CONCLUSION
Dans la commune de Bembèrèkè, les
activités agricoles occupent une place très importante dans la
satisfaction des besoins alimentaires et économiques. Pour avoir de quoi
se nourrir, la plus part des populations de cette on une possibilité
majeure : mener les activités agricoles.
En effet l'agriculture occupe environ 80% de la population
active etreprésente plus 85% du secteur primaire avec comme principale
spéculation le coton, maïs, soja, igname, sorgho. Dans la commune
de Bembèrèkè en dehors de ses deux forêts
classées (les trois rivières et Ouénou-benou) de ses
collines qui occupent une partie importante de l'arrondissement de
Bembèrèkè son agriculture est caractérisée
par une potentielle de terres cultivables de plus de 330.680ha. Cette
disponibilité de terre et d'ouvriers ne peut qu'engendrer l'extension
spatiale des champs. On note une progression exponentielle des superficies
emblavées sur tout en coton, culture de rente principale de la commune
et dans une moindre mesure l'igname et le maïs. Les paysans sont peu
encadrer par les agents du CeCPA, structure qui dispose d'un effectif qui
couvre vingt villages sur les trente deux que compte la commune. L'utilisation
irrationnelle des terres pose des problèmes de disponibilité de
terre. Le système de culture itinérante sur brûlis est
très rependu dans la commune quand bien même elle nécessite
de vastessuperficies qui donnent une production relativement faible. La culture
cotonnière et d'igname sont actuellement à la base d'important
défrichement dans la commune de Bembèrèkè. La
déforestation en constante évolutiona des
conséquencesnégatives sur la population car, les causses de la
dégradation de l'environnement sont à l'origine de la
dégradation de la santé humaine. Les agriculteurs sont alors
menés à s'installer très loin des villages, dans les
fermes enquête de nouvelles terres. Cette pression sur la terre provenant
de « l'avancée » de l'agriculture s'exerce donc sur
les meilleures terres. L'exode ruralqui pousse les jeunes à quitter les
villages pour le Nigéria et l'éparpillement des ménages
sont des indices de manque de terres cultivables dans la commune de
Bembèrèkè. Les rendements de terres vont en
décroissant, l'offre des denrées alimentaire par paysans selon
les enquêtes de terrains a sensiblement diminuée.
Face à cette mauvaise gestion de l'espace rurale et la
persistance des pratiques culturales inadaptées, les actions à
mener doivent se situées dans le cadre d'une stratégie dont le
défis majeur à relever est la place d'une agriculture durable et
plus respectueuse de l'environnent pour pouvoir atteindre le développent
durable. Ainsi la population actuellepeut satisfaire ses besoins tout en
préservant celles des générations futures.
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