WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Crise institutionnelle et développement socioéconomique en rdc (cas de la province du Haut-Lomami)


par Jérémie Kabamba
Université de Kamina  - Licence 2021
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

    ÉPIGRAPHE

    Un de mes amis a fait toute sa carrière dans l'administration, Mais tout ce qu'il a réussi a administré en trente ans, c'est des gifles à ses enfants.

    Marc ESCOYROL

    DÉDICACE

    À vous mes parents ILUNGA NSENGA ALAIN et REBECCA KAPELA pour m'avoir montré le chemin de l'école et pour les sacrifices consentis pour mes études universitaires a travers vos soutiens tant matériels que financiers.

    À vous honorable MARCEL NGOYA et votre épouse Carine NUMBI TWITE.

    Nous dédions ce travail.

    KABAMBA KISHIKA Jérémie

    REMERCIEMENTS

    La reconnaissance demeure un signe de gratitude, De ce fait, nous avons le réel plaisir de remercier tous ceux qui, de loin ou de près, moralement, maternellement et spirituellement nous ont soutenu et contribué à l'élaboration de ce travail.

    Ainsi dit, nos remerciements s'adressent à DIEU PUISSANT pour le courage et l'assiduité nous accordés pour réalisation de ce travail.

    À toutes les autorités académiques de la faculté de Sciences Sociales, Politique et administratives, tous les professeurs, tous les assistants, chefs de travaux qu'ont disponibilisés leur temps sans compter nos faiblesses pour contribuer à notre formation, nous exprimons notre gratitude.

    À vous mes chers parents ALAIN NSENGA ET REBECCA KAPELA. Nous prions Que notre DIEU TOUT PUISSANT les guide et les fortifie davantage.

    Nous adressons d'une manière particulière nos sincères remerciements au professeur associe KILUME KINENKINDA, qui, en dépit de ses multiples occupations a assumé avec toute compétence la direction de ce modeste travail.

    À mes amis ; Israël KASONGO, Daniel KASONGO, Bellange LUNDA, MIKA KONGOLO, Landy KANUND; MPANGA NUMBI Manix; NUMBI A KASANGA Héritier pour leur amour à travers lequel nous sommes devenus aujourd'hui. Les mots nous manquent pour exprimer en retour ce grand amour manifesté envers nous, leurs peines ont produit un fruit de bon goût.

    À notre pasteur JEAN GRACE, SERGE DOXA KUMWIMBA, JULIE NKULU pour leur soutien tant spirituel que moral.

    Àmes oncles paternels; Ir Guelord MULENDA, Trésor KABAMBA KISHIKA, Stéphane YUMBA, sans oublier la tente Christel MUKENA et Ma grand-mère Jeanny NKULU KABAMBA. Nous exprimons notre reconnaissance pour leur soutien tant moral que matériel.

    PLAN DU TRAVAIL

    INTRODUCTION GÉNÉRALE

    01 PRÉSENTATION DE L OBJECT D'ÉTUDE

    02 ÉTAT DE LA QUESTION

    03CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

    04 PROBLÉMATIQUE

    05 HYPOTHÈSE

    06 MÉTHODOLOGIE

    07 DÉLIMITATION DU SUJET

    08 SUBDIVISION DU TRAVAIL

    CHAPITRE 1 CADRE CONCEPTUEL ET THÉORIQUE

    SECTION 1 CADRE CONCEPTUEL

    1.1 . INSTITUTIONS

    1.2 . GOUVERNORAT

    1.3 . ASSEMBLÉE

    1.4 . CRISE

    SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT

    2.2. DÉVELOPPEMENT EXOGÈNE

    2.3. DÉVELOPPEMENT ENDOGÈNE

    SECTION 3 DÉVELOPPEMENT SOCIO ÉCONOMIQUE

    3.1. L'ENVIRONNEMENT

    3.2. L'ÉCONOMIE

    CHAPITRE 2 : PROBLÉMATIQUE SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DU HAUT-LOMAMI

    SECTION 1 : PROBLÉMATIQUE SOCIO-ÉCONOMIQUE STRUCTURELLES DE LA PROVINCE DU HAUT LOMAMI

    1.1 ÉDUCATION PROVINCIAL

    1.1.1 . ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

    1.1.2 . ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL

    1.1.3 . ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE

    1.2 . PAUVRETTE

    1.3 . ACCÈS À L'EAU POTABLE

    1.4 . ACCÈS À L'ÉLECTRICITÉ

    SECTION 2 : PROBLÈMES SOCIO-ÉCONOMIQUES CONJONCTURELS DE LA PROVINCE DU HAUT LOMAMI

    2.1. DÉCENTRALISATION

    2.2. AVANTAGE OU DÉSAVANTAGE

    SECTION 3. CADRE ÉCONOMIQUE

    SECTION 4. CADRE DÉMOCRATIQUE

    CHAPITRE 3.LES INSTITUTION PROVINCIAL ET DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE DU HAUT LOMAMI

    SECTION1. LE LEADERSHIP

    1.1 .LA GESTION

    1.2 .LA BONNE GOUVERNANCE

    1.3 . L'IMPORTANCE DE LA VISION

    1.4 . L'IMPACT DE LA BONNE GOUVERNANCE

    1.5 .LA COMMUNICATION

    1.6 L'EXERCICE DU POUVOIR

    SECTION 2. LE DÉVELOPPEMENT DE LA CAPACITÉ D'ACTION

    SECTION 3. LA FORMULATION DE LA DÉCISION ET LEUR EXÉCUTION

    SECTION 4. LA PLANIFICATION

    CRITIQUE ET SUGGESTIONS

    CONCLUSION GÉNÉRALE

    BIBLIOGRAPHIE

    INTRODUCTION

    1. PRÉSENTATION DE L'OBJECT D'ÉTUDE

    Pendant le régime du président honoraire JOSEPH KABILA KABANGE vers la fin de son mandat, il a mis en pratique la décentralisation en allant de 11 provinces à 26 provinces, En nomment des commissaires comme dirigeants tout au début.

    A un moment il avait eu les élections pour de gouverneurs selon la constitution a fin de diriger les provinces et en vue de pérenniser la continuité du pouvoir centrale pour la continuité du pouvoir centrale.

    La décentralisation tire ses origines dans la constitution qui lui donne le pouvoir d'exister bien que la décentralisationsoitévoquée dans notre pays en 2015, en accompagne de deux institutions moteur qui y appelle à gérer la province.

    En RDC la problématique de la bonne gestion est d'une indéniable importance. Sans laquelle un pays ne saurait prétendreévoluer ou êtredéveloppé. C'est pour cette raison que la constitution congolaise de 2006 a fait renaitre la décentralisation en vue de déléguer un parti du pouvoir aux provinces ainsi l'autonomie des ressources, etc...

    La matière de la bonne gouvernance ainsi la décentralisation en République Démocratique Du Congo commence à soulever tant d'encres et solives à certaines journalistes, écrivains, médias...accusent tant le pouvoir actuel. D'où l'intérêt pour nous de laproblématiqueà travers l'analyse de l'article à la loi du 31 juillet 2008 loi n°8/012 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.1(*)

    Ce faisant, une recherche de correctif sera envisagée en vue de suppléer une bonne gestion tel que consacrée par l'article 123 de la constitution du 18 février 2006 portant a la libre administration des provinces est des entités territoriales décentralisées, de leurs compétences et de leurs ressources, l'enseignement et la sante, le droit de grève, la rechercher scientifique et technologique qui s'avèrent par ailleurs inadaptés à la construction de la province.

    C'est dans cette optique que le présent travail dont le thème ; crise institutionnelle et développement socio-économique en RDC, regard du Haut-Lomami.

    2. ÉTAT DE LA QUESTION

    Tout chercheur qui entreprend une étude a le devoir de démontrerl'originalité de sa recherche dans le domaine scientifique.

    Ce sujet qui, portant est d'actualitén'a pas encore été longuement exploite, néanmoins, selon qu'ils'agit de la crise institutionnelle et développement socio-économique, quelque ouvrage ou thèmes proches de cette étude sont presque rare a trouvé mais nous avons consulté quelqu'un qui sont :

    v L'ouvrage déclaré de l'auteur GEROLD, GERARD.2(*) L'échec des pouvoirs provinciaux, une nouvelle étape dans la décentralisation de la troisièmeRépublique, ainsi l'auteur démontre comme ces provinces faut face à des réalités inacceptables tel que ; il y a les refus du transfert des compétences, l'affaire de 40 pourcent dite rétrocessionnon-respect par le pouvoir centrale. Cela cause une destruction aux niveaux des provinces cela freine le développement3(*).

    v Le sénateur VALENTIN GERONGO, il estime que la faiblesse de cette électoral est aussi à la base de l'instabilité et de la mauvaise gestion des institutions provinces qui sont instables, est la cause c'est la loi électorale.

    Pour le sénateur pour que le changement s'opère il faut revoir la loi électorale car la loi électorale qui autorise les suppléants à prendre place ou sein de l'assemblée des provinces, lorsque leurs titulaires sont nommés ministres, le rend impuissant pour déclarer les motions de peur que leurs siègessoientperdus.

    En effet, les différentesconsidérationsdéveloppées par nos prédécesseurs ont suffisamment influence notre étude, cependant nous nous démarquons d eux en mettant un accent particulier sur la crise institutionnelle et développementsocioéconomique et les conséquencesnégativesentrainés par le pouvoir exécutif et législatif dans la province du Haut-Lomamiqui y sans contrôle.

    3. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

    Le déroulementd'un travail scientifique et sa réussite finale sont facteurs de choix le fruit du travail que présente le chercheur, le sujet que nous présentons offre trois niveauxd'intérêt à savoir sur le plan personnel, scientifique et sociétal, c'est en portant de tous les intérêts que le chercheur peut formuler son choix pour tel ou autre sujet.

    3.1 Sur le plan personnel

    Le regard sur les multiples motions vis-à-vis des gouverneurs des provinces notre pays ne peut pas êtreignoré par notre attention. C'est pourquoi nous, entant que le politologue en devenir, nous sommes beaucoup plus impliquées pour examiner fonctionnement des institutions

    3.2 Sur le plan sociétal

    La présente étude que nous menons revêt d'un intérêt non personnel seulement mais aussi et aussi sociétal dans la mesure où elle va tant d'abordd'actualitérécentede la société congolaise.C'est la mêmesociétéconfrontéeà des besoins et problèmes quotidiens dont elle obtient la satisfaction après la bonne gouvernance constructive de nos députés et autorités pendant voiremêmeaprèsleurs mandantsparce que la sociétéattend desélus une bonne conscience pour le changement et même l'amélioration, la résolution des besoins et les problèmes sur le plan sociétal.

    3.3 Sur le plan scientifique

    Pour ce qui est de l'intérêt du sujet ou niveau scientifique le domaine dans lequel nous évoluons dans le cadre de nos études universitaire, nous a poussésàopérer un choix sur le sujet qui parler de la crise institutionnelle et développement socio-économique dans la République Démocratique Du Congo en particulier dans le Haut-Lomami. Dans le même ordre d'idées, notre travail servira de documentation tant soit peu a tout chercheur qui viendra parler sur un sujet similaire au notre.

    4. PROBLÉMATIQUE

    La Problématiqueest comme un ensemble de questions plus ou moins cohérentes sur un sujet donné et qui oriente les chercheurs.

    Les institutions provinciales du Haut-Lomami manifeste un comportement inexplicable depuis un temps dans leurs exerces du mandat que la population leurs donnée.

    Leurs agissements laissent des cris de pleurs la province, leurs intérêts commencent à priment sur les intérêts et le développement socio-économique de la province. Cecomportement est fustigé par le reste de la population dans la province du Haut-Lomami. Au-delà de cette rechute même qui applique le parlement pour désavouer la politique du gouvernement et témoigner sa défiance envers le gouvernement en place crée le suspens. Mais pour la province du Haut -Lomami nous députés faisons les contraires à cette matière c'est-à-dire il prenne cela pour une arme de destruction du développement sociale de la population.

    Les propos utilisés par les autorités incitent à la haine, les conflits sectoriels à la division et l'incitation à la révolte vis-à-vis des autres provinces dans la RDC. En utilisant aussi la coalition CASH-FCC, union sacre, cette pratique ou méthodologie vient pour détruirel'action du développement dans nos provinces en particulier le Haut-Lomami.

    Selon la constitution de la RDC qui stipule que la province a la libre administration, pour la création des entreprises, organismes et établissement publics, minier À ce propos, pour pouvoir rendre compte de notre travail à partir des considérationsévoquées ci-dessus, nous avons formule notre problématique de la manière suivantes ; quel serait l'apport des institutions provinciales sur le développement socio -économique dans le Haut-Lomami.

    5. HYPOTHÈSE

    Pour répondre à la question posée, nous tenons ainsi à dire qu'une hypothèse est une relation variable. Des problèmes qui sont posés en termes d'observation aux mesures, elle est aussi une repoussée provisoire et anticipée devait être affirmée à l'infirmée par le résultat de la recherche.

    À cet effet J. BACHLER dit qu'en science la difficulté n'est pas detrouver les réponses, mais de poser des questions et de construire les axes au tour des quels les matériauxviendraient s'ordonner. En effet nous avons répondu à la problématique de la manière que voici.

    L'apport des institutions sur le développement socio-économique dans la province du Haut-Lomami ne serait pas significatif. Dans la mesure où les autorités ne bénéficient pas régulièrement leurs salaires, primes, ainsi tant ils n'auraient pas de volonté dans la tête des autorités de faire développer leur propre et unique province4(*).

    6. MÉTHODOLOGIE

    La méthodologie demeure l'une desexigences scientifiques pour l'élaboration d'un travail scientifique. Ainsi le dictionnaire petit Robert la définit comme entant l'ensemble de démarches que suit esprit pour découvrir et démontrer la vérité. C'est dans ce sens que l'on parle de méthode rationnelle.

    Dans le cadre de notre travail, nous avons pris en compte la méthode fonctionnelle. Cette dernière est fondée sur des concepts hérédités de MAX WEBER la disfonctionnalité. La fonctionnalité, la méthodestructuro fonctionnaliste présente comme un palliatif aux faiblesses de méthodesstructuro-fonctionnelle.

    Elle met l'accent à la fois sur structure, la nature et les fonctions jouées par les acteurs sociaux dans le changement.5(*)

    Dans cette optique, Adrien MULUMBATI témoigne que la méthodestructurelle et méthode fonctionnelle sont les deux notions différentes. La première a pour ambition de rendre intelligent les faits en élucidant la structure dont ils font partie et la seconde consiste à expliquer les faits politiques par le rôle.

    La fonction qu'ils assument dans le système social auxquels ils appartiennent. De ce qui précède, il convient de noter que l'usage de cette méthode dans notre étuden'est pas un fait du hasard. Car pour comprendre la manière dont la crise institutionnelle et socio-économique, il est possible de commencer par étudier profondément son organisation structurelle et son fonctionnement ou le fonctionnement des institutions quelle regorge.

    Toutes ces démarches vont nous orienter à la mobilisation et au choix de certaines techniques qui du reste nous permettent à récolter et à analyser les données utilisent pour vérifier nos hypothèses afin de les affirmée ou les infirmée.

    7. DÉLIMITATION DU SUJET

    Tel que nous l'avons appris, tout travail doit avoir une délimitation tout à fait particulière à fin que le chercheur soit précis dans la récolte des données. Cette dernière doit être en même temps temporelle et spatiale.

    ü DÉLIMITATION SPATIALE

    Comme nous l'avonsannoncé dans les lignes précédentes, nos enquêtes sont focalisées dans la province du Haut-Lomami ou nous remarquons des obstacles qui inquiètent la population cible. Cette dernière demande du jour ou jour l'implication des autorités pour assurer le développement socio-économique de la population dans plusieurs domaines.

    ü DÉLIMITATION TEMPORELLE

    Tel que le nom l'indique et pour bien évoluer dans notre recherche, notre travail a pris en compte le période allant de 2018 à 2022. Nous avons pris ces périodes pour expliquer comment la négligence se fait remarquer dans la gestion de nos provinces en générale et en particulier le Haut-Lomami, depuis 2019 à nos jours cela a pris de l'ampleur et certaines provinces commencent à se démarquer de la population.

    8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    La subdivision du travail demeure l'une des recommandations scientifiques dans la mesure où elle donne la quintessence du travail. Elle donne l'idée générale au chercheur afin de coordonner, agencer et ordonnancer ses idées, ainsi dit, hormis l'introduction et sa conclusion générale, notre travail comprend trois chapitres que voici :

    · Le premier chapitre porte sur les concepts clés de notre sujet; c'est notamment les institutions, le gouvernorat, l'assemblée, la crise, la crise institutionnelle ;

    · Le deuxième quant à lui porte sur les problèmessocioéconomiques de la province du Haut-Lomami, tels que : l'éducation, l'enseignement primaire et supérieur et universitaire, accèsa l'électricité ;

    · La troisième porte sur l'institution provinciale et le développement socio-économique de la province du haut Lomami.

    CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL

    1. INSTITUTION

    1.1 Définition

    Maurice DUVERGER définit une institution comme étant dans son ouvrage de 1964, introduction à la politique, citant à propos du concept; ensemble des formes ou structures fondamentales d'organisation sociales, telles qu'elles sont établies par la loi ou la coutume d'un groupement humain.6(*)

    Le concept institution signifie donc ce qui établit par la volonté humaine en exclusion des toutes données naturelles, transcendent la vie de ses fondateurs, non spontané et permanent ayant objectifs mobilisant des acteurs. La volonté des acteurs pour entreprise.

    Max WEBER quant à lui, pense que l'institution est une organisation sociale créée par un pouvoir dont l'autorité et la durée sont fondée sur l'acceptation de l'idée fondamentale qu'elle réalise par la majorité de membres du groupe et qui repose sur un équilibre des forces ou des séparations des pouvoir. En assurant une expression ordonnée des intérêts adverses en présence, elle concrétise un État de paix sociale qui est la contrepartie de contrainte quelle fait peser sur ses membres.

    A. EN SOCIOLOGIE

    Parlant d'institution selon le sens que lui attribue le sociologue françaisÉMILE DURKHEIM dans les règles de la méthode sociologique, oeuvre écrite en 1871. L'institution permet par conséquent la construction de la sociologie comme une science sociale autonome.

    Dans la même optique que la sociologie est la science des institutions de leur genèse et leur fonctionnement.

    Les problèmes sont desrègles par les institutions, en effet l'institution est un ensemble d'activités instituées que les individus trouvent en elle comparable à la fonction de l'ordre biologique, car l'homme est en situation de demande permanente, de même que la science de la vie est celle des fonctions vitales. Pour ÉMILE DURKHEIM, les faits sociaux ne sont pas naturels,ils sont immédiatement intelligibles mais doivent être compris l'observation. C'est-à-ce titre que les faits sociaux s'expriment et agissent à travers les personnes et c'est autant que conscience collective.

    B. EN ANTHROPOLOGIE

    Pour le courant d'anthropologue lancé MARC ABELES, l'anthropologue français qui a créé un laboratoire de recherche àParisqui s'appellent le laboratoire d'anthropologie des institutions et organisations sociales.

    L'auteur dit que l'institution construit son territoire et définit un espace politique et il s'agit surtout d'observer des phénomènescollectifs mobilisant les ressources culturelles des individus dans l'espace déterminé. Cela se présente sur plusieurs registres;affectif, symbolique, intellectuel, et pratique.

    Pour revenir à la définition d'une institution ABELES dit que l'institution est un ensemble d'aptitudes et de comportements acquis au sein d'une institution. Et qui pour lui la culture dès l'institution ne se joue pas seulement dans l'espace interne mais aussi au-delà de l'institution7(*).

    C. EN DROIT

    En terme juridique, le mot institutions désigne l'ensemble des structures politiques résultant du régimepolitique et mis en place par la constitution comme lois, règlement et les coutumes. Il désigne aussi également les institutions judiciaires c'est-à-dire les cours et les tribunaux.

    2. TYPOLOGIE DES INSTITUTIONS

    Celle-ci repose sur la nature et la délégation du pouvoir politique aux instances spécialisées. Selon la nature nous pouvons démarquer les institutions corps et institution chose.

    2.1 Les institutions corps ou organes

    Les institutions corps ou l'institution personne n'est rien d'autre que les organismes sociaux créés par la volonté humaine de manière durable unissant ainsi les hommes : famille, parlement, gouvernement, parti politique, etc.

    2.2 Les institutions mécanisme ou chose

    Celles-ci sont des réalités incarnéespar lesrègles. Ces institutions sont réalités. Des mécanismesinstitutionnels qui régissent les organismes sociaux créés de manière durable.De ce fait les hommes établissent leurs règles de fonctionnement.

    Comme souligne Éduard MPONGO BOKAKO, la responsabilité du gouvernement devant le parlement et en régime parlementaire, une institution fondamentale c'est un mécanisme régissant les rapports entre les deux organes principaux du régime parlement et gouvernement.8(*)

    3. LE GOUVERNORAT

    Selon l'encyclopédie.fr; le gouvernorat est une région dans laquelle s'exerce l'autoritéd'un gouverneur. Pour le dictionnaire linterroute; c'est une division territoriale du pouvoir. En générale, le gouvernorat est dirigé par un gouverneur qui a pour rôle, ou qui possède le pouvoir exécutif, il représente le gouvernement central en province. Il assure dans ce cadre, la sauvegarde de l'intérêt national.9(*)

    · GOUVERNEMENT PROVINCIAL

    Selon l'article 22 de la constitution le gouvernement provincial est composé d'un gouverneur et des ministres provinciaux :

    Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelables une seule fois par les députés provinciaux : le gouverneur est chef de l'exécutif provincial : il représenté la province en justice et auprès des tiers :

    4. L'ASSEMBLÉE

    L'assemblée provinciale est l'organedélibérant de la province elle délibère les domaines des compétencesréservées à la province, le gouvernement provincial ainsi que les services publics provinciaux et locaux.

    L'assemblée provinciale est l'organe délibérant de la province, car elle délibère dans le domaine des compétencesréservées à la province et contrôle le gouvernement. Provincial ainsi que les services publics provinciaux et locaux.

    Elle légifère par la voie dédit, ses membres sont appelésdéputés provinciaux.10(*)L'assemblée provinciale peut légiférer sur les matières relevant de la compétence corrurrente du pouvoir central  et de la province tout édit provincial incompatible avec les lois et règlements d'exécution nationaux est nul et abroge de plein droit : larticle42 de la constitution stipule que :lorsque l'assemblée provinciale adopte une ,motion de censure ;le gouvernement provincial est réputé démissionnaire :dans ce cas ;le gouverneur de la province remet la démission du gouvernement au président de la république dans les vingt-quatre heures :

    5. LA CRISE INSTITUTIONNELLE

    Selon le dictionnaire LAROUSSE, la crise, est un mouvement très difficile dans la vie de quelqu'un, d'un groupe, dans le déroulementd'une activité etc. période, situation marquée par un trouble profond ; crise de conscience, rupture d'équilibre entre la production et consommation caractérisée par un affaiblissement de la demande, des faillites et le chômage.11(*)

    La crise peut être définie comme variation de l'Étatd'équilibre propre à un système ou une organisation avec trois niveaux de variation. Perturbation, déséquilibre, rupture de même elle comporte des modalités de cimétique, courte ou longue, et peut aussi se déclencher soit de manière prévisible ou inopinée.

    6. LA CRISE INSTITUTIONNELLE

    6.1 LA CRISE POLITIQUE

    Selon MOKHTAR LAKEHAL, une crise politique est moment de rupture du consensus autour des institutions politiques de l'État. Elle se caractérise par la paralysie des initiatives des pouvoirs publics dans la mesure ou une fraction plus ou moins importante de la classe politique n'a plus confiance aux institutions et leur mode de fonctionnement, s'accompagnant généralement par des grèves et des contestations.

    Une crise politique ou crise de pouvoir apparait lorsqu'une population perd toute confiance dans son régime politique ou le gouvernement.12(*)

    6.2 CRISE INSTITUTIONNELLE

    Elle peut déboucher sur une nouvelle forme de régime politique ou changement de la constitution et la crise de régime qui peut déboucher sur une alternance de gouvernement.13(*)

    SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT

    D'après que le secrétaire, l'identifier avec raisons, le développement c'est l'expansion plus la transformation. Celle-ci est à la fois sociale, culturelle et économique, elle est autant qualitative que quantitative.14(*)

    Pour NTUAREMBA ONFRE, le développement n'est pas donc pas exclusivement une croissance économique, une augmentation des richesses, un meilleur équilibre entre production et consommation, une transformation structures, des hommes, de leurs meilleuresmentalités et leurs attitudes, nous constatons que le développement est multisectoriel,car il concerne et touche tous les secteurs et aspects de la vie.15(*)

    À ce niveau nous avons deux types de développement; le développementexogène et développementendogène.

    2.1. Le développementexogène

    Celle-ci se définie comme un processus de changement systématique oriente vers un but, en prenant un modèle, celui des sociétés plus puissantes; métropolequiaétablie elle-même des critères de discrimination d'après le degré de rapprochement des autres sociétés, en voie de développement, ici les pays dépendaient de l'économie internationale car le national est faible.

    Dans cette optique les développements est danger ou illusion en plus ou elle devient un piège de l'endettement pour s'engager dans la voie du développement; endogène, tourne vers l'intérieur. En terme plus clair, c'est un modèle dedéveloppement tourné vers l'intérieur où dirigent les opérations pour leurs propres intérêts16(*)

    2.2. Le développement endogène

    D'après NTUAREMBA ONFRE, le développement endogène est compris comme modèle de développement qui, pour sa réalisation doit partir des réalités nationales, mobilises les masses de la population locale En claire tout développement qui se veut profitable aussi bien à l'homme que son environnement se doit décoller de l'intérieur de sa société et non de l'extérieur. Rapportdu secrétaire général des nations unies ,1962.

    En clair, tout développement qui veut se profitable aussi bien àl'hommequ'a son environnement se doit de se décoller de l'intérieur de la société et non de l'extérieur.

    En effet, le développementendogène ne cherche pas à effacer la dimension internationale, il vise à atteindre une envergure intégrale, de telle sorte que l'idéal du développement englobe l'expansionéconomique, le développement culturel, le respect de la personnalité historique, l'assimilation des éléments technologiques locaux, la participation populaire .et la satisfaction prioritaire des différents besoin essentiels.

    Le développementendogène tend àrépondre aux besoins fondamentaux de tous ordres concernant le niveau de vie, la nutrition, les services médicaux, l'enseignement.

    SECTION 3 : DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE

    Le développement est processus conduisant à la protection des services nécessaires à l'amélioration sur le long terme des conditions de vie sinon de tous, du moins de la majorité.17(*)

    En effet, pour qui y ait développement socio-économique l'augmentation des indices globaux de la production est indispensable, car elle permet d'une part,

    De dégager les moyens financiers pour le développer des infrastructurespermettantl'accèsà l'eau, à la sante, l'éducation a un logement décent, etc. Et d'autres part de léguer un environnement visible aux générations futures.18(*)

    Pour promouvoir un tel développement, l'État doit progressivement mettre en place à côté de l'administration traditionnelle ou classique ; maintenir de l'ordre, justice diplomatie, une administration économique dont la raison d'être est investigation dans le domaine économique, social et même culturel. Dans ce domaine économique, l'État se charge d'un certain nombre de taches d'intérêt en rapport avecl'industrie. L'agriculture, commerce, les transports, la communication, l'énergie, la monnaie, etc... dans le domaine social il s'occupe de tâches ses rapportant à la sante, l'hygiène ou logement, a l'industrie, etc. Dans le domaine culturel en fin il s'occupe de l'instruction des enfants et des adolescents ainsi que la formation des adultes, recyclage, alphabétisation, le sport et loisirs, etc.

    Des telles taches sont en effet, des taches de développement car leur réalisation influe directement sur la promotion du progrès économique et social d'un pays et particulièrement de la province du Haut-Lomami.

    3.1 L'ENVIRONNEMENT

    Sur le plan environnemental, atteindre l'objectifs d'un développement, c'est savoir respecter les principales conditions suivantes ;

    A. L'utilisation, la gestion durable des ressources naturelle ; l'air, l'eau, sol et de savoirs humains.

    B. Le maintien des grandes équilibres naturels; climat, diversité biologique, océans, forets, ...

    C. La maîtrise de l'énergie et l'économie des ressources non renouvelables; pétrole, gaz, charbon minerais, ...

    A. ÉCONOMIQUE

    Sur le plan économique atteindre le développement durable, c'est savoir respecter les principales conditions suivantes.19(*)

    Un développement économique respectueux des milieux naturels d'où proviennent les ressources de la base agriculture et pêche.

    Un changement profond des relations économique intérieurs afin de promouvoir un commerce équilibre et tourisme solidaire et exiger que les entreprises prennent en compte les conditions du développement20(*).

    A. De l'annulation de la dette des pays pauvre et d'une augmentation des investissements afin qu'ils ne soient plus contraints à opter pour des profits à court terme. D'une réflexion sur une décroissance soutenable des pays développés.

    3.2 LE SOCIAL

    Les facteurs sociaux du développement sont :

    Ø L'accèsà l'éducation, l'habitat, alimentation, les soins ... afin de satisfaire les besoins essentiels de la population;

    Ø Combattre l'exclusion sous toutes ses formes sociales, professionnelle, ...

    Ø Stabiliser la croissance urbaine et les flux migratoires.

    C'est au niveau local que peuvent se mettre en place les structures sociales indispensables à un développement humain harmonieux. Dans les pays économiquement avances, le développement est recherche, en général, par l'encouragement de l'innovation via a la recherche, l'investissement, l'accroissement de la sécurité juridique...tandis que dans les pays émergents, le développement est principes base sur l'exploitation des ressources naturelles et le faible cout, de la main d'oeuvre.

    Avant de parler du développement socio-économique, nous rechercherons à savoir qu'est-ce qu'un développement social ainsi que qu'un développement économique.

    3.3 Développement social

    Le développement social est à comprendre comme processus participatif de production social. Il se construit avec le plus grand nombre d'un acteur d'unmême territoire, une entité, population, institution, pouvoirs publics, sur une stratégie de définition négociée d'un projet d'amélioration et de promotion durable.

    Ainsi le développement social peut se définir comme étant la proposition d'un changement des conditions de production de la société par changement du rapport des personnes avec leur environnement social institutionnelle. Le développement social d'uneentité doit entrecroiser les projets individuel et collectif.21(*)

    3.1.1. Projet individuel et collectif

    Projet individuel qui sous-entend la capacité de chaque individud'être auteur de sa propre histoire et de son devenir. Projet collectif qui conditionne la satisfaction des besoins individuels à l'instaurationd'une dynamique de changement et de progrès, possible par la confrontation des points de vue le partage des idées et des définitionsd'objectifs construits d'amélioration.

    Ainsi que, les processus de développement social, en reconnaissant, non pas seulement les projets sociaux d'accompagnement individuel et collectif destinés à favoriser l'intégration des personnes dans un système de sociétés mais aussi les projets d'amélioration ou de transformation des conditions de la vieàréalité du progrès social, s'inscrive dans une logique de développement social durable.

    Le développement social s'apparente au développement de toute la communauté et s'orienter sur tout aux structure vitales de l'homme en vue de le remplacer et maintenir les réalisations humaines pendant une période assez longue ; le bien être de toute la société : les missions de développement expriment la totalité des actions pour orienter une société vers la réhabilitationd'un ensemble ordonne des conditions de vie collective et individuelle ;jugéedésirable par rapport à certaines valeurs :

    3.11.2. Les problèmes sociaux

    Voici quelques problèmes sociaux; le problème de chômage de l'emploi, de la pauvreté des ménages, problème d'accèsà l'eau potable, ou service de santé de qualité, énergie ou système éducatif de qualité des infrastructures de base; routes aéroport, ports.

    Depuis l'installation des institutions provinciales en 2015 à nos jours la province du Haut-Lomami en particulier observe un dysfonctionnement des systèmes de sante publique caractérise par la rareté de centre de sante qui sont presque limitées, les matériaux sont insuffisants, soit y a des matériels mais des personnels compétents sont peut, et des bons centres dépendent également des personnels soignants.

    La dégradation des infrastructures sanitaires, la vétusté des matériels et équipement, la démotivation du personnel, grève de médecin et corps médical etc.., la faible couverture sanitaire, la faiblesse des activités.

    Depuis un temps dans la province les malade trouvent difficilement les spécialistes dans les établissements sanitaires publics. certaines familles perdent leurs membres de famille avec facilite, mais pour certaines ils préfèrent allez aLubumbashi pour se faire souligne mais chose qui n'est pas facile vu l'étatde nos routes et d'unique agence aérienne qui coute chers et avec des places limites.

    En conclusion le système de santé dans la province du Haut-Lomami demeure inopérantà cause de la faible couverture.

    Dans certaines hôpitaux ou l'HGRl'accèsaux premiers soins se heurte toujours avec a des sérieusesdifficultés, à de fois accompagnée de manquement des médicaments même.

    CHAPITRE 2 PROBLÈMESOCIO-ÉCONOMIQUE DU HAUT-LOMAMI

    SECTION 1 PROBLÈME SOCIO ÉCONOMIQUE STRUCTUREL DU HAUT-LOMAMI

    1.1. ÉDUCATION AU NIVEAU PROVINCIAL

    1.1.1. ÉDUCATION PRIMAIRE

    L'éducation de la petite enfance ne bénéficie que de peu d'attention du pouvoir public depuis un temps donnée. C'est pourquoi aucune école de l'État dans la province n'a l'enseignement maternel, ce ne sont que des écoles privéesqui en organisent. Malgré la gratuité instaurée par le Président de la République et son gouvernement. Suivant la constitution, ce secteur rencontre tant des difficultés par rapport àcette réalité.

    Prenons le cas du territoire de Kabongo :le territoire de Kabongo dispose d'un nombre insuffisantd'établissementd'enseignement en bonne et due forme. Au total, le territoire de Kabongo compte 1071, dont 346 pour la sous-division de Kabongo 1; dont 377 pour la division de Kabongo 2 Kitenge et enfin 356 pour la division de Kyondo. Le territoire de Kabongo compte 1071 dont 585 écolesprimaires et 494 écoles secondaires. Par rapport à la qualité de l'enseignement, les conditions ne sont pas réunies pour que ce dernier puisse être de qualité dans ce territoire.

    La majorité d'enseignants ne sont pas qualifiés au niveau secondaire et les écoles sont en matériaux non durables qui fondent parfois quand il ya des pluies fortes ou un soleil accablant, les enfants sont renvoyésà la maison pour leur protection.

    L'instabilité des enseignants devient de plus en plus faible,car les enseignants faute de motivation et fonctionnement préfèrent aller dans le secteurprivé où les enseignants travaillent avec vigueur, force.Cette façon de faire les choses a faiblil'enseignement dans son fonctionnement.

    Depuis l'annonce de la gratuité de l'enseignement, vu la négligence du pouvoir public de la province,certains parents, pour garantir l'avenir de leurs enfants préfèrentl'amenerdans les établissements privés que ceux dusecteur public.

    1.1.2 ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL

    Dans la province depuis un temps donne cet enseignement se trouvait dans les conditions de dégradation voiremême plus que l'enseignement primaire. Voici quelques cas qui traduisent cette situation depuis 2015 :

    Ø La sous qualification du personnel d'enseignement est inquiétante.

    Ø Les conditions de travail sont déplorables dans certaines écoles.Dans certains territoires, nous remarquons l'absence des manuels pédagogiques et des bancs. Les infrastructures scolaires sont dans un étattrès déplorable.

    L'état actuel des infrastructures scolaires en province ne permet pas d'accueillir plus de 1000 enfants dans une école primaire ou secondaire. Il faudra des nouvelles infrastructures scolaires, ce qui n'est qu'un mythe, car le pouvoir provincial n'est pas de cet avis. Ceci se matérialise par la faible part du budget alloué au secteur éducatif par rapport aux besoins illimites à ce secteur.

    1.1.3 ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE

    Les établissementsd'enseignementsupérieurs et universitaire, jadis centre d excellences universitaire, leurs équipements, matériels pédagogique et leurs infrastructures sont toujours en plein chantier. De fois les professeurs, chef des travaux et assistants de plus en plus mal payés et démotivés, et les bibliothèques sont mal équipés et autres font défaut, les bourses des étudiants sont inexistantes.22(*)

    Les infrastructures sont dans un état pas bon de décrire. Le nombre d'auditoires n'est proportionnel ou nombres d'étudiants durant un temps donnéjusqu'à nos jours. La Province du Haut-Lomami doit comprendre que le succès de la bataille du développement dépend de la réussite de son système éducatif. Elle doit s'inspirer des leçons des autres provinces tel que : le Lualaba, Haut Katanga etc...

    1.2. ACCÈSÀ L'EAU POTABLE

    Le développement des ressources en eau potable dans la province du Haut-Lomami, dans certains territoires, les habitants se déplacent à plus de 5km pour trouver de l'eau, certains milieux ruraux s'approvisionnent des ressources non aménagées, le taux d'assainissement est trop faible dans ce secteur.

    La REGIDESO dans la province du Haut-Lomami n'existe que par son nom, elle est incapable de satisfaire le besoin de la population quant au fait.L'eau de la REGIDESOn'est pas bonne à utiliser ou à boire suite àses installations impropresqui datent de l'époque coloniale.

    La population dans le chef-lieu de la province préfère utilise l'eau de la source de puits forée qui semble être la meilleure.Mais la plus consommée reste celui du site « Country ».

    Carelle est l'unique source qui sert la population.Elle ne peut pas tenir pour servir toute la population dans les jours qui viennent. Comme conséquence plus de 25% dans la province précisément le chef-lieu de la province vit de l'eau de forage, pourcentage faible,actuellement de ménages utilisent l'eau de boisson, chose qui coûte trop chers pour notre population.

    La faiblesse du secteur;

    ü Manque des matériels et des outils pour la production de l'eau;

    ü La vétusté des équipements de production de l'eau potable;

    ü Manque d'une bonne politique en matière de la distribution de l'eau potable;

    ü Le faible investissement public dans ce secteur.

    1.3. LA PAUVRETÉ

    L'ensemble des maux qui rongent les ménages du Haut-Lomami depuis 2015, se résumeà un terme unique. La pauvreté selon notre analyse durant la période de 2015 des ménages du Haut-Lomami sont pauvres et vivent dans le seuil de la pauvreté.

    Le pouvoir provincial n'est pas à mesure de répondre positivement à un certain nombre de besoins des ménages, avec la dégradation des tissus économiques, le revenu de chaque ménage est devenu insuffisant de la sorte qu'il devienne difficile de satisfairemême les besoins essentiels.

    Cette situation s'est tellement détériorée au point qu'elle touche les secteurs de la vie de la population du Haut-Lomami dans son ensemble. Par ailleurs, il faut noter que depuis 2015 à 2022la coopérationbilatéralen'est parvenue à soulager même la misère de la population.

    Cependant, l'échec est attribuéd'une part a une mauvaise gestion des ressources publique dans le chef des dirigeants et d'autre part, lanon-participation de la population a la gestion de la chose publique, le Haut-Lomami demeure l'une de province tirée du grand-Katanga mais la moins évoluée et pauvre dans ses actions et fonctionnement.

    Compte tenu de ce qui précède, la lutte contre la pauvreté reste parmi les priorités du gouvernement central depuis 2006 portant des lois des finances, la lutte contre la pauvreté occupe la première ligne parmi les priorités mais le constant est que les ménages congolais de nos provinces plus particulièrement du Haut-Lomamirestent dans la misère et vivent en dessous du seuil de la pauvrette.

    · FACETTES DE LA PAUVRETÉ

    En dépit de la diversité des personnes qu'elle affecte ; la pauvreté dans la vie quotidienne a plusieurs facettes regroupées ; en quarte aspects principaux : il s'agit de:

    · Besoins vitaux fondamentaux non satisfaits

    L'incapacitéà satisfaire ces besoins est dans certains cas lié au revenu faible aux infrastructures insuffisantes; autres cas elle est liée au manque d'accès aux infrastructures qui fournissent les services de base :

    · La détérioration du travail productif

    Est exprimée par le fait de manger une quantité faible et très peu nutritives : voir même incapable de nourrir ou nourrir sa famille ; tant en milieu ruraux qu'urbains :

    · Manque de paix et de sécurité

    La plupart des personnes souffrent du manque de sécurité ; avec un impact négatif sur le bien-être de la population ; sur le plan psychologique car l'insécurité s'est transformée en violence :

    · Une culture d'impunité

    Qui renforce la corruption; injustice ; et exclusion :

    Cette culture semble encourager la corruption ; l'injuste; etl'exclusion marginalisation dans lesquelles ils vivent; elle est considéréeComme un facteur majeur dans la souffrance endurée par la population

    1.4 ACCÈSÀ L'ÉLECTRICITÉ

    Selon l'Altlasdes énergies renouvelables de la RDC, édition 2016 du ministre de l'énergie et des ressourceshydrauliques. La province dispose d'une puissance de 7,65MW malgré une capacitéinstallée de 11,752 MW dont 9 MW proviennent de l'hydroélectricité et le reste desressources thermiques. La capacité de la production installée et la puissance disponible sont loin inférieures aux besoins de la province qui sont évaluéesà 123,30 MW. Le déficit est d'environ 115 MW.

    L'accès à l'énergie électrique dans le Haut-Lomami devient une chose difficile, car la centrale de Kilubi actuellement à une seule turbine sur 3 fonctionnelles. Les câbles sont vétustes. Cela fait qu'à chaque pluie dans la province il ya multiple coupure du courant.

    Cela demandel'intervention du gouvernement central et la province de pouvoir unir des efforts pour faire la réhabilitation et recharger le circuit. Car le matériel date de l'époque colonial, il n'a jamais été change.

    Dans les territoires de Bukama, Kaniama, Malemba- Nkulu, deux petites centrales thermiques sont censées fournir de l'électricité mais elles fonctionnent par a -coups, mais luena et bukama bénéficient de parfois de l'électricité de la ligne de la SNCC qui depuis un temps est rare. Pour des familles aisées, les entreprises et quelques ONG et églises ont recours à des groupes électrogènes et des panneauxsolaires.

    Pour l'entreprise MMR elle utilise des groupes électrogènes pour faire fonctionnes ses grandes laveries. Les petits artisans et les ménages à faibles revenus utilisent des lampes torches et de bougies pour s'éclairer et de faire, et du bois pour faire cuire les aliments.

    Dans les mêmes ordres d'idées, l'incapacité de la SNEL dans la province est notoire, le mal est profond, il atteint le stade métastase, d'un cote le gouvernement reste calme par rapport àce domaine, la SNEL face à des multiples pannes du centrale ce dernier construit depuis lapériode coloniale certaines pièces sont rare àtrouver afin que certaines machines puissent tourner avec efficacité.

    Compte tenu de ce qui se passe dans la province dans le domaine de l'énergie certains investisseurs sont loin de venir implanter leurs entreprises et usines dans la province.

    Car avec la technologie actuelle l'énergie stable et fiable attire les entreprises en grands nombres. Comment peut-on penser à une planification d'accès au rang des provinces émergents et plus tard développes, sans l'énergie électrique.

    Il ya même desdomaines comme celui de la santé, pour un centre sanitaire moderne où il faut aussi la présence de l'énergie électrique stable pour faire fonctionner certains appareils liés aux domaines. Pour certains ménages, il est impossible même de faire la provision alimentaire au risque de faire des pertes. Cette situation est provoquée par :

    La faiblesse desressourcesallouées par l'état au niveau central, au niveau provincial par un aveuglement conscient sur le secteur.

    La vétusté des équipements de la centrale électrique de Kilubi.

    Le manque de réhabilitationde la centrale électrique avec des équipements modernes.

    Miser sur l'hydroélectricité

    Dans l'actuel programme de 145 territoires lancés par le Président de la république, le gouverneur doit faire insérer une urgence pour que la province soit connectéeà partir de Kibula sur cette ligne qui fournit de l'électricité aux sociétés minières des provinces voisines.23(*)

    1.5 TRANSPORT

    Consternant le secteur de transport dans la province du Haut Lomami; notons ce qui suit:

    · Absence d'intégration harmonieuse du système de transport de la province du haut Lomami; bien que celui comporte un réseaumultimodald'infrastructures de routes : de chemin de fer et circuits fluviaux :

    · Dégradations très avancées des infrastructures dans les modes de transport surtout pendant la saison de pluie :

    · Insuffisances des ressourcesfinancières pour assurerl'investissement et l'entretien des infrastructures dans le chef lieux et les territoires :

    SECTION 2 : PROBLÈMES SOCIO-ÉCONOMIQUE CONJONCTURELS DE LA PROVINCE DU HAUT- LOMAMI

    Les problèmes conjoncturels sont des problèmes contingents, immédiats, susceptibles de s'estomper ou de disparaitre rapidement de manière spontanée.

    Pour MUBAKE Mumeme, les problèmes conjoncturels sont des problèmes qui se posent à un moment donné dans une économie qui disparait après. On appelle conjoncture le degré de l'activité économique et de ses composantes. Cette science tend à suivre de près l'évolution de certaines grandeurs représentant l'activité économique et essaie ainsi de dégager le moment ou des mesures de freinage ou de l'accélération devraient être appliquées.

    A une économie généralement ou considère que le chômage est un signe d'une faiblesse conjoncturelle.24(*)

    En économie un problème lié à la conjoncture est une situation économique momentanée. Autrement dit le problèmeconjoncturel est un problème à court terme, une crise conjoncturelle est un ralentissement momentané dans une période de croissance fondamentale.25(*)

    2.1 DÉCENTRALISATION

    Après des décennies de régimesdictatoriaux et des conflits internes; la RDC s'estengagée dans un processus de démocratisation des institutions et dans une refondation de L'État.

    Pour y arriver, plusieurs modalités sont mises en oeuvre, parmi lesquelles la décentralisation, la décentralisation est un mode d'organisation administrative qui vise le transfert du processus de prise de décision le plus près possible des administres.Elle est le procède technique qui consiste àconférer des pouvoirs de décision à des organes locaux, autonome, districts de ceux de l'État.26(*)

    Depuis 2015 à nos jours, la décentralisation se heurte à plusieurs obstacles, qui sont soit d'ordrepolitique,financier, économique, social et moral en 2015 le pays procède au découpage,mais vers 2019 le coupage ou décentralisation devienne de plus en plus un contraste qui amène le pays a des théories des actes inexplicables sur le plan international et même interne.27(*)

    En effet la décentralisation est procédée d'organisation administrative qui consiste, pour une autorité déterminée, en général, le législatif a confié la gestion de certains intérêts a des agents qui sont les orgones et les représentants non pas du pouvoir central mais d'une personne publique autre que l'État. La notion de la décentralisation est très souvent définie ou caractérisée par rapport à celle de la centralisation, ou de la telle organisation, centralisée et concentrée, est à l'évidence d'un esprit.

    C'est ainsi qu'apparait la notion de décentralisation, celle-ci consiste àtransférer des attributions, des pouvoir de décision, a des agents du pouvoir central placés à la tête des diverses circonscriptions administratives ou divers services.28(*)

    2.2.1 LES FONDEMENT DE LA DÉCENTRALISATION

    La décentralisation se fonde sur les neuf principes suivants :

    Subsidiarité; autonomie; efficacité; proximité; valorisation; participation; lasupériorité;la solidarité et coopération :29(*)

    · La subsidiarité

    Est un principe très important surtout làoùl'on veut permettre et encourager la participation et l'autonomie locale d'une part.

    Elle veut dire au un citoyen doive lui-même règlementer de façon responsables toutes éventualités de la vie aux auxquelles il est capable de faire face lui-même ;conjointement avec sa famille; ou en coopération volontaire avec les autres ;sans intervention de l'État ou des autorités publiques :l'État agira toutes les fois que les circonstances socio politiques commencent à surcharger les capacités des individu ou de petites communautés :elle impliqué donc une obligation de l'Étatd'aider les individus et les petites communautés en développant leurs compétences :

    · L'autonomie

    Implique que l'entité territoriale décentralisée se voit reconnaitre ;par le pouvoir central; le droit de s'administrer elle-même pour certaines affaires transférées par le pouvoir central et de jouir d'une certaine autonomie ;tout en restant soumise au contrôle de tutelle ;administrative sur les organes et sur les actes :l'autonomied'uneentitédécentralise se remarque non seulement dans l'élection des dirigeants des organes :mais aussi par l'acquisition et la maitrise de moyens financiers suffisants :

    · L'efficacité

    Lavolonté du pouvoir central de transférer certaines de ses responsabilités et pouvoirs a des structures régionales ou locales permet l'efficacité de la performance organisationnelle et bureaucratique de l'administration du développement : l'efficacitéc'esta dire la capacitéréelle de répondre aux besoins et attentes des gouvernes; àprévenir et résoudre les problèmes concrets qui préoccupent les citoyens :

    · Proximité

    Les structures décentralisées sont théoriquement plus proches des citoyens et peuvent être plus aptes à mener une politique plus conforme aux réalités locales que ne le ferait le pouvoir central structurellement et géographiquement très éloigne dès la population : elle permet de tenir compte des particularités de chaque population dans son environnement immédiat :

    · La valorisation

    La décentralisation valorise les fonctions des responsables des entités territoriales décentralisées : cette valorisation permet aux entités de devenir des niveaux de prise de décision et de gestion efficace :

    · Participation

    L'élection des dirigeants des entitésdécentralisées contribue à la participation politiquée des citoyens et constitue un moyen de sanction positive ou négative des dirigeants : la population a la base acquiert un sens élevé de la responsabilité et augmente ses capacités de prendre des initiatives pour leur développement local :

    · La supériorité

    S'il faut préserver une autonomie suffisante et adéquate des provinces et des entités locales :il est non moins important que l'État central ne soit subordonné ni provinces ni aux niveaux entités locales dans les domaines ou son action s'impose dansintérêtgénéral.

    C'est pour cette raison qu'il convient de distinguer clairement les compétences exclusives de l'État central ; lescompétences exclusives des provinces et des entitéslocales et les compétences concurrentes ou partagées ; étantentendu que la répartition entre compétences exclusives et concurrentes exige une grande discipline de la part des acteurs : c'est en fait l'instance ; qui dispose des plus grands atouts de pouvoir ; quicontrôle les décisions :

    · La solidarité

    L'autonomie des entités territoriales décentralisées ne supprime pas le droit pour tous les citoyens d'avoir une chance égale dans la jouissance des richesses nationales : elle nécessaire pour éviter le développement inégal des entités locales décentralisées ;

    · La coopération

    La coopération entre les provinces ou entre les entités locales décentralisées est nécessaire non seulementpour promouvoir l'esprit national mais aussi pour résoudre des problèmes communs entre provinces ou entités locales voisines :

    2.2 AVANTAGE ET DÉSAVANTAGE

    2.2.1 Avantage

    La décentralisation est préconisée pour l'administration pour suivant des objectifs de développement, celui-ci étantentendu comme un processus par lequel une collectivité cherche à satisfaire des besoins fondamentaux de la majorité de ses membres en améliorant constituant leurs niveaux de vie.

    La décentralisation tire ses racines dans la constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, c'est qui nous à pousse à souligne et à admettre que ladécentralisation est le mode d'administration le mieux indique pour y parvenir. Car elle rapproche les centres de décision des réalités locales dont elle permet une meilleure saisie à l'encontre de la lenteur administrative.

    Les avantages de la décentralisation sont fixes par ses objectifs, elle a pour objectif de mettre sur pied une administration efficace qui puisse travailler pour l'intérêt de la population, en faisant des entités locales des niveaux de gestion efficace des affaires de l'État. Il s'agitd'une administration de proximité qui, non seulement rapprochée l'administration des administres mais elle réduit également la lenteur dans la fourniture des services publics.

    La décentralisation grâce àelle, les autorités locales acquièrent un sens plus élève de l'intérêt générale et font des efforts pour prendre des initiatives locales sans attendre les injonctions du pouvoir central et pour satisfaire les besoins de la population. Elledéveloppe l'esprit civique et publics parce qu'elle associe la masse des citoyens à la chose publique. La décentralisation favorise également donc le développement national à partir de la base et concourt à la promotion de la démocratie locale par participation des citoyens à la prise des décisions. Elle éveillel'esprit civique et public parce qu'elle associe la masse des citoyens à la gestion de la chose publique.30(*)

    2.2.2 DÉSAVANTAGE

    Les désavantage de la décentralisation sont très nombreux tels qu'évoque par IFES dans la réflexion sur le programme gouvernance et participation citoyenne d'août 2007 àKinshasa avec comme thème principale.31(*)

    La décentralisation territoriale, administration et politique en RDC, ses désavantages sont :

    v La décentralisation entraine une augmentation du personnel administratif qui implique aussi une augmentation des charges des dépenses.32(*)

    v Passibilité des conflits entre les organes délibérants et exécutifs locaux.

    v En cas d'échec de la décentralisation, il ya risque de retour à la centralisation àoutrance.

    v Risque de frustration des entités à faible capacité fiscale et des populations à faibledémographie;

    v Risque de retour ou d'exacerbation des conflits ethnique, tribaux, intercommunautaires etc.

    Il convient de souligner cependant que l'on a plus à gagner en appliquant la décentralisation. Car elle permet la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion, une meilleure communication horizontale et verticale, un moyen adéquat pour résoudre les problèmes locaux.

    La décentralisation se fonde sur le transfert effectif des fonctions, des pouvoirs et moyens du pouvoir central aux institutions locales.la décentralisation varie d'un pays àl'autre.

    2.2.3 LA VOLONTÉ POLITIQUE CENTRAL

    Les plus grand ennemi de la décentralisation est la manque de la volante politique du pouvoir central de voir la décentralisationêtreeffectivement ,mise en oeuvre ou ,mieux refus de céder les prérogatives àtransférer :cette attitude est justifiée par la peur :en effet ;si le pouvoir central refuser de se conformer aux dispositions de la constitution concernant la décentralisation : pour Que la décentralisationréussisse ;il est utile que la répartition des compétences ;et les délaisde ,mise en oeuvre tel que prévu par la constitution ;soient scrupuleusement respectes :

    SECTION 3 CADRE POLITICO-ÉCONOMIQUE

    3.1 POLITIQUE ÉCONOMIQUE

    Comme toute intervention à l'intérieur `'un système, la politique économique est consistée d'un grand nombre d'actions particuliers, correspondant à des buts divers qui il faut harmoniser.

    Il s'agitconcrètement des problèmes s'agissant notamment d'assurer l'écoulement de la production nationale, de ne pas abandonner le petit commerce aux étrangers des maitrise les mouvements des taux d'intérêt, de diminuerles mouvements de la balance extérieure, d'offrir aux citoyens des pris bonnes conditions de la vie, etc. 33(*)

    D'une façon générale, on attend par politique économique, l'ensemble de la mesure prises par les pouvoirs publics en vue de peser sur les structures économiques et d'encadrer l'évolution de l'économie d'un pays.On distingue les politiques conjoncturelles et les politiques structurelle :

    Les politiques conjoncturellesont pour objectif de favorises la stabilité de l'économieà court terme dont l'objectif est lutté contre le chômage, l'inflation et les d'équilibre du commerce extérieurafin d'assurer une croissance régulière.

    Elles sont plus souvent contro-cycliques, c'est-à-dire quelles sont expansionnistes pendant les phrases de récession et restrictives durant les phrases d'expansion. Les politiques structurelles sont par contre, des politiques à long terme qui visent à agir sur les variables stables à court terme,comme le rapport taux de profit et investissement ou la part du salaire dans la population active.

    · POLITIQUE

    Pour Alain LANCELOT; le développement politique est un processus d'évaluation qui vise une plus grande participation à la vie politique une meilleure intégration de la population dans la communauté et prise des décisions de plus en spécialisées.

    Le développement politique grâceà lui la population choisira ses dirigeants ;et quand c'estnécessaire ;les remplacer par d'autres ce qui lui permet d'avoir des représentants au sein de différentes institutions politiques et administratives : il se manifeste sous former de choix des gouvernants par les gouvernes : il se manifeste aussi sous forme des critique verbales ou écrites des gouvernants par gouvernes :

    · ÉCONOMIQUE

    La réflexion sur le développementéconomique dans la période qui suive la seconde guerre mondiale pour cause principale la prise de conscience du retard économique dans lequel vivait la grande partie humanité.

    Ledéveloppement sur le plan économique vise les conditions des moyens de production en favorisation les biens et services à la satisfaction des besoins : ledéveloppementéconomiquec'estl'améliorationde l'activitééconomique :

    ÉTAT DE LA PROVINCE DU HAUT -LOMAMI

    La province du Haut-Lomami se base sur une analyse synthétique de certains indicateurs économiques de la province sur la période allant de 2015 à nos jours.

    Malgré les ressources abondante et variée. Le Haut-Lomami n'as pas pu ni amorcer le moindre décollage pour un développement.

    L'économie prédominée par les activités économique informelle, les instabilités des prix et de certaines produits agricoles, poissons, mais, arachides ..., dont la production tend spectaculairement vers 0. Sur le plan économique, les caractéristiques du Haut-Lomami sont extravertie, des articulée, périphérique du type agricole et artisanal, peu dynamique et peu diversifié:

    § Extravertie; dépendante et tourner vers l'extérieur.

    § Ex: Lualaba, Haut-Katanga.

    § Périphérique;la province est périphérique par rapport au commerçant de la ville et province.

    § Désarticulée ; la population du Haut-Lomami n'est pas complémentaire entre elle. Elledépend le plus souvent des autres provinces.

    § Types agricoles ; car plus 60 pourcents de la population active travaillent dans le secteur agricole, 40pourcents au moins pratique l'agriculture du type traditionnelle.

    § Peu dynamique ; car elle ne connait pas la croissance à travers le temps et moins concurrentes face aux articles venus de l'extérieur. Les principes principales activitéséconomiques ; la culture vivrière, les principales cultures pratiques sont : le maïs, le manioc, le haricot, la patate douce, etc...

    SECTION 4 : CADRE DÉMOCRATIQUE

    Dans cette section centrée sur la présentation du Haut-Lomami, nous présentions la statistique de la population de leur mouvement de répartition dans les différentes tranches d'âges et des leurs activités.

    La province du Haut-Lomami est parmi les fils du grand-Katanga qui a été divisée en 4 provinces lors de la décentralisation.

    Cette population est majoritairement jeune ce qui fait plus 70 pourcents de la population est situé dans l'écart d'âges de 0 à 35 ans,cette tranche d'âge constitue la charge sociale en ce qui concerne leur formation, leurs alimentations et leur logement.

    Les adultes estiment à 41 pourcents cette tranche d'âge quand a elle constitue un support social avec un revenu moyen de plus 1 à 2 dollars par jours.

    Les vieillardsreprésentent une autre charge sociale en ce qui concerne leurs sante et leur logement vu le degré de sécurité sociale du pays qui assure qu'une partie d'eux.

    En ce qui concerne l'évolution de la population, nous devons savoirs que le taux de natalité est trèsélevé sur tout dans les territoires et en particulier le chef-lieu de la province du haut -Lomami qui y Kamina; par exemple; quartier Kamalondo, bel air, camp pensionne etc... et la mortalité est aussi remarque avec un faible taux, l'accroissement, naturel ou rapide ce fait remarque, aussiinfluence par le taux de mouvement migratoire par la migration et immigration.

    Pour sa part. L'immigration est le phénomène par le quel une personne, une population ou un groupe de gens viennents'installer dans un pays, uneville, ou un territoire donné pour fixer. Quant à la province du Haut-Lomami le taux d'immigration est estime à 20 pourcents mais on doute de cela car le service attache à ce service prouve une négligence énorme et ne contrôle presque pas cela.

    Cette immigration est plus motivée par des raisons que voici:

    · La recherche du mieux-être et bien être;

    · L'emploi;

    · La fuite de la guerre, famine etc...;

    · Les études surtout universitaires;

    · Les mutations ;

    · Le commerce.

    La grande partie des immigrés sont les jeunes de différentes provinces du pays et surtout les deux Kassaï.

    CHAPITRE 3 : INSTITUTIONS PROVINCIALES ET DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DU HAUT-LOMAMI

    SECTION 1 : LE LEADERSHIP

    Il est admis dans le milieu des experts que la République Démocratique du Congo est un pays en faiblesse et que rien de durable ne pourra être réalisé si l'administration publique n'est pas assise ou réhabilitée sur un socle réellement solide qui est celui de former, de la compétence et de rigueur.

    L'urgence à cet effet, reste à l'émergence d'homme capable, compètent et disponible pour répondre aux problèmes de la détresse, souffrance en générale et celle de la province du Haut-Lomami enparticulier. 34(*)

    Déjà connu que l'administration publique est un instrument du gouvernement ou son appareil d'exécution, il découle que leadership administratif est facultatif, est conjoncturel.

    C'est ce qui explique le service public doit être dirigé par les politiciens dévoués, intègres d'un sens de mission »nous devons aller au-delà desdéclarations politiques pour en fin mieux évoluer et apprécier la marge de manoeuvre réelle du système institutionnel de la province du Haut-Lomami.

    Nous estimons que pour un bon développement dans la province du Haut-Lomami, tant social et économiquea besoin d'un bon leader pour pilonner la machine sans cela la province risquera de vivre la répétition des choses, car le leadership peut constituer un levier pour un développement socio-économique de la population.35(*)

    1.1 LA GESTION

    La gestion désignel'action de gérer quelque chose, le terme est utilisé dans de nombreux domaines comme celui de l'entreprise, de l'administration, de l'immobilier est tant d'autres .la gestion se caractérise dans la situation par le fait de confier à autrui, où àsoi-même, des affaires à gérer.36(*)

    Quant lui :définit la gestion comme l'ensemble des méthodes et technique que peut mobiliser une organisation pour atteindre les objectif et d en tires profit :

    Pour la province du Haut-Lomami particulièrement depuis la naissance de la province nous voyons que la province manque à sa tête le bon gestionnaire dans plusieurs domaines, « un adage français dit : il n'ya jamais de mauvaise troupe ou groupe mais juste le mauvais chef qui existe » les leaders dans notre sont loin de prendre le défi vis-à-vis dès la gestion de la province.

    Tant que la province n'aura pas des bons gestionnaires visant en 1er le social, l'économie... nous aurons du mal à vivre un développementattirant aux jeux des autres provinces.

    A. FONCTIONS ESSENTIELLES DE LA GESTION

    ü ORIENTER

    Cette fonction consiste à savoir pourquoi on existe, notre mission, ce que nous devons faire, atteindre, notre vision, notre but, àdéfinir ce que nous devons réaliserà court et moyen terme, nos objectifs.

    Nos députés ou représentant du peuple, regroupent dans plusieurs domaines ou occupants certaines tâches sont loin de ses poser ses questions. Nous voyons de loin avec regret de voir une province comme fonctionnant sans même une mission ni chantier, ni réalisation qui fera une stimulation à la population de leur donner une deuxième chance en 2023.

    ü DÉCIDER

    Cette phrase consiste à savoir choisir parmi des multiples options ce qui permet le mieux de réaliser les orientations entre autres, sur les objectifs, les ressources, les politiques, les programmes, le budget, les dépenses et les embouches.

    Dans cette phrase nous voyant chaque année que l'assembléeprovinciale reçoit le gouverneur et son gouvernement pour le dépôt du budget, son budget regroupe plusieurs domaines tel que; les dépenses, les ressources allouées, les secteurs cibles etc...

    L'assemblée doit décider et autorisés en acceptant après la vérification, les objectif, les orientations, les ressources, le programme annuel, mais cela se présente comme une mise en scène vis-à-vis de la population, car rien de tout ceux qui décident sera prise ausérieux ni être contrôle, mais cela passe pour un moment des certains députés desoutirerl'argent au gouverneur comme achat de la conscience en fin d'accepter son budget.

    ü ORGANISER, RÉALISER

    Cette fonction est sans doute la plus permanente des fonctions de gestion. Elle consiste à mettre en oeuvre et en ordre des actions, ressources pour réaliserdes activités diverses selon des délais et des échéanciersprécis...Pour une bonne gestion nous devons remarque une bonne organisation pour nous amener à desréalisations claires et palpables.

    Pour la province du Haut-Lomaminous trouvons des beaux discours, écrits par le directeur de cabinet ou des professeursd'université qui sonne bien lesoreilles des députés, la presse, la population mais qui n'a rien en commun avec la réalisation ni la volonté de faire matérialiserleur position.

    Ce qui fait que la province n'organise rien, n'attend plus aucune réalisation, une telle chose au sein de la gestion de la province ne lui fait pas bénéficier aucune unité pour parler du développement socio-économique. Comment peut-on parler du développementsocioéconomique alors que dans la tête des dirigeants rien n'est organisé.

    ü ÉVALUER

    L'évolution consisteà savoir si on atteint ses objectifs et si on la fait de la meilleure manière, nous amener d'apprendre de ses bons coups et de ses erreurs et d'assurer la qualité constante de son organisation, on peut évaluer que la choses que nous avons oriente, décider,organiser dans la province du Haut-Lomami vu sa gestion et fonctionnement des institutions nous avons du mal àpouvoir évoluercela, car rien de tout ce qui évoque les fonctions de la gestion sont prise ausérieux. La population dans toutes ses formes ses retrouve malheureux et surtout honte de vivre dans une telle situation d'où rien ne marche comme il se doit.37(*)

    Malgré la prise du pouvoir par plus des 4 gouverneurs au sein de la province du Haut-Lomami, rien dans leurs passages à la tête de la province ne prouve une bonne gestion de la précieuse province.

    B : IMPORTANCE DE LA GESTION

    La gestion englobe un ensemble de pratique ; de discours et de connaissances théorique ou technique relatives à la conduite des organisations en général et des entreprises en particulier.

    Pour ce qui est de l'importance de la gestion ;il très capital dans la vie d'une entreprise ; puisqu' on ne peut pas parvenir à atteindre les objectifs d'une organisation si on ne sait pas gérer cette dernière. À cela s'ajoute le rôle de la gestion qui peut repartir en deux rôles principaux :

    · Le rôle statistique de la gestion

    Qui se résume dans une responsabilité qui consiste à fournir àl'entreprise tout ce dont elle a besoin pour préserver son être et pour réaliser les fins pour lesquelles elle a été conçue :

    · Le rôledynamique de la gestion

    C'estl'optimisation des ressourcesc'est à dire employésàl'endroit ou au moment où elles sont plus efficacement reparties en ressources pouroptimiser le profit de l'entreprise dans divers services :

    1.2 LA BONNE GOUVERNANCE

    Depuis quelques décennies, la notion de la gouvernance est au centre de toutes préoccupations des gouvernements des pays africains et des gouvernes, ainsi que des organismes au service du développement.

    La RDC comme tous les états en développement ou envoi de développement est réputée de promouvoir la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique dans le cadre du processus de développement.

    La bonne gouvernance constitue actuellement le mot le plus cite Depuis quelques années dans les discours politiques et des intellectuels congolais. Beaucoup pourraient alors se demander si la bonne gouvernance est un slogan ou une règle pour conduire les affaires publiques de l'État à d'atteindre les objectifs de tout pouvoir, notamment le développement socio-économique, l'épanouissement de l'homme et l'amélioration du bienêtre des citoyens.

    Pour répondreà la question il important d'examiner la compréhension du concept bonne gouvernance.

    1.3 SENS DE LA BONNE GOUVERNANCE

    Pour bien appréhender le sens de la bonne gouvernance, il faut d'abord commencer par la définition du mot gouvernance, ce mot qui vient du verbe gouverner, faisant son apparition vers XIème sicle et qui signifie diriger, conduire, mener.

    Mais diriger d'une personne signifie administrer, gérer. Élever et instruire ...cette définition vu notre travail nous pause à dire que la bonne gouvernance peut êtredéfinie comme; un ensemble des mécanismes lies àl'organisation, au fonctionnement et à la gestion de tel ou tel domaine d'activité de l'État. C'est un type de rapport devant régner entre l'État et la société civile considère comme la population organisée en réseaux pour défendreses intérêts.

    C'est ainsi que la gouvernance peutêtreconsidérée comme les voies et moyens d'exercerl'autorité politique, économique et administrative par la conduite des affaires du pays dans le but d'assurer la cohésion sociale, l'intégration et le bienêtre de la population. En fait lorsque la gestion échoue et capote, on parle de mal gouvernance au lieu de la bonne gouvernance. Selon P.LAMY38(*) la bonne gouvernance peutêtreconsidérée comme; la capacité de décisiond'un genre nouveau, fruit de la négociation permanente entre parties prenantes, entres acteurs sociaux, dans le cadre d'une entreprise, d'un État, d'une ville ou autour d'un problème àrésoudre.39(*)

    La bonne gouvernance se réfèrea la meilleure gestion de la chose publique basée sur le respect des principes tels que : la transparence et laresponsabilité avec des dirigeantsqui doivent en rendre compte.

    Pour toutrégime dit parfait, la bonne gouvernance est l'expression même du développement, car elle un processus primordial de la transformation des moyens de production sous tutelle de régimesreléguant la forme du système de la gestion des affaires publiques à l'État de la promesse du lendemain.

    Dans le cadre de la province du Haut-Lomami, gouvernance, paix et stabilité, développement sont des questions interdépendantes et indivisibles. Pour ceux qui du développement, stabilité, paix, elles sont impossibles sans la bonne gouvernance intégréea tout le niveau des couches organisationnelles de la province on ne peut instaure ouinstitutionnaliser la bonne gouvernance sans cela.

    Pour appliquer ou assurer le vrai décollage économique pour ce qui est de la province du Haut-Lomami. Il est question d'application des règles et stratégiescohérenteset aussi plus de transformation dans la gestion des affaires publiques et d'intensification. Des efforts relatifs aux relations économiques avec des provinces voisines et internationales montrent que le développement passe toujours par une observation de la bonne gouvernance tant économique et de la stabilité politique.

    Pour parler de la bonne gouvernance il est de coutume de voir ;

    Ø L'implication de la société civile et participation des communautés qui devrait être tenues au courant de l'action des dirigeants et associéea toute prise de décision les concernant.

    Ø La transparence et l'information, notamment dans le cadre de la passation des marchés, du budget et processus de recrutent et de promotion du personnel.

    Ø La responsabilisation des dirigeants a tous les niveaux et l'obligation de rendre compte au peuple.

    Ø Des bons salaires suffisants, source de motivation et de bonnes performances.

    Ø La stabilité politique et économique.

    1.4 DIMENSION DE LA BONNE GOUVERNANCE

    La dimension gouvernance a plusieurs dimensions. Mais nous retiendrons seulement trois d'entre elles, il s'agit de la dimension politique, la dimension économique et la dimension socio culturelle :

    · La dimension politique

    Elle est le processus de la prise de décision en rapport avec l'élaboration des politiques. Ici, les autoritéslocales sont mieux placées car elles maitrisent bien les problèmes de leurs entitésdécentralisées et sont très proches de la population. Ce qui favorise le développement de l'entité territoriale décentralisée. Caractérisée par les éléments tel que; la transparence, la responsabilité des gouvernants. Il garantit les mécanismes de contrôle de la gestion publique que sont le parlement et les cours et tribunaux :

    · La dimension économique

    Cette dimension recouvre les processus de la prise de la dimension qui ont une incidence sur les activitéséconomiques des entités territoriales décentralisées en particulier ainsi celui du pays en entier et des relations économiques du pays avec d'autres pas. Ceci a des répercussions importantes sur l'équité, la pauvreté et la qualité de la vie.

    · La dimension socio culturelle

    Elle concerne les mécanismesd'accès des citoyens aux services sociaux de base tel que; l'éducation, santé,emploi,logement...il s'agit dans ce domaine d'une mise en oeuvre d'une politique culturelle nationale, provinciale et locale en vue du développement,de la diversité culturelle et dialogue des cultures, gage de la paix interne et la préservation du patrimoine culturel local, provincial.

    La bonne gouvernance exige l'amélioration des conditions de vie des personnes en leur offrant notamment un meilleur système sanitaire et de sécurité sociale, sans oublier l'assurance.

    La province en ce que nous sachions n'a pas des ressources suffisantes pour répondrea toutes ses préoccupations, mais le manque de ce moyen ne peut pas constituer une excuse pour la province du haut Lomami, d'oùles autorités locales doivent biens gérer les affaires locales en vue d'y arriver. Car la bonne gouvernance égale à une valeur a acquis une notoriété incontestable.40(*)

    1.5 ACTEURS DE LA BONNE GOUVERNANCE

    Il ne suffit pas à un État d'avoir des institutions élues pour se croire en démocratie ou responsable ou d'unÉtat de droit. Mais il faut surtout compter sur la capacité des animateurs de ses institutions à se conformer aux prescrits des textes constitutionnels et légaux, qui prévoit de la bonne gouvernance.

    Dans État, la bonne gouvernance se construit avec les concours des acteurs ; politique, économique, sociaux et culturels. La réussite de la bonne gouvernance dépendra de comportement de ces acteurs.

    C'està partir de cet instant que nait le besoin d'un leadership tant institutionnel, collectif qu'individuel dans la gestion de l'État .au sein d'unÉtat gouvernement, central, provinces, entités. Pour ce qui concerne les acteurs à l'émergence de la bonne gouvernance d'une part, publics et d'autre part prives.

    1.6 BONNE GOUVERNANCE ET OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT DES PROVINCES.

    La bonne gouvernance en République Démocratique Du Congo est butée à plusieurs problèmes qui se posent souvent en pratique. Autrement dans la gestion de la chose publique. Il s'agit notamment des pratiques comme; le tribalisme, lefavoritisme,la corruption,les détournements, l'impunité, la privatisation de l'État. Notre attention sera retenue sur l'irresponsabilité de deux institutions quisont l'assemblée, le gouvernement provincial.

    Les deux institutions sont à la base des obstacles pour le développement de la province de par la corruption, le détournement, la présence des conflits sectoriels en ce qui concerne la gestion de la province.

    La province et loin de jouer pleinement son rôle pour de développement de sa propre province. La présence de la rupture brutale du gouvernement exécutif que reconnaitre la province depuis un temps, cela déséquilibre le bon déroulement de la province dans plusieurs domaines.

    1.3 L 'I IMPORTANCE DE LA VISION

    On peut définir la vision comme l'expression concrète et consensuelle de ce que l'organisation veut être et veut devenir. Autrement elle traduit en termes de finalités et d'objectifs voire de la démarche et éthique.

    La vision fait partie actuellement du bon aménagement et des caractéristiques du leader, singulièrement du leader transformateur. Mais pour quelle puisse prendre corps, la vision doit être communiques aux collaborateurs et aux autres alliés. Le leader joue un rôletrès important à cet égard. En d'autres termes, ce sens qu'il doit être à même de partagé, de communiquer, mais aussi d'influencer les accompagnateurs et la population à l'intégrer totalement voire l'intérioriser.41(*)

    Un leader est appelé à montrer sa vision pour en fin donne une marche à suivre à sa communauté. Malheureusement la province du Haut-Lomamien particulier ses deux institutions motrices qui devraient montrer et manifester un signe de maturité dans leur mandature, par leurs façons de diriger la province.

    Nous vivons dans une province où la vision est loin d'être sur nos leaders, rien n'est planifié, rien n'est déterminé, rien n'est tracé ou programmé.

    Pour démontreret expliquer cela nous voyons que nos leaders en république démocratique du Congo en particulier le Haut-Lomami a des leaders non préparerc'est-à-dire la plupart viennent du hasard ils se retrouvent à la tête des institutions et ils veulent apprendre tout au sommet, chose qui fait plongée toutes choses dans le noir. Elles doivent mettre sur pied une gouvernance capable de trouver des réponses aux besoins de la population et être soucieuses de la culture résultats ; leurs actions doivent être mesurables ; palpables et a impact visible :

    1.4 LA COMMUNICATION

    La communication est un échange d'informations où le feed-back est essentiel. Il est important pour un leader de privilégier la communication sans laquelleleurs visions ou objectif et différentsprojets ne pouvant rencontrer l'adhésion des populations. Tant d'aspects de la vie des collectivités et communautés peuvent faire l'Object de communication, la sante, la gestion de l'environnement, éducation pour promouvoir le développement socioéconomique de la population.42(*)

    La communication renforce les principes des responsabilités, de transparence, de respect des libertés individuelles et l'implication de la population au processus de développement. Lorsque les autoritésprovinciales faciliteront de communiquer avec toutes les couches de la population de sa province, cela lui permettra de connaitre leurs aspirations, problèmes en vue de les satisfaire et de les influencer dans sa manière de gérer : Est un processus dynamique ou cours duquel un émetteur et récepteur échangent et partagent des informations; des idées ; options; des sentiments ou des réactions :

    1.1.1. DÉPUTES

    L'article 7 du règlementintérieur de l'assemblée reconnait la mission que peut jouer les députésprovinciaux, en tant que représentant la population au niveau provincial. Mais comment on peut représenter une population dont ils sont incapables de communiquer avec. Ils doivent contrôler le pouvoir exécutifs suite aux promesses faitesà la population et voir s'ils respectent les clauses de leur engagement.

    C'est pourquoi ils doivent communiquer avec la population et connaitre le besoin de la population. Lors des vacances parlementaires, ils sont appelés de rentrer au sein de leurs électorats pour s'acquérir de leurs desideratas pour les présenter à leur tour à l'assemblée provinciale. Celle-ci aura la tâche de soumettre les recommandations. Mais malheureusement, ils n'en font pas soit ils en font avec beaucoup de négligence sans consulter la base.

    1.1.2. LE GOUVERNEUR

    Le gouverneur est appelé deconnaitre les problèmes que rencontrent la population qui il dirige. Les éléments visés sont les problèmes politiques, économiques, et sociaux. Normalement, le gouverneur est appelé à jouer le premier plan pour résoudre le problème du désenclavement pour permettre le déclenchement du développement. Mais il est très regrettable de constater dans notre province que souvent, le gouverneur se réfère à l'expression de la population lors des meetings.

    LESMINISTRES PROVINCIAL

    Chacun est responsable de son département ministériel : il applique le programme du gouvernement provincial dans son ministère; sous coordination du gouverneur de la province : mais fort malheureusement il Ya aucun programme ni réalisation de leurs parts peu importe leurs secteurs :

    SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT DE LA CAPACITÉ D 'ACTION

    Pour ce qui concerne la capacité d'action, nous voulons parler de cette incapacité d'agirefficacementde nos institutions provinciales du Haut-Lomami qui manifeste tant des faiblesses.

    La province est une entité décentraliséejouant le rôle du développement.Elle doitêtre reformée, et constituée d'une personnelle permanente, qualifiée et disciplinée en vue du développement lacapacité d'action au sein des institution au niveau de la province.

    Elle doit êtreà la fois compétente et plus efficace dans la présentation des services à la communauté, pourdévelopper et prévoir le bon décollage du développementsocioéconomique de la population Haut-Lomamienne.

    SECTION 3 LA FORMULATION DE LA CAPACITÉ D'ACTION

    Une institution digne de son nom doit avoir une organisation à son sein. Cependant pour mieux jouer ce rôle, elle s'imprègne de la loi et agit par le biais des arrêtés pour règlementer la vie de la population au processus de développement. Lorsque les autorités provinciales ont la facilité de communiquer avec toutes les couches de la population de la province, cela leur permettre de connaitre leurs besoins, aspirations en vue de répondre et l'influencer par de réponse favorable. La province prétend n'est rien avoir comme argent ou soutient mais cela ne doit pas être une excuse de nos autorises pour n'est rien pose comme actions. Par conséquent la province fonctionne sans formulation d'actionsd'annéeaprès année.Une telle pratique en tout,a les leaders sommes an'estpas encourager mais à faire arrêter cela. Nos leaders doivent communiquer avec la population pour mieux connaitre les besoins qui sont urgents pour le développement socio-économique.

    SECTION 4 PLANIFICATION

    Pour FAYOL la planification est le fait de décider ce qui doit être fait, des buts à assigner, des objectifs à atteindre, l'échéancier des réalisations, la disponibilité des moyens et des ressourcesnécessaires pour atteindre les objectifs et finalement, par qui cela doit être fait.C'est une fonction de gestion dont les auteurs classiques ont fait la promotion.43(*)

    Elle se définit comme le processus par lequel le gestionnaire fixe les objectifs à atteindre et dresse une liste de travail mené à la réalisation : cette étape est une analyse du chemin parcouru par l'entreprise ; les ressources dont elle dispose ; la situation actuelle et les buts à atteindre : elle est importante puisqu'elle permet aux gestionnaires d'évaluer les faiblesses et les forces de l'entreprise afin d'améliorer la situation :

    Elle permet également aux gestionnaires ; dévaluer chaque option ; qu'elle mené a la faillite ou au succès et analyser l'impact éventuel des facteurs ambiants tels que l'environnement économiques ; social technologique;sur l'entreprise : la planification détermine les moyens à utiliser pour atteindre les objectifs

    4.1 TYPES DE PLANIFICATION

    · Planification stratégique

    Il sera question d'une organisation générale, sa mission, les objectifs qu'elle entend réaliser, ses valeurs et la gestion, les produits et le service qu'elle offrira, les moyens à utiliser pour atteindre ses objectifs au cours de 3ou 5ans.

    · Planification opérationnelle

    Comme le nom l'indique, elle porte sur les opérations ou les actions devant mener à réalisationd'unObjectà court terme, un an ou moins.

    La coordonisation et la communication des moyens administratifs et techniques en fin d'atteindre les engagements.

    Les autorités du Haut-Lomami pensent que par moment le développement socio- économique viendra d'ailleurs avec d'autres personnes qu'eux, ainsi cela parviendra par le hasard sans leur mainmise.

    La province du Haut-Lomami jusque-là a à sa tête, depuis son existence des leaders qui prennent la commande et neréalisent rien en retour. Comment avec une telle réaction les peuples auront le courage de leurs donner la confiance qu'ils ont abusé. Ils doivent plutôt avoir pitié de cette pauvre population qui leuramandaté.Mais malgré cela, nous avons quand même remarqué la volonté renaitre par le passage de l'ex gouverneur a.i. tel que WA BATAMA KABAMBA avec son gouvernement faire certains actes qui sont alloués tels que :la construction des voies de canalisation d'eau, ainsi laréhabilitation de certaines avenues dans le chef-lieu de la province.

    La province du Haut-Lomami n'a pas juste besoin d'argent, bien que l'argentfasse tout actuellement mais la province du Haut-Lomamimanque les leaders qui ontl'étatd'espritrévolutionnaire, planificateur pour aboutir au développement.

    À cause des leaders limite dans leurs systèmes de planification, l'institution n'arrive pas àmieux fonctionne normalement et aussi par cette vague de motions qui depuis un temps, fragilise le bon fonctionnement des institutions provinciales et avec point de chute, l'arrêt de tous les atouts de développement.

    SUGGESTIONS

    Ø La province doit avoir à la tête de deux institutions les autorités qui ont la consciencede leur engagement;

    Ø Les autorités doivent avoir l'amour et la volonté du développement;

    Ø Les autorités puisseent commencer à travailler avec la vision, les objectifs qu'elles se fixent pour la durée de leur mandat;

    Ø Les élus peuvent manifester,l'esprit du sacrifice pour la province et la population.

    CONCLUSION GÉNÉRALE

    Au terme de notre étude consacrée sur la crise institutionnelle et développement socio- économique de la province du haut -Lomami, nous convenons selon la tradition et après nos investigations, de mettre les propos ci-après :

    La crise institutionnelle sociale économique dans la province du Haut-Lomami est manifeste. Nous sommes partis de l'observation selon laquelle dans la province du Haut-Lomami, depuis l'existence de la province en 2015, cette dernière est l'incapacité de se développer. Elle traverse une série des comportements du désordre de nos représentants provinciaux jamais vécus depuis lors.

    Nous avons compris que le bon fonctionnement des institutionsnécessitera l'implication des hommes qui ont l'amour, la volonté et devant avoir une vision de moderniser pour mettre les éléments qui puissent pousser la province vers le développement.

    Ainsi notre problématique a reposé sur le questionnement suivant : quel serait l'apport des institutions provincial sur le développement socio-économique dans la province du Haut-Lomami?

    À cette question nous estimons qu'il n'y a aucun apport des institutions provincial sur le développement socio-économique dans la mesure où la population ne bénéficie d'aucune évolution ou développement. De cette réponse a étéconfirmé par une descente sur terrain. Les autorités doivent disponibiliser un esprit du travail, l'amour pour la construction de la province.

    Dans notre travail nous nous sommes servis de la méthode fonctionnelle qui nous a permis de saisir le rôle que jouent les institutions. Le travail est analysé de 2015 à 2022 et il présente trois chapitres dont le 1erse focalise sur les aperçusgénéraux. Dans le second chapitre nous avons présenté la province du Haut-Lomami. Et dans le dernier chapitre, nous avons parlé sur les institutions provinciales et le développement socio-économique du Haut-Lomami. Nous avons tenté de cerner les vices qui rongent les institutions, proposer des voies favorisant le développement socio-économique de la province. La province éprouved'énormesdifficultés pour remplir convenablement ses tâches.Lesdifficultés sont d'ordre : moral, fonctionnel et organisationnel.Celle-ci entraine le sous-développement de la population.

    Au terme de notre étude nous avons conclu que rien de plus durable ne peut êtreréaliséaujourd'hui ou ultérieurement, si les institutions ne sont pas réhabilitées sur un socle solide. Celui de la compétence, de la responsabilité et de la conscience ainsi que la possession d'une vision et une rigueur dans le travail. Ainsi le pouvoir central ne doit pas laisser les institutions provinciales avec un oeil regardant ou sans ambitions.

    En général, la RDC en particulier le Haut-Lomami a besoin des leaders qui maitrisent bien la définition du mot institution et savoir sa mission pour mieux répondre aux attentes de cette pauvre population

    À cet effet, nous suggérons aux acteurs ou décideurs politiques de faire en sorte que :

    Nous n'avons pas la prétention d'avoir tout démontré, exploré dans ce travail ; néanmoins nous avons été animés par le souci de démontrer l'importance qu'ont les institutions pour assurer le développement socio-économique de la province du Haut-Lomami.

    Mais comme toute oeuvre humaine, celle-ci aussi,relève des imperfections. Nous souhaitons bon chemin aux chercheurs qui se pencheront sur le même thème.

    BIBLIOGRAPHIE

    A. DOCUMENTS OFFICIELS

    1 Constitution de la RDC, loi N°08/012, article123

    2 RAPPORT BRUDTLAND, produit par la commission mondiale sur l'environnement de l'ONU, 1987

    3 Soutenir développer de bénévolat .2012

    B. OUVRAGES

    1 LAKEHAL MOKHAR, Dictionnaire de science politique, Edition revue et mise à jour paris ,2006

    2 Dictionnaire la rousse 2018

    3 Abeles, dans l'introduction à la sociologie des institutions

    4 BIBOMBE MWAMBA .droit constitutionnel et institution politique .DALLOZ .paris, 2008

    5 BULU BOBINA BOGILA, formation et décentralisation territoriales, Zaïre, Afrique n°187

    6 CENCO ET CEJP, « manuel de référence pour l'animation sur la décentralisation », septembe2009.

    7 CHIUNDA HENGELA acteurs de la bonne gouvernance ,en RDC post electorale .in congo afriquen423,kin.cepas ,2008

    8 CLEMENT MUAMBA (La libre afrique indépendante), inédit

    9 CROZEER et FRIED, L'auteur et système : les constantes l'acteur collecte, PARIS, SEUIL 1897

    10 De WASSEIG, Les Mécanisme De L'économie crise ou croissance, paris, Ed Chronomique, 2012

    11 DEGNISEGUI.R .Droit Administratif Général, Abidjan .1990, p39.

    12 Dictionnaire encyclopédie 2000-2001.

    13 Dictionnaire. TN By EditionTeam 2021.

    14 DIOUF, D., leadership transitionnel et leadership transfornationnel, lp. Magasin des médecin et des professions de santé p1, 8marc2006,crozier et fried, l'acteur et système ;les contraintes de l'action collective,paris,seuil,1997

    15 FAYOL 1916; GULICK et URWICK 1937. ADM INDUSTRIELLE GENERALE. PARIS.DUND

    16 GEMOND. J GELEDAN.A. Dictionnaire des sciences économiques et sociales. Paris cedex. Edition belin

    17 KABUTU, SUILA. b.lecongo marche, kinshasa.ka, immo, 2001

    18 Ma, FLAMME, Droit Administratif, Tome1, Bruxelles, bruyant, 1989

    19 MARCO ROSSI ET CALL., Décentralisation et développement 2ed.CATHERINE VUFFREY, VERMA, janvier 199.

    20 Maurice DUVERGER, Institution à la politique ,2ed. DAlloz, Paris, 2003

    21 Maurice HAURIO, Lexique des termes juridiques .13em edition DOLLAZ.2001

    22 MOSSE, E, Comprendre La Politique Économique, t1, Ed du seuil, Paris ,1983

    23 NTUAREMBA, o, développement endogène et exogène, universitaires africaines, Kin 1999.

    24 P LAMY la gouvernance, utopie ou chemeree in etudes n°4022,février2005, paris.

    25 CHINSINGA BLESSING, Democraticy, décentralisation rédaction in Malawi, 2005.

    C. MÉMOIRES

    1 MUBAKE MUMEME, séminaire d'économie, licence, UNIKIN 2013, inédit

    2 PONGO OSOMBA WA MATETE, pauvreté alimentaire et budget des ménages en Afrique urbaine, examen de la littérature et méthodologique de critique, mémoire Dea, master, nptcii, 2011, 2012

    D. COURS

    1 KAYUMBA WA KAYUMBA, la capacité d'instruction de l'État comme facteur de la stabilité de la prospérité sociale au Congo, inédit, UNILU, mémoire, L2spa ,1998

    2 MWAMBA. SINONDA, institution administrative du Congo. G3 SPA.

    3 BOLA NTOTELA, Gestion des ressources humaines. Cours Inédit G3 SPA.

    E. WEBOGRAPHIE

    1 altlas des énergies renouvelables de la RDC, édition 2006, www.makanisi.org

    2 VEDEL cite par N. Yamba Yamba, accès www.glin,gov.

    3 www.,actualite.cd consulté le 24 Mars 2022

    TABLE DES MATIERES

    ÉPIGRAPHE I

    DÉDICACE II

    REMERCIEMENTS III

    PLAN DU TRAVAIL IV

    INTRODUCTION 1

    1. PRÉSENTATION DE L'OBJECT D'ÉTUDE 1

    2. ÉTAT DE LA QUESTION 2

    3. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 2

    3.1 Sur le plan personnel 3

    3.2 Sur le plan sociétal 3

    3.3 Sur le plan scientifique 3

    4. PROBLÉMATIQUE 3

    5. HYPOTHÈSE 4

    6. MÉTHODOLOGIE 5

    7. DÉLIMITATION DU SUJET 5

    8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6

    CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL 7

    1. INSTITUTION 7

    1.1 Définition 7

    A. EN SOCIOLOGIE 7

    B. EN ANTHROPOLOGIE 8

    C. EN DROIT 8

    2. TYPOLOGIE DES INSTITUTIONS 8

    3. LE GOUVERNORAT 9

    4. L'ASSEMBLÉE 10

    5. LA CRISE INSTITUTIONNELLE 10

    6. LA CRISE INSTITUTIONNELLE 10

    6.1 LA CRISE POLITIQUE 11

    6.2 CRISE INSTITUTIONNELLE 11

    SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT 11

    2.1. Le développement exogène 11

    2.2. Le développement endogène 12

    SECTION 3 : DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE 12

    3.1 L'ENVIRONNEMENT 13

    A. ÉCONOMIQUE 14

    3.2 LE SOCIAL 14

    3.3 Développement social 15

    CHAPITRE 2 PROBLÈME SOCIO-ÉCONOMIQUE DU HAUT-LOMAMI 17

    SECTION 1 PROBLÈME SOCIO ÉCONOMIQUE STRUCTUREL DU HAUT-LOMAMI 17

    1.1. ÉDUCATION AU NIVEAU PROVINCIAL 17

    1.2. ACCÈS A L'EAU POTABLE 19

    1.3. LA PAUVRETÉ 19

    1.4 ACCÈS A L'ÉLECTRICITÉ 21

    SECTION 2 : PROBLÈMES SOCIO-ÉCONOMIQUE CONJONCTURELS DE LA PROVINCE DU HAUT- LOMAMI 23

    2.1 DÉCENTRALISATION 23

    2.2 AVANTAGE ET DÉSAVANTAGE 27

    SECTION 3 CADRE POLITICO-ÉCONOMIQUE 29

    3.1 POLITIQUE ÉCONOMIQUE 29

    ÉTAT DE LA PROVINCE DU HAUT -LOMAMI 30

    SECTION 4 : CADRE DÉMOCRATIQUE 31

    CHAPITRE 3 : INSTITUTIONS PROVINCIALES ET DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DU HAUT-LOMAMI 33

    SECTION 1 : LE LEADERSHIP 33

    1.1 LA GESTION 33

    A. FONCTIONS ESSENTIELLES DE LA GESTION 34

    ü ORIENTER 34

    ü DÉCIDER 34

    ü ORGANISER, RÉALISER 35

    ü ÉVALUER 35

    1.2 LA BONNE GOUVERNANCE 36

    1.3 SENS DE LA BONNE GOUVERNANCE 37

    1.4 DIMENSION DE LA BONNE GOUVERNANCE 38

    1.5 ACTEURS DE LA BONNE GOUVERNANCE 40

    1.6 BONNE GOUVERNANCE ET OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT DES PROVINCES. 40

    1.3 L 'I IMPORTANCE DE LA VISION 40

    1.4 LA COMMUNICATION 41

    SECTION 2 LE DÉVELOPPEMENT DE LA CAPACITÉ D 'ACTION 43

    SECTION 4 PLANIFICATION 44

    4.1 TYPES DE PLANIFICATION 44

    SUGGESTIONS 46

    CONCLUSION GÉNÉRALE 47

    BIBLIOGRAPHIE 49

    * 1Constitution de la RDC, loi N°08/012, article123

    * 2CLEMENT MUAMBA (La libre afrique indépendante), inédit

    * 3 www.,actualite.cd consulté le 24 Mars 2022

    * 4 J. BACHLER, cité par KAYUMBA WA KAYUMBA, la capacité d'instruction de l'État comme facteur de la stabilité de la prospérité sociale au Congo, inédit, UNILU, mémoire, L2spa ,1998.

    * 5Paul robert. Opcit.

    * 6Maurice DUVERGER, Institution à la politique ,2ed. DAlloz, Paris, 2003.p8

    * 7Abeles, dans l'introduction à la sociologie des institutions

    * 8MPONGO BOKAKOEduars, opcit. p13.

    * 9BIBOMBE MWAMBA. Droit constitutionnel et institution politique. DALLOZ. Paris, 2008.p215.

    * 10Dictionnaire. TN By EditionTeam 2021.

    * 11Maurice HAURIO, Lexique des termes juridiques .13em editionDOLLAZ. 2001.p215

    * 12 Dictionnaire la rousse 2018.

    * 13Dictionnaire encyclopedie 2000-2001.

    * 14LAKEHAL MOKHAR, Dictionnaire de science politique, Edition revue et mise à jour paris ,2006.p118.

    * 15NTUAREMBA, o, développement endogène et exogène, universitaires africaines, Kin 1999, p18.

    * 16NTUAREMBA, o, opcit, p22.

    * 17BREMOND j, geledana, opcit p147.

    * 18Ibidem p149.

    * 19GEMOND. J GELEDAN .A. Dictionnaire des sciences économiques et sociales. Paris cedex. Edition belin, P.152.

    * 20RAPPORT BRUDTLAND, produit par la commission mondiale sur l'environnement de l'ONU, 1987, p51.

    * 21MWAMBA. SINONDA, institution administrative du Congo. G3 SPA.

    * 22PONGO OSOMBA WA MATETE, pauvreté alimentaire et budget des ménages en Afrique urbaine, examen de la littérature et méthodologique de critique,mémoire Dea,master,nptcii,2011,2012. P11.

    * 23altlas des énergies renouvelables de la RDC, édition 2006, www.makanisi.org

    * 24MUBAKE MUMEME, séminaire d'économie, licence, UNIKIN 2013, inédit

    * 25De WASSEIG, Les Mécanisme De L'économie crise ou croissance,paris,Ed Chironomique, 2012, p184

    * 26DEGNISEGUI.R. Droit Administratif Général, Abidjan .1990, p39.

    * 27Ma, FLAMME, Droit Administratif, Tome1, Bruxelles, bruyant, 1989, p116.

    * 28VEDEL cite par N. Yamba Yamba, accès www.glin,gov.

    * 29 CHINSINGA BLESSING. Democraticy. Décentralisation in Malawi, 2005.

    * 30BULU BOBINA BOGILA, formation et décentralisation territoriales, Zaïre, Afrique n°187, p398.

    * 31CENCO ET CEJP, « manuel de référence pour l'animation sur la décentralisation », septembe2009.

    * 32MARCO ROSSI ET CALL., Décentralisation et développement 2ed.CATHERINE VUFFREY, VERMA, janvier 199.

    * 33MOSSE, E, Comprendre La Politique Économique, t1, Ed du seuil, Paris ,1983

    * 34KABUTU, SUILA .b.lecongomarche, kinshasa.ka, immo, 2001, p1.

    * 35DOBERSH .op.cit, p51.

    * 36BOLA ntotela gestion des ressources humaines. Cours G3 SPA inédit ULK 2010-2011.

    * 37Soutenir développer de bénévolat. 2012.p1

    * 38P LAMY la gouvernance, utopie ou chemeree in etudes n4022 ,fervier 2005 ,paris pges 160

    * 39CHIUNDA HENGELA acteurs de la bonne gouvernance ,en RDC post electorale .in congo afriquen423,kin.cepas ,2008,pge203,216.

    * 40HENGELELA, C., OP CIT.P.206.

    * 41DIOUF,D.,leadership transitionnel et leadership transfornationnel,lp.magasin des médecin et des professions de santé p1, 8marc2006,.crozier et fried,l'acteur et système ;les contraintes de l'action collective,paris,seuil,1997,p5.

    * 42CROZEER et FRIED, L'auteur et système : les constantes l'acteur collecte, PARIS, SEUIL 1897, P5.

    * 43FAYOL 1916; GULICK et URWICK 1937. ADM INDUSTRIELLE GENERALE. PARIS.DUND






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein