3.1.3. Vérification des hypothèses de
recherche 3.1.3.1. Vérification de l'hypothèse 1
Enoncé de l'hypothèse : «
L'amélioration de la qualité de l'image et de l'identité
visuelle du MICPME justifie la performance de sa communication
institutionnelle. »
Dans le chapitre méthodologique nous avons dit
qu'à une fréquence élevée (30% ou plus pour une
variable à 3 modalités et de 50% ou plus pour une variable
à deux modalités) de la modalité « bon » ou
« positif » d'une variable explicative, correspond une
fréquence élevée de la modalité « bonne »
de la variable expliquée. C'est-à-dire que l'hypothèse est
validée lorsqu'une perception positive de chaque variable explicative
correspond aussi à une même perception de la variable
expliquée. Elle est aussi validée lorsqu'une fréquence
ANALYSE DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DU
MICPME
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RESULTATS DE L'ETUDE
faible de la variable explicative correspond à une
fréquence faible de la variable expliquée. Dans tous les autres
cas, l'hypothèse est rejetée.
La fréquence de la modalité « bonne »
de la variable « performance de la communication institutionnelle
» est faible (24%), pendant que 62,5% ont une perception
négative pour l'image et 80% pensent que le système visuel n'est
pas efficace. Il y a donc concordance, c'est-à-dire qu'une mauvaise
image implique une faible performance de la communication institutionnelle.
Cette observation rencontre bien l'hypothèse avancée, car selon
une déduction par analogie, une bonne image correspondra à une
performance élevée. Cela confirme effectivement que la
communication institutionnelle est performante si l'image et l'identité
visuelle de l'institution sont valorisées. C'est-à-dire que si le
MICPME se dote de moyens et/ou outils nécessaires à la gestion de
son image et de son identité visuelle, sa communication serait
adéquate et adaptée aux attentes des cibles visées. On
peut conclure que l'hypothèse H1 est vérifiée.
3.1.3.2. Vérification de l'hypothèse 2
Enoncé de l'hypothèse : « La
réussite de la communication institutionnelle du MICPME dépend
des outils de communication mis en oeuvre. »
La même approche de vérification sera
adoptée, tel que déjà indiquée dans le chapitre
méthodologique.
Les résultats ont montré que 66,67% des
enquêté ont jugé que la « pertinence des outils de
communication » n'est pas efficace, pendant que plus de la moitié
(57,14%) disent que les attentes des cibles n'est pas satisfaite et 77,78%
estiment que l'impact des activités du MICPME est négatif. Dans
la même logique de vérification que pour l'hypothèse 1, on
note ici que la concordance est aussi établie selon la déduction
par analogie. Ainsi, la pertinence des outils de communication,
détermine la valeur de la réussite de la communication
institutionnelle. En effet, le choix des outils de communication constitue une
étape importante dans l'élaboration d'un plan de communication.
Le MICPME doit adapter les outils aux besoins ou attentes des cibles en termes
de communication, pour s'assurer la réussite de sa communication
institutionnelle. Des outils de communication
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MICPME
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RESULTATS DE L'ETUDE
pertinents garantissent une communication institutionnelle
efficace. L'hypothèse 112 est donc vérifiée.
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