De quoi l'auto-gynécologie est-elle le nom ?par Lolane Dentand Université Lumière Lyon 2 - Master Psychologie Sociale 2017 |
I. Présentation de l'échantillonAu total, après six désistements, seize personnes ont été interrogées. Exclusivement composé de femmes cisgenres5(*), l'échantillon couvre une tranche d'âge de 19 à 39 ans. Les participantes sont réparties sur neuf villes françaises. Au niveau gynécologique, seules quatre participantes n'ont pas recours à la gynécologie institutionnalisée. Treize sont nullipares, une a accouché et deux ont un projet actuel de grossesse. Sur cinq participantes concernées par une pathologie gynécologique, une seule est décrite comme non bénigne, l'endométriose. Enfin, quant au contexte de l'entretien, la moitié (huit sur seize) a été interrogée via le logiciel Skype, l'autre moitié a été rencontrée chez la participante ou dans un espace de co-working. Ils auront duré de 35 minutes à 1h34, avec une moyenne d'1h08 par entretien. Toutes les caractéristiques sociodémographiques ainsi que les fiches signalétiques contenant les informations complémentaires sont disponibles en annexesIII.1 et III.2. * 5 Le terme cisgenre s'oppose à celui de transgenre, caractéristique de la transidentité. S'il n'est pas directement question de transidentité ici, il nous est néanmoins apparu important de le relever pour deux raisons. La première est qu'il s'agit d'une donnée sociodémographique significative dans un sujet concernant le rapport au corps et à l'institution médicale. La seconde explication tient à la cohérence épistémologique de cette étude, qui tend à se développer au plus près du monde social interrogé ; la majorité des participantes ayant évoqué leur identité cisgenre, il convient de ne pas l'ignorer dans la restitution des résultats. |
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