Rôle des assemblées provinciales et bien-être de la population congolaise. Cas de l'assemblée provinciale du Haut Lomamipar MANHIX MPANGA Université de Kamina - Licence en sciences sociales politiques et administratives 2021 |
SECTION V : LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA RDCPour MWAYILA TSHIYEMBE les institutions sont des productions sociale. A ce titre, elles ne sont pas une fin en soit car elles constitituent une ressource d'une fin. 29(*) Dans cette perceptive note KABUYA LUMUNA SANDOil n'y a pas d'institution idéale, chaque entité, chaque état ce dote des institutions politiques qu'il juge meilleur pour sa politique et pour sa cohérence 30(*) En RDC selon l'article de 68 de la constitution du 18 Février 2006 au niveau nationnal sont : § Le Président de la République ; § Le parlement ; § Le gouvernement § Les cours et tribunaux. L'inorganisation institutionnelle réponds à des préoccupations majeures tirées de l'expérience politique vécu par le peuple congolais, il s'agit en effet de :
Au niveau de la province nous avons des institutions suivantes : § L'assemblée provinciale ; § Le gouvernement provincial. Dans le cadre de cette étude, sera essentiellement axée sur deux institutions de la province d'ailleurs ce sur l'une (l'assemblée provinciale) qui est notre champ d'étude. Ces deux institutions permettent d'exercer un contrôle sur les individus, elles permettent la socialisation et favorise l'éclosion du bien-être, la stabilité des institutions et à la fois une condition indispensable du développement. V.1. TYPES D'ACTEURS POLITIQUESIl existe deux catégories d'acteurs politiques : il y a des acteurs politiques institutionnels et les acteurs privés. En effet, les états modernes sont gérés à travers les structures différentes les unes aux autres, ces structures qui configurent les systèmes politiques contemporaines sont établit en fonctions des réalités sociopolitiques spécifiques et des expériences historiques des États. 31(*) En RDC, en général les institutions politiques qui constituent l'ossature du pouvoir politique de l'État gravitent autour des quatre institutions qui sont : le Président de la République, le parlement, le gouvernement et les cours et tribunaux.32(*) A l'instar de la province du haut-Lomami, les acteurs provinciaux institutionnels se trouvent au sein de l'organe délibérant et l'exécutif, les cours et tribunaux. Selon MWAYILA « bien qu'il ne figure pas dans la nomenclature institutionnelle officielle, le grand média, les partis politiques, les réseaux ou le lobbying, l'opinion publique, le groupe d'intérêt, les entreprises multinationales, voire quelques individus sont devenu par hasard de l'histoire les acteurs privés de la politique publique. Ils peuvent influencer la politique d'un État d'un sens ou dans un autre selon les intérêts en jeu et le rapport de force en présence » 33(*) Dans le monde politique, tous les professionnels n'appartiennent pas à cette catégorie : à côté des ministres, des présidents des groupes parlementaires de commissions, les députés de base peuvent être considérés comme acteurs politiques de faits dans l'administration, tous les hauts fonctionnaires bien qu'ils ne soient pas des dirigeants influent directement des politiques publiques, des intellectuelles sages universitaires, une partie des journalistes peuvent être appelé à exercer une fonction influente pouvant influencer la décision politique. 34(*) Jean Yves Dormagen et Daniel Mouchard signalent l'existence d'une pluralité d'acteurs politiques parmi nous citons les partis politiques, les professionnels de la politique, l'opinion politique, le groupe d'intérêt, les mouvements sociaux35(*) * 29 MWAYILA TSHIYEMBE, la rennaissance de la RDC en jeux et perseptives, Pari, éd l'harmattan 2007, p15 * 30 KABUYA LUMUNA SANDO, socilogie politique, éd cedis, Kinshasa, 2018, p386 * 31 MULUMBATI NGASHA op-cit p15 * 32 Recueil des textes légaux et réglementaires sur la décentralisation en RDC, Kinshasa, éd. C.T.AD, 2006, p19 * 33 MWAYILA TSHIYEMBE, la politique étrangère des grandes puissances, Paris, éd le harmattan, 2010, p22 * 34 Dominique Chagnolland, sciences politiques, paris 51ème édition Dalloz 2014, p274 * 35 Jean Yves Dormagen et Daniel Mouchard, introduction à la science politique, Bruxelles. Ed de Boeck, 2015, p211 |
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