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Police de circulation routière et tranquillité publique. regard sur les accidents et les embouteillages à lubumbashi


par Mead Mesongolo
Université de Lubumbashi - Graduation 2020
  

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IV. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question, c'est une étude qui consiste à passer en revue la littérature existante et des travaux antérieurs qui cadrent avec l'objet de notre étude ; l'objectif ici, consiste à saisir la pensée des autres chercheurs qui nous ont précédés dans ce domaine, mais il ne traite pas tous les aspects sur l'influence de la police de circulation routière au regard de la sécurité routière.

De ce qui précède nous proposons de parcourir leurs contenus et ensuite nous essayerons de nous démarquer d'eux pour tracer une voie qui va nous permettre de contribuer à l'édifice de l'appareil scientifique à propos de la sécurité routière.

Lors de notre recherche nous avons lus certains ouvrages de nos prédécesseurs que voici :

MUKEKWA MALUNDA5(*) dans son mémoire intitulé « Infrastructures routières et cohésion provinciale ; regard sur l'ancien province du Katanga », dans le souci de connaitre les voies permettant l'unité et le développement des échanges entre provinces, district, territoires et les infrastructures routières favorisant le déplacement des personnes et de leurs biens, se voit construire son sujet. Dans sa démarche soucieuse l'auteur se pose comme question de départ ;

Ø Quels seraient les fruits des infrastructures routières sur la cohésion provinciales 

Comme réponses provisoire il estime que le développement des infrastructures routières produirait la cohésion dans les provinces, principalement celle du Katanga. Et il résume en disant que si on appliqué les méthodes pour développer l'infrastructure routière ce qui serait une faveur du transport routier qui facilitera la cohésion provinciale par et à travers l'intercommunication et la multiplicité des véhicules qui permettra la circulation rapide des personnes et de leurs biens dans les provinces du Katanga.

Dans sa conclusion, l'auteur affirme son hypothèse, dont il atteste avec des propositions suivantes :

v Promouvoir les entretiens préventifs dans le but de garder en bon état les routes, et de prévoir des entretiens réguliers quand cela l'exige à fin de permettre leurs praticabilité en tout moment de sorte à favoriser les transactions et échanges commerciaux au niveau interne ;

v Accroitre les investissements dans le secteur routier par une part considérable du budget de l'Etat ; promouvoir les affectations de ressources dans des travaux de réhabilitation soutenus par des bons diagnostics pour rendre praticable tous les tronçons ;

v Règlementer la passation des marchés publics relatifs aux travaux de construction, de réhabilitation ou de modernisation des routes.

L'auteur met l'accent sur les difficultés des transactions et des communications routières dans la province du Katanga, ensemble avec l'auteur, nous également nous évaluons les difficultés des infrastructures routières dans la ville de Lubumbashi dont les véhicules sont devenus très nombreux et les routes qui sont insuffisantes et inadéquates. Mais de notre part nous allons beaucoup plus nous consacrés sur l'incidence qui résulte de ses infrastructures routières qui sont si macabres, face aux accidents et embouteillages que connait la ville de Lubumbashi.

Selon MUTETA SAPATO Alice6(*), dans son ouvrage intitulé « transport urbain et ses conséquence sur la sécurité routière et la santé dans une ville africaine : cas de Lubumbashi » ce sujet est le fruit d'une chercheuse qui a observés les accidents de circulation causés par le transport urbain dans les routes et les retombés de ces accidents sur la santé des habitants d'une ville africaine. En guise de problématique l'auteur se pose cinq questions que voici :

1) Dans la politique d'aménagement de la ville de Lubumbashi quelle est la place qu'occupent les problèmes du transport urbain ?

2) Comment la circulation est-elle organisée dans la ville de Lubumbashi ?

3) Quelles sont les règles qui régissent la mise en circulation des véhicules ?

4) Quelles sont les conséquences sanitaires liées au transport urbain ?

5) Les systèmes de soins à Lubumbashi est-il en mesure de répondre aux besoins de santé engendrée par les problèmes de la circulation routière de la ville ?

A toutes ses questions correspondent des réponses selon lesquelles le mode d'urbanisation de la ville de Lubumbashi induit des difficultés de déplacement de la population ; les déplacements difficiles causent des accidents de circulation dus à l'état de véhicules, état psychophysiologique des conducteurs, état de la route, nébulosité, etc. Le système de santé de la ville de Lubumbashi est limité par rapport aux besoins sanitaires de la population en matière des accidents de circulation estime l'auteur.

Apres analyse et traitement des données, l'auteur est arrivé à la conclusion selon laquelle au cours de ces dernières décennies la ville de Lubumbashi n'a cessé de se développer spatialement et démographiquement, et son parc automobile ne cesse d'accroitre tandis que la voirie urbain n'a que peu évolué en qualité et en quantité, et présente une inadéquation par rapport au trafic actuel, cette voirie reste prédominée par des routes en terre, généralement en mauvais état et le risque d'accident de circulation routière sont évidents.

Nous sommes sur une même piste avec cet auteur du faite que, l'auteur s'intéresse de la sécurité routière et la problématique des accidents de la route, quand il parle du parc roulant qui n'est pas adéquate par rapport au trafic routier actuel ; et qui crée une congestion sur les artères en bon état et les risque d'accidents de circulation qui sont évidents.

Mais la démarcation se situe au point que l'auteur se base sur la relation existante entre le transport urbain et le secteur sanitaire (santé) dans la ville de Lubumbashi tandis que de notre part, nous parlerons de l'impact de la police de circulation routier sur les accidents et les embouteillages de la route à Lubumbashi.

Quant à François dieu7(*) dans son ouvrage «police de la route et gendarmerie », l'auteur estime que le secours aux accidents, la constatation des accidents et la régulation du trafic demeurent, en principe le fondement de la police de la route.

La surveillance générale du réseau routier est devenue de plus en plus répressive, face à l'inflation galopante des accidents de la route ; la puissance publique a mis sur pied une règlementation de plus en plus contraignante dans le domaine de la circulation routière (port de ceinture de sécurité, institution du permis à point, limitations de vitesse, alcoolémie,...). Contrairement aux autres domaines de l'activité policière ou la répression n'est que rarement lise en avant affermée comme une nécessité sociale et une priorité institutionnelle, la police de circulation routière a été construite sur le postulat de base de la prévention «générale » de la délinquance.  

Selon François dieu le meilleur moyen d'empêcher la mortalité et autre exaltions sur les routes serait dont de réprimer les comportements infractionnels, de manière à produire un effet dissuasif quasi immanent, salutaire et salvateur : une peur des policiers de circulation routière face aux conducteurs des véhicule, la tache de ces derniers consisterait donc à être sans pitié, L'auteur ajoute en disant la répression routière apparait comme une sorte de reflexe d'autodéfense du système social vis-à-vis de ce que jeanClaude CHESNAIS qualifie de « plus grand fléau des temps moderne » et la vraie violence est l'automobile ; en sortant dans la rue on risque d'avantage d'être écraser par une voiture qu'être attaqué par des malfrats.

Cependant pour l'auteur la première sécurité des citoyens est désormais routière, dans cette optique il y a une large cohérence d'idée entre nous et cet auteur, dans la mesure où l'auteur présume que, la circulation routière est un domaine qui nécessite une forte attention et la police de la route ne doit pas être gracieux mais rigoureux (sans pitié) dans le but d'éviter les accidents de la route et l'auteur ajoute en disant : « la vraie violence est automobile, et la première sécurité des citoyens est routier dont l'Etat doit assurer la survie ». Mais nos routes se séparent dans la mesure où l'auteur a basé son étude dans un cadre géographique différent de la nôtre (la France) et nous notre étude sera observée sur république démocratique du Congo dans sa ville de Lubumbashi.

D'après MUTOMBO KITWA8(*) dans son mémoire de fin d'étude, il porte sa réflexion sur « l'efficacité de la police spéciale de roulage face à l'augmentation du nombre des véhicules à Lubumbashi » ; sa préoccupation est de saisir les facteurs qui pourraient être à la base du manque d'efficacité de la police spéciale de roulage dans la réalisation de sa mission qui est de sécuriser la circulation routière.

Apres ses études il se rendu compte que le service appelle un nouveau réajustement de la part de l'autorité politico-administrative compétente ; l'auteur exhibe des piste de solutions pour renforcer le service des policiers de circulation routières que voici :

· Des nouveaux équipements matériel qui devrait être dote à ce service ;

· Les recyclages de ses agents ;

· La réorganisation de la procédure d'acquisition du permis de conduire ;

· La révision de la motivation des agents de la police spéciale de roulage ;

· Et enfin le réaménagement et l'entretien de la voirie publique.

En lisant l'auteur il est palpable de se rendre compte que sur le plan fonctionnel, l'auteur démontre les manques d'efficacité de la police spéciale de roulage, et propose des remèdes à ses failles. Pour nous il s'agirait plus tôt d'observe cette police beaucoup plus sur son plan actif, c'est-à-dire nous allons nous intéresser à son mode d'action sur le terrain, ses mesures préventifs, sa politique de gestion et ses réprimandes pour éviter les accidents et les embouteillages de la route.

Pour ce qui est de Henry SAMBA KAJIKU dans son mémoire dont le sujet est « la problématique des accidents de circulation routière dans la ville de Lubumbashi »9(*). Dans sa problématique l'auteur se posé comme questions :

v de savoir pourquoi le nombre d'accidents de la route dans la ville de Lubumbashi est en train d'augmenter ?

v si on veut garantir la sécurité routière dans la ville de Lubumbashi, sur quelle composante faut-il travailler ? Comme réponse provisoire l'auteur déduit que le comportement des conducteurs influencerait la moitié du nombre des accidents dans la ville de Lubumbashi.

C'est ainsi qu'après ces investigation que l'auteur est parvenu à démontrer que les comportements des conducteurs est à la base de la montée en flèche des accidents de la circulation routière à Lubumbashi et pour éradiquer cette situation, l'auteur propose que l'autorité compétente doive mener des grands actions sur le facteur comportemental des conducteurs de véhicules de sorte à se rendre compte qu'entre les conducteurs de transports en commun et les particuliers, laquelle de ses catégories commet beaucoup plus des accidents et l'auteur insiste que l'autorité doit fixer de manière universelle le nombre de séances d'apprentissage qu'il faut pour la maitrise du volant. Il existe un point de convergence avec l'auteur du faite que, l'auteur examine de même avec nous la problématique des accidents ; dont selon l'auteur les principaux acteurs d'accident sont les conducteurs de véhicules qui seraient à la base des accidents de la route.

Mais il y a également à admettre une distinction dans la mesure où, l'auteur se base beaucoup plus sur les conducteurs de véhicules sans pour autant parler des agents de la police de roulage tans disque dans notre études nous allons beaucoup plus nous basés de l'influence de la police de la route(P.C.R) sur la problématique des accidents et des embouteillages de la route qui trouble l'ordre public et compromet à la tranquillité publique qui est une des missions régaliennes de l'Etat.

* 5 MUKEKWA MALUNDA, Infrastructures routières et cohésion provinciale; regard sur l'ancien province du Katanga, mémoir SPA, UNILU, 2015.

* 6 MUTETE SAPATOA Alice, transport urbain et ses conséquences sur la sécurité routière et la santé dans une ville africaine : cas de la ville de Lubumbashi, mémoir, L2 SPA/UNILU, 2012.

* 7 François dieu, police de la route et gendarmerie, paris, Ed. Le harmattan, 2005.

* 8 R. MUTOMBO KITWA, L'efficacité de la police spéciale de roulage face à l'augmentation du nombre des véhicules à Lubumbashi, UNILU, Mémoire en SPA, 2005-2006.

* 9 Héritier SAMBA KAJIKU, Problématique des accidents de circulation routière dans la ville de Lubumbashi, Mémoire en psychologie, 2006-2007.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway