Chapitre troisième : Joseph-Félix Le Blanc
de La Combe « l'historien de Charlet ». 73
I. Un monument à la mémoire de Charlet.
L'ouvrage du colonel de La Combe. 73
A. La popularité de Charlet avant la publication de sa
biographie par le colonel de La Combe. .
73
B. Les sources à disposition pour le colonel de La Combe.
78
C. « Faire connaître à la France un de ses
plus dignes enfants... » L'ambition du colonel de la
Combe pour la mémoire de Charlet. 83
II. Joseph-Félix Le Blanc de La Combe et
Nicolas-Toussaint Charlet, deux destins
indissociablement liés. 90
A. La réception critique de Charlet sa vie, ses
lettres. 90
B. Charlet sa vie, ses lettres. Quels apports pour la
réputation du colonel de La Combe et la
renommée de Charlet ? 94
C. La postérité de Charlet et du colonel de La
Combe. 99
Conclusion 105
Bibliographie : 111
5
Avant-propos
Si l'étude des objets est au coeur de l'histoire de
l'art, il convient également de s'intéresser aux acteurs qui
participent à l'écriture de l'histoire sociale des arts, qu'ils
soient professionnels à l'instar des marchands, commissaires-priseurs et
experts, ou bien amateurs comme c'est le cas du colonel Joseph-Félix Le
Blanc de la Combe (1790-1862). Si la collection de ce dernier a retenu
l'attention de ses contemporains, elle n'a jusqu'aujourd'hui jamais fait
l'objet d'une recherche particulière. Les recherches sur ce personnage
et sur sa collection, correspondent à mes intérêts
personnels, notamment le collectionnisme et la connaissance du marché de
l'art et cela plus particulièrement au XIXe siècle. Si
d'un point de vue esthétique cette période éclectique
correspond à mes goûts, elle est également pour le commerce
de l'art une période charnière.
Proposé par France Nerlich, ma directrice de recherche,
pour répondre à mes intérêts scientifiques, ce sujet
m'a permis de me familiariser avec la recherche mais aussi avec le
marché de l'art. Les recherches menées pour cette monographie sur
le colonel de La Combe m'ont amené à traiter des documents
d'archives dont je n'étais pas encore coutumier. Après avoir
consulté dans les bibliothèques locales la masse bibliographique
la plus importante en rapport avec les thèmes généraux de
ce sujet, je me suis déplacé aux Archives municipales de Tours et
départementales d'Indre-et-Loire. Par la suite, j'ai dû me rendre
à plusieurs reprises dans des bibliothèques parisiennes, à
l'exemple de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art
(INHA), de la bibliothèque Sainte-Geneviève, et de la
bibliothèque nationale de France (BnF). J'ai enfin cherché des
informations aux Archives nationales avant de terminer cette enquête aux
Archives de la municipalité de Paris.
C'est avec beaucoup de reconnaissance que je tiens à
remercier tout d'abord, France Nerlich, sans qui la réalisation de ce
dossier de recherche n'aurait pu être possible. Ses conseils judicieux,
sa rigueur scientifique constante et le temps qu'elle m'a consacré,
m'ont été précieux tout au long de cette année. Je
désire adresser également mes remerciements à Marc de
Ferrière le Vayer, professeur d'histoire contemporaine à
l'Université François-Rabelais de Tours, qui a pris un vif
intérêt à mon sujet de recherche, et m'a
généreusement donné l'accès à sa base de
donnée Orhibio (Origines et histoire de la médecine et des
biotechnologies en région Centre). Je désire aussi exprimer ma
reconnaissance à Jean-Baptiste Minnaert, professeur d'histoire de
l'architecture contemporaine dans cette même université, pour ses
conseils méthodologiques
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très utiles donnés dans le cadre de son
séminaire de master. Enfin, je tiens à remercier ma famille et ma
conjointe pour leur soutien constant durant toute cette année
universitaire.
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