INTRODUCTION
La communauté internationale fait face aujourd'hui
à des multiples situations et problèmes dont les
conséquences se font sentir au-delà des frontières et qui
menacent la paix et la sécurité sur le plan international,
régional, sous régional, et national. Ils remettent aussi en
question les progrès réalisés dans la voie du
développement.
En effet, depuis la fin de la seconde (2nd) guerre
mondiale, le monde fait face à de nouvelles menaces dont la plus
récurrente est (le terrorisme). Le terrorisme occupe
régulièrement la scène politique, médiatique et
parmi les questions qui affectent directement les populations du monde entier,
il reste l'une des priorités à l'ordre du jour de la politique
étrangère des différents gouvernements, car il instaure
une philosophie de terreur et de barbarie.
L'origine du mot terrorisme apparaît avec la Grande
Terreur de la Révolution française (1793-1794)1 et
désigne au départ ce qu'on appellerait aujourd'hui la «
terreur d'Etat » ou le « terrorisme d'Etat ». Dès le
début, la pratique du terrorisme implique l'usage de la violence
à des fins politiques. Toutefois, la terreur d'Etat ne connaitra son
véritable avènement qu'au XXe siècle, avec les divers
régimes totalitaires existants de par le monde.2 Le terme et
le sens de terreur sont empruntés (vers 1356) au latin « terror
» qui signifiait « effroi épouvantable, inspirant de l'effroi
», lui-même dérivant de « terrère » qui
signifiait « effrayé, épouvanté ». Au lendemain
de a révolution française, c'est-à-dire en 1794, le sens
du mot terreur a changé et fut traduit en terrorisme.
Définir le terrorisme aujourd'hui n'est pas chose
facile du fait de ses divers caractères. Il n'existe pas de
définition officielle du terrorisme. Cependant les Etats membres de
l'ONU procèdent à l'élaboration d'une convention globale
sur le terrorisme international qui devrait finalement contenir une
définition générique internationale du crime de
terrorisme3.
1 La terreur est le nom par lequel on
désigne une période de la Révolution française.
Elle commence à la naissance du tribunal révolutionnaire en mars
1793, aux massacres de septembre de 1792, voire aux premières
têtes tranchées de juillet 1789, Elle s'achève le 28
juillet 1794, lors du coup d'Etat du Thermidor.
2 BLIN Arnaud, Le Terrorisme,
Paris, Le cavalier Bleu, 2005, p. 2.
3UNODC, Questions les plus
fréquemment posées sur les aspects du droit international
touchant la lutte contre le terrorisme, New York, 2009, 107
pages.
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Par contre, il existe plusieurs tentatives de
définition du terrorisme. La convention des Nation Unies pour la
répression du terrorisme signée à New York, le 9
décembre 1999, dans son article 2 définit le terrorisme comme :
« tout acte destiné à tuer ou à blesser
grièvement un civil, ou toute autre personne qui ne participe pas
directement aux hostilités dans une situation de conflit armé,
lorsque, par sa nature ou son contexte, cet acte vise à intimider une
population ou à contraindre un gouvernement ou une organisation
internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte
quelconque ».
Le dictionnaire de droit international public,
rédigé sous la direction de Jean SALMON affirme que le terrorisme
serait un : « fait illicite de violence grave commis par un individu ou un
groupe d'individus agissant à titre individuel ou avec l'approbation,
l'encouragement, la tolérance ou le soutien d'un Etat, contre des
personnes ou des biens, dans la poursuite d'un objectif idéologique, et
susceptible de mettre en danger la paix et la sécurité
internationales »4. Cette définition a le mérite
de cibler le terrorisme en tant que fait illicite et non les activités
terroristes en tant qu'expression de ce fait, comme cela est très
fréquent notamment dans les conventions. Néanmoins, il aurait
peut-être été nécessaire de préciser que les
personnes ou les biens visés peuvent être publics5.
Au vu de ces définitions, la doctrine quant à
elle, définit le terrorisme comme étant l'emploi
systématique de la violence par des entreprises individuelles ou
collectives pour des motivations d'intérêt politique, religieux ou
même idéologique dont le but est de menacer la
légitimité des Etats et de terrifier la population
civile6. Le terrorisme permet de distinguer les notions suivantes :
la guérilla7, l'assassinat politique8,
l'anarchisme9, ou violence politique10.
4Dir, Jean SALMON, Dictionnaire de droit
international Publique, Bruylant, Bruxelles, 2001, 1198
pages.
5 MAMAN IBRAHIM Rabi, La répression
du terrorisme dans le droit pénal Nigérien,
licence en science juridique et politique, UCAO/UUB, année universitaire
2010-2011, p. 2.
6 OUEDRAOGO Wend-Lamita Eva Florelle, La lutte contre le
terrorisme dans l'ordre international, rapport de fin de cycle
présenté en vue de l'obtention du diplôme de licence en
droit, UCAO/UUB, Année Universitaire 2013-2014, p 2.
7 Guerre opposant les petits groupes de partisans
et utilisant le harcèlement, les embuscades et autres coups de main.
8 L'assassinat politique est l'action de tuer une
personnalité politique ciblée.
9 L'anarchisme est un courant de philosophie politique
fondé sur la négation du principe d'autorité dans
l'organisation sociale et le refus de toute contrainte découlant des
institutions basées sur ce principe.
10 La violence politique est un concept utilisé en
science sociale et politique qui fait référence à des
destructions ou des atteintes physiques dont le but, le choix des cibles ou des
victimes, la mise en
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Il existe quatre grands types de terrorisme qu'il convient de
distinguer entre
autre :
? Le terrorisme individuel : provoqué
par des rebelles, des anarchistes, ou des nihilistes (admettant une
liberté morale) ;
? Le terrorisme organisé :
prôné par des groupes défendant une idéologie
différentes (ex : extrême gauche, extrême droite) ;
? Le terrorisme d'Etat : on parle de
terrorisme d'Etat dans le cas ou des actions terroristes ont été
mises en oeuvre, commanditées, manipulées ou complaisamment
ignorées par un Etats ;
? Cyber terrorisme : l'influence de plus en
plus grand des réseaux informatiques dans l'activité des
populations et des Etats et leur dégradation par des « cyber
attaques » a fait naitre l'idée d'un possible « cyber
terrorisme »11.
Tous ces types de terrorisme se caractérisent par leur
mode d'opération soit par la prise d'otage, soit par l'emploi de la
violence. Après les attentats qui ont frappés les Etats Unis
d'Amérique le 11 septembre 2001, nous évoluons vers les actes
terroristes plus fréquents et menaçants. Toutes les
régions du monde ont en effet été frappées. Face
à ce fléau, il parait évident que les Etats ne se
contentent pas seulement de le nier ou de le dénoncer, mais de voir
lucidement quels en sont ses effets et comment ils peuvent lui
résister.
Les actes de terrorismes ont de graves effets sur toute une
série de droit fondamentaux de l'homme. Les Etats ont non seulement le
droit mais aussi le devoir de prendre des mesures effectives pour s'y opposer,
une action antiterroriste efficace et la protection des droits de l'homme sont
des objectifs complémentaires et synergiques qui doivent être
poursuivi ensemble dans le cadre de l'obligation qui incombe aux Etats de
protéger les personnes relevant de leur
compétence12.
Aucun pays n'est épargné du terrorisme et ne
peut à lui seul lutter contre ce phénomène. Il parait
évident que les pays doivent s'unir et mener ensemble cette lutte
anti-terroriste.
oeuvre et/ou l'effet ont une signification politique et
tendent à modifier le comportement des protagonistes dans une situation
de négociation.
11 MAMAN IBRAHIM Rabi, La répression du terrorisme dans le
droit pénal Nigérien, op.cit. p.3 et s.
12 Haut-commissariat des Nations Unies aux droits
de l'homme, Droit de l'homme, terrorisme et lutte
antiterroriste, fiche information no 32, p. 20.
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Le Burkina Faso a la réputation d'un pays relativement
paisible et stable dans une région instable13. En effet le
Burkina Faso fait partie du sahel, région de transition entre le
Maghreb, où sont apparus les premiers groupes terroristes en Afrique, et
les pays du golfe de Guinée dans lesquels s'est développée
une importante activité terroriste. La proximité
géographique du Niger et du Nigeria, où sévissent les
groupes radicaux, avec le Burkina Faso reste une préoccupation
importante. Le mixage des populations, les sympathies ethniques et religieuses,
et bien d'autres facteurs tant économiques et sociaux peuvent jouer en
faveur d'un épanchement de l'action des groupes notamment «
Boko-Haram » et d'autres groupes islamiques vers le Burkina
Faso14. Autre action qui peut attirer l'attention des
extrémistes vers le Burkina Faso, serait sa participation au
renforcement de l'action antiterrorisme au plan international15.Face
à cette menace, une crise au Burkina Faso coûterait très
cher au Burkinabé et à toute la région. De ce faits, il
est important de se poser un certains nombres de questions connexe à
notre problématique générale à savoir quelles sont
les mesures répressives prise par l'Etat Burkinabé pour lutter
efficacement contre ce fléaux ? Ces mesures sont-elles conforment aux
normes internationales de lutte contre le terrorisme et du respect des droits
de l'homme?
Ce sujet est d'une actualité permanente et même
brulante. L'émergence des mouvements terroristes constitue une
préoccupation pour l'Etat Burkinabé déterminé
à promouvoir la paix, la sécurité, la justice et le
développement équilibré du pays. L'Etat burkinabé
doit tout mettre en oeuvre pour entreprendre des actions préventives et
répressives afin d'éviter une crise à grande
échelle sur son territoire, d'où la formulation de notre sujet
« La répression du terrorisme dans le droit pénal
burkinabé ». « Toute société, en
particulier celle contemporaine, ne peut se passer du droit pénal qui
demeure un des outils précieux nécessaires à la lutte
contre la criminalité dans toutes ses formes et au respect de certains
droits individuels. C'est
13 Augustin LOADA et Peter ROMANIUK,
"Prévention de l'extrémisme violent au Burkina
Faso : vers une résilience nationale dans un contexte
d'insécurité régionale", juin 2014, p.9 et s.
14 TARBANGDO Gérard, La
criminalité transnationale en Afrique de l'ouest,
séminaire sous régional de haut niveau sur la criminalité
transnationale du 12 au 14 décembre 2013, p. 8.
15 L'armée burkinabè en mission de paix au Mali
dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des
Nation Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
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un droit plus que nécessaire dans une
société contemporaine où le crime est de plus en plus
organisé, modernisé voir professionnalisé
»16.
En effet, le terrorisme n'est pas présent au Burkina
Faso comme dans d'autre pays de la sous-région. Il s'est
manifesté pour la première fois par la prise d'otage dans le site
minier17 au Nord-Est du pays. Ainsi l'Etat burkinabé doit
sécuriser la vie de la population, et pour ce faire, il doit mettre en
place un dispositif répressif de lutte anti-terroriste.
Dans l'optique de mieux appréhender notre sujet, nous
examinerons d'une part le cadre juridique de lutte contre le terrorisme au
Burkina Faso (Chapitre I), et d'autre part, nous verrons la
procédure et la protection des droits de l'homme en matière de
lutte contre le terrorisme au Burkina Faso (Chapitre II).
16 Elisabeth L. KANGAMBAGA, Droit
pénal général (collection précis de droit
burkinabé), Ouagadougou (Burkina Faso), Presses
africaines, Mars 2007, p. 17.
17 Un Roumain enlevé à Tambao le 04 avril 2015
aux environs de dix heures du matin revendiqué par les groupes
terroriste au Mali.
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CHAPITRE I : LE CADRE JURIDIQUE DE LUTTE CONTRE LE
TERRORISME AU BURKINA FASO
« [...] la lutte contre le terrorisme est un combat de
tous les instants et qu'il ne peut admettre aucun relâchement ni aucune
faiblesse »18.
Le terrorisme est un défi majeur pour les pays
démocratiques. C'est précisément la raison pour laquelle
ils doivent le combattre selon une stratégie qui soit cohérente
avec leurs propres exigences et leurs propres normes19. En ce sens,
ils doivent se défendre en se plaçant résolument sur le
terrain qui est leur, c'est-à-dire celui du droit, et refuser de se
laisser entrainer sur le terrain ou voudrait les attirer le terrorisme, celui
de l'arbitraire qui nie le droit.
Aujourd'hui, la lutte contre le terrorisme est
prônée sur tous les plans, international, régional ou
même national ; elle se traduit par la mise en place de plusieurs
instruments juridiques.
C'est dans ce sens que nous verrons en premier lieu les
instruments juridiques internationaux de lutte contre le terrorisme que le
Burkina Faso a ratifié (Section I) et, en second lieu
nous examinerons ce que prévoit la législation nationale dans
cette lutte contre le terrorisme (Section II).
SECTION I : LES INSTRUMENTS JURIDIQUES
INTERNATIONAUX DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME RATIFIES PAR LE BURKINA FASO.
Le terrorisme constitue un défi pour la
communauté internationale toute entière et doit être
combattu au niveau international, régional, sous régional, et
national. Dans un monde de plus en plus interdépendant, aucun pays ne
peut à lui seul contrer efficacement le terrorisme. Dans la perspective
de cette lutte contre le terrorisme avec les outils dont dispose l'Etat de
droit, la coopération internationale en matière pénale est
fondamentale pour combattre efficacement ces actes criminels.
En effet, le Burkina Faso accorde une importance capitale
à ces différentes coopérations entre plusieurs pays et
s'est associé à d'autres pays du sahel pour mieux
sécuriser son territoire. D'autres instruments juridiques à
vocation régionale ou à vocation sous régional ont
été adoptés dans cette lutte perpétuelle contre
le
18 François Hollande, jeudi 22 mars 2012 à son
quartier général de campagne suite à la mort de Mohamed
Merah dans l'affaire de tueries de Toulouse et de Montauban.
19 UNODC, 2006, Guide pour l'incorporation
législative et la mise en oeuvre des instruments universels contre le
terrorisme, New York, p. 6.
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terrorisme. Outre les plans régional et sous
régional, le Burkina a ratifié plusieurs conventions
internationales.
PARAGRAPHE I : LES INSTRUMENTS JURIDIQUES UNIVERSELS
Les instruments universels de lutte contre le terrorisme,
créent une obligation pour l'Etat partie de criminaliser les infractions
visées dans son droit national, d'exercer sa compétence et de
prévoir des mécanismes de coopération internationale
pénale. Ainsi, nous verrons en premier lieu les instruments juridique
multilatéraux(A) et en second lieu, les instruments
juridiques bilatéraux (B) de lutte contre le
terrorisme.
A- Les instruments juridiques multilatéraux
Les instruments universels de lutte contre le terrorisme sont
multiples, car plusieurs conventions et protocoles internationaux ont
été adoptés en vue d'une meilleure organisation dans la
lutte contre ce fléau. La résolution 137320, les
conventions et les protocoles forment un cadre juridique complet contre le
terrorisme.
La résolution 1373, comprend un certain nombre de
normes impératives. Elle établit que tout acte de terrorisme est
un acte grave en ce qu'il constitue une menace à la paix et à la
sécurité internationale et que les actes, méthodes et
pratiques du terrorisme sont contraires aux buts et aux principes de l'ONU. Ses
dispositions sont contraignantes pour tous les Etats Membres. Bien que la
résolution ait été adoptée en réponse aux
attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d'Amérique,
les mesures qu'elle comporte sont exprimées de manière beaucoup
plus large et ne se limitent pas à l'identification et à la
sanction des auteurs de ces attentats. Ces mesures présentent un
caractère général et visent la prévention, les
poursuites et la répression de tous les actes de financement du
terrorisme ainsi que, dans une large mesure, la coopération en
matière pénale.
Les conventions et protocoles internationaux de lutte contre
le terrorisme sont au nombre de seize (16)21. En effet ils ont
été négociés et adoptés sur une longue
période de 1963 à 2010 par les Etats membres de l'ONU. Certaines
conventions et protocoles sont adoptés par l'AGNU, d'autres par des
agences spécialisées comme l'Agence Internationale de l'Energie
Atomique (AIEA) ou même INTERPOL22.
20 Adoptée par le Conseil de sécurité des
Nations-Unies à sa 4385e séance, le 28 septembre 2001.
21V. Annexe I.
22INTERPOL (contraction de l'expression anglaise
International Police) est une organisation internationale
créée le 7 septembre 1923 dans le but de promouvoir la
coopération policière
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Le point commun de tous ces instruments internationaux repose
sur cinq (5) aspects qui sont :
? L'incrimination ;
? La poursuite et la répression des auteurs ;
? Les motifs spécifiques de compétence pour ces
infractions ;
? Le principe « extrader ou juger » (autdedere, aut
judiciaire) ;
? L'obligation de coopération internationale comme
l'entraide judiciaire ;
et enfin ces instruments demandent aux Etats parties de
réprimer ces
infractions de peines sévères.
Ces conventions relativement à leur portée,
créent une obligation principale pour les Etats23, celui
d'intégrer les principes ci hauts cités
énumérés dans les différents droits internes. Mais
également, elles obligent ceux-ci à prendre des mesures
préventives et les contraint par ailleurs à poursuivre
pénalement les personnes suspectées de terrorisme ou à les
extrader.
Ces conventions et protocoles internationaux se focalisent sur
la justice pénale, mais n'excluent pas l'approche militaire. Douze
(12)24 des seize (16) instruments internationaux de lutte contre le
terrorisme sont ratifiées par le Burkina Faso.
internationale. Le nom complet en français est
Organisation Internationale de Police Criminelle (OIPC). Son
siège se trouve à Lyon (France).
23 V. Titre XIII, art.151 de la constitution : « les
traités et accords régulièrement ratifiés ou
approuvés ont, dès leur publication, une autorité
supérieur à celle des lois, sous réserve, pour chaque
accord ou traité, de son application par l'autre partie ».
24 - La convention relative aux infractions et
à certains autres actes survenant à bord des aéronefs de
1963 ratifiée le 06 juin 1969 ;
- Convention pour la répression de la capture illicite
d'aéronefs de 1970 ratifiée le 19 octobre 1987.
- Convention pour la répression d'acte illicite
dirigé contre la sécurité de l'aviation civile de
1971 ratifiée le 19 octobre 1987 ;
- Protocole à la convention du 10 mars 1988 pour la
répression d'actes illicites contre la sécurité des
plates-formes fixés situées sur le plateau de 1988 ;
- Protocole pour la répression des actes de violence
dans les aéroports servant à l'aviation civile internationale de
1988 ratifiée le 08 décembre 1998 ;
- Convention pour la prévention et la répression
des infractions contre les personnes jouissant d'une protection internationale,
y compris les agents diplomatiques de 1973 ratifiée le 1er octobre 2003
;
- Convention internationale contre la prise d'otage de 1979
ratifiée le 1er octobre 2003 ;
- Convention internationale pour la répression des
attentats terroristes à l'explosif de 1997 ratifiée le 1er
octobre 2003 ;
- Convention internationale pour la répression du
financement du terrorisme de 1999 ratifiée le 1er octobre 2003
- Convention sur la protection physique des matières
nucléaires de 1980 ratifiée le 13 janvier 2004,
- Convention pour la répression d'actes illicites
contre la sécurité de la navigation maritime de 1988
ratifiée le 15 janvier 2004 ;
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