3.1.3.2. Amélioration des conditions de vie et
travail des agriculteurs
L'amélioration des conditions vie et de travail des
paysans dans le contexte actuel des activités agricoles passe notamment
par lasensibilisation la diversification des pratiques culturales et
l'organisation des filières vivrières et la création des
activités génératrices de revues.
Dans la commune de Bembèrèkè, la
filière vivrière n'est pas organisée. Les
opérateurs économiques privés intervenant dans la
filière coton n'y voient pas encore l'utilité de la
vivrière. L'Etat non plus n'en fait concrètement une
préoccupation. Des déclarations d'intervention d'organiser cette
filière ne manque pas. Mais les faits prouvent sur le terrain que l'acte
n'est pas joint à la parole. Les conséquences sont
énormes. Les producteurs de vivriers ont des difficultés pour
écouler leurs productions, le marché de vivrier n'étant
pas organiser comme celui du coton. Chacun choisit de vendre son produit
où il le veut et quant il le désire, n'empêche les
désagréments qu'il pourrait enregistrer. Avec la sortie massive
des vivriers vers Malanville, le conseil communal de
Bembèrèkè tire la sonnette d'alarme et envisage
l'organisation de cette des vivriers.
En effet, le silence face à cette sortie des vivriers
crée une pénurie qui oblige les paysans à débourser
plus qu'ils ont d'habitude de le faire pour acheter les vivriers en cas de
besoins. Ce qui est déplorable est qu'en période de soudure, ces
produits qui leurs ont été achetés et conservés par
les petits commerçants leur reviennent deux à trois plus cher.
Les paysans déplorent cette situation qu'ils connaissent dans la
période soudure. Cependant, ils ont du mal à se corriger
parcequ'obliger de vendre précocement les produits tout juste
après la récole pour couvrir les frais de production et
satisfaire les besoins du moment. La lutte permanant menée par les
paysans est d'assurer la sécurité alimentaire et le par
conséquent le bien être social et économique. Alors,
l'organisation de la filière des vivriers doit inclure dans son
programme l'octroi de crédit aux agriculteurs afin de les amener
à développer les activités génératrices de
revenus. Avec l'octroi des crédits, les paysans pourront participer
activement à la transformation des produits vivriersplus faciles
à écouler.
Les producteurs méritent une initiation à la
création des associations des services financiers (ASF) pour les
encourager à s'organiser pour l'épargne, les prêts et le
remboursement, à certains producteurs initié parPROMICdans la
partie septentrionale du Bénin. La sécurité alimentaire
assurant le bien être des paysans voir des populations dois
préoccuper tous acteurs du monde rural et surtout les décideurs
politiques. L'environnement d'un paysan ne peut être
préservé lorsque les populations ont difficilement accès
au minimum pour le bien être entre pauvreté,
précarité la santé et l'environnement, le lien et de plus
en plus étroit. La pauvreté ne donne pas possibilité
à ceux qui en souffrent d'éviter de détériorer
leur environnement.
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