiement même chose pour les chèques
annulés qui doivent être conservés après
détérioration pour ne pas accéder à leurs
utilisations postérieurement, il est courant de découper le
carnet de chèque et accrocher son numéro au talent du
dixième chéquier.
b. Dépôts des chèques et des
espèces en banque :
Les espèces et les chèques, suivant les
instructions internes doivent être remis en banque rapidement et ceci se
fait journalièrement ce qui permettra de limiter les montants des fonds
en transit et les risques probables de pertes ou de fraudes, la remise des
espèces et des chèques rapidement en banque assure
également pour l'entreprise un gain de trésorerie et une
réduction d'agios à payer. Le bon contrôle interne sur les
opérations de recettes en banque reflète l'indépendance du
personnel qui effectue le dépôt en banque des chèques et
l'enregistrement des opérations passées au compte « clients
», l'opération ne s'arrête pas là car le suivi de
l'entreprise après l'application de la remise en banque, le suivi de
l'entreprise continu encore par le contrôle par sondage des
écritures des crédits passées par la banque, dans les
jours qui
P a g e 32 | 101
suivent le dépôt et d'examiner certaines remises,
les bordereaux de remises, les de crédits et les relevés
correspondant, il ne faut négliger les dates de valeur dans le but de
calculer les agios.
3.2.4. Enregistrement comptable des opérations de
trésorerie et leur suivi :
a. Séparation des tâches et supervision
:
Un service spécial ou une personne s'engagent à
l'élaboration des journaux de trésorerie et qui seront
déconnectés aux comptes clients ou fournisseurs, à la
préparation et à la signature des chèques ainsi
qu'à l'ouverture des courriers et le dépôt des fonds en
banque.
Cette séparation est fondamentale entre les deux
fonctions : caissier ou trésorier d'une part et tenue de journaux de
trésorerie d'autre part, car en son absence le nombre de fraudes
augmentent, ce qui pose de problèmes dans le cas de la petite
entreprise, car en absence de cette séparation, il est nécessaire
pour l'entreprise de demander l'aide de contrôle complémentaire.
Aussi bien ces personnes désignées responsables dans
l'élaboration des journaux de trésorerie ne doivent pas effectuer
les rapprochements bancaires à l'abri d'un autre service comptable
disposant d'effectifs limités, c'est le cas de la petite
société.
Cette double tâche est favorable à condition de
vérification de ces rapprochements bancaires régulièrement
par une autre personne de la comptabilité générale et
qu'elle procure d'un visa pour ce genre de contrôle, donc la
séparation des tâches est donc consolidée par une
supervision.
b. Contrôles sur les enregistrements
:
Tous les chèques sont émis suivant leur
identification numérique, l'enregistrement est donc effectué, il
suffit seulement de comparer les talons du chéquier avec les journaux de
trésorerie, pour identifier des chèques annulés, de cette
manière la vérification des chèques enregistrés est
accomplie.
D'autre part on peut utiliser un journal diffèrent,
celui de devises qui ont alimenté l'encaisse, il faut signaler la
confiance de la comptabilisation rapide des enregistrements, car les
chèques comptabilisés dès émission et les sommes
dès réception évitent toute omission ou retard.
c. Les rapprochements bancaires :
Il faut toujours rapprocher les soldes des comptes de banque
des montants figurant sur les relevés bancaires, dans le souci de
chasser d'éventuels erreurs, qui peuvent parvenir du côté
de la banque comme du côté de la société, les soldes
de comptes des banques ainsi que le relevé bancaire sont toujours
différents car plusieurs opérations n'y figurent pas et ceci
d'une manière provisoire soient en côté banques soient en
côté comptes. Le contrôle interne compte aussi pour les
réconciliations bancaires et ne sont pas parfaitement complets que si
elles remplissent
P a g e 33 | 101
P a g e 34 | 101
certaines conditions qu'on va développer en ce qui
suit, en se référant à certaines informations
citées ci-haut :
-Il faut les effectuer d'une manière
régulière, exemple : une fois par mois.
-Le responsable est un employé qui n'a aucune relation
avec la réception et la manipulation des chèques émis ou
reçus.
On obtient donc les relevés bancaires : en ce qui nous
concerne la fin du mois, qui s'adresse directement de la banque et ceci pour
éviter toute modification ou travail.
-Si les écritures sur les journaux de trésorerie
sont effectuées par le même employeur responsable, il est
indispensable donc d'examiner les rapprochements et superviser par une personne
tierce et indépendante.
-La réconciliation contient non seulement la
vérification des éléments en suspens mais aussi un examen
de l'authenticité des éléments.
Section2. Objectif de l'audit de trésorerie
:14
1. Exhaustivité des enregistrements
:
La pièce maîtresse, parmi d'autres bien sûr
de l'entreprise est la trésorerie qui est l'un des postes
stratégiques dont dépend sa capacité financière
concernant son activité ainsi que les opérations de ses besoins.
C'est alors qu'on lui réserve une importance égale à son
rôle particulier, à titre d'exemple l'analyse des postes de
trésorerie et sa progression d'un exercice à l'autre, celui-ci
étant élaboré à la même date de la
clôture de l'audit, on aura donc détecté les flux de
trésorerie sur l'exercice qui seront donc appréhendés de
deux manières, la première par le biais de la revue du
résultat financier, et la deuxième par l'élaboration du
tableau des flux de trésorerie.
La gestion de trésorerie est une tâche qui n'est
pas simple, pour une gestion menée à la perfection le
trésorier doit prêter plus d'attention à deux
opérations :
-Etre toujours vigilant sur toutes les recettes
enregistrées d'abord et encaissées ensuite, il doit
opérer de cette façon quotidiennement par exemple les titres de
paiement sont obligatoirement remis à la banque dès que possible,
tandis que pour les recettes en caisse, elles sont
enregistrées les unes après les autres dans le journal de caisse,
si les représentants ou les courtiers qui s'en chargent, ils seront donc
dans l'obligation de rédiger un rapport quotidien de
leurs opérations et de le transmettre en fin de journée sous
forme de recettes à la société ou à la banque. La
bonne gestion de trésorerie appelle à des contrôles
périodiques dans le but de s'assurer des fonds collectés et leur
remise à la banque.
14
https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/53859d0d98e0a.pdf
(Audit de la trésorerie,
Cloudfront.net)
-Etre toujours vigilant sur les paiements saisis d'abord et
comptabilisés ensuite, à chaque fois qu'une transaction est
effectuée, la transmission d'une pièce justificative est
obligatoire pour justifier ladite transaction, le livre du journal contient la
trace de tout document dans l'état de réception ou de renvoie et
donc relatif à un flux de trésorerie. Ces opérations
doivent être dans l'ordre chronologique et bien sûr
conservés jusqu'à temps.
2. Réalité des enregistrements
:
Le trésorier est mené à
premièrement mettre la correspondance entre recettes enregistrées
et recettes réelles, cela lui permettra de connecter la
comptabilité et la réalité, la démarche donc est en
règle, puisque le trésorier tient toujours sous la main tous les
encaissements de fait réel avec les reçus qui leur correspondent
sans défaut. Un rapprochement mensuel s'impose pour garder en
règle la situation chaque fois qu'il reçoit le relevé
bancaire, en plus de cette tâche le trésorier observe les
échelles d'intérêts, détecte attentivement
l'état des agios qui lui sont prélevés.
Ensuite le trésorier est mené
deuxièmement à vérifier la correspondance entre
règlements comptabilisés et dépenses réelles, dans
le but de bloquer tout fraude éventuellement, il doit veiller sur toutes
les sorties d'argent et leur justification par la direction, ceci est traduit
par l'entreprise sous forme de service provenant d'une tierce personne. Il est
nécessaire donc de contrôler fréquemment les journaux de
trésorerie, aussi bien que les comptes spécifiques comme le
compte fournisseur et client.
3. Spécialisation des exercices :
Toutes les recettes doivent être enregistrées
respectivement et selon le jour de l'application même si la
spécialisation des services s'en occupe de ces opérations, en fin
de période la comptabilité se présente à la
vérification de l'enregistrement de tous les règlements
effectués à la période. Sur celle-ci aussi sont
indiquées les recettes enregistrées par la banque et non par la
société, les rapprochements de banque les dévoilent. La
comptabilité affiche les reports d'échéance, des effets de
commerce ou d'emprunt par exemple dès l'enregistrement sur
l'échéancier et une fois que l'accord est attribué.
Dans cette rubrique encore, la comptabilité exerce une
autre fonction, celle de la vérification de toutes les pièces de
caisse qui ont été saisies dans la même période. En
ce qui concerne les espèces de caisse, elles sont
contrôlées à la pièce et indiquées sur le
livre caisse en fin de période, tandis que pour les comptes bancaires
elles sont crédités le jour de l'échéance pour les
effets.
P a g e 35 | 101
4. Evaluation des recettes et dépenses :
Dans ce point les recettes enregistrées sont
attentivement évaluées par exemple noter les écarts
remarqués entre règlements reçus et factures puis passer
à la correction et mettre à autorisation, un autre exemple les
règlements de devises sont comparés aux montants encaissés
par la banque et les différences de change automatiquement
enregistrées qu'ils soient en gain ou en perte. En plus de recettes, les
dépenses réalisées doivent être correctement
évaluées, aussi paiement et déductions effectuées
sont automatiquement reportées à la comptabilité et
comptabilisées.
5. Imputation, totalisation et centralisation des
recettes et dépenses :
La vérification des recettes en matière
d'imputation, totalisation et centralisation, pour atteindre
ce but cinq points doivent être respectés :
- Vérification des listes des comptes clients, qui sont
mises à jour d'une manière continue.
- Le personnel chargé d'imputations reçoit
régulièrement les mises à jour.
- Vérification systématique du total des journaux
de recettes.
- Rapprochement de la balance auxiliaire client au grand livre
est toujours réalisé.
- Au cas des écarts éventuels, l'analyse et la
correction sont immédiatement mis en oeuvre.
La vérification des dépenses en matière
d'imputation, totalisation et centralisation sont à voir
aussi, pour atteindre ce but six points doivent être
respectés :
- La mise au point des listes des comptes fournisseurs est
régulièrement.
- Le personnel chargé d'imputations reçoit les
mises à jour systématiquement.
- Vérification des imputations effectuées sur des
paiements systématiquement, ainsi que
le total du journal des paiements.
- Rapprochement de la balance auxiliaire fournisseur au grand
livre régulièrement.
- Même chose pour les relevés de compte reçus
de fournisseurs qui doivent se rapprocher
aux comptes individuels.
P a g e 36 | 101
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE :
Les connaissances théoriques constituent le
soubassement de l'étude pratique, nul personne ne peut dénigrer
l'apport théorique sur la démarche et la réalisation de
chaque mission dite financière ou encore, à travers la
première partie, j'ai collecté plusieurs informations sur le
contrôle interne qui est le b à bas de l'audit interne, ses
différentes objectifs, composantes et dispositifs, ensuite une
démarche détaillée de l'audit interne est importante pour
avoir une vue d'ensemble sur le comment de la chose et les théories
fondamentales qui traitent le sujet de la démarche adoptée par un
auditeur.
Ensuite, certes savoir la trésorerie de plus prêt
nécessite des connaissances sur la démarche de l'audit de cette
dernière et comment le contrôle interne parvient à son
évaluation, les différentes opérations des encaissements
et des décaissements, les rapprochements bancaires, les contrôles
sur les enregistrements, la conservation des valeurs entre autres.
Finalement, on ne peut conclure cette partie, sans savoir
l'objectif dernières le contrôle et l'audit de la
trésorerie, que ça soit par la spécialisation des
exercices, la réalité des enregistrements et bien d'autres.
P a g e 37 | 101
P a g e 38 | 101
PARTIE 2 : MISSION D'AUDIT DU
CYCLE DE TRESORERIE : CAS
TMZ
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE :
La deuxième partie nous mène vers la
concrétisation des connaissances théoriques que nous avons
déjà évoquée précédemment, dans cette
phase on va commencer par la prise de connaissance de l'entreprise qui est
primordial pour chaque auditeur qui veut entamer une mission d'audit qui est un
ensemble d'étapes déjà cités ci-dessus, avec
lesquelles on souhaite collecter de l'information, qui se veut importante pour
l'entité, pour son fonctionnement et son bon déroulement dans
chacun de ses domaines.
La mission d'audit se déroule d'une manière
différente à l'autre dans chaque société, pour
l'agence spéciale de Tanger Med, elle commence par le cadre
général de la mission c'est-à-dire un programme de
travail, qui regroupe les différentes tâches que l'équipe
d'audit va réaliser, ensuite identifier les risques, effectuer les
tests, procéder aux constats et recommandations, et à la fin
élaborer le rapport d'audit et effectuer le suivi d'actions.
Ces étapes par lesquelles passent une mission d'audit
à TMSA, nécessite bien évidemment des outils de travail,
que ça soit le questionnaire, les tests, le tableau de séparation
des tâches entre autres.
Finalement par le biais de cette deuxième partie que la
mission d'audit va être concrétisée, pour ensuite
dégager les points forts et faibles qui nécessitent un
redressement.
P a g e 39 | 101
CHAPITRE 1 : Présentation de l'Agence
Spéciale Tanger Med
La prise de connaissance de l'entreprise est le premier
rapport qu'on envisage avec l'entité qui nous accueille, pour
connaître son organisation, ses objectifs, sa vision, sa mission et ses
réalisations.
Section 1. Présentation du groupe TMSA 15
Chargée de l'aménagement, du
développement et de la gestion du complexe portuaire Tanger Med et de la
plateforme industrielle qui lui est adossée, l'Agence Spéciale
Tanger Méditerranée, TMSA, est une société anonyme
à directoire et conseil de surveillance au capital de 818 000 000 de
dirhams (75 millions d'euros). Elle est contrôlée directement par
l'État à travers le Fonds Hassan II pour le Développement
Économique et Social.
TMSA a été dotée de prérogatives
de puissance publique définies par le décret-loi N°2-02-644
du 2 Rejeb 1423 (10 septembre 2002) portant création de la Zone
Spéciale de Développement et par la convention conclue avec
l'État le 17 février 2003. Ces prérogatives incluent les
missions d'autorité publique sur le port et sur les zones franches.
Elles confèrent à TMSA un rôle d'acteur territorial public
concerné par les aspects d'aménagement du territoire et
d'aménagement urbanistique au niveau de la Zone Spéciale de
Développement étendue sur une superficie de 550 km2 autour du
port Tanger Med.
1. Historique
Le 30 juillet 2002 :
· Discours du trône annonçant la
décision de réaliser un « grand ensemble structurant,
portuaire, commercial et industriel sur les rives du Détroit, à
l'est de Tanger ».
2010 :
· Inauguration par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du
Port Passagers Tanger Med.
· Visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au
chantier du Port Tanger Med 2.
· Lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI,
des travaux d'aménagement de la plateforme industrielle
intégrée d'offshoring Tétouanshore.
2012 :
· Inauguration par Sa Majesté le Roi Mohammed VI,
du complexe industriel Renault Tanger Méditerranée.
15 Documents interne de TMSA
P a g e 40 | 101
2013 :
· Livraison des travaux de rénovation des
infrastructures du Port Tanger Med Passagers pour l'amélioration des
conditions de transit des passagers.
· Lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que
Dieu L'Assiste, des travaux d'aménagement du village de pêche
Dalia situé à l'Est du complexe portuaire Tanger Med.
2014 :
· Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a
procédé à l'inauguration de Tanger Med Port Center et au
lancement de la Nouvelle Zone Export du Complexe Portuaire Tanger Med.
2. Missions, Objectifs et Stratégies :
Le rôle et les missions de TMSA en tant qu'interlocuteur
unique représentant l'Etat pour l'ensemble des partenaires du projet
Tanger Med, se déclinent à travers trois volets suivants :
2.1. Autorité portuaire :
Au niveau de l'autorité portuaire, TMSA assure :
Ø La construction et la maintenance de l'infrastructure
portuaire : digues, dragages et ouvrages d'accostage,
Ø Le développement des activités et des
capacités du complexe portuaire ; La fonction d'autorité
concédante ou l'exploitation en direct des terminaux portuaires et des
activités portant un caractère de service public ;
Ø L'organisation et la régulation des relations et
des échanges entre les acteurs de la communauté portuaire ;
Ø La promotion du port Tanger Med dans son ensemble ;
Ø La fonction de police portuaire à travers la
capitainerie. 2.2. Développement et gestion des zones franches
:
TMSA assure la gestion et la commercialisation des zones
d'activités du Complexe de Tanger Med (zones franches industrielles,
logistiques et commerciales). Ceci consiste principalement dans :
Ø L'aménagement des zones (terrassements,
viabilisation, voiries) et la construction des bâtiments (bureaux,
entrepôts logistiques, bâtiments industriels)
Ø La promotion commerciale des zones,
Ø La location des terrains nus viabilisés,
entrepôts et bureaux aux utilisateurs,
P a g e 41 | 101
Ø La gestion et la maintenance des différents
réseaux et prestations (eau, électricité, hygiène,
sécurité, contrôle d'accès, etc.),
Ø Le contrôle des constructions, installations et
activités au sein des zones. 2.3. Acteur territorial
:
Dans le cadre de sa mission de développement
territorial, TMSA contribue au programme d'aménagement du territoire
autour du Port Tanger Med en finançant et réalisant des
programmes de développement socio-économique (santé,
éducation ...) destinés à la population locale.
A travers l'accomplissement de l'ensemble de ses missions,
TMSA s'est fixée les objectifs suivants :
Ø Eriger le Port Tanger Med parmi les principales
plateformes portuaires à conteneurs en méditerranée et en
atlantique ;
Ø Implanter une véritable plateforme logistique
s'appuyant sur un pont maritime avec l'Europe et rayonnant sur l'Europe de
l'Ouest, l'Afrique et la Côte Est de l'Amérique ;
Ø Favoriser, à travers la mise en place des
zones d'activités industrielles, logistiques et tertiaires,
l'émergence d'un bassin de compétitivité à
proximité directe du port, base propice à l'attraction
d'investissements étrangers et à la création de 145.000
emplois directs et indirects à horizon 2015 ;
Ø Constituer, ainsi, un pôle régional de
développement économique, social et territorial.
2.4. Organisation :
En 2012, TMSA s'est engagée dans un programme de
restructuration pour assurer la pérennité et le
développement de l'ensemble de ses activités, répondre aux
besoins de ses clients et adopter les standards de sûreté et de
sécurité les plus élevés. Le Groupe souhaite
capitaliser sur son expérience et ses savoir-faire pour garantir le
développement de ses activités.
«La quête de l'Excellence» est une valeur qui
imprègne tous les métiers au sein du Groupe TMSA et se traduit
par une recherche permanente de la perfection. Le Groupe partage cette
volonté de se dépasser pour offrir le meilleur à ses
clients et à ses partenaires privés et publics. a.
Conseil de surveillance :
Le Conseil de Surveillance est présidé par
M. Fouad BRINI, Conseiller de Sa Majesté le Roi. Le Conseil de
Surveillance est principalement un organe d'orientation stratégique.
Certaines
P a g e 42 | 101
décisions de grande importance telles que les
opérations de concession doivent être autorisées par le
Conseil et sont approuvées par décret du Premier ministre.
b. Directoire :
Le Directoire, principal organe de gestion de TMSA, met en
oeuvre les orientations stratégiques définies par le Conseil de
Surveillance. Sa fonction : Elaborer et mettre en oeuvre les décisions
relatives à la stratégie du Groupe et à son pilotage.
C'est au Directoire que revient la mission de gérer l'ensemble des
actions d'investissement, de concessions et de gestion liées au projet
Tanger Med.
Le Directoire de TMSA est présidé par M. Mehdi
TAZZI RIFFI.
P a g e 43 | 101
c. Organigramme :
Figure 1 : Organigramme de la
société16
d. Actionnaires :
Ø Fond Hassan II pour le Développement Humain :
92%
Ø L'Etat Marocain : 8%
Ø Caisse de Dépôt et de Gestion : 0,1%
Section 2. Structure du groupe TMSA 17
TMSA regroupe deux types de métiers à la fois,
le portuaire et l'industrie. En 2010, et dans un souci d'optimisation de
gestion, il a été décidé de créer deux
pôles autonomes TMPA et TFZ. La mise en place de la stratégie de
filialisation a permis de concilier les exigences d'efficacité avec
celle du maintien du recul stratégique.
TMSA s'est orientée vers la domiciliation des
activités opérationnelles dans le cadre de filiales autonomes en
partenariat, le cas échéant, avec des institutionnels ou des
opérateurs métiers. Les filiales de TMSA sont regroupées
en trois pôles :
Ø Le pôle portuaire
Ø La Grande Plateforme Industrielle
Ø Le pôle services
16 Documents interne de TMSA
17
www.tmsa.ma
P a g e 44 | 101
Figure 2 : Filiales de la
société18
1. Le pôle portuaire :
Le complexe portuaire constitue aujourd'hui une
infrastructure majeure dans le bassin méditerranéen et sur
l'échiquier mondial.
Dans un souci de performance constant, cette plateforme
portuaire performante et réellement intégrée s'est
développée autour des activités complémentaires de
transbordement, d'import-export, et de logistique à valeur
ajoutée.
Le complexe portuaire Tanger Med se compose du :
Ø Port Tanger Med 1
doté de deux terminaux à conteneurs, un terminal ferroviaire, un
terminal hydrocarbures, un terminal marchandises diverses, et un terminal
véhicules ;
Ø Port Tanger Med 2
filiale de TMSA, a été créée en vue de prendre en
charge la réalisation du projet du Port Tanger Med 2 dont les travaux
ont démarré en 2009. Le projet Tanger Med 2, d'une
capacité nominale de plus de 5 millions de conteneurs EVP
(équivalent vingt pieds) sera à terme doté de deux
terminaux à conteneurs et viendra ériger le complexe portuaire
Tanger Med en port leader en Méditerranée et Atlantique.
Ø Port Tanger Med
Passagers, qui comprend les zones d'accès et
d'inspections
18
www.tmsa.ma
P a g e 45 | 101
frontalières, les quais d'embarquements passagers et
TIR, les zones de régulations, et la gare maritime ;
Ø Zone Franche Logistique
(MEDHUB) c'est l'émergence d'un métier nouveau
qui place le Maroc au coeur de la logistique mondiale. Filiale de TMSA, Medhub
a
été lancée en novembre 2008. Elle a pour
mission principale l'aménagement, le développement, la gestion et
la promotion de la Zone Franche Logistique du port
Tanger Med.
Ø Tanger Med Port
Center
Figure 3 : Pôle portuaire de la
société19
Ø Tanger Med Port Authority S.A
(TMPA)
TMPA est en charge de la gestion et du développement
de l'ensemble des composantes du complexe portuaire Tanger. Elle constitue
l'autorité portuaire du port Tanger Med telle que stipulé dans le
décret de loi paru en janvier 2010.
Société anonyme à conseil
d'administration, TMPA est dotée d'un capital de 1,250 milliards de
dirhams.
Ø Tanger Med Zones (TMZ)
Depuis le lancement du port et au fil de son
élargissement progressif, TMSA veille à ériger une
plateforme portuaire d'excellence connectée aux flux mondiaux.
Le développement simultané et coordonné
de la Grande Plateforme Industrielle précédemment et Tanger Med
Zones actuellement, lancée par Sa Majesté le Roi que Dieu
L'Assiste en 2009
19
www.tmsa.ma
P a g e 46 | 101
et portée par Tanger Free Zone, consolide davantage la
proposition de valeur du complexe intégré.
Dans le cadre d'une convention signée entre l'Etat et
TMSA, une assiette foncière de plus de 3000 ha a été
mobilisée dans un rayon de 80 km du complexe portuaire Tanger Med afin
de développer des parcs industriels modernes.
La mise en place de cette Grande Plateforme Industrielle
vient ainsi confirmer la vocation première de Tanger Med consistant au
développement de l'industrie et de l'emploi dans l'arrière-pays
du port.
La Grande Plateforme Industrielle inclut :
Ø Tanger Free Zone (TFZ)
Tanger Free Zone (ou la Zone Franche de Tanger),
entrée en exploitation en 1999, est aujourd'hui un acteur dynamique du
développement industriel. Ce parc industriel s'est
développé de manière significative sur une assiette
foncière de 350 ha.
Avec ses mesures incitatives, sa localisation
géographique, son modèle de commercialisation adapté
(vente de terrains et location d'entrepôts prêts à
l'emploi), et ses offres de services, Tanger Free Zone représente une
zone d'activité idéale et dynamique et une opportunité
unique d'implantation d'entreprises dans le Nord du Maroc.
Ø Tanger Automotive City
(TAC)
Sur une superficie de 300 ha, Tanger Automotive City, zone
franche de la Plateforme Industrielle Automobile de Jouamâa, est
principalement axée sur les métiers de l'automobile
(équipementiers, opérateurs logistiques, sous-traitants et
services associés au secteur).
Renault Tanger Med :
Zone franche dédiée à l'Alliance Renault
Nissan sur une assiette foncière de 300 ha, cette plateforme
prévoit une capacité de production à terme de 400.000
véhicules par an principalement destinés à l'export.
Ø Parc Tétouan shore
Tétouan shore est le premier parc tertiaire
dédié à l'outsourcing de services dans la région de
Tanger-Tétouan. Sa situation géographique, la qualité de
ses infrastructures et les nombreuses incitations fiscales que lui
confère son statut de parc d'offshoring, assurent une forte
attractivité
P a g e 47 | 101
sur le nearshoring européen. Il vient ainsi
compléter l'offre industrielle et logistique de la région du
détroit.
Ø Tétouan Park
Le projet de Souk Leqdim, qui vise le développement
d'un parc industriel et logistique dans la région de Tétouan,
complémente l'offre de la Plateforme Industrielle Tanger Med sous
plusieurs angles : zone d'activité en territoire assujetti, nouveau
bassin d'emplois, segment d'industriels visant à la fois le
marché national et l'export.
Cette zone d'activité est développée sur
une assiette foncière de 150 hectares attenante à la voie
expresse reliant Tanger à Tétouan.
2. Pôle services :
L'Agence Spéciale Tanger Méditerranée
adapte en permanence son offre de services pour répondes aux besoins de
ses clients. Elle apporte ainsi une offre performante et innovante afin
d'accompagner ses multiples partenaires dans le développement de leurs
activités.
Ø Cires Telecom
Cires Telecom est une filiale commune de TMSA (51%) et de
Aéroports De Paris « A.D.P » à (49%) via sa filiale Hub
Telecom, opérateur de télécommunication et de services
à valeurs ajoutées.
Cires Telecom est une société
spécialisée dans les services de télécommunications
répondant aux besoins et aux exigences des sites complexes.
Ø Tanger Med Engineering
(TME)
Tanger Med Engineering (TME), filiale des
sociétés TMSA, a été créée en tant
que bureau d'ingénierie maritime qui agit dans le domaine de
l'ingénierie maritime.
Tanger Med Engineering offre des services d'ingénierie
de la maitrise d'oeuvre, d'assistance à la maitrise d'ouvrage et de
gestion de grands projets et programmes de construction.
Ø Tanger Med Utilities (TMU)
Tanger Med Utilities est une filiale de TMSA, s'occupe
d'assainissement liquides et solides et la diffusion d'eau et
d'électricité.
P a g e 48 | 101
Dans ce chapitre, nous avons
évoqué la présentation générale de
l'entreprise, ses missions, ses objectifs, ensuite les filiales de l'agence
spéciale de Tanger Med, qui se divisent entre le pôle portuaire,
le pôle services et le pôle industriel, cette présentation
globale montre le rôle que joue cette plateforme dans la zone de Tanger
et surtout le Hub Tanger Med 1 qui connaît aujourd'hui des milliers de
transactions avec le monde entier auquel va s'ajouter Tanger Med 2 vers une
nouvelle expansion mondiale.
P a g e 49 | 101
CHAPITRE 2 : La prise de connaissance des
procédures de trésorerie
Section 1. Objectifs
1 Les disponibilités existent et sont réellement
disponibles pour permettre à la société de remplir ses
engagements.
2 Les chevauchements de fin de période sont correctement
appréhendés tant pour les encaissements que pour les
décaissements.
3 Les comptes bancaires sont rapprochés de la balance
générale et les éléments en rapprochement sont
justifiés.
4 Les valeurs mobilières de placement existent et
appartiennent à la société.
5 Les méthodes de valorisation sont conformes aux normes
comptables en vigueur.
6 Tous les dividendes, intérêts et autres produits
sont comptabilisés ainsi que toutes les plus ou moins-values.
Section2. Aide au programme de travail
1. Types de contrôle interne potentiellement mis en
oeuvre par le client 1.1.Disponibilités
· Un plan de trésorerie est mis en place et est
journellement revu. Les écarts significatifs entre le réel et le
plan sont investigués.
· Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et
supervisés par la direction qui matérialise son
contrôle.
1.2. Dépenses
· Toutes les dépenses sont supportées par des
pièces justificatives préalablement acceptées par les
services/personnes habilitées.
· Toutes les dépenses font l'objet d'une fiche de
dépense qui est classée de façon séquentielle dans
un chrono de trésorerie.
· Sur chaque fiche de dépense est indiqué le
numéro de pièce correspondant à la dépense
(numéro de facture fournisseur par exemple).
· Il existe une vérification des saisies (montant de
la dépense, imputation).
· Le système analyse l'imputation, ce qui
évite un double règlement.
· La comptabilisation des décaissements est
rapide.
· Il existe une liste des personnes habilitées
à signer les titres de paiement. Cette liste est mise à jour
régulièrement et communiquée au service comptable et aux
banques.
P a g e 50 | 101
? Lorsque la personne habilitée signe le titre de
paiement, elle vise la pièce justificative
afin d'éviter un double règlement.
1.3. Recettes
? La réception du paiement est réalisée par
la comptabilité générale qui crée une fiche de
recette comportant le nom du client, la facture payée et
le montant (ou liste éditée après saisie dans le
système). Seule cette pièce (ou liste) est transmise au service
Client.
? La comptabilisation des encaissements est rapide.
? Les traites sont conservées sous clés dans une
armoire ignifugée.
1.4. Séparation des tâches
? La personne qui enregistre une commande est différente
de celle qui prépare la sortie de
stocks, qui comptabilise la facture, et de celle qui
reçoit le paiement.
? La personne qui émet une commande est différente
de celle qui reçoit les marchandises, qui comptabilise l'achat, qui
émet le chèque (ou accepte la traite).
? Les chéquiers sont conservés par une personne
indépendante de celle qui émet les chèques dans une
armoire ignifugée et sous clé.
1.5. Contrôle d'accès
? Des codes d'accès ont été mis en place
pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers,
programmes et enregistrements.
1.6. Valeurs mobilières de placement
? Les achats et cessions de VMP sont soumis à
l'autorisation d'une personne habilitée.
? Les VMP sont réévaluées de façon
régulière et les écarts sont comptabilisés.
1.7. Exemples de procédures analytiques
? Comparer les postes de bilan, de produits et de charges avec
les exercices précédents,
les prévisions de trésorerie et le budget.
? Apprécier, le cas échéant, le montant des
produits financiers et le volume moyen des disponibilités
placées.
1.8.Exemples de procédures
substantives
? Revoir les procès-verbaux et les interprétations
de la direction.
? Vérifier la présentation au bilan des comptes de
trésorerie.
? Circulariser les banques, CCP et autres organismes
financiers.
? Exploiter les réponses, vérifier les soldes,
découverts et prêts bancaires, les conditions
qui y sont attachées, la confirmation des signatures
autorisées, les montants des intérêts et autres frais
concernant l'exercice non débités et à provisionner.
P a g e 51 | 101
· Vérifier aussi les montants des engagements
donnés et reçus (cautions bancaires, nantissements,
hypothèques, effets escomptés...).
· Vérifier les rapprochements bancaires
établis par l'entreprise (contrôle arithmétique,
ancienneté des suspens, dénouement, rapprochement avec les soldes
du grand livre, des journaux de trésorerie, des relevés
bancaires).
· Vérifier la justification des montants en
rapprochement.
· Rapprocher le montant du solde sur l'extrait de
compte" avec la réponse à la circularisation.
· Effectuer un sondage sur les mouvements de banque en
pointant les pièces justificatives avec les journaux.
· Contrôler que les écritures
passées par l'entreprise et non par la banque ont été
comptabilisées dans la période appropriée.
· Vérifier que les écritures
passées par la banque et non par l'entreprise ont fait l'objet
d'écritures complémentaires. Dans le cas contraire, obtenir les
explications nécessaires.
· S'assurer de l'apurement régulier des comptes
de virements internes.
· Effectuer l'inventaire des espèces en caisse au
moment du contrôle et obtenir un état détaillé des
soldes en caisse à la date d'arrêté.
· Effectuer un sondage sur les mouvements de caisse en
pointant les pièces justificatives avec les journaux.
· Faire une vérification globale de l'inexistence
d'un solde créditeur ou anormalement élevé de caisse.
· Contrôler l'application correcte des taux de
change lorsque les montants sont libellés en monnaie
étrangère.
· Contrôler le traitement fiscal et comptable des
écarts de conversion.
· Contrôler par sondage les charges
financières de l'exercice (pièces justificatives).
· Faire un rapprochement avec le relevé des agios
du dernier trimestre.
· Faire une revue des comptes bancaires non commerciaux.
Obtenir de la direction une explication sur la nature et l'objet de ces
comptes. Analyser les opérations inhabituelles sur ces comptes.
· S'assurer que tous les comptes bancaires apparaissent
bien dans la comptabilité.
· Revoir les procès-verbaux et les
interprétations de la direction.
· Vérifier par rapprochement avec les
pièces justificatives l'encaissement du prix de vente, le calcul des
plus ou moins-values, la réintégration des provisions
éventuelles, ainsi que les écritures comptables.
P a g e 52 | 101
? S'assurer que toutes les charges et tous les produits
financiers comptabilisés se rattachent
à l'exercice.
? Contrôler le traitement fiscal et comptable des
intérêts courus non échus et produits financiers
assimilés.
P a g e 53 | 101
CHAPITRE 3 : Mission d'audit interne du cycle
Trésorerie au niveau de TMZ
Ce chapitre concerne le cas de figure sur laquelle la mission
d'audit est fondée, en premier lieu on va détaillée la
méthodologie adoptée par l'agence spécial Tanger
Méditerranée pour une mission d'audit, ensuite on va passer au
cas de réalisation de la mission au sein de TMZ (Tanger Med Zones), une
filiale de TMSA ; et présenter par la suite les constats et les
recommandations jugées utiles ainsi que le détail du travail
fait.
Section 1. Démarche adoptée d'une
mission d'audit interne au niveau du Groupe TMSA
1. Planification des audits internes
La planification d'audit est réalisée par le
Service Audit Interne en concertation avec la Direction générale
de chaque pôle. L'élaboration du plan d'audit prend en
considération les priorités issues de la cartographie des
risques. Le plan d'audit est soumis à l'approbation du comité
d'audit. Le service Audit Interne doit, le cas échéant,
réviser et ajuster le plan d'audit afin de répondre aux
changements dans les activités, les risques, les opérations les
systèmes et les contrôles de l'organisation, tout changement du
plan d'audit doit être validé par le président du
Directoire de TMSA.
2. Déclenchement de la mission
Chaque lancement d'une mission est matérialisé par
une réunion de lancement en interne entre le Responsable d'audit Interne
et l'équipe de la mission. Durant cette réunion, on discute le
contexte, les objectifs de la mission et les attentes du Directoire.
Chaque mission est déclenchée par le service Audit
Interne via un ordre de mission. L'ordre de mission devra être
adressé à l'entité auditée en précisant les
points suivants :
§ Date et durée de l'audit : La durée est
estimée selon la complexité du processus et les activités
à auditer ;
§ Champs d'audit : décrit
généralement les lieux, les unités organisationnelles, les
activités et les processus à auditer ;
§ Equipe d'audit : responsable d'audit et auditeur(s)
;
§ Référentiel d'audit (cas
échéant) : Normes, procédures, réglementations et
lois.
P a g e 54 | 101
3. Préparation de la mission La phase
de préparation consiste à :
§ Faire une revue documentaire relative aux
activités sujet de la mission d'audit ;
§ Répartir les tâches au sein de
l'équipe d'audit ;
§ Préparer un programme de travail
détaillé : le programme de travail est envoyé au moins une
semaine avant la date d'audit. Sans réponse de la part des
audités, le plan est considéré accepté ;
§ Préparer les documents d'audit : guide, canevas,
analyse des points à risques...
4. Réalisation de la mission
La réalisation d'une mission d'Audit suppose le suivi de
trois étapes essentielles :
- La réunion d'ouverture - Le programme d'Audit
- Et le travail sur le terrain
.1. Réunion d'ouverture
L'intervention sur le terrain commence par une réunion
d'ouverture qui permet au responsable
d'audit d'annoncer les objectifs de la mission d'audit aux
principaux responsables de l'entité
auditée et de préciser les axes d'investigations.
De manière générale, le but de la réunion
d'ouverture est :
- De confirmer le plan d'audit
- De présenter brièvement la manière dont
les activités d'audit seront menées
- De confirmer le circuit de communication
- D'offrir la possibilité aux audités de poser des
questions.
.1.1. Le programme d'audit
C'est le planning de travail qui détermine les taches de
chaque auditeur et leurs délais de
réalisation
Il doit contenir les éléments suivants :
- La répartition des tâches et délais de
réalisation (selon un découpage des fonctions)
- L'indication des travaux préliminaires à
accomplir (Inventaire, rassemblement de document,
Edition de fichier ...)
- L'identification des questions clés à ne pas
omettre dans le questionnaire de Contrôle Interne
- Et l'indication des outils d'appréciation de
contrôle Interne
P a g e 55 | 101
Le programme d'audit a les objectifs suivants :
- C'est un document qui concrétise la réalisation
de la mission ;
- C'est un document de travail permettant une répartition
précise des taches de tous les
auditeurs afin que personne ne se hasarde à dévier
des objectifs fixés ;
- Il sert de guide pour une meilleure conduite de la mission ;
- C'est un document qui détermine tous les points de
contrôle à examiner selon le degré des
risques déjà identifiés ;
- Le programme d'audit est une référence pour le
suivi et l'appréciation du travail des
auditeurs.
.1.2. Recueil et vérification des
informations
Pendant l'audit, l'auditeur recueil, à l'aide d'un
échantillonnage approprié, les informations relatives aux
processus (déroulement des activités, objectifs, enregistrements,
surveillance, amélioration...), y compris les informations relatives aux
interfaces entre les fonctions, activités et processus puis de les
vérifier. Les méthodes de recueil des informations comprennent ?
Les entretiens,
? Les observations des activités, et
? Examen des documents.
? LES RAPPROCHEMENTS OU (CROSS CONTROL)
Les constats sont formulés au fur et mesure du
déroulement de l'audit. Ces constats peuvent indiquer soit des
conformités soit des écarts par rapport aux critères de
l'audit.
Les constats, surtout les écarts (remarques ou non
conformités), doivent être validés et acceptés par
l'audité avant de clore l'audit.
.1.3. Réunion de clôture
La réunion de clôture est tenue avec les
audités pour présenter les constats et conclusions suite à
l'audit en vue de leur validation.
.1.4. Préparation du rapport d'audit
Au terme de chaque mission, l'équipe d'audit doit
élaborer un rapport d'audit dans un délai maximum d'une semaine
à partir de la date d'audit.
P a g e 56 | 101
a. Communication des résultats :
Les copies du rapport d'audit sont communiquées :
Ø A la direction de(s) activité(s)
auditée(s)
Ø Au président du Directoire ou Direction
générale.
Ø Une synthèse des rapports d'audit est
présentée au comité d'audit.
b. Suivi des résultats d'audit :
Le suivi de la mise en oeuvre des plans d'actions y
afférents est assuré par l'entité contrôle interne
TMSA en concertation avec les coordinateurs de chaque pôle.
Section 2. Mission d'audit interne du cycle
trésorerie au niveau de TMZ
La démarche d'audit au sein de TMSA s'articule autour
de 5 étapes conformément aux normes en vigueur de la pratique
professionnelle de l'Audit Interne :
Etape 4:
Synthèse des Constats et recommandat ions
Etape 5:
Suivi des plans d'action
Etape 1:
Lancement et cadrage de la mission
Etape 2:
Identification et évaluation des risques
Etape 3:
Investigation et réalisation des tests
1. Préparation et cadrage de la mission :
1.1.Lettre de mission : (Voir annexe
N°1)
A travers l'ordre de mission, le responsable d'audit interne
précise au directeur de la fondation Tanger Med que la mission sera
menée du 10 Mai au 7 Juin 2017, et aura pour objectifs de :
? Conformité aux dispositions règlementaires
applicables aux encaissements et décaissements ;
P a g e 57 | 101
? Examen des bases d'alimentation de la caisse et de la
pertinence des contrôles mis en place ; ? Examen des rapprochements
bancaires ;
? Evaluer le degré de maîtrise des risques.
1.2.Réunion d'ouverture :
Cette réunion marque non pas le début de la
mission, mais le commencement des opérations de réalisation, elle
doit être organisé et fondé sur un planning bien
précis à savoir l'ordre du jour.
Comme nous l'avons cité plus haut, la réunion
d'ouverture permet au responsable d'audit d'annoncer les objectifs de la
mission d'audit aux principaux responsables de la fonction auditée et de
préciser les axes d'investigations.
1.2.1. L'organisation de la réunion :
La réunion d'ouverture a été tenue par
l'équipe de l'audit interne, en présence du responsable
financier, le chargé de la trésorerie, le comptable et le
caissier.
Cette réunion avait pour objectif de présenter les
points détaillés dans l'ordre du jour ci-après.
1.2.2. L'ordre du jour :
L'ordre du jour a été mis à la disposition
des participants, une semaine avant la tenue de la réunion.
Durant la réunion nous avons abordé les points
suivants :
· Présentation de la mission d'audit de la gestion
des comptes bancaires et la caisse dépenses. (Étendu, objectifs,
durée)
· Présentation de l'équipe d'audit qui va
intervenir sur la mission. (L'auditeur et le stagiaire)
· Prise de connaissance globale du système
d'encaissement et de décaissement mis en place au niveau de TMSA
(procédure du Groupe).
· Diverses questions, posées par les responsables de
TMZ, relatives au champ d'intervention de l'audit interne, différence
entre audit interne et contrôle interne...
· Logistique de la mission.
P a g e 58 | 101
2. Déroulement de la mission :
2.1. Identification et évaluation des risques :
2.1.1. Programme de travail :
Appelé aussi programme de vérification ou
planning de réalisation, ce programme détaille les
différentes tâches à effectuer par les auditeurs, c'est un
document interne au service d'audit dans lequel l'équipe chargé
de la mission retrace le planning des activités d'audit.
Le programme d'audit doit répondre
généralement à plusieurs objectifs, tel que :
- C'est un document contractuel qui fixe les objectifs
principaux de la mission et permet
de définir la hiérarchie au sein de
l'équipe d'audit.
- C'est un fil conducteur entre les différentes
activités et tâches.
- C'est un planning de travail.
- Il permet le suivi du travail à accomplir.
- Il constitue la source de documentation.
Au niveau de cette étape, nous avons fait appel à
un certain nombre d'outil en particulier le
Questionnaire du
Contrôle Interne et les outils
d'interrogation et de description.
P a g e 59 | 101
|
OBJET : PROGRAMME DE TRAVAIL
|
FILIALE : TMZ
|
Rédacteur : OK
|
Exercice : 2016
|
Date : 10/05/2017
|
Pgm 1/2
|
|
· Prise de connaissance :
1. Prendre connaissance des procédures Groupe (Gestion
des Comptes Bancaires, Gestion de Caisse Dépenses).
2. Identifier la structure de trésorerie de TMZ, via
les interviews avec le service de trésorerie (responsable financier, le
chargé de la trésorerie, le comptable et le caissier).
3. Consulter la lettre de commentaires sur le contrôle
interne et rapport du CAC.
4. Conformité aux dispositions règlementaires
applicables aux encaissements et décaissements.
· Les opérations des encaissements
:
1. Demander le grand livre et la balance
général
2. Demander la liste des clients à travers le service
comptable (Extraction Excel).
3. Demander les pièces bancaires (chèques,
bordereau de remise, avis de crédit, ordre de versement).
· Les opérations des
décaissements
1. Demander la liste des fournisseurs à travers le
service comptable (Extraction Excel).
2. Demander la Fiche fournisseurs.
3. Demander le fichier protégé des gestions des
RIB.
4. Demander l'attestation de RIB.
5. Demander les pièces bancaires (chèques,
ordre de virement).
· Achats/Cessions de devises : Vérifier les
emails de négociation du taux le plus intéressant concernant
l'achat ou cession de devises auprès des banques.
· Rapprochement bancaire :
Ø Vérification arithmétique.
Ø Vérifier que les soldes issues de la banque
correspondent au solde comptable.
Ø Vérifier que les soldes issues de la banque
correspondent au relevé bancaire.
Ø Vérifier que les soldes comptables correspondent
au grand livre.
Ø Vérifier que les opérations sont
apurées.
|
P a g e 60 | 101
|
OBJET : PROGRAMME DE TRAVAIL
|
FILIALE : TMZ
|
Rédacteur : OK
|
Exercice : 2016
|
Date : 10/05/2017
|
Pgm 2/2
|
· Vérifier les dépenses : chaque
dépense doit être accompagnée d'un justificatif
· Création de la caisse : Vérifier
la décision de création de caisse et les
spécificités des dépenses.
Ø Le plafond des dépenses à payer par
caisse et par opération ;
Ø Les modalités et le montant maximum de
l'alimentation de la caisse ;
Ø Le plafond des sommes à avoir dans la caisse
;
Ø Le montant de l'encaisse de sécurité
minimum à avoir dans la caisse.
· Alimentation de la caisse : Vérifier la
demande d'alimentation de caisse, et le détail des utilisations des
fonds.
· Vérifier la nature des dépenses des
caisses : Vérifier la demande d'achat et la demande d'achat sur
course.
· Arrêté annuel de la caisse :
Vérifier le PV d'arrêté de la caisse et le PV de
décompte de la caisse.
· Vérifier le respect des
procédures : (Réaliser des tests de cheminement) :
· Comptes bancaires
· Caisse Dépenses
|
P a g e 61 | 101
P a g e 62 | 101
2.1.2. Questionnaire de contrôle interne :
Le Questionnaire de Contrôle Interne est un outil
indispensable pour concrétiser la phase de réalisation de la
mission d'audit et d'identifier pour chaque fonction quels sont les dispositifs
spécifiques de contrôle essentiels. C'est une grille d'analyse
dont la finalité est de permettre à l'auditeur d'apprécier
le niveau et d'apporter un diagnostic sur le dispositif de contrôle
interne, de l'entité ou de la fonction auditée.
Les questionnaires qui permettent l'évaluation du
contrôle interne sont de type ouvert ou fermé. Les questionnaires
fermés sont ceux qui demandent une réponse par oui ou par non,
pouvant éventuellement, être assorties de commentaires. Ils sont
conçus de telle sorte qu'une réponse négative
révèle une faiblesse potentielle du contrôle interne. Bien
entendu, cette faiblesse peut se trouver comblée par un contrôle
compensatoire existant dans la procédure. Au cours de cette mission
d'audit nous avons élaboré des questionnaires pour chaque
procédure liée au cycle trésorerie, à savoir :
? Procédure de comptes bancaires ;
? Procédure de caisse dépenses.
a. Gestion des comptes bancaires :
Descriptif du contrôle
|
Satisfaisant
|
Non
satisfaisant
|
Sinon, explication
|
La décision de la « délégation de la
signature » est-elle établie et validée par le directeur
général ?
|
X
|
|
|
L'opération d'achat ou de cession de devise est-elle
approuvée par le responsable financier ou à défaut le
responsable de l'entité chargée de la comptabilité sur la
base du taux le plus intéressant proposé par les banques ?
|
X
|
|
|
La Direction financière négocie-t-elle le taux
auprès des salles des marchés ou bien opte-t-elle pour le taux
fixing journalier de la banque ?
|
X
|
|
Elle négocie le taux auprès des salles des
marchés
|
Le bordereau de remise est-il établi par l'entité
chargée de la trésorerie et transmis à l'entité
|
X
|
|
|
P a g e 63 | 101
en charge de la comptabilité pour comptabilisation ?
|
|
|
|
Le document est-il déposé par l'entité
chargée de la trésorerie sous 24H à la banque avec les
chèques ou effets endossés par un délégataire de la
signature financière ?
|
X
|
|
|
Les pièces bancaires sont-elles archivées ?
|
X
|
|
|
L'avis de crédit est-il reçu de la part de la
banque et archivé par l'entité en charge de la
comptabilité pour comptabilisation ?
|
X
|
|
|
Les versements effectués par l'entité en charge de
la trésorerie ou tout tiers sont-elles justifiées par (un avis de
versement) et archivées par l'entité en charge de la
comptabilité pour comptabilisation ?
|
X
|
|
|
Les ordres de virements sont-elles établies par le
chargé de la trésorerie ou l'entité chargée de la
comptabilité sur la base des dossiers de paiement ?
|
X
|
|
|
L'obtention du RIB est-elle obtenue à partir d'un fichier
protégé de gestion des RIB sous la responsabilité du
chargé de trésorerie ?
|
X
|
|
|
Le rapprochement des ordres de virements est-il fait avant
paiement par le chargé de trésorerie ou l'entité
chargée de la comptabilité ?
|
X
|
|
|
Paiement des fournisseurs ou tiers locaux est-il fait par les
chèques et l'accusé de réception de toute remise de
chèque est-il conservé ?
|
X
|
|
|
P a g e 64 | 101
La désignation des personnes habilités à
exécuter les paiements de cotisations sociales, de taxes ou de l'IS
est-elle faite par une décision signée par le DG de chaque
entité ?
|
X
|
|
|
L'ordre de virement
électronique est-il transmis par le responsable de la paie
à la banque pour l'exécution des ordres de virement de la paie
signé par les personnes habilitées ?
|
|
X
|
|
Les états de rapprochement bancaires sont-ils
établis par l'entité en charge de la comptabilité ?
|
X
|
|
|
Visa des rapprochements bancaires est-elle faite par le
responsable financier ou à défaut le supérieur
hiérarchique de la personne ?
|
X
|
|
|
Les entités du groupe
communiquent-elles (Le total des Recettes par banque/ Le total
des mouvements Crédit par banque/ Le total des mouvements Débit
par banque) à la Direction financière ?
|
X
|
|
|
Le rapprochement entre les ordres de virement aux analyses des
soldes comptables créditeurs des organismes sociaux à payer
est-il fait ?
|
|
X
|
|
b. Gestion de caisse dépenses :
Descriptif du contrôle
|
Satisfaisant
|
Non
satisfaisant
|
Sinon, explication
|
Y'a-t-il une décision de création de la caisse
|
X
|
|
|
La décision de création de la caisse est-elle
signée par le Directeur Général ?
|
X
|
|
|
Le plafond des dépenses à payer par caisse et par
opération est-il communiqué ?
|
X
|
|
|
Les modalités et le montant maximum de l'alimentation de
la caisse sont-ils communiqués ?
|
X
|
|
|
Le plafond des sommes à avoir dans la caisse est-il
communiqué ?
|
X
|
|
|
Le montant de l'encaisse de sécurité minimum
à avoir dans la caisse est-il communiqué ?
|
X
|
|
|
La demande d'avance sur course est-elle établie ?
|
X
|
|
|
La demande d'achat est-elle établie ?
|
|
X
|
La demande d'achat est non élaborée pour
l'ensemble
|
La demande d'alimentation de la caisse est-elle établie
?
|
X
|
|
|
Le détail des utilisations des fonds est-il
élaboré ?
|
|
X
|
Le détail des utilisations de fonds est non
élaboré pour l'ensemble
|
PV de l'arrêté de la caisse est-il établi par
le caissier ?
|
X
|
|
|
Le PV de décompte est-il établi par le caissier
?
|
X
|
|
|
La demande d'avance sur course est-elle validée par
l'intéressé ?
|
X
|
|
|
La demande d'avance sur course est-elle validée par le
Responsable ?
|
X
|
|
|
La demande d'achat est-elle signée ?
|
|
X
|
|
P a g e 65 | 101
La demande d'alimentation de la caisse est-elle validée
par le service en charge de la comptabilité ?
|
X
|
|
|
La demande d'alimentation de la caisse est-elle validée
par le DF ?
|
X
|
|
|
Le PV d'arrêté de la caisse est-il signé par
le caissier ?
|
X
|
|
|
Le PV d'arrêté de la caisse est-il signé par
le représentant de la Direction Financière ?
|
X
|
|
|
Le PV de décompte est-il signé par le caissier ?
|
X
|
|
|
Le PV de décompte est-il signé par le
représentant de la Direction Financière ?
|
X
|
|
|
Les titres de paiement émis sont-ils
prénumérotés :
a- Chèques ?
b- Traites ? Autres ?
|
X
|
|
|
Les paiements en espèces sont-ils :
a. Saisis sur des pièces de caisse
prénumérotées ?
b. Enregistrés dans l'ordre de ces pièces ?
|
X
|
|
|
Pour les fournisseurs qui
envoient des relevés, les
règlements émis sont-ils rapprochés des
relevés ? Les écarts sont-ils :
Analysés ?
Corrigés
|
X
|
|
|
P a g e 66 | 101
2.1.3. La grille d'analyse des tâches :
Objectif du contrôle : s'assurer que la séparation
de fonction est satisfaisante.
|
Personnel concerné
|
Le caissier
|
Comptable
|
Le
trésorier
|
Responsable Financier
|
Directeur Financier
|
Coursier
|
Fonctions
|
1. Tenue de la caisse
|
X
|
|
|
|
|
|
2. Détentions de titres
|
|
|
X
|
|
|
|
3. Détention des chèques reçus par des
clients
|
|
|
X
|
|
|
|
4. Détention des carnets de chèques
|
|
|
X
|
|
|
|
5. Préparation des chèques
|
|
|
X
|
|
|
|
6. Approbation des pièces justificatives
|
|
X
|
|
X
|
X
|
|
7. Signature des chèques
|
|
|
|
|
X
|
|
8. Envoi des chèques
|
|
|
X
|
|
|
|
9. Tenue du journal de trésorerie
|
|
X
|
|
|
|
|
10. Liste des chèques reçus au courrier
|
|
|
X
|
|
|
|
11. Dépôts en banque de chèques ou
espèces
|
|
|
|
|
|
X
|
12. Tenue des comptes clients
|
|
|
X
|
|
|
|
13. Tenue des comptes fournisseurs
|
|
|
X
|
|
|
|
14. Emission d'avoirs
|
|
X
|
|
|
|
|
15. Approbation des avoirs
|
|
X
|
|
X
|
|
|
16. Réception des relevés bancaires
|
|
|
X
|
|
|
|
17. Préparation des rapprochements de banque
|
|
X
|
|
|
|
|
18. Comparaison de la liste des chèques reçus
au courrier avec les bordereaux de remise en banque et avec le journal de
trésorerie.
|
|
X
|
|
|
|
|
19. Accès à la comptabilité
générale.
|
|
X
|
|
|
X
|
|
20. Tenue du journal de ventes
|
|
X
|
|
|
|
|
21. Préparation des factures clients
|
|
X
|
|
|
|
|
|
P a g e 67 | 101
Commentaire :
En observant la grille d'analyse des tâches, on remarque
clairement que la séparation des tâches est satisfaisante en
termes de :
- L'approbation des pièces et la signature se fait par le
supérieur hiérarchique.
- Les opérations sont faites par les personnes
habilités, aucune tâche n'est soumise à une personne
tierce.
- Les opérations d'encaisse et de décaisse font
l'objet d'un suivi.
2.1.4. Les rapprochements ou CROSS CONTROL :
Dans cette étape, nous allons énumérer
l'ensemble des tests et investigations que nous avons réalisés
durant la mission, afin de relever des constats.
Il s'agit de confirmer une information par l'examen d'une source
différente qui procure la même information :
Nous allons présenter dans le tableau qui suit, les
informations qui concernent les tests que nous avons réalisés.
Une synthèse de tous les tests se trouve au niveau des
Annexes.
Référence du test
|
Tests
|
Document à vérifier
|
|
|
Bordereau de
|
Test 1
|
Objectif :
|
remise
|
|
Complétude des
|
Complétude des justificatifs des encaissements
|
+
|
|
Programme Test :
|
Accusé de
|
justificatifs des
|
S'assurer de l'établissement des bordereaux de remises
de
|
réception de
|
encaissements
|
chèque et de l'archivage de l'accusé de
réception, des avis de
|
bordereau
|
(Annexe 2)
|
versement et des avis de crédit.
|
+
|
|
|
Avis de versement
|
|
|
+
|
|
|
Avis de crédit
|
Page 68 | 101
Test 2 Complétude des justificatifs
des décaissements (Annexe 3)
|
Objectif :
|
Ordre de virement + Fiche de gestion
de RIB + Attestation de RIB + Fiche fournisseur
|
Complétude des justificatifs des décaissements
Programme test :
|
Vérifier l'établissement de l'ordre de virement, le
fichier de gestion de RIB, Attestation du RIB, ordre de virement par le
système et les fiches fournisseurs.
|
Test 3 Archivage des accusés
de réception des réceptions des remises
chèques (Annexe 4)
|
Objectif :
|
Accusé de réception des remises de
chèques
|
Archivage des accusés de réception des remises
chèques
Programme test :
|
S'assurer de l'archivage des accusés de réception
des remises chèques
|
Test 4 Etablissement des états
de rapprochement bancaires (Annexe 5)
|
Objectif :
|
Etats de
rapprochements bancaires
|
Vérification des états de rapprochements bancaires
Programme test :
|
S'assurer de l'établissement des états de
rapprochement et de leur signature
|
Test 5 Conformité des états
de rapprochements bancaires (Annexe 6)
|
Objectif :
|
Etats de rapprochements bancaires + Le
relevé bancaire + Le grand livre
|
Conformité des états de rapprochements bancaires
Programme test :
|
S'assurer de la conformité des états de
rapprochement bancaires
|
P a g e 69 | 101
Test 6 Apurements
des opérations (Annexe 7)
|
Objectif :
|
Etats de
rapprochements bancaires
|
Vérification des apurements des opérations
Programme Test :
|
S'assurer que les opérations sont apurées
|
Test 7 Complétude des pièces de
la caisse dépenses (Annexe 8)
|
Objectif :
|
Demande d'achat + Demande d'avance sur
course + Demande d'alimentation de la caisse + Détail
des utilisations des fonds + PV de l'arrêté de la
caisse + PV de décompte
|
Complétude des pièces de caisse dépenses
Programme Test :
|
S'assurer de l'établissement de la demande
d'alimentation de la caisse
S'assurer du détail des utilisations des fonds
S'assurer de l'établissement de la demande de
remboursement S'assurer de l'établissement de la demande d'avance sur
course S'assurer de l'établissement de la demande d'achat
S'assurer de l'établissement du PV de
l'arrêté de la caisse S'assurer de l'établissement du PV de
décompte
|
Test 8
Validation des pièces de la caisse
dépenses
|
Objectif :
|
Demande d'achat + Demande d'avance sur
course + Demande d'alimentation de la caisse + PV de
l'arrêté de la caisse + PV de décompte
|
Validation des pièces de la caisse dépenses
Programme Test :
|
S'assurer de la validation de la demande d'alimentation de la
caisse par le service de la comptabilité
S'assurer de la validation de la demande d'alimentation de la
caisse par le DF
S'assurer de la validation de la demande de remboursement par
le Directeur concerné et par le DAF
S'assurer de la validation de la demande d'avance sur course
par l'intéressé
S'assurer de la validation de la demande d'avance sur course
par le Responsable
Vérifier la signature de la demande d'achat
Vérifier la signature du PV d'arrêté de la
caisse par le caissier
|
P a g e 70 | 101
(Annexe 9)
|
Vérifier la signature du PV d'arrêté de la
caisse par le représentant de la Direction Financière
Vérifier la signature du PV de décompte par le
caissier
Vérifier la signature du PV de décompte par le
représentant de la Direction Financière
|
3. Matrice d'identification des contrôles et des
risques : 3.1. Matrice caisse dépenses :
Etapes
|
Contrôles mis en place
|
Programme Test
|
Responsable du contrôle
|
Fréquence du
contrôle
|
Type du contrôle
|
Création d'une caisse
|
Etablissement de la décision de création d'une
caisse
|
S'assurer de l'établissement de la décision de
création d'une caisse
|
Le
responsable financier
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
Signature de la décision de création d'une caisse
par le Directeur Financier
|
S'assurer de la signature de la décision de
création d'une caisse
|
Le directeur
financier
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
Alimentation de la caisse
|
Etablissement de la demande d'alimentation de la caisse
|
S'assurer de l'établissement de la demande d'alimentation
de la caisse
|
Le caissier
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
Validation de la demande d'alimentation de la caisse par le
service en charge de la comptabilité
|
S'assurer de la validation de la demande d'alimentation de la
caisse par le service en charge de la comptabilité
|
Le comptable
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
|
Validation de la demande d'alimentation de la caisse par le
Directeur Financier
|
S'assurer de la validation de la demande d'alimentation de la
caisse par le Directeur Financier
|
Le directeur
financier
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
P a g e 71 | 101
|
Validation du détail des utilisations des fonds par le
caissier
|
S'assurer de l'établissement du détail des
utilisations des fonds
|
Le caissier
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
Nature des
dépenses des caisses
|
Etablissement de la demande d'achat
|
S'assurer de
l'établissement de la demande d'achat
|
Le service
comptable
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
Validation de la demande d'achat par le Directeur Financier
|
S'assurer de la validation de la demande d'achat par le Directeur
Financier
|
Le directeur
Financier
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
Etablissement de la demande d'avance sur course par le service
comptable
|
S'assurer de l'établissement de la demande d'avance sur
course
|
Le service
comptable
|
A
l'occasion
de chaque opération
|
Manuel
|
Validation de la demande d'avance sur course par
l'intéressé
|
S'assurer de la validation de la demande d'avance sur course par
l'intéressé
|
Le demandeur
|
Annuel
|
Manuel
|
Validation de la demande d'avance sur course par le Responsable
Financier
|
S'assurer de la validation de la demande d'avance sur course par
le responsable
|
Le
responsable financier
|
Annuel
|
Manuel
|
Arrêté
annuel de la caisse
|
Etablissement du PV de décompte de la caisse par le
caissier
|
S'assurer de l'établissement du PV de décompte de
la caisse par le caissier
|
Le caissier
|
Annuel
|
Manuel
|
Signature du PV de décompte de la caisse par le
caissier
|
S'assurer du PV de décompte de la caisse
|
Le caissier
|
Annuel
|
Manuel
|
Validation du PV de décompte de la caisse par le
Représentant de la Direction Financière ou du Contrôle
Interne
|
S'assurer de la validation du PV de décompte de la caisse
par le Représentant de la Direction Financière ou du
Contrôle Interne
|
Le représentant de la direction financière
|
Annuel
|
Manuel
|
Etablissement du PV d'arrêté de la caisse par le
caissier
|
S'assurer de
l'établissement du PV d'arrêté par le
caissier
|
Le caissier
|
Annuel
|
Manuel
|
P a g e 72 | 101
|
Signature du PV d'arrêté de la caisse par le
caissier
|
S'assurer de la signature du PV d'arrêté de la
caisse par le caissier
|
Le caissier
|
Annuel
|
Manuel
|
Validation du PV d'arrêté de la caisse par le
Représentant de la Direction Financière ou du Contrôle
Interne
|
S'assurer de la validation du PV d'arrêté de la
caisse par le Représentant de la Direction Financière ou du
Contrôle Interne
|
Le représentant de la direction financière
|
Annuel
|
Manuel
|
Signature du PV d'arrêté de la caisse par le
caissier
|
S'assurer de la signature du PV d'arrêté de la
caisse par le caissier
|
Le caissier
|
Annuel
|
Manuel
|
Validation du PV d'arrêté de la caisse par le
Représentant de la Direction Financière ou du Contrôle
Interne
|
S'assurer de la validation du PV d'arrêté de la
caisse par le Représentant de la Direction Financière ou du
Contrôle Interne
|
Le représentant de la direction financière
|
Annuel
|
Manuel
|
3.2. Matrice des comptes bancaires :
Etapes
|
Contrôles mis en place
|
Programme Test
|
Responsable du contrôle
|
Fréquence du
contrôle
|
Type du contrôle
|
|
1ère signature du
|
S'assurer des signatures
|
DG / suppléant
|
A
|
Manuel
|
|
DG ou de son
|
des opérations
|
Délégataire/suppl
|
l'occasion
|
|
|
suppléant en cas d'absence, 2ème signature du
|
financières
|
éant
|
de chaque contrôle
|
|
Délégation de
signature
|
Délégataire ou de son suppléant en cas
d'absence pour les opérations financières à partir du
compte ouvert
|
|
|
|
|
Etablissement et validation de la décision de la
délégation de la signature par le directeur
général
|
S'assurer de l'établissement et validation de la
décision de la délégation de la signature par le directeur
général
|
DG
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
|
Page 73 | 101
Achats/cess
ions en devise
|
Approbation de l'opération d'achat ou de cession de devise
par le responsable financier ou à défaut le responsable de
l'entité chargée de la comptabilité sur la base du taux le
plus intéressant proposé par les banques.
|
S'assurer de l'approbation de l'opération d'achat ou de
cession de devise
|
Le responsable
financier ou le
responsable de l'entité chargée de la
comptabilité
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
Négociation du taux par la Direction financière
auprès des salles des marchés ou bien le taux fixing journalier
de la banque
|
S'assurer du taux fixing ou bien du taux négocié
|
La Direction
Financière
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
Les
encaisseme nts
|
Etablissement du bordereau de remise par l'entité
chargée de la trésorerie et transmis à l'entité en
charge de la comptabilité pour comptabilisation
|
S'assurer de l'établissement du bordereau de remise par
l'entité chargée de la trésorerie et sa transmission
à l'entité en charge de la comptabilité pour
comptabilisation
|
L'entité chargée
de la trésorerie
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
Le dépôt du document par l'entité
chargée de la trésorerie sous 24H à la banque avec les
chèques ou effets endossés par un délégataire de la
signature financière
|
S'assurer du dépôt du document par l'entité
chargée de la trésorerie sous 24H à la banque avec les
chèques ou effets endossés par un délégataire de la
signature financière
|
L'entité chargée
de la trésorerie
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
Archivage des pièces bancaires
|
S'assurer de l'archivage des pièces bancaires
|
Chargé de
trésorerie
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
P a g e 74 | 101
|
Réception d'un avis de crédit de la part de la
banque et l'archivage par l'entité en charge de la comptabilité
pour comptabilisation
|
S'assurer de la
réception d'un avis de crédit de la part de la
banque et l'archivage par l'entité en charge de la comptabilité
pour comptabilisation
|
L'entité en charge de la comptabilité pour
comptabilisation
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
La justification par (un avis de versement) des versements
effectués par l'entité en charge de la trésorerie ou tout
tiers et l'archivage par l'entité en charge de la comptabilité
pour comptabilisation
|
S'assurer de la justification par (un avis de versement) des
versements effectués par l'entité en charge de la
trésorerie ou tout tiers et l'archivage par l'entité en charge de
la comptabilité pour comptabilisation
|
L'entité en charge de la comptabilité pour
comptabilisation
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
Les
décaisseme nts
|
L'établissement des ordres de virements par le
chargé de la trésorerie ou l'entité chargée de la
comptabilité sur la base des dossiers de paiement
|
S'assurer de l'établissement des ordres de virements par
le chargé de la trésorerie ou l'entité chargée de
la comptabilité sur la base des dossiers de paiement
|
Le chargé de la trésorerie
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Automatiq ue
|
L'obtention du RIB à partir d'un fichier
protégé de gestion des RIB sous la responsabilité du
chargé de trésorerie
|
Vérifier L'obtention du RIB à partir d'un fichier
protégé de gestion des RIB sous la responsabilité du
chargé de trésorerie
|
Chargé de
trésorerie
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
Rapprochement des ordres de virements avant paiement par le
chargé de trésorerie ou l'entité chargée de la
comptabilité
|
Vérifier le rapprochement des ordres de virements avant
paiement par le chargé de trésorerie ou l'entité
chargée de la comptabilité
|
Le chargé de la
trésorerie ou l'entité chargée de la
comptabilité
|
A l'occasion de chaque opération
|
Manuel
|
P a g e 75 | 101
|
Paiement des fournisseurs ou tiers locaux par les chèques
et conservation de l'accusé de réception de toute remise de
chèque
|
Vérifier le paiement des fournisseurs ou tiers locaux par
les chèques et conservation de l'accusé de réception de
toute remise de chèque
|
Chargé de la
trésorerie
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
La transmission d'ordre de virement électronique par le
responsable de la paie à la banque pour l'exécution des ordres de
virement de la paie signé par les personnes habilités
|
S'assurer de la
transmission d'ordre de virement électronique par le
responsable de la paie à la banque pour l'exécution des ordres de
virement de la paie signé par les personnes habilités
|
Le responsable de la paie
|
A l'occasion de chaque contrôle
|
Manuel
|
Le rapproche ment bancaire
|
Etablissement des états de rapprochement bancaires par
l'entité en charge de la comptabilité
|
S'assurer de l'établissement des états de
rapprochement bancaires par l'entité en charge de la
comptabilité
|
L'entité chargée
de la comptabilité
|
Mensuel
|
Manuel
|
Validation des rapproche ments bancaires
|
Visa des rapprochements bancaires par le responsable financier ou
à défaut le supérieur hiérarchique de la
personne
|
S'assurer du visa des rapprochements bancaires par le responsable
financier ou à défaut le supérieur hiérarchique de
la personne
|
Le responsable
financier / le supérieur hiérarchique de la
personne
|
Mensuel
|
Manuel
|
Reporting des
mouvement
s par banque
|
Communication par les entités du groupe (Le total des
Recettes par banque/ Le total des mouvements Crédit par banque/ Le total
des mouvements Débit par banque) à la Direction
financière
|
S'assurer du (total des Recettes par banque/ Le total des
mouvements Crédit par banque/ Le total des mouvements Débit par
banque) à la Direction financière
|
Les entités du
groupe
|
Mensuel
|
Manuel
|
P a g e 76 | 101
4. Clôture et suivi de la mission :
4.1. Clôture de la mission :
? Réunion de pré-validation :
C'est une réunion qui est tenue avec les responsables de
TMZ afin de valider la version projet du rapport d'audit. Il s'agit de valider
les constats de la mission d'audit avec les audités. Un délai de
réponse est fixé à la fin de cette réunion, qui
peut varier entre une semaine et un mois. (15 jours pour notre mission).
? Réunion de clôture :
Le principal objectif de la réunion de clôture est
de présenter les résultats de la mission d'audit avec une
proposition de plan d'action, tout en rappelant le contexte et les objectifs de
cette dernière.
Contexte :
La mission d'audit de la Gestion des actes commerciaux vient dans
le cadre de la réalisation du programme annuel du Service Audit Interne
validé par le comité d'audit TMSA. Elle a été
conduite selon la méthodologie adoptée par le Groupe TMSA.
Objectifs :
? Conformité aux dispositions règlementaires
applicables aux encaissements et décaissements ;
? Examen des bases d'alimentation de la caisse et de la
pertinence des contrôles mis en place ; ? Examen des rapprochements
bancaires ;
? Evaluer le degré de maîtrise des risques.
Périmètre :
Gestion des comptes bancaires au niveau de la TMZ (exercice
2016)
Gestion de caisse dépenses au niveau de la TMZ (exercice
2016)
Intervenants :
? Equipe d'Audit interne.
Durée de la mission :
Mai 2017 - Juin 2017.
Documents de références : ?
Procédures
? Notes internes
P a g e 77 | 101
? Documents liés au cycle trésorerie de TMZ.
? Documents comptables (balance, grand livre, ...)
Plan d'action :
Constats
|
Recommandations
|
Responsable
|
Echéance
|
Constat A
|
Recommandation A.1
|
|
--f--f--
|
Constat B
|
Recommandation B.1
|
|
--f--f--
|
Constat C
|
Recommandation C.1
|
|
--f--f--
|
Constat D
|
Recommandation D.1
|
|
--f--f--
|
Constat E
|
Recommandation E.1
|
|
--f--f--
|
Constat F
|
Recommandation F.1
|
|
--f--f--
|
Constat G
|
Recommandation G.1
|
|
--f--f--
|
Figure 4 : Plan d'actions 20
5. Suivi de la mission :
Les auditeurs assurent un suivi trimestriel de la mise en
oeuvre des actions élaborées sur la base des recommandations de
l'audit. Le suivi des recommandations se fera suivant le canevas qui suit :
Mission d'audit
|
Audit du cycle trésorerie
|
Service / direction
|
TMZ
|
Date diffusion du rapport d'audit
|
Juin 2017
|
Domaine du constat
|
Constats
|
Recommandations et Actions à mettre en
place
|
Responsabl e/ Pilote
|
Délai initial convenu de mise en
place
|
Date suivi 1
|
Etat d'avancement (Non réalisé/En
cours/Réalisé)
|
Commen taires
|
Date de MEP replanifi ée
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure 5 : tableau du suivi de la
mission21
20 Documents internes de TMSA
21 Documents internes de TMSA
P a g e 78 | 101
6. Le Rapport d'audit interne du cycle trésorerie au
niveau de TMZ :
C'est l'outil de travail préparés uniquement par
les auditeurs. C'est à partir du rapport que l'audité prend les
mesures correctrices. Pour ce faire, le document doit reprendre des constats et
des observations ainsi que des recommandations précises.
Le rapport d'audit doit contenir :
ü Une introduction générale du
déroulement complet de l'intervention de l'auditeur interne ;
ü Les objectifs de la mission
ü Les principaux points forts et points faibles
relevés
ü Synthèse des constats et recommandations ;
§ Introduction :
Dans le cadre du programme annuel du Service Audit Interne,
une mission d'audit interne du cycle de trésorerie a été
effectuée du 10/05/2017 au 07/06/2017. Cette mission a été
conduite selon la méthodologie adoptée par le Groupe TMSA,
conformément aux normes actuellement en vigueur pour la pratique
professionnelle de l'Audit Interne.
§ Principaux objectifs de la mission :
? Conformité aux dispositions règlementaires
applicables aux encaissements et décaissements ;
? Examen des bases d'alimentation de la caisse et de la
pertinence des contrôles mis en place ; ? Examen des rapprochements
bancaires ;
? Evaluer le degré de maîtrise des risques.
§ Communication des résultats des tests
? Synthèse des constats et recommandations :
P a g e 79 | 101
Le contrôle et l'analyse des dossiers ont
été effectués en prenant en considération la nature
de chaque catégorie réalisée par TMZ en 2016.
Durant la mission nous avons relevé 8 constats, pour
chaque constat nous avons proposé une recommandation que nous avons
jugé nécessaire pour remédier à ces anomalies.
I. Évaluation du Dispositif de contrôle
interne : 1.1. Manuel de procédures :
a. Caisse dépenses
V' CONSTAT 1
V' Recommandation 1
II. Contrôle des dossiers :
2.1. Les encaissements :
V' CONSTAT 2
V' Recommandation 2
V' CONSTAT 3
V' Recommandation 3
V' CONSTAT 4
V' Recommandation 4
2.2. Le rapprochement bancaire : RàS
2.3. Validation des rapprochements bancaires :
RàS
2.4. Création d'une caisse : RàS
2.5. Alimentation de la caisse :
V' CONSTAT 5
V' Recommandation 5
V' CONSTAT 6
V' Recommandation 6
2.6. Nature des dépenses caisse :
V' CONSTAT 7
P a g e 80 | 101
V' Recommandation 7
2.7. Arrêté annuel de caisse : RàS
2.8. Conformité des états de rapprochements
bancaires :
V' CONSTAT 8
V' Recommandation 8
2.9. Apurements des opérations :
V' CONSTAT 9
V' Recommandation 9
Dans ce chapitre, j'ai soumis à vos mains, la mission
sur laquelle j'ai travaillé, j'ai commencé par la démarche
suivie qui est celle adoptée par l'Agence Spéciale Tanger Med,
ensuite j'ai cité les constats trouvés avec les recommandations,
après avoir effectué les tests nécessaires ; après
avoir passé par les différents étapes de l'audit interne
avec l'équipe d'audit au sein de TMSA, finalement nous avons
élaboré le rapport d'audit final qui regroupe tous les tests et
les recommandations concernant les procédures et le contrôle des
dossiers.
P a g e 81 | 101
CONCLUSION GENERALE
La trésorerie est le centre financier
névralgique de l'entreprise en ce sens qu'elle reçoit des flux
d'information de toutes les autres fonctions de l'entreprise et qu'elle
émet à son tour des flux monétaires et financiers. Il a
été montré à suffisance combien sa mégestion
peut crucifier l'entreprise au risque d'être amenée à
déposer son bilan.
Notre étude qui portait sur l'audit interne du cycle
trésorerie s'est orienté sur la caisse dépenses et les
comptes bancaires. L'examen, dirigé par une approche
méthodologique simple et pragmatique, s'est porté sur tout acteur
ou toute procédure pouvant de près ou de loin influencer la
performance du cycle de trésorerie. Pour cela, nous nous sommes
dotés de tout outil s'avérerait nécessaire à
l'avancement de notre oeuvre. Cette étude ne se réclame pas pour
autant exhaustive, car nous avons oeuvré en fonction des informations
que nous avions recueillies et selon une période de temps imparti qui
était insuffisante. Ce travail que nous avons réalisé
pourrait aussi servir d'esquisse à toute personne désirant
oeuvrer pour la même cause.
Le questionnaire de contrôle interne a montré que
l'environnement de contrôle de TMZ est relativement bon parce qu'il
bénéficie des mêmes procédures de TMSA qui
répondent aux bonnes pratiques des grands structures connues
internationalement.
L'examen des procédures quant à lui a
révélé quelques disfonctionnements d'ordre
opérationnel mais surtout qui non pas un impact grave sur le
déroulement de la société. Quelques pratiques qui ne sont
pas prévues par la procédure qui ne sont pas du tout
inquiétants par exemple la procédure ne prévoit pas la
fiche de dépense.
Après investigation sur plusieurs domaines de
l'entreprise, nous avons aussi proposé des recommandations. Il faut dire
que cela n'a pas été aisé, car il fallait
s'éloigner le plus que possible de l'abstrait et se rapprocher des
réalités de TMSA.
Il appartient désormais au top management de TMSA de
juger chacune de ces recommandations afin de choisir celles qui pourrait
contribuer de manière effective à la performance de
l'entreprise.
P a g e 82 | 101
On peut déduire à partir de la mission
réalisée, que TMSA dispose d'un bon dispositif de contrôle
interne qui est adapté aux bonnes pratiques des entités connues
mondialement, Néanmoins ceci n'est pas tout à fait exhaustif, il
reste à parfaire quelques points qui ne sont pas graves au bon
déroulement de la société, pour cela on a formulé
des recommandations pour y remédier.
En guise de conclusion, chaque société doit
formuler des procédures assez fortes pour qu'elle soit solide face aux
fraudes, erreurs et toute manipulation, pour cela il faut identifier des
objectifs spécifiques à l'activité de l'entreprise,
à son environnement, et qui doivent être récentes et
mesurables.
P a g e 83 | 101
BIBLIOGRAPHIE
Bernard, Frédéric, Gayraud, Rémi, Rousseau,
Laurent ; Contrôle interne ; Editions Maxima, 2013.
BERTIN, ELISABETH : Audit interne : enjeux et pratiques à
l'international ; Editions d'organisation, 2007
Elisabeth BERTIN, Audit Interne, enjeux et pratiques à
l'international, Editions Eyrolles, 2005 IFACI : Manuel d'audit interne :
Améliorer l'efficacité de la gouvernance, du contrôle
interne et du management des risques Ed. 1
LAHYANI Mohamed : Audit et contrôle interne ;
éditons : Cabinet Audit et Analyse.
Pigé, Benoît : Audit et contrôle interne : de
la conformité au jugement, EMS EDITIONS, 2017 Renard, Jacques :
comprendre et mettre en oeuvre le contrôle interne, EYROLLES, 2012
Renard, Jacques : théorie et pratique de l'audit interne, Editions
EYROLLES, 2010 Documents internes de TMSA
WEBOGRAPHIE
https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/53859d0d98e0a.pdf
(Audit de la trésorerie,
Cloudfront.net)
P a g e 84 | 101
ANNEXE 1
|
LETTRE DE MISSION
|
CI_EN_01_01
Date d'émission
10/05/2017 Page 85 sur 101
|
Tanger, le 10 Mai 2017
À l'attention de M. X
Directeur Général de Tanger Med
Zones
Objet : Mission d'audit interne du cycle
trésorerie
Dans le cadre du plan d'action annuel relatif à
l'exercice 2017 validé par le comité d'audit TMZ, nous portons
à votre aimable connaissance que l'équipe d'audit interne de
TMSA, a été chargée d'effectuer une mission d'audit du
cycle de trésorerie au niveau de l'entité :
§ Tanger Med Zones (TMZ)
· Objectifs de la mission :
· Conformité aux dispositions
règlementaires applicables aux encaissements et décaissements
;
· Examen des bases d'alimentation de la caisse et de la
pertinence des contrôles mis en place ;
· Examen des rapprochements bancaires ;
· Evaluer le degré de maîtrise des
risques.
· Champ d'audit :
Le périmètre de cette mission sera limité
à l'analyse des opérations et dossiers de l'exercice 2016.
Les points ci-dessus ne sont pas limitatifs, et la mission
pourra élargir son champ d'investigation à d'autres thèmes
si cela s'avère nécessaire.
· Équipe d'audit :
- M. X - M. X
· Date et durée de la mission :
- 4 semaines à partir du 10 Mai 2017.
Nous comptons sur votre entière collaboration et celle de
vos collaborateurs pour faciliter le bon déroulement de cette
mission.
P a g e 85 | 101
ANNEXE 2 Test 1
Fournisseurs
|
Bordereau de remise établit par l'entité
chargée de la trésorerie
|
Accusé de réception de bordereau archivé
|
E1
|
V'
|
V'
|
E2
|
V'
|
V'
|
E3
|
V'
|
V'
|
E4
|
V'
|
V'
|
E5
|
V'
|
V'
|
Avis
|
Montant (MAD)
|
Avis de versement archivé
|
Avis 1
|
2300,00
|
V'
|
Avis 2
|
3550,00
|
V'
|
Avis 3
|
1650,00
|
V'
|
Avis 4
|
4670,00
|
V'
|
Avis 5
|
5030,00
|
V'
|
Banque
|
Avis de crédit archivé
|
Avis 1
|
V'
|
Avis 2
|
V'
|
Avis 3
|
V'
|
Avis 4
|
V'
|
Avis 5
|
V'
|
Objectif :
Complétude des justificatifs des encaissements
Programme Test :
P a g e 86 | 101
P a g e 87 | 101
S'assurer de l'établissement des bordereaux de remises de
chèque
L'archivage de l'accusé de réception ; des avis de
versement et des avis de crédit
Annexe 3 Test 2
Fournisseur
|
Ordre de virement établis par le chargé de
trésorerie
|
Fichier de gestion des RIB
|
Attestation de RIB
|
Ordres de virements établit par le système
|
Fiche
fournisseur
|
D1
|
|
|
|
X
|
X
|
D2
|
|
|
|
X
|
X
|
D3
|
|
|
|
X
|
X
|
D4
|
|
|
X
|
X
|
X
|
D5
|
|
|
X
|
X
|
X
|
Objectif :
Complétude des justificatifs des décaissements
Programme Test :
Vérifier l'établissement de l'ordre de virement
;
Le fichier de gestion de RIB ;
Attestation du RIB ;
Ordre de virement par le système et des fiches
fournisseurs.
P a g e 88 | 101
Annexe 4 Test 3
Fournisseurs
|
Accusé de réception des remises chèques
|
R1
|
V'
|
R2
|
V'
|
R3
|
V'
|
R4
|
V'
|
R5
|
V'
|
R6
|
V'
|
R7
|
V'
|
Objectif :
Archivage des accusés de réception des remises
chèques
Programme Test :
S'assurer de l'archivage des accusés de
réception des remises chèques
P a g e 89 | 101
Annexe 5 Test 4
Banque
|
Etats de rapprochements bancaires établit par
l'entité en charge de la comptabilité
|
Etats de rapprochements bancaires visé par le responsable
financier
|
AWB 07/2016
|
|
|
BMCI 07/2016
|
|
|
BMCE DEVISES
07/2016
|
|
|
BMCE en dhs 07/2016
|
|
|
BMCE devises 04/2016
|
|
|
Objectif :
Vérification des états de rapprochements
bancaires
Programme Test :
S'assurer de l'établissement des états de
rapprochement et de leur signature
P a g e 90 | 101
Annexe 6 Test 5
Banque
|
Conformité des états de rapprochements bancaires
|
AWB 01
|
|
BMCI 02
|
|
BMCE DEVISE 03
|
|
BMCE en dhs 04
|
X
|
BMCE devises 05
|
|
Objectif :
Conformité des états de rapprochements
bancaires
Programme Test :
S'assurer de la conformité des états de
rapprochement bancaires
P a g e 91 | 101
Annexe 7 Test 6
Banque
|
Apurements des opérations(Juillet)
|
AWB
|
|
BMCI
|
|
BMCE DEVISE
|
|
BMCE en dhs
|
X
|
BMCE devises
|
|
Objectif :
Vérification des apurements des opérations
Programme Test :
S'assurer que les opérations sont apurées
P a g e 92 | 101
Annexe 8 Test 7
Fournisseur
|
Demande d'avance sur course établit
|
Demande d'achat établit
|
C1
|
|
?
|
|
|
?
|
C3
|
|
?
|
C4
|
|
?
|
Date
|
Demande
d'alimentation de la caisse établit
|
Détail des utilisations des fonds
|
10/05/2016
|
|
?
|
11/04/2016
|
|
|
12/03/2016
|
|
|
13/01/2016
|
|
|
14/02/2016
|
|
|
Mois
|
PV de l'arrêté de la caisse établit par le
caissier
|
PV de décompte établi par le caissier
|
Janvier
|
|
|
Février
|
|
|
|
Document validé
|
?
|
Document non validé
|
Objectif :
Complétude des pièces de caisse
dépenses
Programme Test :
S'assurer de l'établissement de la demande
d'alimentation de la caisse
S'assurer du détail des utilisations des fonds
P a g e 93 | 101
P a g e 94 | 101
S'assurer de l'établissement de la demande de
remboursement S'assurer de l'établissement de la demande d'avance sur
course S'assurer de l'établissement de la demande d'achat
S'assurer de l'établissement du PV de
l'arrêté de la caisse S'assurer de l'établissement du PV de
décompte
Annexe 9 Test 8
Fournisseur
|
Demande d'avance sur course validée par
l'intéressé
|
Demande d'avance sur course validée par le Responsable
Financier
|
Demande d'achat signée
|
V1
|
|
|
-
|
V2
|
|
|
-
|
V3
|
|
|
-
|
V4
|
|
|
-
|
V5
|
|
|
-
|
V6
|
|
|
-
|
V7
|
|
|
-
|
V8
|
|
|
-
|
V9
|
|
|
-
|
Date
|
Demande d'alimentation de la caisse validée par le service
en charge de la comptabilité
|
Demande d'alimentation de la caisse validée par le DF
|
10/05/2016
|
|
?
|
11/04/2016
|
|
|
12/03/2016
|
|
|
13/01/2016
|
|
|
14/02/2016
|
|
|
Date
|
PV d'arrêté de la caisse signé par le
caissier
|
PV d'arrêté de la caisse signé par le
représentant de la Direction Financière
|
PV de décompte signé par le caissier
|
PV de décompte signé par le représentant de
la Direction Financière
|
19/09/2016
|
|
|
|
|
|
Document validé
|
P a g e 95 | 101
P a g e 96 | 101
?
|
Document non validé
|
-
|
Non applicable
|
Objectif :
Validation des pièces de Caisse Dépenses
Programme Test :
S'assurer de la validation de la demande d'alimentation de la
caisse par le service de la comptabilité
S'assurer de la validation de la demande d'alimentation de la
caisse par le DF
S'assurer de la validation de la demande de remboursement par
le Directeur concerné et par le DAF
S'assurer de la validation de la demande d'avance sur course
par l'intéressé
S'assurer de la validation de la demande d'avance sur course
par le Responsable
Vérifier la signature de la demande d'achat
Vérifier la signature du PV d'arrêté de la
caisse par le caissier
Vérifier la signature du PV d'arrêté de la
caisse par le représentant de la Direction Financière
Vérifier la signature du PV de décompte par le
caissier
Vérifier la signature du PV de décompte par le
représentant de la Direction Financière
Annexe 10 Test
Date
|
Délégations de signature
|
Délégation de signature signé par DG
|
Délégation de signature signé par le
Délégataire
|
16/04/2016
|
VI
|
VI
|
VI
|
Banque
|
Email des opérations d'achat et des ventes de devises
|
AWB
|
|
BP
|
|
BMCE
|
|
Objectif :
Etablissement de la délégation des signatures et
les emails des opérations d'achat et de vente de devises
Programme Test :
S'assurer de l'établissement de la fiche de
délégation de signature
Vérifier le visa du DG et de son délégataire
pour la délégation de signature Vérifier le visa du
délégataire pour la délégation de signature
P a g e 97 | 101
Tables des matières
INTRODUCTION GENERALE 5
PARTIE 1 : Approche théorique de la
démarche d'audit du cycle de trésorerie 7
CHAPITRE 1 : Généralités sur le
contrôle interne 9
Section 1. Définitions et objectifs du contrôle
interne 9
1. Définitions du contrôle interne : 9
1.1. Le contrôle interne est un processus : 11
1.2. Mis en oeuvre par les dirigeants et le personnel :
11
1.3. Assurance raisonnable : 11
2. Objectifs du contrôle interne : 11
2.1. Les objectifs opérationnels : 12
2.2. Les objectifs liés aux informations
financières : 12
2.3. Les objectifs de conformité : 12
Section 2. Principes, composantes et dispositifs du
contrôle interne : 12
1. Les principes du contrôle interne : 12
1.1. Principe d'organisation : 12
1.2. Principe d'intégration ou d'auto-contrôle
: 13
1.3. Principe de permanence : 13
1.4. Principe d'universalité : 13
1.5. Principe d'indépendance : 13
1.6. Principe d'information : 13
1.7. Principe d'harmonie : 14
1.8. Principe de la qualité du personnel : 14
2. Composantes du contrôle interne : 14
2.1. L'environnement de contrôle : 14
2.2. L'évaluation des risques : 14
2.3. Les activités de contrôle : 15
2.4. L'information et la communication : 15
2.5. Le pilotage : 15
3. Dispositifs du contrôle interne : 16
3.1. Les objectifs : 16
3.2. Les moyens : 16
3.3. L'organisation : 16
3.4. Le système d'information : 16
Le progrès informatique tels la validation des
données saisies, le contrôle de traitement... permettent de saisir
la fiabilité et le pilotage des processus, tout amélioration du
contrôle interne est liée à la maîtrise du
management des systèmes d'information. 16
3.5. Méthodes et procédures : 16
3.6. La supervision : 17
CHAPITRE 2 : Objectifs et démarche de l'audit interne
18
Section 1. Définitions de l'audit interne :
18
1. Audit comptable et financier : 19
2. Audit interne : 19
3. Audit opérationnel : 20
4. Classement par objectif : 20
a. L'audit de conformité : 20
b. L'audit d'efficacité : 20
Section 2. Démarche de l'audit interne : 20
1. Les différentes phases de la mission d'audit interne :
21
2.1. Phase de préparation : 21
a. L'ordre de mission : 21
b. La prise de connaissance de l'entité à auditer
: 21
P a g e 98 | 101
c. L'identification des risques : 22
d. Le rapport d'orientation : 22
2.2. Phase de réalisation : 23
a. Le travail sur le terrain : 24
a. Le projet du rapport d'audit : 25
b. La réunion de clôture : 25
c. Le suivi des recommandations : 26
CHAPITRE 3 : Présentation de la démarche d'audit de
trésorerie 27
Section 1. Description des flux de trésorerie :
27
1. Description des flux d'encaissement : 27
2. Description des flux de décaissement : 28
3. Evaluation du contrôle interne du cycle
trésorerie 28
3.2.1. Contrôle des paiements : 29
a. Paiements par chèque ou virements : 30
b. Paiement par caisse : 31
3.2.2. Contrôle des encaissements : 31
a. Les encaissements par chèques : 31
b. Les encaissements par caisse : 32
3.2.3. Protection et conservation des valeurs : 32
a. Grade et conservation des carnets de chèques :
32
b. Dépôts des chèques et des espèces
en banque : 32
3.2.4. Enregistrement comptable des opérations de
trésorerie et leur suivi : 33
a. Séparation des tâches et supervision : 33
b. Contrôles sur les enregistrements : 33
c. Les rapprochements bancaires : 33
Section2. Objectif de l'audit de trésorerie :
34
1. Exhaustivité des enregistrements : 34
2. Réalité des enregistrements : 35
3. Spécialisation des exercices : 35
4. Evaluation des recettes et dépenses :
36
5. Imputation, totalisation et centralisation des recettes et
dépenses : 36
PARTIE 2 : AUDIT DU CYCLE DE LA TRESORERIE : CAS TMZ
38
CHAPITRE 1 : Présentation de l'Agence Spéciale
Tanger Med 40
Section 1. Présentation du groupe TMSA 40
1. Historique 40
2. Missions, Objectifs et Stratégies : 41
2.1. Autorité portuaire : 41
2.2. Développement et gestion des zones franches : 41
2.3. Acteur territorial : 42
2.4. Organisation : 42
b. Conseil de surveillance : 42
c. Directoire : 43
a. Organigramme : 44
Section 2. Structure du groupe TMSA 44
1. Le pôle portuaire : 45
2. Pôle services : 48
CHAPITRE 2 : La prise de connaissance des procédures de
trésorerie 50
Section 1. Objectifs 50
Section2. Aide au programme de travail 50
1. Types de contrôle interne potentiellement mis en
oeuvre par le client 50
1.2. Dépenses 50
1.3. Recettes 51
1.4. Séparation des tâches 51
1.5. Contrôle d'accès 51
1.6. Valeurs mobilières de placement 51
1.7. Exemples de procédures analytiques 51
P a g e 99 | 101
1.8. Exemples de procédures substantives 51
CHAPITRE 3 : Mission d'audit interne du cycle
Trésorerie au niveau de TMZ 54
Section 1. Démarche adoptée d'une mission
d'audit interne au niveau du Groupe TMSA 54
1. Planification des audits internes 54
2. Déclenchement de la mission 54
3. Préparation de la mission 55
4. Réalisation de la mission 55
4.1. Réunion d'ouverture 55
4.1.1. Le programme d'audit 55
4.1.2. Recueil et vérification des informations 56
4.1.3. Réunion de clôture 56
4.1.4. Préparation du rapport d'audit 56
a. Communication des résultats : 57
b. Suivi des résultats d'audit : 57
Section 2. Mission d'audit interne du cycle trésorerie
au niveau de TMZ 57
1. Préparation et cadrage de la mission : 57
1.1. Lettre de mission : (Voir annexe N°1) 57
1.2. Réunion d'ouverture : 58
1.2.1. L'organisation de la réunion : 58
1.2.2. L'ordre du jour : 58
2. Déroulement de la mission : 59
2.1. Identification et évaluation des risques : 59
2.1.1. Programme de travail : 59
2.1.2. Questionnaire de contrôle interne : 62
a. Gestion des comptes bancaires : 62
b. Gestion de caisse dépenses : 65
2.1.3. La grille d'analyse des tâches : 67
2.1.4. Les rapprochements ou CROSS CONTROL : 68
3. Matrice d'identification des contrôles et des risques :
71
3.1. Matrice caisse dépenses : 71
3.2. Matrice des comptes bancaires : 73
5. Clôture et suivi de la mission : 71
5.1. Clôture de la mission : 77
6. Suivi de la mission : 78
7. Le Rapport d'audit interne du cycle trésorerie au
niveau de TMZ : 79
CONCLUSION GENERALE 82
Page 100 | 101
laelyon '
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|
S HEN
BUSINESS SCHOO
|
|