E. PESCHAUD
La Quincaillerie donne « accès aux droits
culturels sans le vouloir, c'est notre nature ». Le tiers-lieu travaille
également avec des lieux qui font de la résidence d'artistes.
Avoir une résidence est à voir sur le plus long terme.
Les tiers-lieux sont aussi des portes d'entrée pour
découvrir le territoire pour les néo ruraux. Dans les zones
rurales, les gens se regroupent plus que dans des plus grandes villes.
Un tiers-lieu appartient à la politique au sens noble :
vie de la cité. Ce n'est pas le tiers lieu qui attire, ce sont les
personnes qui y sont qui attirent.
Le tiers-lieu est un outil de développement territorial
avec des liens partout ailleurs. Il y a une notion de réseautage, c'est
tout un vivier de compétences. Il y a un besoin de ressources humaines
pour faire se développer le tiers-lieu.
La Quincaillerie appartient à des réseaux de
tiers-lieux, comme par exemple en Creuse où il y en a treize, ou encore
à la Coopérative des Tiers-Lieux en nouvelle-Aquitaine. Il y a
également le réseau Tela qui est sociétaire de la
Coopérative. Cela permet un échange de compétences entre
les tiers-lieux, de la coopération. Pour l'instant « on ne perd pas
notre âme », même si quelques petits compromis doivent
être faits. Le Président donne carte blanche pour faire
évoluer les systèmes. « Donc c'est bien d'être dans
ces systèmes pour pouvoir le faire ». Le tiers-lieu est un mode de
vie.
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