V.4.3. Les avantages pour les partenaires de ce
projet
Ces trois émissions vont attirer l'attention de
la population et les accrocher à leurs petits écrans.
Cette puissante audience sur les différentes chaînes engendre une
très forte visibilité pour tous les partenaires. Accompagner un
tel projet révèle pour le partenaire une authenticité dans
son besoin d'innovation pour la satisfaction de sa
clientèle et de ses usagers. De nos jours, une entreprise qui explore
tous les angles possibles de créativité pour toujours
éblouir, scotcher et satisfaire ses clients se donne toutes les chances
de réussir et de prospérer. Cela passe par une communication
efficace vers son public cible et le grand public. Être partenaire de ces
émissions est une aubaine à saisir par les entreprises. Un
annonceur sur ces émissions gagne en visibilité, en
notoriété et surtout en positionnement sur le marché.
59
Yamnoma Geoffroy ZONGO - Université
Senghor - 2019 Récapitulatif des avantages des partenaires
|
Partenaires
|
Population
|
Avantages
|
- Accroître sa part de marché ;
|
- Information
|
|
- Augmenter le taux de ses unités de vente ;
|
- Sensibilisation
|
|
- Doubler son chiffre d'affaires ;
|
- Éducation
|
|
- Renforcer sa visibilité auprès des clients ;
|
- Adhésion
|
|
- Renforcer sa notoriété sur le marché ;
|
- Adoption
|
|
- Diffusion de spots publicitaires pendant les émissions
;
|
- Acceptation
|
|
- Rediffusion des spots pendant les rediffusions des
émissions ;
|
- Conviction
|
|
- Participation des représentants lors des
émissions ;
|
- Appropriation
|
|
- Espace `'sponsor» : décorations ou
logos sur le plateau.
|
- Augmentation des
revenus et des rendements.
|
Cibles principales
|
- Les agriculteurs, les investisseurs, les entrepreneurs
agricoles, etc.
|
|
Cibles secondaires
|
- Le reste de la population
|
|
Source Yamnoma Geoffroy ZONGO, 2018.
V.5- La faisabilité financière
Le problème de financement de la production des
contenus liés à l'agriculture est commun à
toutes les trois télévisions. Un manque de financement
qui se justifie par le fait que les télévisions sont
obligées d'autofinancer la production et la diffusion
d'éléments d'un secteur qui n'est pourtant pas
immédiatement rentable pour elles . A l'issue des entretiens que
nous avons eus avec les différents responsables de ces
télévisions, nous retenons que les potentiels investisseurs dans
le secteur ne sont pas pour la plupart approchés par les services de
communication et de marketing pour les convaincre et leur montrer
l'importance et l'intérêt qu'ils gagnent. Nous retenons
également que les ONG et les structures étatiques intervenant
dans le domaine agricole communiquent moins sur les télévisions
à cause du coût élevé des services. Aussi, y a-t-il
le fait que l'absence d'annonceurs dans les productions
commandées par ces acteurs constitue un manque de recettes pour
les télévisions qui sont obligées pourtant de faire des
revenus pour supporter leurs charges. A contrario, nous
pensons qu'une fidélisation des téléspectateurs
aux émissions télévisuelles sur l'agriculture et
une régularité de ces émissions aux programmes
des télévisions attireront plus de publics. Aussi, les jours et
les heures de diffusion et de rediffusion seront arrêtés de commun
accord avec les télévisions partenaires en tenant compte des
habitudes et des besoins de consommation des populations cibles.
François JOST, à ce propos, renchérit : «
Dans la télévision d'aujourd'hui, la programmation est
ce qui permet aux chaînes de se différencier les unes des
autres et de se forger une identité79 ». Cette
identité rassemblera des publics qui, à leur tour,
intéresseront certainement une certaine catégorie d'annonceurs
qui ont des produits à vendre à ces publics
spécifiques et très nombreux que sont les 86% de Burkinabè
constituant le monde agricole.
79 JOST, François, Comprendre la
télévision et ses programmes, 2009, Paris, p. 31.
60
Yamnoma Geoffroy ZONGO - Université
Senghor - 2019
Malgré les difficultés de financement des
émissions décriées par les trois télévisions
et les coûts très élevés des prestations de service
des télévisions critiqués par les structures communiquant
sur l'agriculture, nous osons prendre le courage de poursuivre notre
projet quitte à trouver une stratégie de financement
autre que celle pratiquée par les télévisions.
V.5.1. Le budget du projet (investissement /
prestation)
Le budget est élaboré en tenant compte de deux
aspects : par investissement et par prestation
A- Le budget d'investissement
Il est estimé à 44990000 F CFA, soit 69216
£.
Description du budget d'investissement
Désignations
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Prix total
|
Plateau télé
|
1
|
1500000
|
1500000
|
Les décors
|
3
|
800000
|
2400000
|
Matériel roulant
|
1
|
8000000
|
8000000
|
Matériel de tournage (équipement complet)
|
|
15000000
|
15000000
|
Matériel de Communication (téléphone,
internet, etc.)
|
|
2000000
|
2000000
|
Matériel de montage
|
|
4000000
|
4000000
|
Location d'un local (pour 12 mois)
|
1
|
250000
|
3000000
|
Fonds de roulement pour un an
|
|
5000000
|
5000000
|
Imprévus
|
10%
|
Précédent
|
4090000
|
Total
|
|
|
44990000 f CFA / 69216 £
|
|
Source Yamnoma Geoffroy ZONGO, 2018.
B- Le budget par prestation
Ce budget est estimé à 3200000 f CFA, soit 4924
£.
Description du budget par prestation
Désignations
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Prix total
|
Tournage
|
Forfait
|
400000
|
400000
|
Montage
|
Forfait
|
200000
|
200000
|
Déplacements sur le terrain (repérage et jour
J)
|
2
|
200000
|
400000
|
Rémunération (pigistes, cadreurs, monteurs,
coordonnateur)
|
10
|
100000
|
1000000
|
Publicité
|
Forfait
|
500000
|
500000
|
Diffusion + rediffusion
|
Forfait
|
700000
|
700000
|
Total
|
|
|
3200000 f CFA / 4924 £
|
Source Yamnoma Geoffroy ZONGO, 2018.
61
Yamnoma Geoffroy ZONGO - Université
Senghor - 2019
V.5.2. Le plan de financement du
projet
Ce plan respecte l'ordre établi au niveau
du budget : financement pour l'investissement et la
prestation.
A- Le plan de financement pour
l'investissement
Il est réparti en deux : l'autofinancement
(40%) et autres sources de financement (60%).
Description du plan de financement pour
l'investissement
Autofinancement pour l'investissement
|
Désignations
|
Type de financement
|
Estimation monétaire
|
Contribution personnelle
|
10% du budget total en nature
|
4499000
|
Sponsor / mécénat
|
10% en Nature et / ou espèce
|
4499000
|
Echanges de marchandises
|
10% en Nature
|
4499000
|
Annonceurs potentiels
|
10% en Espèce
|
4499000
|
Total
|
40%
|
17996000 f CFA
|
Autres financements pour l'investissement
|
Désignations
|
Type de financement
|
Estimation monétaire
|
Fonds d'appui aux initiatives des jeunes
(FAIJ)
|
15% en espèce
|
6748500
|
Fonds d'appui aux développent des industries
culturelles
|
15% en espèce
|
6748500
|
Fonds pour l'accélération du
développement agricole
|
20% en espèce
|
8998000
|
Investisseurs potentiels
|
10% en espèce
|
4499000
|
Total
|
60%
|
26994000
|
|
Source Yamnoma Geoffroy ZONGO, 2018.
B- Le plan de financement par
prestation
Il est scindé en deux parties :
l'autofinancement (30%) et autres sources de financement (70%).
Description du plan de financement par prestation
Autofinancement par prestation
|
Désignations
|
Type de financement
|
Estimation monétaire
|
Contribution personnelle
|
10% en nature
|
320000
|
Annonceurs potentiels
|
20% en Espèce
|
640000
|
Total
|
30%
|
960000
|
Autres financements par prestation
|
Désignations
|
Type de financement
|
Estimation monétaire
|
Télévision partenaire
|
15% en espèce
|
480000
|
Les organisations paysannes
|
20% en espèce
|
640000
|
Les collectivités locales
|
20% en espèce
|
640000
|
Les institutions et / ou ONG
|
15% en espèce
|
480000
|
Total
|
70%
|
2240000
|
Source Yamnoma Geoffroy ZONGO, 2018.
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Yamnoma Geoffroy ZONGO - Université
Senghor - 2019
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