CHAPITRE 3 : RESULTATS E T INTERPRETATIONS
3*1 Résultats et interprétation des
travaux d'implantation
Les profils de résistivité des deux
trainés montrent des points de résistivités faibles (fig.
6 et 7) qui indiquent une anomalie qui peut être une fracture, par
conséquent, une source probable d'eau souterraine. Ce qui justifie le
choix dans notre étude des points fléchés SE 1 (fig. 6) et
SE2 (fig. 7) pour réaliser les sondages. Il faut noter que, sur le
terrain d'autres facteurs sont pris en compte comme la présence des
termitières qui sont des preuves de présence d'eau.
La courbe de sondage SE1 issu du logiciel IPI2WIN (fig. 8)
présente 4 couches (N = nombre de couches) d'épaisseur
différente (Alt = Altitude) et leur résistance. La
comparaison de ces résultats avec le tableau des profondeurs des couches
réelles traversées (tableau 4, lithologie) nous permet de
déduire que Les trois premières couches identifiées par le
logiciel constituent en réalité une couche d'argile
latéritique subdivisée en trois sous couches de résistance
moyenne, 1312 O et que la dernière couche est constituée de
Gneiss de résistance 34439 O. Le point SE2 n'ayant pas
été foré on ne peut comparer son résultat du
logiciel (figure 9) à la réalité.
Les figures 10 et 11 sont des résultats du logiciel
Excel. Ils permettent d'identifier les fractures. Le décalage qu'il
existe entre la courbe bleue et la courbe rouge (fig. 10 et 11) est
appelée embrayage. C'est une technique qui permet de confirmer les
mesures. Elle s'applique en modifiant la distance MN pour une même mesure
d'AB. On peut donc considérer que les courbes bleues rouges et vertes
forment une seule courbe. Pour mieux interpréter une courbe de sondage
il faut connaitre la lithologie générale de la zone. Lorsqu'on
observe la courbe SE1 on remarque que la courbe bleue commence à
décroitre au environ de 12 à 13m ce qui représente la fin
de la latérite et le début de la zone altérée.
Mobilisation des ressources en eau souterraine pour l'AEP des
communes du Bénin : Cas de la commune de Djougou
La courbe rouge continue dans la décroissance
jusqu'à atteindre les plus faibles résistivités et remonte
brusquement aux environ de 35 à 40m ce qui signifie qu'une zone de
fracture a été traversée avant le contact de la roche
saine. Ainsi la courbe SE1 présente une fracture aux environs de 35m. La
courbe SE2 (figure 11) également présente la même
évolution. Mais la différence est que SE1décroit nettement
et a des résistivités plus faibles que celle de SE2 ce qui
témoigne d'une meilleure conductivité du courant en SE1 qu'en
SE2. Or dans le sol c'est l'eau qui favorise la conductivité du courant.
Il est donc plus probable d'avoir de l'eau en SE1 qu'en SE2. C'est pour cela
que : SE1= F1 et SE2 = F2.
Pas de mesure (m)
profil de résistivité
résistivité (?.m)
10000
SE1
1000
100
0 20 40 60 80100120140160180200
Figure 6 : Profil de résistivité du
trainé 1 (logiciel excel)
résistivité (?.m)
10000
1000
100
0 20 40 60 80 100 120 140
SE2
pas de mesure (m)
profil de résistivité
Figure 7 : Profil de résistivité du
trainé 2 (logiciel excel)
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Courbe des valeurs de résistante
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Réalisé et soutenu par I. Christian ALLE, LPH
2009-2010 première promotion Page 39
Figure 8 : Courbe de résistivité de SE1
permettant d'avoir le nombre de couche et leur résistance
(Logiciel ipi2win)
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Figure 9 : Courbe de résistivité de SE2
permettant d'avoir le nombre de couche et leur résistance
(logiciel ipi2win)
résistivité (?.m)
10000
1000
100
1 10 100
AB/2 (m)
SE1=F1
MN=2 MN=12 MN=40
Figure 10 : Courbe de sondage SE 1 permettant de
déterminer les fractures (logiciel excel)
résistivité (?.m)
10000
1000
100
1 10 100
AB/2 (m)
SE2=F2
MN=2 MN=12 MN=40
Figure 11 : Courbe de sondage SE2 (logiciel
excel)
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