ÉPIGRAPHE
Un de mes amis a fait toute sa carrière dans
l'administration, Mais tout ce qu'il a réussi a administré en
trente ans, c'est des gifles à ses enfants.
Marc ESCOYROL
DÉDICACE
À vous mes parents ILUNGA NSENGA ALAIN et REBECCA
KAPELA pour m'avoir montré le chemin de l'école et pour les
sacrifices consentis pour mes études universitaires a travers vos
soutiens tant matériels que financiers.
À vous honorable MARCEL NGOYA et votre épouse
Carine NUMBI TWITE.
Nous dédions ce travail.
KABAMBA KISHIKA Jérémie
REMERCIEMENTS
La reconnaissance demeure un signe de gratitude, De ce fait,
nous avons le réel plaisir de remercier tous ceux qui, de loin ou de
près, moralement, maternellement et spirituellement nous ont soutenu et
contribué à l'élaboration de ce travail.
Ainsi dit, nos remerciements s'adressent à DIEU
PUISSANT pour le courage et l'assiduité nous accordés pour
réalisation de ce travail.
À toutes les autorités académiques de la
faculté de Sciences Sociales, Politique et administratives, tous les
professeurs, tous les assistants, chefs de travaux qu'ont disponibilisés
leur temps sans compter nos faiblesses pour contribuer à notre
formation, nous exprimons notre gratitude.
À vous mes chers parents ALAIN NSENGA ET REBECCA
KAPELA. Nous prions Que notre DIEU TOUT PUISSANT les guide et les fortifie
davantage.
Nous adressons d'une manière particulière nos
sincères remerciements au professeur associe KILUME KINENKINDA, qui, en
dépit de ses multiples occupations a assumé avec toute
compétence la direction de ce modeste travail.
À mes amis ; Israël KASONGO, Daniel KASONGO,
Bellange LUNDA, MIKA KONGOLO, Landy KANUND; MPANGA NUMBI Manix; NUMBI A KASANGA
Héritier pour leur amour à travers lequel nous sommes devenus
aujourd'hui. Les mots nous manquent pour exprimer en retour ce grand amour
manifesté envers nous, leurs peines ont produit un fruit de bon
goût.
À notre pasteur JEAN GRACE, SERGE DOXA KUMWIMBA, JULIE
NKULU pour leur soutien tant spirituel que moral.
Àmes oncles paternels; Ir Guelord MULENDA,
Trésor KABAMBA KISHIKA, Stéphane YUMBA, sans oublier la tente
Christel MUKENA et Ma grand-mère Jeanny NKULU KABAMBA. Nous exprimons
notre reconnaissance pour leur soutien tant moral que matériel.
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION GÉNÉRALE
01 PRÉSENTATION DE L OBJECT D'ÉTUDE
02 ÉTAT DE LA QUESTION
03CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
04 PROBLÉMATIQUE
05 HYPOTHÈSE
06 MÉTHODOLOGIE
07 DÉLIMITATION DU SUJET
08 SUBDIVISION DU TRAVAIL
CHAPITRE 1 CADRE CONCEPTUEL ET
THÉORIQUE
SECTION 1 CADRE CONCEPTUEL
1.1 . INSTITUTIONS
1.2 . GOUVERNORAT
1.3 . ASSEMBLÉE
1.4 . CRISE
SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT
2.2. DÉVELOPPEMENT EXOGÈNE
2.3. DÉVELOPPEMENT ENDOGÈNE
SECTION 3 DÉVELOPPEMENT SOCIO
ÉCONOMIQUE
3.1. L'ENVIRONNEMENT
3.2. L'ÉCONOMIE
CHAPITRE 2 : PROBLÉMATIQUE
SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DU HAUT-LOMAMI
SECTION 1 : PROBLÉMATIQUE
SOCIO-ÉCONOMIQUE STRUCTURELLES DE LA PROVINCE DU HAUT LOMAMI
1.1 ÉDUCATION PROVINCIAL
1.1.1 . ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
1.1.2 . ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL
1.1.3 . ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE
1.2 . PAUVRETTE
1.3 . ACCÈS À L'EAU
POTABLE
1.4 . ACCÈS À
L'ÉLECTRICITÉ
SECTION 2 : PROBLÈMES
SOCIO-ÉCONOMIQUES CONJONCTURELS DE LA PROVINCE DU HAUT
LOMAMI
2.1. DÉCENTRALISATION
2.2. AVANTAGE OU
DÉSAVANTAGE
SECTION 3. CADRE ÉCONOMIQUE
SECTION 4. CADRE DÉMOCRATIQUE
CHAPITRE 3.LES INSTITUTION PROVINCIAL ET
DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE DU HAUT LOMAMI
SECTION1. LE LEADERSHIP
1.1 .LA GESTION
1.2 .LA BONNE GOUVERNANCE
1.3 . L'IMPORTANCE DE LA VISION
1.4 . L'IMPACT DE LA BONNE GOUVERNANCE
1.5 .LA COMMUNICATION
1.6 L'EXERCICE DU POUVOIR
SECTION 2. LE DÉVELOPPEMENT DE LA
CAPACITÉ D'ACTION
SECTION 3. LA FORMULATION DE LA DÉCISION ET
LEUR EXÉCUTION
SECTION 4. LA PLANIFICATION
CRITIQUE ET SUGGESTIONS
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
1. PRÉSENTATION DE L'OBJECT
D'ÉTUDE
Pendant le régime du président honoraire JOSEPH
KABILA KABANGE vers la fin de son mandat, il a mis en pratique la
décentralisation en allant de 11 provinces à 26 provinces, En
nomment des commissaires comme dirigeants tout au début.
A un moment il avait eu les élections pour de
gouverneurs selon la constitution a fin de diriger les provinces et en vue de
pérenniser la continuité du pouvoir centrale pour la
continuité du pouvoir centrale.
La décentralisation tire ses origines dans la
constitution qui lui donne le pouvoir d'exister bien que la
décentralisationsoitévoquée dans notre pays en 2015, en
accompagne de deux institutions moteur qui y appelle à gérer la
province.
En RDC la problématique de la bonne gestion est d'une
indéniable importance. Sans laquelle un pays ne saurait
prétendreévoluer ou êtredéveloppé. C'est pour
cette raison que la constitution congolaise de 2006 a fait renaitre la
décentralisation en vue de déléguer un parti du pouvoir
aux provinces ainsi l'autonomie des ressources, etc...
La matière de la bonne gouvernance ainsi la
décentralisation en République Démocratique Du Congo
commence à soulever tant d'encres et solives à certaines
journalistes, écrivains, médias...accusent tant le pouvoir
actuel. D'où l'intérêt pour nous de
laproblématiqueà travers l'analyse de l'article à la loi
du 31 juillet 2008 loi n°8/012 portant principes fondamentaux relatifs
à la libre administration des provinces.1(*)
Ce faisant, une recherche de correctif sera envisagée
en vue de suppléer une bonne gestion tel que consacrée par
l'article 123 de la constitution du 18 février 2006 portant a la libre
administration des provinces est des entités territoriales
décentralisées, de leurs compétences et de leurs
ressources, l'enseignement et la sante, le droit de grève, la rechercher
scientifique et technologique qui s'avèrent par ailleurs
inadaptés à la construction de la province.
C'est dans cette optique que le présent travail dont le
thème ; crise institutionnelle et développement
socio-économique en RDC, regard du Haut-Lomami.
2. ÉTAT DE LA QUESTION
Tout chercheur qui entreprend une étude a le devoir de
démontrerl'originalité de sa recherche dans le domaine
scientifique.
Ce sujet qui, portant est d'actualitén'a pas encore
été longuement exploite, néanmoins, selon qu'ils'agit de
la crise institutionnelle et développement socio-économique,
quelque ouvrage ou thèmes proches de cette étude sont presque
rare a trouvé mais nous avons consulté quelqu'un qui
sont :
v L'ouvrage déclaré de l'auteur GEROLD,
GERARD.2(*) L'échec
des pouvoirs provinciaux, une nouvelle étape dans la
décentralisation de la troisièmeRépublique, ainsi l'auteur
démontre comme ces provinces faut face à des
réalités inacceptables tel que ; il y a les refus du transfert
des compétences, l'affaire de 40 pourcent dite
rétrocessionnon-respect par le pouvoir centrale. Cela cause une
destruction aux niveaux des provinces cela freine le
développement3(*).
v Le sénateur VALENTIN GERONGO, il estime que la
faiblesse de cette électoral est aussi à la base de
l'instabilité et de la mauvaise gestion des institutions provinces qui
sont instables, est la cause c'est la loi électorale.
Pour le sénateur pour que le changement s'opère
il faut revoir la loi électorale car la loi électorale qui
autorise les suppléants à prendre place ou sein de
l'assemblée des provinces, lorsque leurs titulaires sont nommés
ministres, le rend impuissant pour déclarer les motions de peur que
leurs siègessoientperdus.
En effet, les
différentesconsidérationsdéveloppées par nos
prédécesseurs ont suffisamment influence notre étude,
cependant nous nous démarquons d eux en mettant un accent particulier
sur la crise institutionnelle et développementsocioéconomique et
les conséquencesnégativesentrainés par le pouvoir
exécutif et législatif dans la province du Haut-Lomamiqui y sans
contrôle.
3. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
Le déroulementd'un travail scientifique et sa
réussite finale sont facteurs de choix le fruit du travail que
présente le chercheur, le sujet que nous présentons offre trois
niveauxd'intérêt à savoir sur le plan personnel,
scientifique et sociétal, c'est en portant de tous les
intérêts que le chercheur peut formuler son choix pour tel ou
autre sujet.
3.1 Sur le plan personnel
Le regard sur les multiples motions vis-à-vis des
gouverneurs des provinces notre pays ne peut pas êtreignoré par
notre attention. C'est pourquoi nous, entant que le politologue en devenir,
nous sommes beaucoup plus impliquées pour examiner fonctionnement des
institutions
3.2 Sur le plan
sociétal
La présente étude que nous menons revêt
d'un intérêt non personnel seulement mais aussi et aussi
sociétal dans la mesure où elle va tant
d'abordd'actualitérécentede la société
congolaise.C'est la mêmesociétéconfrontéeà
des besoins et problèmes quotidiens dont elle obtient la satisfaction
après la bonne gouvernance constructive de nos députés et
autorités pendant voiremêmeaprèsleurs mandantsparce que la
sociétéattend desélus une bonne conscience pour le
changement et même l'amélioration, la résolution des
besoins et les problèmes sur le plan sociétal.
3.3 Sur le plan
scientifique
Pour ce qui est de l'intérêt du sujet ou niveau
scientifique le domaine dans lequel nous évoluons dans le cadre de nos
études universitaire, nous a poussésàopérer un
choix sur le sujet qui parler de la crise institutionnelle et
développement socio-économique dans la République
Démocratique Du Congo en particulier dans le Haut-Lomami. Dans le
même ordre d'idées, notre travail servira de documentation tant
soit peu a tout chercheur qui viendra parler sur un sujet similaire au
notre.
4. PROBLÉMATIQUE
La Problématiqueest comme un ensemble de questions plus
ou moins cohérentes sur un sujet donné et qui oriente les
chercheurs.
Les institutions provinciales du Haut-Lomami manifeste un
comportement inexplicable depuis un temps dans leurs exerces du mandat que la
population leurs donnée.
Leurs agissements laissent des cris de pleurs la province,
leurs intérêts commencent à priment sur les
intérêts et le développement socio-économique de la
province. Cecomportement est fustigé par le reste de la population dans
la province du Haut-Lomami. Au-delà de cette rechute même qui
applique le parlement pour désavouer la politique du gouvernement et
témoigner sa défiance envers le gouvernement en place crée
le suspens. Mais pour la province du Haut -Lomami nous députés
faisons les contraires à cette matière c'est-à-dire il
prenne cela pour une arme de destruction du développement sociale de la
population.
Les propos utilisés par les autorités incitent
à la haine, les conflits sectoriels à la division et l'incitation
à la révolte vis-à-vis des autres provinces dans la RDC.
En utilisant aussi la coalition CASH-FCC, union sacre, cette pratique ou
méthodologie vient pour détruirel'action du développement
dans nos provinces en particulier le Haut-Lomami.
Selon la constitution de la RDC qui stipule que la province a
la libre administration, pour la création des entreprises, organismes et
établissement publics, minier À ce propos, pour pouvoir rendre
compte de notre travail à partir des
considérationsévoquées ci-dessus, nous avons formule notre
problématique de la manière suivantes ; quel serait l'apport des
institutions provinciales sur le développement socio -économique
dans le Haut-Lomami.
5. HYPOTHÈSE
Pour répondre à la question posée, nous
tenons ainsi à dire qu'une hypothèse est une relation variable.
Des problèmes qui sont posés en termes d'observation aux mesures,
elle est aussi une repoussée provisoire et anticipée devait
être affirmée à l'infirmée par le résultat de
la recherche.
À cet effet J. BACHLER dit qu'en science la
difficulté n'est pas detrouver les réponses, mais de poser des
questions et de construire les axes au tour des quels les
matériauxviendraient s'ordonner. En effet nous avons répondu
à la problématique de la manière que voici.
L'apport des institutions sur le développement
socio-économique dans la province du Haut-Lomami ne serait pas
significatif. Dans la mesure où les autorités ne
bénéficient pas régulièrement leurs salaires,
primes, ainsi tant ils n'auraient pas de volonté dans la tête des
autorités de faire développer leur propre et unique
province4(*).
6. MÉTHODOLOGIE
La méthodologie demeure l'une desexigences
scientifiques pour l'élaboration d'un travail scientifique. Ainsi le
dictionnaire petit Robert la définit comme entant l'ensemble de
démarches que suit esprit pour découvrir et démontrer la
vérité. C'est dans ce sens que l'on parle de méthode
rationnelle.
Dans le cadre de notre travail, nous avons pris en compte la
méthode fonctionnelle. Cette dernière est fondée sur des
concepts hérédités de MAX WEBER la
disfonctionnalité. La fonctionnalité, la méthodestructuro
fonctionnaliste présente comme un palliatif aux faiblesses de
méthodesstructuro-fonctionnelle.
Elle met l'accent à la fois sur structure, la nature et
les fonctions jouées par les acteurs sociaux dans le changement.5(*)
Dans cette optique, Adrien MULUMBATI témoigne que la
méthodestructurelle et méthode fonctionnelle sont les deux
notions différentes. La première a pour ambition de rendre
intelligent les faits en élucidant la structure dont ils font partie et
la seconde consiste à expliquer les faits politiques par le rôle.
La fonction qu'ils assument dans le système social
auxquels ils appartiennent. De ce qui précède, il convient de
noter que l'usage de cette méthode dans notre étuden'est pas un
fait du hasard. Car pour comprendre la manière dont la crise
institutionnelle et socio-économique, il est possible de commencer par
étudier profondément son organisation structurelle et son
fonctionnement ou le fonctionnement des institutions quelle regorge.
Toutes ces démarches vont nous orienter à la
mobilisation et au choix de certaines techniques qui du reste nous permettent
à récolter et à analyser les données utilisent pour
vérifier nos hypothèses afin de les affirmée ou les
infirmée.
7. DÉLIMITATION DU SUJET
Tel que nous l'avons appris, tout travail doit avoir une
délimitation tout à fait particulière à fin que le
chercheur soit précis dans la récolte des données. Cette
dernière doit être en même temps temporelle et spatiale.
ü DÉLIMITATION SPATIALE
Comme nous l'avonsannoncé dans les lignes
précédentes, nos enquêtes sont focalisées dans la
province du Haut-Lomami ou nous remarquons des obstacles qui inquiètent
la population cible. Cette dernière demande du jour ou jour
l'implication des autorités pour assurer le développement
socio-économique de la population dans plusieurs domaines.
ü DÉLIMITATION TEMPORELLE
Tel que le nom l'indique et pour bien évoluer dans
notre recherche, notre travail a pris en compte le période allant de
2018 à 2022. Nous avons pris ces périodes pour expliquer comment
la négligence se fait remarquer dans la gestion de nos provinces en
générale et en particulier le Haut-Lomami, depuis 2019 à
nos jours cela a pris de l'ampleur et certaines provinces commencent à
se démarquer de la population.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
La subdivision du travail demeure l'une des recommandations
scientifiques dans la mesure où elle donne la quintessence du travail.
Elle donne l'idée générale au chercheur afin de
coordonner, agencer et ordonnancer ses idées, ainsi dit, hormis
l'introduction et sa conclusion générale, notre travail comprend
trois chapitres que voici :
· Le premier chapitre porte sur les concepts clés
de notre sujet; c'est notamment les institutions, le gouvernorat,
l'assemblée, la crise, la crise institutionnelle ;
· Le deuxième quant à lui porte sur les
problèmessocioéconomiques de la province du Haut-Lomami, tels
que : l'éducation, l'enseignement primaire et supérieur et
universitaire, accèsa l'électricité ;
· La troisième porte sur l'institution provinciale
et le développement socio-économique de la province du haut
Lomami.
CHAPITRE PREMIER :
CADRE CONCEPTUEL
1. INSTITUTION
1.1 Définition
Maurice DUVERGER définit une institution comme
étant dans son ouvrage de 1964, introduction à la politique,
citant à propos du concept; ensemble des formes ou structures
fondamentales d'organisation sociales, telles qu'elles sont établies par
la loi ou la coutume d'un groupement humain.6(*)
Le concept institution signifie donc ce qui établit par
la volonté humaine en exclusion des toutes données naturelles,
transcendent la vie de ses fondateurs, non spontané et permanent ayant
objectifs mobilisant des acteurs. La volonté des acteurs pour
entreprise.
Max WEBER quant à lui, pense que l'institution est une
organisation sociale créée par un pouvoir dont l'autorité
et la durée sont fondée sur l'acceptation de l'idée
fondamentale qu'elle réalise par la majorité de membres du groupe
et qui repose sur un équilibre des forces ou des séparations des
pouvoir. En assurant une expression ordonnée des intérêts
adverses en présence, elle concrétise un État de paix
sociale qui est la contrepartie de contrainte quelle fait peser sur ses
membres.
A. EN SOCIOLOGIE
Parlant d'institution selon le sens que lui attribue le
sociologue françaisÉMILE DURKHEIM dans les règles de la
méthode sociologique, oeuvre écrite en 1871. L'institution permet
par conséquent la construction de la sociologie comme une science
sociale autonome.
Dans la même optique que la sociologie est la science
des institutions de leur genèse et leur fonctionnement.
Les problèmes sont desrègles par les
institutions, en effet l'institution est un ensemble d'activités
instituées que les individus trouvent en elle comparable à la
fonction de l'ordre biologique, car l'homme est en situation de demande
permanente, de même que la science de la vie est celle des fonctions
vitales. Pour ÉMILE DURKHEIM, les faits sociaux ne sont pas naturels,ils
sont immédiatement intelligibles mais doivent être compris
l'observation. C'est-à-ce titre que les faits sociaux s'expriment et
agissent à travers les personnes et c'est autant que conscience
collective.
B. EN ANTHROPOLOGIE
Pour le courant d'anthropologue lancé MARC ABELES,
l'anthropologue français qui a créé un laboratoire de
recherche àParisqui s'appellent le laboratoire d'anthropologie des
institutions et organisations sociales.
L'auteur dit que l'institution construit son territoire et
définit un espace politique et il s'agit surtout d'observer des
phénomènescollectifs mobilisant les ressources culturelles des
individus dans l'espace déterminé. Cela se présente sur
plusieurs registres;affectif, symbolique, intellectuel, et pratique.
Pour revenir à la définition d'une institution
ABELES dit que l'institution est un ensemble d'aptitudes et de comportements
acquis au sein d'une institution. Et qui pour lui la culture dès
l'institution ne se joue pas seulement dans l'espace interne mais aussi
au-delà de l'institution7(*).
C. EN DROIT
En terme juridique, le mot institutions désigne
l'ensemble des structures politiques résultant du régimepolitique
et mis en place par la constitution comme lois, règlement et les
coutumes. Il désigne aussi également les institutions judiciaires
c'est-à-dire les cours et les tribunaux.
2. TYPOLOGIE DES INSTITUTIONS
Celle-ci repose sur la nature et la délégation
du pouvoir politique aux instances spécialisées. Selon la nature
nous pouvons démarquer les institutions corps et institution chose.
2.1 Les institutions corps ou organes
Les institutions corps ou l'institution personne n'est rien
d'autre que les organismes sociaux créés par la volonté
humaine de manière durable unissant ainsi les hommes : famille,
parlement, gouvernement, parti politique, etc.
2.2 Les institutions mécanisme ou chose
Celles-ci sont des réalités incarnéespar
lesrègles. Ces institutions sont réalités. Des
mécanismesinstitutionnels qui régissent les organismes sociaux
créés de manière durable.De ce fait les hommes
établissent leurs règles de fonctionnement.
Comme souligne Éduard MPONGO BOKAKO, la
responsabilité du gouvernement devant le parlement et en régime
parlementaire, une institution fondamentale c'est un mécanisme
régissant les rapports entre les deux organes principaux du
régime parlement et gouvernement.8(*)
3. LE GOUVERNORAT
Selon l'encyclopédie.fr; le gouvernorat est une
région dans laquelle s'exerce l'autoritéd'un gouverneur. Pour le
dictionnaire linterroute; c'est une division territoriale du pouvoir. En
générale, le gouvernorat est dirigé par un gouverneur qui
a pour rôle, ou qui possède le pouvoir exécutif, il
représente le gouvernement central en province. Il assure dans ce cadre,
la sauvegarde de l'intérêt national.9(*)
· GOUVERNEMENT PROVINCIAL
Selon l'article 22 de la constitution le gouvernement
provincial est composé d'un gouverneur et des ministres
provinciaux :
Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un
mandat de cinq ans renouvelables une seule fois par les députés
provinciaux : le gouverneur est chef de l'exécutif
provincial : il représenté la province en justice et
auprès des tiers :
4. L'ASSEMBLÉE
L'assemblée provinciale est
l'organedélibérant de la province elle délibère les
domaines des compétencesréservées à la province, le
gouvernement provincial ainsi que les services publics provinciaux et
locaux.
L'assemblée provinciale est l'organe
délibérant de la province, car elle délibère dans
le domaine des compétencesréservées à la province
et contrôle le gouvernement. Provincial ainsi que les services publics
provinciaux et locaux.
Elle légifère par la voie dédit, ses
membres sont appelésdéputés provinciaux.10(*)L'assemblée provinciale
peut légiférer sur les matières relevant de la
compétence corrurrente du pouvoir central et de la
province tout édit provincial incompatible avec les lois et
règlements d'exécution nationaux est nul et abroge de plein
droit : larticle42 de la constitution stipule que :lorsque
l'assemblée provinciale adopte une ,motion de censure ;le gouvernement
provincial est réputé démissionnaire :dans ce cas ;le
gouverneur de la province remet la démission du gouvernement au
président de la république dans les vingt-quatre heures :
5. LA CRISE INSTITUTIONNELLE
Selon le dictionnaire LAROUSSE, la crise, est un mouvement
très difficile dans la vie de quelqu'un, d'un groupe, dans le
déroulementd'une activité etc. période, situation
marquée par un trouble profond ; crise de conscience, rupture
d'équilibre entre la production et consommation
caractérisée par un affaiblissement de la demande, des faillites
et le chômage.11(*)
La crise peut être définie comme variation de
l'Étatd'équilibre propre à un système ou une
organisation avec trois niveaux de variation. Perturbation,
déséquilibre, rupture de même elle comporte des
modalités de cimétique, courte ou longue, et peut aussi se
déclencher soit de manière prévisible ou
inopinée.
6. LA CRISE INSTITUTIONNELLE
6.1 LA CRISE POLITIQUE
Selon MOKHTAR LAKEHAL, une crise politique est moment de
rupture du consensus autour des institutions politiques de l'État. Elle
se caractérise par la paralysie des initiatives des pouvoirs publics
dans la mesure ou une fraction plus ou moins importante de la classe politique
n'a plus confiance aux institutions et leur mode de fonctionnement,
s'accompagnant généralement par des grèves et des
contestations.
Une crise politique ou crise de pouvoir apparait lorsqu'une
population perd toute confiance dans son régime politique ou le
gouvernement.12(*)
6.2 CRISE
INSTITUTIONNELLE
Elle peut déboucher sur une nouvelle forme de
régime politique ou changement de la constitution et la crise de
régime qui peut déboucher sur une alternance de
gouvernement.13(*)
SECTION 2 LE
DÉVELOPPEMENT
D'après que le secrétaire, l'identifier avec
raisons, le développement c'est l'expansion plus la transformation.
Celle-ci est à la fois sociale, culturelle et économique, elle
est autant qualitative que quantitative.14(*)
Pour NTUAREMBA ONFRE, le développement n'est pas donc
pas exclusivement une croissance économique, une augmentation des
richesses, un meilleur équilibre entre production et consommation, une
transformation structures, des hommes, de leurs meilleuresmentalités et
leurs attitudes, nous constatons que le développement est
multisectoriel,car il concerne et touche tous les secteurs et aspects de la
vie.15(*)
À ce niveau nous avons deux types de
développement; le développementexogène et
développementendogène.
2.1. Le
développementexogène
Celle-ci se définie comme un processus de changement
systématique oriente vers un but, en prenant un modèle, celui des
sociétés plus puissantes; métropolequiaétablie
elle-même des critères de discrimination d'après le
degré de rapprochement des autres sociétés, en voie de
développement, ici les pays dépendaient de l'économie
internationale car le national est faible.
Dans cette optique les développements est danger ou
illusion en plus ou elle devient un piège de l'endettement pour
s'engager dans la voie du développement; endogène, tourne vers
l'intérieur. En terme plus clair, c'est un modèle
dedéveloppement tourné vers l'intérieur où dirigent
les opérations pour leurs propres intérêts16(*)
2.2. Le développement
endogène
D'après NTUAREMBA ONFRE, le développement
endogène est compris comme modèle de développement qui,
pour sa réalisation doit partir des réalités nationales,
mobilises les masses de la population locale En claire tout
développement qui se veut profitable aussi bien à l'homme que son
environnement se doit décoller de l'intérieur de sa
société et non de l'extérieur. Rapportdu secrétaire
général des nations unies ,1962.
En clair, tout développement qui veut se profitable
aussi bien àl'hommequ'a son environnement se doit de se décoller
de l'intérieur de la société et non de
l'extérieur.
En effet, le développementendogène ne cherche
pas à effacer la dimension internationale, il vise à atteindre
une envergure intégrale, de telle sorte que l'idéal du
développement englobe l'expansionéconomique, le
développement culturel, le respect de la personnalité historique,
l'assimilation des éléments technologiques locaux, la
participation populaire .et la satisfaction prioritaire des différents
besoin essentiels.
Le développementendogène tend
àrépondre aux besoins fondamentaux de tous ordres concernant le
niveau de vie, la nutrition, les services médicaux, l'enseignement.
SECTION 3 :
DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE
Le développement est processus conduisant à la
protection des services nécessaires à l'amélioration sur
le long terme des conditions de vie sinon de tous, du moins de la
majorité.17(*)
En effet, pour qui y ait développement
socio-économique l'augmentation des indices globaux de la production est
indispensable, car elle permet d'une part,
De dégager les moyens financiers pour le
développer des infrastructurespermettantl'accèsà l'eau,
à la sante, l'éducation a un logement décent, etc. Et
d'autres part de léguer un environnement visible aux
générations futures.18(*)
Pour promouvoir un tel développement, l'État
doit progressivement mettre en place à côté de
l'administration traditionnelle ou classique ; maintenir de l'ordre, justice
diplomatie, une administration économique dont la raison d'être
est investigation dans le domaine économique, social et même
culturel. Dans ce domaine économique, l'État se charge d'un
certain nombre de taches d'intérêt en rapport avecl'industrie.
L'agriculture, commerce, les transports, la communication, l'énergie, la
monnaie, etc... dans le domaine social il s'occupe de tâches ses
rapportant à la sante, l'hygiène ou logement, a l'industrie, etc.
Dans le domaine culturel en fin il s'occupe de l'instruction des enfants et des
adolescents ainsi que la formation des adultes, recyclage,
alphabétisation, le sport et loisirs, etc.
Des telles taches sont en effet, des taches de
développement car leur réalisation influe directement sur la
promotion du progrès économique et social d'un pays et
particulièrement de la province du Haut-Lomami.
3.1 L'ENVIRONNEMENT
Sur le plan environnemental, atteindre l'objectifs d'un
développement, c'est savoir respecter les principales conditions
suivantes ;
A. L'utilisation, la gestion durable des ressources naturelle
; l'air, l'eau, sol et de savoirs humains.
B. Le maintien des grandes équilibres naturels; climat,
diversité biologique, océans, forets, ...
C. La maîtrise de l'énergie et l'économie
des ressources non renouvelables; pétrole, gaz, charbon minerais, ...
A. ÉCONOMIQUE
Sur le plan économique atteindre le
développement durable, c'est savoir respecter les principales conditions
suivantes.19(*)
Un développement économique respectueux des
milieux naturels d'où proviennent les ressources de la base agriculture
et pêche.
Un changement profond des relations économique
intérieurs afin de promouvoir un commerce équilibre et tourisme
solidaire et exiger que les entreprises prennent en compte les conditions du
développement20(*).
A. De l'annulation de la dette des pays pauvre et d'une
augmentation des investissements afin qu'ils ne soient plus contraints à
opter pour des profits à court terme. D'une réflexion sur une
décroissance soutenable des pays développés.
3.2 LE SOCIAL
Les facteurs sociaux du développement sont :
Ø L'accèsà l'éducation, l'habitat,
alimentation, les soins ... afin de satisfaire les besoins essentiels de la
population;
Ø Combattre l'exclusion sous toutes ses formes
sociales, professionnelle, ...
Ø Stabiliser la croissance urbaine et les flux
migratoires.
C'est au niveau local que peuvent se mettre en place les
structures sociales indispensables à un développement humain
harmonieux. Dans les pays économiquement avances, le
développement est recherche, en général, par
l'encouragement de l'innovation via a la recherche, l'investissement,
l'accroissement de la sécurité juridique...tandis que dans les
pays émergents, le développement est principes base sur
l'exploitation des ressources naturelles et le faible cout, de la main
d'oeuvre.
Avant de parler du développement
socio-économique, nous rechercherons à savoir qu'est-ce qu'un
développement social ainsi que qu'un développement
économique.
3.3 Développement
social
Le développement social est à comprendre comme
processus participatif de production social. Il se construit avec le plus grand
nombre d'un acteur d'unmême territoire, une entité, population,
institution, pouvoirs publics, sur une stratégie de définition
négociée d'un projet d'amélioration et de promotion
durable.
Ainsi le développement social peut se définir
comme étant la proposition d'un changement des conditions de production
de la société par changement du rapport des personnes avec leur
environnement social institutionnelle. Le développement social
d'uneentité doit entrecroiser les projets individuel et
collectif.21(*)
3.1.1. Projet individuel et collectif
Projet individuel qui sous-entend la capacité de chaque
individud'être auteur de sa propre histoire et de son devenir. Projet
collectif qui conditionne la satisfaction des besoins individuels à
l'instaurationd'une dynamique de changement et de progrès, possible par
la confrontation des points de vue le partage des idées et des
définitionsd'objectifs construits d'amélioration.
Ainsi que, les processus de développement social, en
reconnaissant, non pas seulement les projets sociaux d'accompagnement
individuel et collectif destinés à favoriser l'intégration
des personnes dans un système de sociétés mais aussi les
projets d'amélioration ou de transformation des conditions de la
vieàréalité du progrès social, s'inscrive dans une
logique de développement social durable.
Le développement social s'apparente au
développement de toute la communauté et s'orienter sur tout aux
structure vitales de l'homme en vue de le remplacer et maintenir les
réalisations humaines pendant une période assez longue ; le bien
être de toute la société : les missions de
développement expriment la totalité des actions pour orienter une
société vers la réhabilitationd'un ensemble ordonne des
conditions de vie collective et individuelle ;jugéedésirable par
rapport à certaines valeurs :
3.11.2. Les problèmes sociaux
Voici quelques problèmes sociaux; le problème de
chômage de l'emploi, de la pauvreté des ménages,
problème d'accèsà l'eau potable, ou service de
santé de qualité, énergie ou système
éducatif de qualité des infrastructures de base; routes
aéroport, ports.
Depuis l'installation des institutions provinciales en 2015
à nos jours la province du Haut-Lomami en particulier observe un
dysfonctionnement des systèmes de sante publique caractérise par
la rareté de centre de sante qui sont presque limitées, les
matériaux sont insuffisants, soit y a des matériels mais des
personnels compétents sont peut, et des bons centres dépendent
également des personnels soignants.
La dégradation des infrastructures sanitaires, la
vétusté des matériels et équipement, la
démotivation du personnel, grève de médecin et corps
médical etc.., la faible couverture sanitaire, la faiblesse des
activités.
Depuis un temps dans la province les malade trouvent
difficilement les spécialistes dans les établissements sanitaires
publics. certaines familles perdent leurs membres de famille avec facilite,
mais pour certaines ils préfèrent allez aLubumbashi pour se faire
souligne mais chose qui n'est pas facile vu l'étatde nos routes et
d'unique agence aérienne qui coute chers et avec des places limites.
En conclusion le système de santé dans la
province du Haut-Lomami demeure inopérantà cause de la faible
couverture.
Dans certaines hôpitaux ou l'HGRl'accèsaux
premiers soins se heurte toujours avec a des
sérieusesdifficultés, à de fois accompagnée de
manquement des médicaments même.
CHAPITRE 2
PROBLÈMESOCIO-ÉCONOMIQUE DU HAUT-LOMAMI
SECTION 1 PROBLÈME
SOCIO ÉCONOMIQUE STRUCTUREL DU HAUT-LOMAMI
1.1. ÉDUCATION AU NIVEAU
PROVINCIAL
1.1.1. ÉDUCATION PRIMAIRE
L'éducation de la petite enfance ne
bénéficie que de peu d'attention du pouvoir public depuis un
temps donnée. C'est pourquoi aucune école de l'État dans
la province n'a l'enseignement maternel, ce ne sont que des écoles
privéesqui en organisent. Malgré la gratuité
instaurée par le Président de la République et son
gouvernement. Suivant la constitution, ce secteur rencontre tant des
difficultés par rapport àcette réalité.
Prenons le cas du territoire de Kabongo :le territoire de
Kabongo dispose d'un nombre insuffisantd'établissementd'enseignement en
bonne et due forme. Au total, le territoire de Kabongo compte 1071, dont 346
pour la sous-division de Kabongo 1; dont 377 pour la division de Kabongo 2
Kitenge et enfin 356 pour la division de Kyondo. Le territoire de Kabongo
compte 1071 dont 585 écolesprimaires et 494 écoles secondaires.
Par rapport à la qualité de l'enseignement, les conditions ne
sont pas réunies pour que ce dernier puisse être de qualité
dans ce territoire.
La majorité d'enseignants ne sont pas qualifiés
au niveau secondaire et les écoles sont en matériaux non durables
qui fondent parfois quand il ya des pluies fortes ou un soleil accablant, les
enfants sont renvoyésà la maison pour leur protection.
L'instabilité des enseignants devient de plus en plus
faible,car les enseignants faute de motivation et fonctionnement
préfèrent aller dans le secteurprivé où les
enseignants travaillent avec vigueur, force.Cette façon de faire les
choses a faiblil'enseignement dans son fonctionnement.
Depuis l'annonce de la gratuité de l'enseignement, vu
la négligence du pouvoir public de la province,certains parents, pour
garantir l'avenir de leurs enfants préfèrentl'amenerdans les
établissements privés que ceux dusecteur public.
1.1.2 ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL
Dans la province depuis un temps donne cet enseignement se
trouvait dans les conditions de dégradation voiremême plus que
l'enseignement primaire. Voici quelques cas qui traduisent cette situation
depuis 2015 :
Ø La sous qualification du personnel d'enseignement est
inquiétante.
Ø Les conditions de travail sont déplorables
dans certaines écoles.Dans certains territoires, nous remarquons
l'absence des manuels pédagogiques et des bancs. Les infrastructures
scolaires sont dans un étattrès déplorable.
L'état actuel des infrastructures scolaires en
province ne permet pas d'accueillir plus de 1000 enfants dans une école
primaire ou secondaire. Il faudra des nouvelles infrastructures scolaires, ce
qui n'est qu'un mythe, car le pouvoir provincial n'est pas de cet avis. Ceci se
matérialise par la faible part du budget alloué au secteur
éducatif par rapport aux besoins illimites à ce secteur.
1.1.3 ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE
Les établissementsd'enseignementsupérieurs et
universitaire, jadis centre d excellences universitaire, leurs
équipements, matériels pédagogique et leurs
infrastructures sont toujours en plein chantier. De fois les professeurs, chef
des travaux et assistants de plus en plus mal payés et
démotivés, et les bibliothèques sont mal
équipés et autres font défaut, les bourses des
étudiants sont inexistantes.22(*)
Les infrastructures sont dans un état pas bon de
décrire. Le nombre d'auditoires n'est proportionnel ou nombres
d'étudiants durant un temps donnéjusqu'à nos jours. La
Province du Haut-Lomami doit comprendre que le succès de la bataille du
développement dépend de la réussite de son système
éducatif. Elle doit s'inspirer des leçons des autres provinces
tel que : le Lualaba, Haut Katanga etc...
1.2. ACCÈSÀ
L'EAU POTABLE
Le développement des ressources en eau potable dans la
province du Haut-Lomami, dans certains territoires, les habitants se
déplacent à plus de 5km pour trouver de l'eau, certains milieux
ruraux s'approvisionnent des ressources non aménagées, le taux
d'assainissement est trop faible dans ce secteur.
La REGIDESO dans la province du Haut-Lomami n'existe que par
son nom, elle est incapable de satisfaire le besoin de la population quant au
fait.L'eau de la REGIDESOn'est pas bonne à utiliser ou à boire
suite àses installations impropresqui datent de l'époque
coloniale.
La population dans le chef-lieu de la province
préfère utilise l'eau de la source de puits forée qui
semble être la meilleure.Mais la plus consommée reste celui du
site « Country ».
Carelle est l'unique source qui sert la population.Elle ne
peut pas tenir pour servir toute la population dans les jours qui viennent.
Comme conséquence plus de 25% dans la province précisément
le chef-lieu de la province vit de l'eau de forage, pourcentage
faible,actuellement de ménages utilisent l'eau de boisson, chose qui
coûte trop chers pour notre population.
La faiblesse du secteur;
ü Manque des matériels et des outils pour la
production de l'eau;
ü La vétusté des équipements de
production de l'eau potable;
ü Manque d'une bonne politique en matière de la
distribution de l'eau potable;
ü Le faible investissement public dans ce secteur.
1.3. LA PAUVRETÉ
L'ensemble des maux qui rongent les ménages du
Haut-Lomami depuis 2015, se résumeà un terme unique. La
pauvreté selon notre analyse durant la période de 2015 des
ménages du Haut-Lomami sont pauvres et vivent dans le seuil de la
pauvreté.
Le pouvoir provincial n'est pas à mesure de
répondre positivement à un certain nombre de besoins des
ménages, avec la dégradation des tissus économiques, le
revenu de chaque ménage est devenu insuffisant de la sorte qu'il
devienne difficile de satisfairemême les besoins essentiels.
Cette situation s'est tellement
détériorée au point qu'elle touche les secteurs de la vie
de la population du Haut-Lomami dans son ensemble. Par ailleurs, il faut noter
que depuis 2015 à 2022la coopérationbilatéralen'est
parvenue à soulager même la misère de la population.
Cependant, l'échec est attribuéd'une part a une
mauvaise gestion des ressources publique dans le chef des dirigeants et d'autre
part, lanon-participation de la population a la gestion de la chose publique,
le Haut-Lomami demeure l'une de province tirée du grand-Katanga mais la
moins évoluée et pauvre dans ses actions et fonctionnement.
Compte tenu de ce qui précède, la lutte contre
la pauvreté reste parmi les priorités du gouvernement central
depuis 2006 portant des lois des finances, la lutte contre la pauvreté
occupe la première ligne parmi les priorités mais le constant est
que les ménages congolais de nos provinces plus particulièrement
du Haut-Lomamirestent dans la misère et vivent en dessous du seuil de la
pauvrette.
· FACETTES DE LA PAUVRETÉ
En dépit de la diversité des personnes qu'elle
affecte ; la pauvreté dans la vie quotidienne a plusieurs facettes
regroupées ; en quarte aspects principaux : il s'agit de:
· Besoins vitaux fondamentaux non satisfaits
L'incapacitéà satisfaire ces besoins est dans
certains cas lié au revenu faible aux infrastructures insuffisantes;
autres cas elle est liée au manque d'accès aux infrastructures
qui fournissent les services de base :
· La détérioration du travail
productif
Est exprimée par le fait de manger une
quantité faible et très peu nutritives : voir même
incapable de nourrir ou nourrir sa famille ; tant en milieu ruraux
qu'urbains :
· Manque de paix et de sécurité
La plupart des personnes souffrent du manque de
sécurité ; avec un impact négatif sur le bien-être
de la population ; sur le plan psychologique car l'insécurité
s'est transformée en violence :
· Une culture d'impunité
Qui renforce la corruption; injustice ; et exclusion :
Cette culture semble encourager la corruption ; l'injuste;
etl'exclusion marginalisation dans lesquelles ils vivent; elle est
considéréeComme un facteur majeur dans la souffrance
endurée par la population
1.4 ACCÈSÀ
L'ÉLECTRICITÉ
Selon l'Altlasdes énergies renouvelables de la RDC,
édition 2016 du ministre de l'énergie et des
ressourceshydrauliques. La province dispose d'une puissance de 7,65MW
malgré une capacitéinstallée de 11,752 MW dont 9 MW
proviennent de l'hydroélectricité et le reste desressources
thermiques. La capacité de la production installée et la
puissance disponible sont loin inférieures aux besoins de la province
qui sont évaluéesà 123,30 MW. Le déficit est
d'environ 115 MW.
L'accès à l'énergie électrique
dans le Haut-Lomami devient une chose difficile, car la centrale de Kilubi
actuellement à une seule turbine sur 3 fonctionnelles. Les câbles
sont vétustes. Cela fait qu'à chaque pluie dans la province il ya
multiple coupure du courant.
Cela demandel'intervention du gouvernement central et la
province de pouvoir unir des efforts pour faire la réhabilitation et
recharger le circuit. Car le matériel date de l'époque colonial,
il n'a jamais été change.
Dans les territoires de Bukama, Kaniama, Malemba- Nkulu, deux
petites centrales thermiques sont censées fournir de
l'électricité mais elles fonctionnent par a -coups, mais luena et
bukama bénéficient de parfois de l'électricité de
la ligne de la SNCC qui depuis un temps est rare. Pour des familles
aisées, les entreprises et quelques ONG et églises ont recours
à des groupes électrogènes et des panneauxsolaires.
Pour l'entreprise MMR elle utilise des groupes
électrogènes pour faire fonctionnes ses grandes laveries. Les
petits artisans et les ménages à faibles revenus utilisent des
lampes torches et de bougies pour s'éclairer et de faire, et du bois
pour faire cuire les aliments.
Dans les mêmes ordres d'idées,
l'incapacité de la SNEL dans la province est notoire, le mal est
profond, il atteint le stade métastase, d'un cote le gouvernement reste
calme par rapport àce domaine, la SNEL face à des multiples
pannes du centrale ce dernier construit depuis lapériode coloniale
certaines pièces sont rare àtrouver afin que certaines machines
puissent tourner avec efficacité.
Compte tenu de ce qui se passe dans la province dans le
domaine de l'énergie certains investisseurs sont loin de venir implanter
leurs entreprises et usines dans la province.
Car avec la technologie actuelle l'énergie stable et
fiable attire les entreprises en grands nombres. Comment peut-on penser
à une planification d'accès au rang des provinces
émergents et plus tard développes, sans l'énergie
électrique.
Il ya même desdomaines comme celui de la santé,
pour un centre sanitaire moderne où il faut aussi la présence de
l'énergie électrique stable pour faire fonctionner certains
appareils liés aux domaines. Pour certains ménages, il est
impossible même de faire la provision alimentaire au risque de faire des
pertes. Cette situation est provoquée par :
La faiblesse desressourcesallouées par l'état
au niveau central, au niveau provincial par un aveuglement conscient sur le
secteur.
La vétusté des équipements de la
centrale électrique de Kilubi.
Le manque de réhabilitationde la centrale
électrique avec des équipements modernes.
Miser sur
l'hydroélectricité
Dans l'actuel programme de 145 territoires lancés par
le Président de la république, le gouverneur doit faire
insérer une urgence pour que la province soit connectéeà
partir de Kibula sur cette ligne qui fournit de l'électricité aux
sociétés minières des provinces voisines.23(*)
1.5 TRANSPORT
Consternant le secteur de transport dans la province du Haut
Lomami; notons ce qui suit:
· Absence d'intégration harmonieuse du
système de transport de la province du haut Lomami; bien que celui
comporte un réseaumultimodald'infrastructures de routes : de chemin
de fer et circuits fluviaux :
· Dégradations très avancées des
infrastructures dans les modes de transport surtout pendant la saison de
pluie :
· Insuffisances des ressourcesfinancières pour
assurerl'investissement et l'entretien des infrastructures dans le chef lieux
et les territoires :
SECTION 2 :
PROBLÈMES SOCIO-ÉCONOMIQUE CONJONCTURELS DE LA PROVINCE DU HAUT-
LOMAMI
Les problèmes conjoncturels sont des problèmes
contingents, immédiats, susceptibles de s'estomper ou de disparaitre
rapidement de manière spontanée.
Pour MUBAKE Mumeme, les problèmes conjoncturels sont
des problèmes qui se posent à un moment donné dans une
économie qui disparait après. On appelle conjoncture le
degré de l'activité économique et de ses composantes.
Cette science tend à suivre de près l'évolution de
certaines grandeurs représentant l'activité économique et
essaie ainsi de dégager le moment ou des mesures de freinage ou de
l'accélération devraient être appliquées.
A une économie généralement ou
considère que le chômage est un signe d'une faiblesse
conjoncturelle.24(*)
En économie un problème lié à la
conjoncture est une situation économique momentanée. Autrement
dit le problèmeconjoncturel est un problème à court terme,
une crise conjoncturelle est un ralentissement momentané dans une
période de croissance fondamentale.25(*)
2.1
DÉCENTRALISATION
Après des décennies de
régimesdictatoriaux et des conflits internes; la RDC s'estengagée
dans un processus de démocratisation des institutions et dans une
refondation de L'État.
Pour y arriver, plusieurs modalités sont mises en
oeuvre, parmi lesquelles la décentralisation, la décentralisation
est un mode d'organisation administrative qui vise le transfert du processus de
prise de décision le plus près possible des administres.Elle est
le procède technique qui consiste àconférer des pouvoirs
de décision à des organes locaux, autonome, districts de ceux de
l'État.26(*)
Depuis 2015 à nos jours, la décentralisation se
heurte à plusieurs obstacles, qui sont soit d'ordrepolitique,financier,
économique, social et moral en 2015 le pays procède au
découpage,mais vers 2019 le coupage ou décentralisation devienne
de plus en plus un contraste qui amène le pays a des théories des
actes inexplicables sur le plan international et même interne.27(*)
En effet la décentralisation est procédée
d'organisation administrative qui consiste, pour une autorité
déterminée, en général, le législatif a
confié la gestion de certains intérêts a des agents qui
sont les orgones et les représentants non pas du pouvoir central mais
d'une personne publique autre que l'État. La notion de la
décentralisation est très souvent définie ou
caractérisée par rapport à celle de la centralisation, ou
de la telle organisation, centralisée et concentrée, est à
l'évidence d'un esprit.
C'est ainsi qu'apparait la notion de décentralisation,
celle-ci consiste àtransférer des attributions, des pouvoir de
décision, a des agents du pouvoir central placés à la
tête des diverses circonscriptions administratives ou divers
services.28(*)
2.2.1 LES FONDEMENT DE LA DÉCENTRALISATION
La décentralisation se fonde sur les neuf principes
suivants :
Subsidiarité; autonomie; efficacité;
proximité; valorisation; participation; lasupériorité;la
solidarité et coopération :29(*)
· La subsidiarité
Est un principe très important surtout
làoùl'on veut permettre et encourager la participation et
l'autonomie locale d'une part.
Elle veut dire au un citoyen doive lui-même
règlementer de façon responsables toutes
éventualités de la vie aux auxquelles il est capable de faire
face lui-même ;conjointement avec sa famille; ou en coopération
volontaire avec les autres ;sans intervention de l'État ou des
autorités publiques :l'État agira toutes les fois que les
circonstances socio politiques commencent à surcharger les
capacités des individu ou de petites communautés :elle
impliqué donc une obligation de l'Étatd'aider les individus et
les petites communautés en développant leurs
compétences :
· L'autonomie
Implique que l'entité territoriale
décentralisée se voit reconnaitre ;par le pouvoir central; le
droit de s'administrer elle-même pour certaines affaires
transférées par le pouvoir central et de jouir d'une certaine
autonomie ;tout en restant soumise au contrôle de tutelle ;administrative
sur les organes et sur les
actes :l'autonomied'uneentitédécentralise se remarque non
seulement dans l'élection des dirigeants des organes :mais aussi
par l'acquisition et la maitrise de moyens financiers suffisants :
· L'efficacité
Lavolonté du pouvoir central de transférer
certaines de ses responsabilités et pouvoirs a des structures
régionales ou locales permet l'efficacité de la performance
organisationnelle et bureaucratique de l'administration du
développement : l'efficacitéc'esta dire la
capacitéréelle de répondre aux besoins et attentes des
gouvernes; àprévenir et résoudre les problèmes
concrets qui préoccupent les citoyens :
· Proximité
Les structures décentralisées sont
théoriquement plus proches des citoyens et peuvent être plus aptes
à mener une politique plus conforme aux réalités locales
que ne le ferait le pouvoir central structurellement et géographiquement
très éloigne dès la population : elle permet de tenir
compte des particularités de chaque population dans son environnement
immédiat :
· La valorisation
La décentralisation valorise les fonctions des
responsables des entités territoriales
décentralisées : cette valorisation permet aux
entités de devenir des niveaux de prise de décision et de gestion
efficace :
· Participation
L'élection des dirigeants des
entitésdécentralisées contribue à la participation
politiquée des citoyens et constitue un moyen de sanction positive ou
négative des dirigeants : la population a la base acquiert un sens
élevé de la responsabilité et augmente ses
capacités de prendre des initiatives pour leur développement
local :
· La supériorité
S'il faut préserver une autonomie suffisante et
adéquate des provinces et des entités locales :il est non
moins important que l'État central ne soit subordonné ni
provinces ni aux niveaux entités locales dans les domaines ou son action
s'impose dansintérêtgénéral.
C'est pour cette raison qu'il convient de distinguer
clairement les compétences exclusives de l'État central ;
lescompétences exclusives des provinces et des entitéslocales et
les compétences concurrentes ou partagées ; étantentendu
que la répartition entre compétences exclusives et concurrentes
exige une grande discipline de la part des acteurs : c'est en fait
l'instance ; qui dispose des plus grands atouts de pouvoir ; quicontrôle
les décisions :
· La solidarité
L'autonomie des entités territoriales
décentralisées ne supprime pas le droit pour tous les citoyens
d'avoir une chance égale dans la jouissance des richesses nationales :
elle nécessaire pour éviter le développement inégal
des entités locales décentralisées ;
· La coopération
La coopération entre les provinces ou entre les
entités locales décentralisées est nécessaire non
seulementpour promouvoir l'esprit national mais aussi pour résoudre des
problèmes communs entre provinces ou entités locales
voisines :
2.2 AVANTAGE ET
DÉSAVANTAGE
2.2.1 Avantage
La décentralisation est préconisée pour
l'administration pour suivant des objectifs de développement, celui-ci
étantentendu comme un processus par lequel une collectivité
cherche à satisfaire des besoins fondamentaux de la majorité de
ses membres en améliorant constituant leurs niveaux de vie.
La décentralisation tire ses racines dans la
constitution de la République Démocratique du Congo du 18
février 2006, c'est qui nous à pousse à souligne et
à admettre que ladécentralisation est le mode d'administration le
mieux indique pour y parvenir. Car elle rapproche les centres de
décision des réalités locales dont elle permet une
meilleure saisie à l'encontre de la lenteur administrative.
Les avantages de la décentralisation sont fixes par ses
objectifs, elle a pour objectif de mettre sur pied une administration efficace
qui puisse travailler pour l'intérêt de la population, en faisant
des entités locales des niveaux de gestion efficace des affaires de
l'État. Il s'agitd'une administration de proximité qui, non
seulement rapprochée l'administration des administres mais elle
réduit également la lenteur dans la fourniture des services
publics.
La décentralisation grâce àelle, les
autorités locales acquièrent un sens plus élève de
l'intérêt générale et font des efforts pour prendre
des initiatives locales sans attendre les injonctions du pouvoir central et
pour satisfaire les besoins de la population. Elledéveloppe l'esprit
civique et publics parce qu'elle associe la masse des citoyens à la
chose publique. La décentralisation favorise également donc le
développement national à partir de la base et concourt à
la promotion de la démocratie locale par participation des citoyens
à la prise des décisions. Elle éveillel'esprit civique et
public parce qu'elle associe la masse des citoyens à la gestion de la
chose publique.30(*)
2.2.2 DÉSAVANTAGE
Les désavantage de la décentralisation sont
très nombreux tels qu'évoque par IFES dans la réflexion
sur le programme gouvernance et participation citoyenne d'août 2007
àKinshasa avec comme thème principale.31(*)
La décentralisation territoriale, administration et
politique en RDC, ses désavantages sont :
v La décentralisation entraine une augmentation du
personnel administratif qui implique aussi une augmentation des charges des
dépenses.32(*)
v Passibilité des conflits entre les organes
délibérants et exécutifs locaux.
v En cas d'échec de la décentralisation, il ya
risque de retour à la centralisation àoutrance.
v Risque de frustration des entités à faible
capacité fiscale et des populations à
faibledémographie;
v Risque de retour ou d'exacerbation des conflits ethnique,
tribaux, intercommunautaires etc.
Il convient de souligner cependant que l'on a plus à
gagner en appliquant la décentralisation. Car elle permet la bonne
gouvernance, la transparence dans la gestion, une meilleure communication
horizontale et verticale, un moyen adéquat pour résoudre les
problèmes locaux.
La décentralisation se fonde sur le transfert effectif
des fonctions, des pouvoirs et moyens du pouvoir central aux institutions
locales.la décentralisation varie d'un pays àl'autre.
2.2.3 LA VOLONTÉ POLITIQUE CENTRAL
Les plus grand ennemi de la décentralisation est la
manque de la volante politique du pouvoir central de voir la
décentralisationêtreeffectivement ,mise en oeuvre ou ,mieux refus
de céder les
prérogatives àtransférer :cette attitude est
justifiée par la peur :en effet ;si le pouvoir central refuser de
se conformer aux dispositions de la constitution concernant la
décentralisation : pour Que la
décentralisationréussisse ;il est utile que la répartition
des compétences ;et les délaisde ,mise en oeuvre tel que
prévu par la constitution ;soient scrupuleusement respectes :
SECTION 3 CADRE
POLITICO-ÉCONOMIQUE
3.1 POLITIQUE
ÉCONOMIQUE
Comme toute intervention à l'intérieur `'un
système, la politique économique est consistée d'un grand
nombre d'actions particuliers, correspondant à des buts divers qui il
faut harmoniser.
Il s'agitconcrètement des problèmes s'agissant
notamment d'assurer l'écoulement de la production nationale, de ne pas
abandonner le petit commerce aux étrangers des maitrise les mouvements
des taux d'intérêt, de diminuerles mouvements de la balance
extérieure, d'offrir aux citoyens des pris bonnes conditions de la vie,
etc. 33(*)
D'une façon générale, on attend par
politique économique, l'ensemble de la mesure prises par les pouvoirs
publics en vue de peser sur les structures économiques et d'encadrer
l'évolution de l'économie d'un pays.On distingue les politiques
conjoncturelles et les politiques structurelle :
Les politiques conjoncturellesont pour objectif de favorises
la stabilité de l'économieà court terme dont l'objectif
est lutté contre le chômage, l'inflation et les d'équilibre
du commerce extérieurafin d'assurer une croissance
régulière.
Elles sont plus souvent contro-cycliques, c'est-à-dire
quelles sont expansionnistes pendant les phrases de récession et
restrictives durant les phrases d'expansion. Les politiques structurelles sont
par contre, des politiques à long terme qui visent à agir sur les
variables stables à court terme,comme le rapport taux de profit et
investissement ou la part du salaire dans la population active.
· POLITIQUE
Pour Alain LANCELOT; le développement politique est un
processus d'évaluation qui vise une plus grande participation à
la vie politique une meilleure intégration de la population dans la
communauté et prise des décisions de plus en
spécialisées.
Le développement politique grâceà lui la
population choisira ses dirigeants ;et quand c'estnécessaire ;les
remplacer par d'autres ce qui lui permet d'avoir des représentants au
sein de différentes institutions politiques et administratives : il
se manifeste sous former de choix des gouvernants par les gouvernes : il
se manifeste aussi sous forme des critique verbales ou écrites des
gouvernants par gouvernes :
· ÉCONOMIQUE
La réflexion sur le
développementéconomique dans la période qui suive la
seconde guerre mondiale pour cause principale la prise de conscience du retard
économique dans lequel vivait la grande partie humanité.
Ledéveloppement sur le plan économique vise les
conditions des moyens de production en favorisation les biens et services
à la satisfaction des besoins :
ledéveloppementéconomiquec'estl'améliorationde
l'activitééconomique :
ÉTAT DE LA PROVINCE DU
HAUT -LOMAMI
La province du Haut-Lomami se base sur une analyse
synthétique de certains indicateurs économiques de la province
sur la période allant de 2015 à nos jours.
Malgré les ressources abondante et variée. Le
Haut-Lomami n'as pas pu ni amorcer le moindre décollage pour un
développement.
L'économie prédominée par les
activités économique informelle, les instabilités des prix
et de certaines produits agricoles, poissons, mais, arachides ..., dont la
production tend spectaculairement vers 0. Sur le plan économique, les
caractéristiques du Haut-Lomami sont extravertie, des articulée,
périphérique du type agricole et artisanal, peu dynamique et peu
diversifié:
§ Extravertie; dépendante et tourner vers
l'extérieur.
§ Ex: Lualaba, Haut-Katanga.
§ Périphérique;la province est
périphérique par rapport au commerçant de la ville et
province.
§ Désarticulée ; la population du
Haut-Lomami n'est pas complémentaire entre elle. Elledépend le
plus souvent des autres provinces.
§ Types agricoles ; car plus 60 pourcents de la
population active travaillent dans le secteur agricole, 40pourcents au moins
pratique l'agriculture du type traditionnelle.
§ Peu dynamique ; car elle ne connait pas la croissance
à travers le temps et moins concurrentes face aux articles venus de
l'extérieur. Les principes principales
activitéséconomiques ; la culture vivrière, les
principales cultures pratiques sont : le maïs, le manioc, le haricot,
la patate douce, etc...
SECTION 4 : CADRE
DÉMOCRATIQUE
Dans cette section centrée sur la présentation
du Haut-Lomami, nous présentions la statistique de la population de leur
mouvement de répartition dans les différentes tranches
d'âges et des leurs activités.
La province du Haut-Lomami est parmi les fils du grand-Katanga
qui a été divisée en 4 provinces lors de la
décentralisation.
Cette population est majoritairement jeune ce qui fait plus 70
pourcents de la population est situé dans l'écart d'âges de
0 à 35 ans,cette tranche d'âge constitue la charge sociale en ce
qui concerne leur formation, leurs alimentations et leur logement.
Les adultes estiment à 41 pourcents cette tranche
d'âge quand a elle constitue un support social avec un revenu moyen de
plus 1 à 2 dollars par jours.
Les vieillardsreprésentent une autre charge sociale en
ce qui concerne leurs sante et leur logement vu le degré de
sécurité sociale du pays qui assure qu'une partie d'eux.
En ce qui concerne l'évolution de la population, nous
devons savoirs que le taux de natalité est
trèsélevé sur tout dans les territoires et en particulier
le chef-lieu de la province du haut -Lomami qui y Kamina; par exemple; quartier
Kamalondo, bel air, camp pensionne etc... et la mortalité est aussi
remarque avec un faible taux, l'accroissement, naturel ou rapide ce fait
remarque, aussiinfluence par le taux de mouvement migratoire par la migration
et immigration.
Pour sa part. L'immigration est le phénomène par
le quel une personne, une population ou un groupe de gens viennents'installer
dans un pays, uneville, ou un territoire donné pour fixer. Quant
à la province du Haut-Lomami le taux d'immigration est estime à
20 pourcents mais on doute de cela car le service attache à ce service
prouve une négligence énorme et ne contrôle presque pas
cela.
Cette immigration est plus motivée par des raisons que
voici:
· La recherche du mieux-être et bien être;
· L'emploi;
· La fuite de la guerre, famine etc...;
· Les études surtout universitaires;
· Les mutations ;
· Le commerce.
La grande partie des immigrés sont les jeunes de
différentes provinces du pays et surtout les deux Kassaï.
CHAPITRE 3 :
INSTITUTIONS PROVINCIALES ET DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA
PROVINCE DU HAUT-LOMAMI
SECTION 1 : LE
LEADERSHIP
Il est admis dans le milieu des experts que la
République Démocratique du Congo est un pays en faiblesse et que
rien de durable ne pourra être réalisé si l'administration
publique n'est pas assise ou réhabilitée sur un socle
réellement solide qui est celui de former, de la compétence et de
rigueur.
L'urgence à cet effet, reste à
l'émergence d'homme capable, compètent et disponible pour
répondre aux problèmes de la détresse, souffrance en
générale et celle de la province du Haut-Lomami enparticulier.
34(*)
Déjà connu que l'administration publique est un
instrument du gouvernement ou son appareil d'exécution, il
découle que leadership administratif est facultatif, est conjoncturel.
C'est ce qui explique le service public doit être
dirigé par les politiciens dévoués, intègres d'un
sens de mission »nous devons aller au-delà desdéclarations
politiques pour en fin mieux évoluer et apprécier la marge de
manoeuvre réelle du système institutionnel de la province du
Haut-Lomami.
Nous estimons que pour un bon développement dans la
province du Haut-Lomami, tant social et économiquea besoin d'un bon
leader pour pilonner la machine sans cela la province risquera de vivre la
répétition des choses, car le leadership peut constituer un
levier pour un développement socio-économique de la
population.35(*)
1.1 LA GESTION
La gestion désignel'action de gérer quelque
chose, le terme est utilisé dans de nombreux domaines comme celui de
l'entreprise, de l'administration, de l'immobilier est tant d'autres .la
gestion se caractérise dans la situation par le fait de confier à
autrui, où àsoi-même, des affaires à
gérer.36(*)
Quant lui :définit la gestion comme l'ensemble
des méthodes et technique que peut mobiliser une organisation pour
atteindre les objectif et d en tires profit :
Pour la province du Haut-Lomami particulièrement depuis
la naissance de la province nous voyons que la province manque à sa
tête le bon gestionnaire dans plusieurs domaines, « un
adage français dit : il n'ya jamais de mauvaise troupe ou groupe
mais juste le mauvais chef qui existe » les leaders dans notre sont
loin de prendre le défi vis-à-vis dès la gestion de la
province.
Tant que la province n'aura pas des bons gestionnaires visant
en 1er le social, l'économie... nous aurons du mal à
vivre un développementattirant aux jeux des autres provinces.
A. FONCTIONS ESSENTIELLES DE LA
GESTION
ü ORIENTER
Cette fonction consiste à savoir pourquoi on existe,
notre mission, ce que nous devons faire, atteindre, notre vision, notre but,
àdéfinir ce que nous devons réaliserà court et
moyen terme, nos objectifs.
Nos députés ou représentant du peuple,
regroupent dans plusieurs domaines ou occupants certaines tâches sont
loin de ses poser ses questions. Nous voyons de loin avec regret de voir une
province comme fonctionnant sans même une mission ni chantier, ni
réalisation qui fera une stimulation à la population de leur
donner une deuxième chance en 2023.
ü DÉCIDER
Cette phrase consiste à savoir choisir parmi des
multiples options ce qui permet le mieux de réaliser les orientations
entre autres, sur les objectifs, les ressources, les politiques, les
programmes, le budget, les dépenses et les embouches.
Dans cette phrase nous voyant chaque année que
l'assembléeprovinciale reçoit le gouverneur et son gouvernement
pour le dépôt du budget, son budget regroupe plusieurs domaines
tel que; les dépenses, les ressources allouées, les secteurs
cibles etc...
L'assemblée doit décider et autorisés en
acceptant après la vérification, les objectif, les orientations,
les ressources, le programme annuel, mais cela se présente comme une
mise en scène vis-à-vis de la population, car rien de tout ceux
qui décident sera prise ausérieux ni être contrôle,
mais cela passe pour un moment des certains députés
desoutirerl'argent au gouverneur comme achat de la conscience en fin d'accepter
son budget.
ü ORGANISER, RÉALISER
Cette fonction est sans doute la plus permanente des fonctions
de gestion. Elle consiste à mettre en oeuvre et en ordre des actions,
ressources pour réaliserdes activités diverses selon des
délais et des échéanciersprécis...Pour une bonne
gestion nous devons remarque une bonne organisation pour nous amener à
desréalisations claires et palpables.
Pour la province du Haut-Lomaminous trouvons des beaux
discours, écrits par le directeur de cabinet ou des
professeursd'université qui sonne bien lesoreilles des
députés, la presse, la population mais qui n'a rien en commun
avec la réalisation ni la volonté de faire
matérialiserleur position.
Ce qui fait que la province n'organise rien, n'attend plus
aucune réalisation, une telle chose au sein de la gestion de la province
ne lui fait pas bénéficier aucune unité pour parler du
développement socio-économique. Comment peut-on parler du
développementsocioéconomique alors que dans la tête des
dirigeants rien n'est organisé.
ü ÉVALUER
L'évolution consisteà savoir si on atteint ses
objectifs et si on la fait de la meilleure manière, nous amener
d'apprendre de ses bons coups et de ses erreurs et d'assurer la qualité
constante de son organisation, on peut évaluer que la choses que nous
avons oriente, décider,organiser dans la province du Haut-Lomami vu sa
gestion et fonctionnement des institutions nous avons du mal àpouvoir
évoluercela, car rien de tout ce qui évoque les fonctions de la
gestion sont prise ausérieux. La population dans toutes ses formes ses
retrouve malheureux et surtout honte de vivre dans une telle situation
d'où rien ne marche comme il se doit.37(*)
Malgré la prise du pouvoir par plus des 4 gouverneurs
au sein de la province du Haut-Lomami, rien dans leurs passages à la
tête de la province ne prouve une bonne gestion de la précieuse
province.
B : IMPORTANCE DE LA GESTION
La gestion englobe un ensemble de pratique ; de discours et de
connaissances théorique ou technique relatives à la conduite des
organisations en général et des entreprises en particulier.
Pour ce qui est de l'importance de la gestion ;il très
capital dans la vie d'une entreprise ; puisqu' on ne peut pas parvenir à
atteindre les objectifs d'une organisation si on ne sait pas gérer cette
dernière. À cela s'ajoute le rôle de la gestion qui peut
repartir en deux rôles principaux :
· Le rôle statistique de la gestion
Qui se résume dans une responsabilité qui
consiste à fournir àl'entreprise tout ce dont elle a besoin pour
préserver son être et pour réaliser les fins pour
lesquelles elle a été conçue :
· Le rôledynamique de la gestion
C'estl'optimisation des ressourcesc'est à dire
employésàl'endroit ou au moment où elles sont plus
efficacement reparties en ressources pouroptimiser le profit de l'entreprise
dans divers services :
1.2 LA BONNE GOUVERNANCE
Depuis quelques décennies, la notion de la gouvernance
est au centre de toutes préoccupations des gouvernements des pays
africains et des gouvernes, ainsi que des organismes au service du
développement.
La RDC comme tous les états en développement ou
envoi de développement est réputée de promouvoir la bonne
gouvernance dans la gestion de la chose publique dans le cadre du processus de
développement.
La bonne gouvernance constitue actuellement le mot le plus
cite Depuis quelques années dans les discours politiques et des
intellectuels congolais. Beaucoup pourraient alors se demander si la bonne
gouvernance est un slogan ou une règle pour conduire les affaires
publiques de l'État à d'atteindre les objectifs de tout pouvoir,
notamment le développement socio-économique,
l'épanouissement de l'homme et l'amélioration du bienêtre
des citoyens.
Pour répondreà la question il important
d'examiner la compréhension du concept bonne gouvernance.
1.3 SENS DE LA BONNE
GOUVERNANCE
Pour bien appréhender le sens de la bonne gouvernance,
il faut d'abord commencer par la définition du mot gouvernance, ce mot
qui vient du verbe gouverner, faisant son apparition vers
XIème sicle et qui signifie diriger, conduire, mener.
Mais diriger d'une personne signifie administrer,
gérer. Élever et instruire ...cette définition vu notre
travail nous pause à dire que la bonne gouvernance peut
êtredéfinie comme; un ensemble des mécanismes lies
àl'organisation, au fonctionnement et à la gestion de tel ou tel
domaine d'activité de l'État. C'est un type de rapport devant
régner entre l'État et la société civile
considère comme la population organisée en réseaux pour
défendreses intérêts.
C'est ainsi que la gouvernance
peutêtreconsidérée comme les voies et moyens
d'exercerl'autorité politique, économique et administrative par
la conduite des affaires du pays dans le but d'assurer la cohésion
sociale, l'intégration et le bienêtre de la population. En fait
lorsque la gestion échoue et capote, on parle de mal gouvernance au lieu
de la bonne gouvernance. Selon P.LAMY38(*) la bonne gouvernance
peutêtreconsidérée comme; la capacité de
décisiond'un genre nouveau, fruit de la négociation permanente
entre parties prenantes, entres acteurs sociaux, dans le cadre d'une
entreprise, d'un État, d'une ville ou autour d'un problème
àrésoudre.39(*)
La bonne gouvernance se réfèrea la meilleure
gestion de la chose publique basée sur le respect des principes tels
que : la transparence et laresponsabilité avec des dirigeantsqui
doivent en rendre compte.
Pour toutrégime dit parfait, la bonne gouvernance est
l'expression même du développement, car elle un processus
primordial de la transformation des moyens de production sous tutelle de
régimesreléguant la forme du système de la gestion des
affaires publiques à l'État de la promesse du lendemain.
Dans le cadre de la province du Haut-Lomami, gouvernance, paix
et stabilité, développement sont des questions
interdépendantes et indivisibles. Pour ceux qui du développement,
stabilité, paix, elles sont impossibles sans la bonne gouvernance
intégréea tout le niveau des couches organisationnelles de la
province on ne peut instaure ouinstitutionnaliser la bonne gouvernance sans
cela.
Pour appliquer ou assurer le vrai décollage
économique pour ce qui est de la province du Haut-Lomami. Il est
question d'application des règles et
stratégiescohérenteset aussi plus de transformation dans la
gestion des affaires publiques et d'intensification. Des efforts relatifs aux
relations économiques avec des provinces voisines et internationales
montrent que le développement passe toujours par une observation de la
bonne gouvernance tant économique et de la stabilité
politique.
Pour parler de la bonne gouvernance il est de coutume de voir
;
Ø L'implication de la société civile et
participation des communautés qui devrait être tenues au courant
de l'action des dirigeants et associéea toute prise de décision
les concernant.
Ø La transparence et l'information, notamment dans le
cadre de la passation des marchés, du budget et processus de recrutent
et de promotion du personnel.
Ø La responsabilisation des dirigeants a tous les
niveaux et l'obligation de rendre compte au peuple.
Ø Des bons salaires suffisants, source de motivation et
de bonnes performances.
Ø La stabilité politique et
économique.
1.4 DIMENSION DE LA BONNE
GOUVERNANCE
La dimension gouvernance a plusieurs dimensions. Mais nous
retiendrons seulement trois d'entre elles, il s'agit de la dimension politique,
la dimension économique et la dimension socio culturelle :
· La dimension politique
Elle est le processus de la prise de décision en
rapport avec l'élaboration des politiques. Ici, les
autoritéslocales sont mieux placées car elles maitrisent bien les
problèmes de leurs entitésdécentralisées et sont
très proches de la population. Ce qui favorise le développement
de l'entité territoriale décentralisée.
Caractérisée par les éléments tel que; la
transparence, la responsabilité des gouvernants. Il garantit les
mécanismes de contrôle de la gestion publique que sont le
parlement et les cours et tribunaux :
· La dimension économique
Cette dimension recouvre les processus de la prise de la
dimension qui ont une incidence sur les activitéséconomiques des
entités territoriales décentralisées en particulier ainsi
celui du pays en entier et des relations économiques du pays avec
d'autres pas. Ceci a des répercussions importantes sur
l'équité, la pauvreté et la qualité de la vie.
· La dimension socio culturelle
Elle concerne les mécanismesd'accès des citoyens
aux services sociaux de base tel que; l'éducation,
santé,emploi,logement...il s'agit dans ce domaine d'une mise en oeuvre
d'une politique culturelle nationale, provinciale et locale en vue du
développement,de la diversité culturelle et dialogue des
cultures, gage de la paix interne et la préservation du patrimoine
culturel local, provincial.
La bonne gouvernance exige l'amélioration des
conditions de vie des personnes en leur offrant notamment un meilleur
système sanitaire et de sécurité sociale, sans oublier
l'assurance.
La province en ce que nous sachions n'a pas des ressources
suffisantes pour répondrea toutes ses préoccupations, mais le
manque de ce moyen ne peut pas constituer une excuse pour la province du haut
Lomami, d'oùles autorités locales doivent biens gérer les
affaires locales en vue d'y arriver. Car la bonne gouvernance égale
à une valeur a acquis une notoriété
incontestable.40(*)
1.5 ACTEURS DE LA BONNE
GOUVERNANCE
Il ne suffit pas à un État d'avoir des
institutions élues pour se croire en démocratie ou responsable ou
d'unÉtat de droit. Mais il faut surtout compter sur la capacité
des animateurs de ses institutions à se conformer aux prescrits des
textes constitutionnels et légaux, qui prévoit de la bonne
gouvernance.
Dans État, la bonne gouvernance se construit avec les
concours des acteurs ; politique, économique, sociaux et culturels. La
réussite de la bonne gouvernance dépendra de comportement de ces
acteurs.
C'està partir de cet instant que nait le besoin d'un
leadership tant institutionnel, collectif qu'individuel dans la gestion de
l'État .au sein d'unÉtat gouvernement, central, provinces,
entités. Pour ce qui concerne les acteurs à l'émergence de
la bonne gouvernance d'une part, publics et d'autre part prives.
1.6 BONNE GOUVERNANCE ET
OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT DES PROVINCES.
La bonne gouvernance en République Démocratique
Du Congo est butée à plusieurs problèmes qui se posent
souvent en pratique. Autrement dans la gestion de la chose publique. Il s'agit
notamment des pratiques comme; le tribalisme, lefavoritisme,la corruption,les
détournements, l'impunité, la privatisation de l'État.
Notre attention sera retenue sur l'irresponsabilité de deux institutions
quisont l'assemblée, le gouvernement provincial.
Les deux institutions sont à la base des obstacles pour
le développement de la province de par la corruption, le
détournement, la présence des conflits sectoriels en ce qui
concerne la gestion de la province.
La province et loin de jouer pleinement son rôle pour de
développement de sa propre province. La présence de la rupture
brutale du gouvernement exécutif que reconnaitre la province depuis un
temps, cela déséquilibre le bon déroulement de la province
dans plusieurs domaines.
1.3 L 'I IMPORTANCE DE LA
VISION
On peut définir la vision comme l'expression
concrète et consensuelle de ce que l'organisation veut être et
veut devenir. Autrement elle traduit en termes de finalités et
d'objectifs voire de la démarche et éthique.
La vision fait partie actuellement du bon aménagement
et des caractéristiques du leader, singulièrement du leader
transformateur. Mais pour quelle puisse prendre corps, la vision doit
être communiques aux collaborateurs et aux autres alliés. Le
leader joue un rôletrès important à cet égard. En
d'autres termes, ce sens qu'il doit être à même de
partagé, de communiquer, mais aussi d'influencer les accompagnateurs et
la population à l'intégrer totalement voire
l'intérioriser.41(*)
Un leader est appelé à montrer sa vision pour en
fin donne une marche à suivre à sa communauté.
Malheureusement la province du Haut-Lomamien particulier ses deux institutions
motrices qui devraient montrer et manifester un signe de maturité dans
leur mandature, par leurs façons de diriger la province.
Nous vivons dans une province où la vision est loin
d'être sur nos leaders, rien n'est planifié, rien n'est
déterminé, rien n'est tracé ou programmé.
Pour démontreret expliquer cela nous voyons que nos
leaders en république démocratique du Congo en particulier le
Haut-Lomami a des leaders non préparerc'est-à-dire la plupart
viennent du hasard ils se retrouvent à la tête des institutions et
ils veulent apprendre tout au sommet, chose qui fait plongée toutes
choses dans le noir. Elles doivent mettre sur pied une gouvernance capable de
trouver des réponses aux besoins de la population et être
soucieuses de la culture résultats ; leurs actions doivent
être mesurables ; palpables et a impact visible :
1.4 LA COMMUNICATION
La communication est un échange d'informations
où le feed-back est essentiel. Il est important pour un leader de
privilégier la communication sans laquelleleurs visions ou objectif et
différentsprojets ne pouvant rencontrer l'adhésion des
populations. Tant d'aspects de la vie des collectivités et
communautés peuvent faire l'Object de communication, la sante, la
gestion de l'environnement, éducation pour promouvoir le
développement socioéconomique de la population.42(*)
La communication renforce les principes des
responsabilités, de transparence, de respect des libertés
individuelles et l'implication de la population au processus de
développement. Lorsque les autoritésprovinciales faciliteront de
communiquer avec toutes les couches de la population de sa province, cela lui
permettra de connaitre leurs aspirations, problèmes en vue de les
satisfaire et de les influencer dans sa manière de gérer :
Est un processus dynamique ou cours duquel un émetteur et
récepteur échangent et partagent des informations; des
idées ; options; des sentiments ou des réactions :
1.1.1. DÉPUTES
L'article 7 du règlementintérieur de
l'assemblée reconnait la mission que peut jouer les
députésprovinciaux, en tant que représentant la population
au niveau provincial. Mais comment on peut représenter une population
dont ils sont incapables de communiquer avec. Ils doivent contrôler le
pouvoir exécutifs suite aux promesses faitesà la population et
voir s'ils respectent les clauses de leur engagement.
C'est pourquoi ils doivent communiquer avec la population et
connaitre le besoin de la population. Lors des vacances parlementaires, ils
sont appelés de rentrer au sein de leurs électorats pour
s'acquérir de leurs desideratas pour les présenter à leur
tour à l'assemblée provinciale. Celle-ci aura la tâche de
soumettre les recommandations. Mais malheureusement, ils n'en font pas soit ils
en font avec beaucoup de négligence sans consulter la base.
1.1.2. LE GOUVERNEUR
Le gouverneur est appelé deconnaitre les
problèmes que rencontrent la population qui il dirige. Les
éléments visés sont les problèmes politiques,
économiques, et sociaux. Normalement, le gouverneur est appelé
à jouer le premier plan pour résoudre le problème du
désenclavement pour permettre le déclenchement du
développement. Mais il est très regrettable de constater dans
notre province que souvent, le gouverneur se réfère à
l'expression de la population lors des meetings.
LESMINISTRES PROVINCIAL
Chacun est responsable de son département
ministériel : il applique le programme du gouvernement provincial
dans son ministère; sous coordination du gouverneur de la
province : mais fort malheureusement il Ya aucun programme ni
réalisation de leurs parts peu importe leurs secteurs :
SECTION 2 LE
DÉVELOPPEMENT DE LA CAPACITÉ D 'ACTION
Pour ce qui concerne la capacité d'action, nous voulons
parler de cette incapacité d'agirefficacementde nos institutions
provinciales du Haut-Lomami qui manifeste tant des faiblesses.
La province est une entité
décentraliséejouant le rôle du développement.Elle
doitêtre reformée, et constituée d'une personnelle
permanente, qualifiée et disciplinée en vue du
développement lacapacité d'action au sein des institution au
niveau de la province.
Elle doit êtreà la fois compétente et plus
efficace dans la présentation des services à la
communauté, pourdévelopper et prévoir le bon
décollage du développementsocioéconomique de la population
Haut-Lomamienne.
SECTION 3 LA FORMULATION DE LA CAPACITÉ
D'ACTION
Une institution digne de son nom doit avoir une organisation
à son sein. Cependant pour mieux jouer ce rôle, elle
s'imprègne de la loi et agit par le biais des arrêtés pour
règlementer la vie de la population au processus de
développement. Lorsque les autorités provinciales ont la
facilité de communiquer avec toutes les couches de la population de la
province, cela leur permettre de connaitre leurs besoins, aspirations en vue de
répondre et l'influencer par de réponse favorable. La province
prétend n'est rien avoir comme argent ou soutient mais cela ne doit pas
être une excuse de nos autorises pour n'est rien pose comme actions. Par
conséquent la province fonctionne sans formulation
d'actionsd'annéeaprès année.Une telle pratique en tout,a
les leaders sommes an'estpas encourager mais à faire arrêter cela.
Nos leaders doivent communiquer avec la population pour mieux connaitre les
besoins qui sont urgents pour le développement
socio-économique.
SECTION 4
PLANIFICATION
Pour FAYOL la planification est le fait de décider ce
qui doit être fait, des buts à assigner, des objectifs à
atteindre, l'échéancier des réalisations, la
disponibilité des moyens et des ressourcesnécessaires pour
atteindre les objectifs et finalement, par qui cela doit être fait.C'est
une fonction de gestion dont les auteurs classiques ont fait la
promotion.43(*)
Elle se définit comme le processus par lequel le
gestionnaire fixe les objectifs à atteindre et dresse une liste de
travail mené à la réalisation : cette étape
est une analyse du chemin parcouru par l'entreprise ; les ressources dont elle
dispose ; la situation actuelle et les buts à atteindre : elle est
importante puisqu'elle permet aux gestionnaires d'évaluer les faiblesses
et les forces de l'entreprise afin d'améliorer la situation :
Elle permet également aux gestionnaires ;
dévaluer chaque option ; qu'elle mené a la faillite ou au
succès et analyser l'impact éventuel des facteurs ambiants tels
que l'environnement économiques ; social technologique;sur
l'entreprise : la planification détermine les moyens à
utiliser pour atteindre les objectifs
4.1 TYPES DE PLANIFICATION
·
Planification stratégique
Il sera question d'une organisation générale, sa
mission, les objectifs qu'elle entend réaliser, ses valeurs et la
gestion, les produits et le service qu'elle offrira, les moyens à
utiliser pour atteindre ses objectifs au cours de 3ou 5ans.
·
Planification opérationnelle
Comme le nom l'indique, elle porte sur les opérations
ou les actions devant mener à réalisationd'unObjectà court
terme, un an ou moins.
La coordonisation et la communication des moyens
administratifs et techniques en fin d'atteindre les engagements.
Les autorités du Haut-Lomami pensent que par moment le
développement socio- économique viendra d'ailleurs avec d'autres
personnes qu'eux, ainsi cela parviendra par le hasard sans leur mainmise.
La province du Haut-Lomami jusque-là a à sa
tête, depuis son existence des leaders qui prennent la commande et
neréalisent rien en retour. Comment avec une telle réaction les
peuples auront le courage de leurs donner la confiance qu'ils ont abusé.
Ils doivent plutôt avoir pitié de cette pauvre population qui
leuramandaté.Mais malgré cela, nous avons quand même
remarqué la volonté renaitre par le passage de l'ex gouverneur
a.i. tel que WA BATAMA KABAMBA avec son gouvernement faire certains actes qui
sont alloués tels que :la construction des voies de canalisation d'eau,
ainsi laréhabilitation de certaines avenues dans le chef-lieu de la
province.
La province du Haut-Lomami n'a pas juste besoin d'argent, bien
que l'argentfasse tout actuellement mais la province du Haut-Lomamimanque les
leaders qui ontl'étatd'espritrévolutionnaire, planificateur pour
aboutir au développement.
À cause des leaders limite dans leurs systèmes
de planification, l'institution n'arrive pas àmieux fonctionne
normalement et aussi par cette vague de motions qui depuis un temps, fragilise
le bon fonctionnement des institutions provinciales et avec point de chute,
l'arrêt de tous les atouts de développement.
SUGGESTIONS
Ø La province doit avoir à la tête de deux
institutions les autorités qui ont la consciencede leur engagement;
Ø Les autorités doivent avoir l'amour et la
volonté du développement;
Ø Les autorités puisseent commencer à
travailler avec la vision, les objectifs qu'elles se fixent pour la
durée de leur mandat;
Ø Les élus peuvent manifester,l'esprit du
sacrifice pour la province et la population.
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Au terme de notre étude consacrée sur la crise
institutionnelle et développement socio- économique de la
province du haut -Lomami, nous convenons selon la tradition et après nos
investigations, de mettre les propos ci-après :
La crise institutionnelle sociale économique dans la
province du Haut-Lomami est manifeste. Nous sommes partis de l'observation
selon laquelle dans la province du Haut-Lomami, depuis l'existence de la
province en 2015, cette dernière est l'incapacité de se
développer. Elle traverse une série des comportements du
désordre de nos représentants provinciaux jamais vécus
depuis lors.
Nous avons compris que le bon fonctionnement des
institutionsnécessitera l'implication des hommes qui ont l'amour, la
volonté et devant avoir une vision de moderniser pour mettre les
éléments qui puissent pousser la province vers le
développement.
Ainsi notre problématique a reposé sur le
questionnement suivant : quel serait l'apport des institutions provincial sur
le développement socio-économique dans la province du
Haut-Lomami?
À cette question nous estimons qu'il n'y a aucun apport
des institutions provincial sur le développement socio-économique
dans la mesure où la population ne bénéficie d'aucune
évolution ou développement. De cette réponse a
étéconfirmé par une descente sur terrain. Les
autorités doivent disponibiliser un esprit du travail, l'amour pour la
construction de la province.
Dans notre travail nous nous sommes servis de la
méthode fonctionnelle qui nous a permis de saisir le rôle que
jouent les institutions. Le travail est analysé de 2015 à 2022 et
il présente trois chapitres dont le 1erse focalise sur les
aperçusgénéraux. Dans le second chapitre nous avons
présenté la province du Haut-Lomami. Et dans le dernier chapitre,
nous avons parlé sur les institutions provinciales et le
développement socio-économique du Haut-Lomami. Nous avons
tenté de cerner les vices qui rongent les institutions, proposer des
voies favorisant le développement socio-économique de la
province. La province éprouved'énormesdifficultés pour
remplir convenablement ses tâches.Lesdifficultés sont
d'ordre : moral, fonctionnel et organisationnel.Celle-ci entraine le
sous-développement de la population.
Au terme de notre étude nous avons conclu que rien de
plus durable ne peut êtreréaliséaujourd'hui ou
ultérieurement, si les institutions ne sont pas
réhabilitées sur un socle solide. Celui de la compétence,
de la responsabilité et de la conscience ainsi que la possession d'une
vision et une rigueur dans le travail. Ainsi le pouvoir central ne doit pas
laisser les institutions provinciales avec un oeil regardant ou sans
ambitions.
En général, la RDC en particulier le Haut-Lomami
a besoin des leaders qui maitrisent bien la définition du mot
institution et savoir sa mission pour mieux répondre aux attentes de
cette pauvre population
À cet effet, nous suggérons aux acteurs ou
décideurs politiques de faire en sorte que :
Nous n'avons pas la prétention d'avoir tout
démontré, exploré dans ce travail ; néanmoins nous
avons été animés par le souci de démontrer
l'importance qu'ont les institutions pour assurer le développement
socio-économique de la province du Haut-Lomami.
Mais comme toute oeuvre humaine, celle-ci aussi,relève
des imperfections. Nous souhaitons bon chemin aux chercheurs qui se pencheront
sur le même thème.
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1 MUBAKE MUMEME, séminaire d'économie, licence,
UNIKIN 2013, inédit
2 PONGO OSOMBA WA MATETE, pauvreté alimentaire et budget
des ménages en Afrique urbaine, examen de la littérature et
méthodologique de critique, mémoire Dea, master, nptcii, 2011,
2012
D. COURS
1 KAYUMBA WA KAYUMBA, la capacité d'instruction de
l'État comme facteur de la stabilité de la
prospérité sociale au Congo, inédit, UNILU,
mémoire, L2spa ,1998
2 MWAMBA. SINONDA, institution administrative du Congo. G3
SPA.
3 BOLA NTOTELA, Gestion des ressources humaines. Cours
Inédit G3 SPA.
E. WEBOGRAPHIE
1 altlas des énergies renouvelables de la RDC,
édition 2006, www.makanisi.org
2 VEDEL cite par N. Yamba Yamba, accès www.glin,gov.
3 www.,actualite.cd consulté le 24 Mars 2022
TABLE DES MATIERES
ÉPIGRAPHE
I
DÉDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
PLAN DU TRAVAIL
IV
INTRODUCTION
1
1. PRÉSENTATION DE L'OBJECT
D'ÉTUDE
1
2. ÉTAT DE LA QUESTION
2
3. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
2
3.1 Sur le plan personnel
3
3.2 Sur le plan sociétal
3
3.3 Sur le plan scientifique
3
4. PROBLÉMATIQUE
3
5. HYPOTHÈSE
4
6. MÉTHODOLOGIE
5
7. DÉLIMITATION DU SUJET
5
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL
7
1. INSTITUTION
7
1.1 Définition
7
A. EN SOCIOLOGIE
7
B. EN ANTHROPOLOGIE
8
C. EN DROIT
8
2. TYPOLOGIE DES INSTITUTIONS
8
3. LE GOUVERNORAT
9
4. L'ASSEMBLÉE
10
5. LA CRISE INSTITUTIONNELLE
10
6. LA CRISE INSTITUTIONNELLE
10
6.1 LA CRISE POLITIQUE
11
6.2 CRISE INSTITUTIONNELLE
11
SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT
11
2.1. Le développement
exogène
11
2.2. Le développement
endogène
12
SECTION 3 : DÉVELOPPEMENT
SOCIO-ÉCONOMIQUE
12
3.1 L'ENVIRONNEMENT
13
A. ÉCONOMIQUE
14
3.2 LE SOCIAL
14
3.3 Développement social
15
CHAPITRE 2 PROBLÈME SOCIO-ÉCONOMIQUE
DU HAUT-LOMAMI
17
SECTION 1 PROBLÈME SOCIO ÉCONOMIQUE
STRUCTUREL DU HAUT-LOMAMI
17
1.1. ÉDUCATION AU NIVEAU PROVINCIAL
17
1.2. ACCÈS A L'EAU POTABLE
19
1.3. LA PAUVRETÉ
19
1.4 ACCÈS A L'ÉLECTRICITÉ
21
SECTION 2 : PROBLÈMES
SOCIO-ÉCONOMIQUE CONJONCTURELS DE LA PROVINCE DU HAUT- LOMAMI
23
2.1 DÉCENTRALISATION
23
2.2 AVANTAGE ET DÉSAVANTAGE
27
SECTION 3 CADRE POLITICO-ÉCONOMIQUE
29
3.1 POLITIQUE ÉCONOMIQUE
29
ÉTAT DE LA PROVINCE DU HAUT -LOMAMI
30
SECTION 4 : CADRE DÉMOCRATIQUE
31
CHAPITRE 3 : INSTITUTIONS PROVINCIALES ET
DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DU HAUT-LOMAMI
33
SECTION 1 : LE LEADERSHIP
33
1.1 LA GESTION
33
A. FONCTIONS ESSENTIELLES DE LA GESTION
34
ü ORIENTER
34
ü DÉCIDER
34
ü ORGANISER,
RÉALISER
35
ü ÉVALUER
35
1.2 LA BONNE GOUVERNANCE
36
1.3 SENS DE LA BONNE GOUVERNANCE
37
1.4 DIMENSION DE LA BONNE GOUVERNANCE
38
1.5 ACTEURS DE LA BONNE GOUVERNANCE
40
1.6 BONNE GOUVERNANCE ET OBSTACLE AU
DÉVELOPPEMENT DES PROVINCES.
40
1.3 L 'I IMPORTANCE DE LA VISION
40
1.4 LA COMMUNICATION
41
SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT DE LA
CAPACITÉ D 'ACTION
43
SECTION 4 PLANIFICATION
44
4.1 TYPES DE PLANIFICATION
44
SUGGESTIONS
46
CONCLUSION GÉNÉRALE
47
BIBLIOGRAPHIE
49
![](Crise-institutionnelle-et-developpement-socioeconomique-en-rdc-cas-de-la-province-du-Haut-Lomami1.png)
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* 40HENGELELA, C., OP
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* 42CROZEER et FRIED,
L'auteur et système : les constantes l'acteur collecte,
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