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La problematique de la relation taux directeur et taux debiteur des banques en rdc de 2006 à  2020


par Patrick Lapreserve El TSHIBAMBA
UNIKIN - Licence 2020
  

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CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE L'ETUDE

Le chapitre sous examen, met en exergue quelques concepts fondamentaux afférents à cette étude.

Section 1. MODELE INITIAL D'INTERMEDIATION FINANCIERE

Afin de comprendre la relation entre les deux taux, cette section nous présente la finance directe et la finance indirecte pour analyser les différents marchés sur lequel sont appliqués les différents taux d'intérêt.8(*)

1.1. Finance directe

Dans la finance directe les emprunteurs obtiennent directement des capitaux de la part des préteurs en leurs vendant des titres (ou instruments financiers) sur les marchés financiers.9(*)

La finance directe concerne, dans l'expression de GURLEY et SHAW, le marché de la dette primaire, c'est - à - dire les marchés des capitaux. Sur les marchés des capitaux se rencontrent des agents a besoin de financement et ceux à capacité de financement ; les uns, par émission des titres, se procurent des ressources auprès des autres. Etant donné la présence des intermédiaires financiers sur les marchés des capitaux, l'analyse de la finance intermédiaire ne peut dichotomiquement se faire de celle de la finance directe, pour Jean Pierre Patat, le marché des capitaux est l'une des deux composantes du système financier d'une économie où se confrontent directement les offres et les demandes des capitaux et où sont émis et souscrits, soit directement, soit par l'intermédiaire d'organisme de placement collectif des titres d'une grande diversité, mais qui se rattachent à deux familles à savoir :

- des titres de créances à moyen et long terme (obligations) ou à court terme rapportant un intérêt (titre de créances négociable)

- et des titres de propriété (actions) en rapportant une participation au bénéfice, les dividendes, et destinés à continuer ou à renforcer les fonds propres des entreprises.

1.1.1. Marche monétaire

Selon les termes d'Alain SIAENS, les marchés monétaires concernent le circuit des fonds prêtés et empruntés à court terme. Au sens large, ils englobent les marchés implicites par lesquels les intermédiaires collectent les dépôts d'agents non financiers en surplus et octroient les crédits à court terme aux agents déficitaires.

Mais au sens strict, ils désignent des marchés de gros ou intermédiaires destinés à activer la destination des encaisses et dont la flexibilité excède généralement celle qui subsiste dans les relations avec la clientèle finale, au stade du détaille. Jadis, les opérations sur le marché monétaire ne concernaient que les institutions financières entre elles, spécialement les banques entre elles. Les unes pour faire face à leurs besoins de trésorerie se procurent de la monnaie centrale auprès des autres, qui disposent de liquidité excédentaire.

En d'autres termes, destinés à permettre aux banques d'obtenir la monnaie banque centrale dont elles peuvent avoir besoin, le marché est, jusqu'à 1985, un marché fermé sur lequel n'interviennent que des institutions à caractère financier. L'accession des agents non financiers impose, dans la pratique, la division des marchés monétaires dans deux compartiments : le marché interbancaire et le marché des titres de créances négociables qui, lui-même, est aussi divisé en plusieurs sous marchés.10(*)

1.1.1.1. Compartiments du marché monétaire

La structuration des compartiments ou sous marchés du marché monétaire n'est nécessairement pas la même dans toutes les économies.

a) Marché inter bancaire

Le marché interbancaire est le marché monétaire par excellence, dans ce sens qu'il constitue son centre nerveux. Il s'y négocie les prêts et emprunts d'un jour à un an que les organismes financiers s'y font mutuellement d'après l'état de leurs trésoreries, en monnaie nationale ou en devise. En principe, les acteurs exclusifs de ce marché sont les banques.

Les autres institutions financières peuvent y prêter, mais sans autorisation d'y emprunter. Etant donné un marché libre, où la concurrence est parfaite, le taux d'intérêt y est déterminé par le mécanisme du marché, et en est l'expression la plus précise du coût marginal de l'argent. La technique la plus utilisée dans les opérations interbancaires c'est la pension. En effet une banque emprunteuse cède à son préteur la propriété d'un titre, mais seulement pour une période donnée.

* 8 MUKUNDI NYMBO : institution financière congolaise, notes des cours, deuxieme licence économie monetaire/Faseg/unikin 2019-2020, Kinshasa, p8

* 9 KABUYA KALALA : économie bancaire, L1 économie monetaire, Faseg/unikin, juin 2007

* 10 MIKUNDI NYEMBO E. Opcit, P.9-P.10

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway