WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le port de Kribi. Force ou menace pour la proposition d’inscription des chutes de la lobe sur la liste du patrimoine de l’Unesco et pour l’identité des populations riveraines.


par Suzanne Pulcherie NNOMO ELA
Paris 1-Panthéon Sorbonne - Master Erasmus Mundus TPTI 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES GENERAUX

1. Jean, PERNOULT ; Jean, CRIAUD, Histoire et Géographie du Cameroun, Ed. Les classiques africains, 1982,

2. La Commission Nationale anti-corruption, (CONAC° « Rapport sur l'état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2011 », Présidence de la république du Cameroun, Novembre 2012

3. Le port de Kribi en 10 points in « Port en eau profonde de Kribi projet majeur des grandes réalisations », Une publication du Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire, Yaoundé, 2010, P.13.

4. Manuel, DOMEGUE. ; Jacob, TATSITA ; Thomas, DELTOMBE, Kamerun! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948 - 1971), éditions La Découverte,2011,

5. MELNICK R.Z. Cultural Landscapes: Rural Historic Districts in the National Park System, Washington D.C.: U.S. Department of the Interior, National Park Service,1984,

6. Mikael, KROGERUS ; Roman, TSCHÄPPELER, Le livre des décisions : De Bourdieu au SWOT, 50 modèles à appliquer pour mieux réfléchi, Leduc Editions, 2008, Berlin ;

7. NNOMO ELA, Suzanne Pulchérie, MBIDA Christophe, Le paysage culturel des chutes de la Lobé Kribi, Cameroun, Plan de gestion et de conservation provisoire 2007-2012 , Ministère de la Culture,Yaoundé, 2006 ;

8. Orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial, Centre du Patrimoine mondial, Unesco, juillet, 2012 ;

9. ROSSLER, M. &SAOUMA-FORREO, G ; La Convention du Patrimoine mondial et les paysages culturels en Afrique, Unesco, 2000 ;

10. SAUER, Carl, «The Morphology of landscape», in University of California Publications in Geography 2, 1926.

11.

92

SAUER,Carl, Themorphology of Landscape, in «Geography2» , University of California, 1926,p.22;

12. Von Benda - Beckman et al, «Water Rights and Policy», in The Role of Law in Natural Resources Management , Spiertz, 7 & Wiber, M. G. eds, VUGA 1997

13. WAGNER, Phillip Laurence; MIKESELL, MarvinW, Reading in Cultural Geography,University of Chicago Presse,1962.

II. ARTICLES

14. BUCKLE, Robert, Managing cultural landscapes: A case study of Stirling, Alberta. In: 15th ICOMOS General Assembly and International Symposium: «Monuments and sites in their setting - conserving cultural heritage in changing townscapes and landscapes», 2005, 17 - 21 oct 2005, Xi'an, China;

15. Ecole du Patrimoine Africain, Atelier sur le processus de nomination des sites sur la Liste du Patrimoine mondial, du 30 mai au 3 juin 2005, in « Rapport d'activités de l'EPA, Année 2005 », Porto-Novo, Benin ;

16. EYOUM, Nganguè, Les Pygmées, grands oubliés, in « Le Courrier ACP-UE, Pipeline Doba-Kribi », janvier-février 2002 ;

17. FOMETE NEMBOT, Thimotée & TCHANOU, Zachée, « La Gestion Des Ecosystèmes Forestiers Du Cameroun A L'aube De L'an 2000, Volume 2 », in Monographies des sites critiques et annexes, Décembre 1998 IUCN, Yaoundé, Cameroun ;

18. FOMETE NEMBOT, Thimotée & TCHANOU, Zachée, La Gestion Des Ecosystèmes Forestiers Du Cameroun A L'aube De L'an 2000, Volume 2, in « Monographies des sites critiques et annexes », Décembre 1998 IUCN, Yaoundé, Cameroun ;

19. MBODIAM, Brice R., « Kribi la touristique vire lentement à l'industrielle », in Investir au Cameroun, N° 42, Avril 2005 ;

20. WATREMEZ, Anne, « La Lettre de l'OCIM », in Les plans de gestion patrimoine mondial de l'Unesco : un outil de développement territorial au service des collectivités locales ? N° 149, Septembre-Octobre 2013 ; MUMMA, Albert, « Legal aspects of cultural landscapes protection in africa », in la convention du patrimoine

93

mondial et les paysages cul turels en Afrique, Réunion d'experts - tiwi, kenya 9-14

mars 1999, Editors Mechtild Rossler, Galia Saouma-Forero, UNESCO,2000 ;

III. SOURCES

1. Webogaphie

1. http://capsurlindependance.quebec

2. http://capsurlindependance.quebec ,

3. http://whc.unesco.org,

4. http://www.arkjammers.org

5. http://www.birdlife.org

6. http://www.birdlife.org

http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/bac/1GM/connaissances/sdn.htm

7. http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/bac/1GM/connaissances/sdn.htm ,
http://www.izf.net

8. http://www.maisondelestuaire.net

9. https://www.facebook.com/Complexe-Industrialo-Portuaire-De-Kribi

10. www.ville-saint-martin-de-crau.fr 2. Enquêtes orales

Interview responsable de l'environnement port de Kribi, juillet 2015.

Question : Donnez toutes les informations pour mieux connaitre et comprendre le CIPK ?

Réponses : Le projet peut encore être appelé « Horizon 2040 » ; L'actuel phase est la phase d'implantation, ensuite viendra la Phase II la phase de croissance entre 2018-2022, puis la phase III, phase d'expansion, et enfin, la phase IV qui est celle de l'achèvement jusqu'en 2037. A ce stade-là la ville aura grossie, le port achevé, les deux terminaux seront opérationnels, tout sera achevé : le chemin de fer passe déjà construit, les télécommunications effectives.

Sur le plan foncier, les habitants seront relocalisés dans leurs zones prévues à cet effet.

Sur le plan environnemental, les industries lourdes qui sont très polluantes sont rapprochées de la mer, les industries moins polluantes, sont justes à côté en eaux claires. Les industries

94

lights comme la manutention et la manufacture qui ne sont pas du tout polluantes seront rapprochées du fleuve pour le protéger.

Pour le Plan d'aménagement. Les zones de délocalisation sont figées, ce sont des zones à ne pas toucher. 65 ha, bornées, de terre et de forêt, La zone d'expansion de la ville devrait absorber les zones de délocalisation, d'où l'attention particulière accordée à l'aménagement de cette zone.

Question : La zone du Rocher du Loup est un lieu sacré pour populations riveraines, avec toutes ces industries déployées sur le site, quelles sont les mesures de protection prise à l'endroit de ce site ?

Réponse : il existe un plan de gestion qui prévoit la gestion des points d'exutoire des déchets reversés sur la mer qui seront tous recyclés et traités avant d'être déversés dans la mer ; Pour ce qui est du Rocher du Loup, nous avons pris toutes les mesures y relatives, raison pour laquelle ce site a été choisi comme site de délocalisation des populations et même aux alentours. Nous avons demandé à installer une nouvelle chefferie près de ce site afin que les populations elles-mêmes soient gardiennes de leur site. Le terminal minéralier est situé à 3km du rocher du loup, donc le risque est inexistant.

En vue de trouver une compensation à toutes les perturbations écologiques et les conséquences sur la biodiversité marine, causé sur le site, il est prévu d'installer un Parc marin à partir d'ici jusqu'à Campo, l'accès sera délimité et strictement géré par une structure spécialisée. Il est prévu de créer un fond qui sera fourni par toutes les entreprises présentes sur le site en vue de faire fonctionner le parc marin. Mais ce n'est pas le but du projet et il sera actif quand le Port sera déjà opérationnel. « Comme en France, la Maison de l'estuaire ; Il serait intéressant que les Universitaires s'emparent de cet aspect du Projet car étant mieux qualifies.

Question : A ce stade du projet qu'est ce qui a déjà été fait et qu'est ce qui reste à faire ?

Réponse :A mon avis , après l'identification du site du port, pendant la période d'indemnisation des populations, des professionnels de la culture auraient dû travailler pour faire des fouilles et récolter des vestiges archéologique et de les sauvegarder, et au final cela aurait été un fond intéressant pour la création d'un musée archéologiques, car il dans la zone de Grand -Batanga, on a pu trouver des objets de la dernière guerre mondiale, un ancien comptoir de vente des esclaves, aussi serait -t-il important de trouver un moyen de contraindre

95

les entreprises du CIPK de contribuer à porter et à valoriser ce fond culturel. En ce moment l'autoroute devant desservir le port est déjà en chantier. Il est construit de manière à éviter la ville de Kribi. (Ville nouvelle)

Question : Quels sont les bénéfices directs que les populations ont de la construction du Port ?

Réponse : Sur ce volet précis, nous avons prévu des bénéfices du port aux populations affectées par le projet :

- Indemnisation : sont concernés, les terrains immatriculés ou en cours d'immatriculation, à raison de 2000FCFA (environ 4€) le m2 pour les terrains titrés et 1500fcfa (2.30€) le m2 pour les terrains en cours d'immatriculation. Il y a des familles qui ont bénéficiées d'entre 300.000 (458€) et 700.000 de FCFA. (1069€) Mais l'état n'ayant pas les moyens, a privilégié les personnes de la zone directe du port. Qui s'élève à 26 ha, à 90. Pour ceux qui est des terrains. Mais les cultures, les constructions, les tombes ont déjà été indemnisé à 100%, du lieu Port au site du Rocher du loup.

- Relocalisation : ceci est un bonus par le chef d'état, car l'indemnisation devrait couvrir les dommages, mais le chef d'Etat a pris sur lui d'apporter un appui social à la population. Car il était question de préserver un tissu social, on a donc procédé à l'aménagement des zones de relocalisation.

Zone sud : habitée par les Yassa déjà achevé,

Zone nord ; habitée par les Mabi en fin d'achèvement,

Zones sud est ; habitée par les Bagyeli ,idem.

Chaque zone de relocalisation comprend un lotissement de 1500 m2 pour un ménage bantou, terrain titré et borné, équipements sociaux, électrification, eau potable. La zone sud, est achevée à 90%. Les parcelles sont déjà distribuées et bornées pour chaque famille sur la base de l'étude sociologique faite au départ, et classé par clan. Même des personnes non originaires du site mais qui étaient déjà établies depuis de longues années ont eu droit à la relocalisation, un lotissement leur a été attribué. Pour les espaces sacrés et les lieux de de cultes, on n'a pas encore abordé et on leur a demandé de faire les propositions. Même les Eglises et les marchés ont été indemnisés.

- Délocalisation : les populations bénéficient de l'accompagnement pour la réinstallation, avec la construction de nouveaux logements pour chaque ménage. Les maisons de référence sont des T5. Il est fait une évaluation du nombre de parpaings, mais les

96

populations ici ont refusé les blocs de terre ; les gens étant paresseux ici, en leur offrant 4000 parpaings, des tôles, du petit matériel de construction, le problème c'est qu'il y a un risque qu'ils vont vendre tout cela pour avoir de l'argent.

Question : Pourquoi ne pas donner cette responsabilité à une société immobilière ?

Réponse : Nous ne pouvons pas le faire car nous risquons de faire face à des problèmes qui ne seront difficiles à gérer. Nous sommes en train de négocier avec les chefs pour que la procédure avance vite. Les gens sont très cupides ici et aiment écrire, ils écrivent au chef de l'état pour se plaindre de tout. Les problèmes d'indemnisations ici, les gens se plaignent qu'ils ne reconnaissent pas les noms sur la liste, mais ils oublient qu'il est possible d'acheter le terrain sans pour autant être de la région,

Ils finissent de dilapider leur argent pour se plaindre après qu'il y a eu des erreurs de payement en espérant se faire payer de nouveau.

- Les emplois : les communautés locales des zones délocalisées sont prioritaires sur les travaux des chantiers, mais quand on les recrute, ils désertent tous sans raison, estiment que le salaire est insuffisant par rapport à ce qu'il gagne en pêche, mais après ils racontent qu'ils ne sont pas recrutés.

- Programme de formation : il est prévu pour les volontaires de ces communautés prioritaires, des formations aux petits métiers liés à l'ouverture drts on formera des dockers locaux.

- Développement des infrastructures : il est prévu la réhabilitation des écoles, la construction de centres de santé, des dons de matériels des écoles, l'ouverture d'une école d'infirmerie, des dons de salles de classe, et une quinzaine de construction des puits de forage. Grâce à notre plan de gestion, il est prévu la protection du patrimoine culturel et routier.

Question : Les populations se plaignent des problèmes de communication, et affirment ne pas être pas informées et sont toujours surprises des gens qui agissent sur le terrain.

Réponse : je reconnais que ces plaintes sont plus ou moins fondées, mais cependant Il y a eu déjà une amélioration au niveau de la communication. Je voudrais terminer en parlant du fabuleux don que le CIPK a fait à la mairie urbaine. Ils ont offert 25km d'aménagement, notamment le parking à l'entrée des chutes de la Lobé. Le port a apporté au site des retombées palpables.

97

Les chefs du Villages

En juillet 2015, nous avons rencontré les principaux chefs des villages du Paysages culturel de la Lobé et voici l'essentiel de nos entretiens : ils ont tous répondu aux mêmes questions.

Sa Majesté Jean Blaise TSAGA -DI-GUI, Chef du Village Mbeka'a : D'après le chef, son village à l'origine se trouvait par la zone désormais occupée par la SOCAPALM18. Ils ont été obligés de se recaser là où ils sont aujourd'hui.

A votre avis quel est l'impact de la construction du PORT sur l'environnement (fleuve et mer, champs, animaux etc.) ?

L'implantation de la SOCAPALM dans cette zone avant le projet du port, a détruit les forêts, les sites d'initiations, et les vrombissements des engins empêchent le repos paisible de la population. Le tracé de l'autoroute dans un premier temps passait dans la SOCAPALM. Celui-ci a été repris deux fois par la DIPD et l'autoroute qui était prévu passé par la SOCAPALM a été déviée à cause du taux élevé du dédommagement que l'Etat devrait verser à cette société. Conséquence les Mbéka'a sont à nouveau contraints de céder une bonne partie de leurs terres au détriment de l'autoroute. A cet effet, les habitations sont détruites, les cultures, les forêts, la pharmacopée sont en train de disparaitre. Depuis le début des travaux, les animaux de la forêt ont fui.

L'apport d'une nouvelle route est certes un plus pour le développement, l'entrée principale des chutes de la lobé a été améliorée, et les travaux sont toujours en cours. Pour le fleuve lobé, les travaux prévus ne sont pas encore réalisés.

Quel est l'impact sur le plan économique (opportunité de travail, de formations, d'études etc.) ?

Les jeunes du village ne sont pas formés pour un quelconque travail important. Ils sont relégués à des tâches minables ne rapportant rien au village. Ils préfèrent vaquer à leurs tâches habituelles.

Les chefs traditionnelles ne sont pas au centre du développement. Ils sont assujettis par les autorités de Yaoundé et Kribi. Conséquence le dédommagement n'est pas louable à cause des terrains non titrés. Des textes de lois et décret ou toute autre sont brandis pour prendre en charge seulement les terrains titrés. Et le fameux dédommagement est arbitraire parfois à tête chercheuse car les premières listes de dédommagement ne comportent pas tous

18 Société Camerounaise de Palmeraies

98

les ayants droit. Et depuis le début de ce projet, les populations n'ont pas encore été indemnisées.

Depuis le début de ce projet, le coût de la vie a changé dans cette zone. L'inflation est à la mode sur tous les produits. A titre d'exemple, le poisson qui se vendait en tas se vend désormais en kilos les prix ont doublés voire même triplés.

Quel est l'état actuel du volet traditionnel avec cette proximité ? (Cultes, rites, espaces sacrés, etc.)

La destruction des sites rituels et espaces sacrés a commencé avec l'implantation de la SOCAPALM, et se trouve dans une avancée considérable aujourd'hui avec ce projet. Nous assistons à un déplacement important des populations pygmées de la zone. Les rites ne peuvent plus être accomplis.

S.M. BIKOUO Henri, Chef du Village Ndoumalè :

A votre avis quel est l'impact de la construction du PORT sur l'environnement (fleuve et mer, champs, animaux etc.)

La destruction des sites rituels et espaces sacrés a commencé avec l'implantation de la SOCAPALM, et se trouve dans une avancée considérable aujourd'hui avec ce projet. Nous assistons à un déplacement important des populations pygmées de la zone. Les rites ne peuvent plus être accomplis. La SOCAPALM a été la toute première société à causer un grand désastre dans ces villages. Elle a détruit les ruisseaux, les arbres. Les populations qui vivaient des travaux champêtres ont tout perdu après son installation et les riverains n'ont pas été indemnisés. Les palmiers sont plantés à 1m des fleuves contrairement aux normes prévues. Une autre situation assez embarrassante plane sur les riverains. Celle de la non prise en compte des droits fonciers coutumier par l'Etat. Les terres sans titre foncier sont arrachées aux populations qui les détiennent depuis des décennies aujourd'hui. Et tous ceux qui ont entrepris les démarches pour l'établissement des titres fonciers ont été enroulés dans l'étau de la procédure, savamment menée par les responsables de ces services. C'est après plusieurs plaintes portées des chefs traditionnels auprès des autorités compétentes que certaines situations de titres fonciers se sont décantées.

Actuellement les sociétés installées sur ce site sont : HEVECAM, SOCAPALM, Rio Tinto Alcam, EDF Suez (Gaz de France), Une compagnie d'aluminium, une société chinoise qui s'occupent de la construction des points de traitement des eaux pour le ravitaillement du port en eau profonde. Les riverains déplorent le déversement des boues et d'autres produits inconnus dans le fleuve la lobé, rendant ainsi les bains impossibles.

99

La Scan water (Société Nationale des eaux) ne désert pas la population. Les compagnies chinoises et d'autres sociétés installées dans le coin détruisent plutôt les routes et les buses qu'elles ont trouvées sur le site avec leurs voitures. Il n'y a pas d'assainissement du milieu mais une dégradation assez considérable des infrastructures trouvés avant le lancement des travaux.

Quel est l'impact sur le plan économique (opportunité de travail, de formations, d'études etc.) ?

Sur ce plan le bilan est assez déplorable. Au début du projet, tous les riverains étaient enthousiastes dans l'idée de trouver du travail et de voir leur village se développer. Le sort est mitigé. Les jeunes des villages ne sont pas recrutés et le manque de travail n'a pas changé. Les quelques jeunes (au nombre de 5 maxi) qui sont employés, ne sont pas enregistrés. La main d'oeuvre est chinoise. Tous ceux qui sont partis d'autres régions à la recherche du travail dans cette zone dorment à la belle étoile au risque des piqures de serpent et tout autre accident, pour ne pas se voir employer.

Actuellement, la souffrance grandissante au sein de cette zone a déjà donné naissance à une révolte interne des riverains que les chefs traditionnels essayent tant bien que mal de maitriser mais ils ont peur que leurs populations se retournent contre eux, car taxés de complicité.

Les chefs traditionnels déplorent le manque de collaboration entre les autorités administratives et les riverains. Ces derniers qui signent des documents officiels délimitant ainsi les parcelles de terrains dans cette zone ne connaissent même pas les limites des parcelles. Et ce désordre crée de véritable problème entre les sociétés et les riverains. Le tonnage n'est pas respecté, les projets mettent les populations en insécurité, et au finale, les autorités administratives se remplissent les poches en ignorant la réalité que subissent les populations. Et pour couronner, sur ce tronçon de 9 Km, il n'y a pas d'école, pas d'hôpital pour ne citer que ceci.

Quel est l'état actuel du volet traditionnel avec cette proximité ? (Cultes, rites, espaces sacrés, etc.)

Beaucoup de traditions et rites sont en train de disparaitre à cause de l'implantation de ces sociétés. Les lieux sacré et espaces sont détruits et aucune mesure concrète n'est pas visible pour la pérennisation. Les riverains subissent tous la pression des sociétés et cette pression est dictée par les autorités.

100

101

S.M EKO Roosevlt, Chef du village Lobé

A votre avis quel est l'impact de la construction du PORT sur l'environnement (fleuve et mer, champs, animaux etc.)

La pollution est inévitable si les pouvoir publics ne prennent pas les mesures à temps. Il est important de veiller sur le recyclage des déchets des sociétés qui vont s'installer sur ces sites ainsi que les bateaux qui vont accoster. Mais comme nos dirigeants sont laxistes, avares et égoïstes, nous sommes très sûres que le chaos est inéluctable.

Les dirigeants et les acteurs économiques de notre pays continuent à prendre les affaires et les investissements publics à la légère, simplement pour satisfaire leurs égoïsmes et intérêts personnels. Le tronçon routier Kribi-port est insignifiant compte tenu du trafic qu'il va supporter. Pour le moment tout va bien mais si nous faisons une projection dans 10 ou 15 ans après, cette route à grand trafic, sera comparée à une route de quartier modernisée.

Nous assistons aujourd'hui à un achat important de terrain. Et ce déferlement est orchestré par les autorités compétentes c'est-à-dire les sous-préfets, les personnels du cadastre et domaine etc. En bref c'est une mafia comme nous avons l'habitude de le voir en occident qui s'est déjà installée ici. Et ce sont les pauvres et les faibles qui subissent. Les autochtones moins avertis et avides d'argent sont trompés dans la vente des terrains. Par exemple, pour une parcelle de 2000 m2, ils peuvent recevoir une somme de 500 000 F CFA (environ 763.36€) et une vieille automobile restaurée à hauteur de 200 000 FCFA (environ 305.34€) dont les pièces de rechange sont rares et chères et qui peut avoir vue l'âge de la voiture, une valeur marchande de 800 000 F CFA(1221.37€). Au final, la voiture roule pendant une ou deux semaines et surviennent les pannes. Tout le reste d'argent quand celui-ci n'a pas servis à faire des fêtes, sera encore investis dans ledit véhicule et finalement va être garée dans la cour de ce dernier, signe d'une affaire conclue. Des exemples pareils sont légions.

Quel est l'impact sur le plan économique (opportunité de travail, de formations, d'études etc.) ?

Le volet économique est un autre maillon de la chaine qui nous préoccupe. Rien n'a été fait à ce niveau et les résultats que nous avons aujourd'hui ne sont pas surprenants. Aucun jeune d'un village quelconque n'a une formation requise pour les sociétés qui se sont installées ou qui vont s'installer. Les quelques jeunes qui ont été employés dans ces sociétés gagnent des sommes d'argent minable à savoir 35000 F CFA/mois (53.43€). Tous ont préféré abandonner ces emplois pour retrouver leur activité de pêche où un seul tour en mer leur rapporte plus de 35000 F CFA. En faisant un calcul simple c'est-à-dire 35000 F CFA/ jour, et en travaillant pendant 10 jours, ils ont un gain de 350 000 CFA (environ 530.43€).

Conclusion ces travaux mal payés ne sont pas importants. Mais il ne se fait pas tard pour qu'on forme les jeunes. C'est pourquoi j'ai pris sur moi de créer un CETIC19 qui va de la 1ere à la 2ème année. Il renferme comme filière, la maçonnerie, la menuiserie, l'électricité, la comptabilité. Les jeunes formés pourront prétendre à des meilleurs emplois et salaire.

Depuis l'installation de ces sociétés, l'on constate une augmentation du cout de vie. Ce sont les nécessiteux qui payent les frais et non les nantis.

Quel est l'état actuel du volet traditionnel avec cette proximité ? (Cultes, rites, espaces sacrés, etc.)

Ce volet est celui qui fait encore le plus mal. Toutes les espaces sacrés sont vendus. Nous pouvons citer l'achat d'un cimetière de à proximité du village Mbéka'a. Les rites qui se pratiquent au niveau des cours d'eau sont menacés de disparition parce que les cours eaux commencent à se polluer. Dans 10 ans ou plus qu'en sera-t-il ? Plusieurs sites de rituels et touristiques ont été détruites au détriment de la construction du port. Si rien n'est fait les traditions, les cultes, les rites et tous les autres espaces sacrés vont totalement disparaitre.

S.M BeundeEvilaLudwing, Chef du Village deBwambè :

A votre avis quel est l'impact de la construction du PORT sur l'environnement (fleuve et mer, champs, animaux etc.)

Les populations autochtones ont salué l'avenu de ce projet en sachant que les villages vont connaitre l'évolution à travers la construction des écoles, hôpitaux, et surtout l'amélioration du niveau de vie de chaque famille par le biais des indemnisations des terrains qui vont être faites. Mais aussi que les jeunes vont être formés et trouver des emplois décents. Mais la réalité actuelle a causé un dégout chez les riverains qu'ils auraient souhaité que ce projet n'existât point. Les fleuves sont déviés transformés, nous assistons à un vaste déplacement des animaux, les habitants sont obligés de partir un peu plus loin dans les forêts pour recréer d'autre champs. Les indemnisations sont partielles. Au lieu de venir résoudre un problème, le projet en crée plutôt une multitude. La déforestation déplace les populations de leurs zones d'occupations vers d'autres. Si ce rythme incessant continu, est- ce que le recasement sera possible ? C'est autant de questions que se posent les riverains. Les autorités ont parlé de recasement des populations vers de nouveaux sites, mais c'est un leurre parce que les travaux qui sont envisagés concernent plutôt les futurs employés du port. Les terres sont arrachées, et les populations ne sont pas recasées et seront obligées de se débrouiller comme elles peuvent.

19 Collège d'Enseignement Technique, Industriel et Commercial.

102

Quel est l'impact sur le plan économique (opportunité de travail, de formations, d'études etc.) ?

Il n'y a pas d'opportunité pour les riverains. Aucune structure de formation n'a été implantée malgré la demande faite par les chefs traditionnels et les populations lors des différentes rencontres avec les autorités avant le lancement du projet.

Les sociétés installées pour l'implantation du port n'emploient pas les riverains. Si on prend le cas de la centrale à Gaz, les noms des ingénieurs camerounais retenus n'ont pas été pris en compte. Tous les travailleurs viennent de la Suisse, du Canada et d'autre pays. La société chinoise CHEK n'emploie aucun jeune du village, RAZEL20 a recruté par village quelques jeunes par rapport à ce projet. Même les sociétés Camerounaise (FNE) n'encouragent pas les jeunes du village. Les travaux et les formations sont faits pour les personnes venant d'ailleurs au détriment des jeunes du village.

Pas de projet d'étude environnemental sur le terrain. Toutes les études se sont faites dans les bureaux ignorant ainsi les réalités du terrain.

Quel est l'état actuel du volet traditionnel avec cette proximité ? (Cultes, rites, espaces sacrés, etc.)

Les chefs traditionnels observent impuissamment comment les sites sacrés, les sites réservés aux rites et lieux de cultes sont en train d'être détruites. Pour le moment l'extension du projet ne touche pas encore tous les sites sacrés. Néanmoins, nous déplorons la destruction du rocher sacré (le Rocher du Loup) sur lequel le port passe. Et cette situation empêche actuellement toute manifestation culturelle.

Lors de notre dernière visite sur le site, nous avons eu l'opportunité d'assister à la réunion des collectifs de tous les chefs de la région qui sont touchées par le projet du Port. Les chefs déploraient les promesses non tenues et l'indifférence des responsables du port à ce propos, et mettaient en oeuvre les stratégies pour manifester leur colère et indignation auprès du chef de l'État, face au pillage et à la destruction du site mais plus encore le Trafic des indemnisations et des titres fonciers orchestré par les autorités administratives.

Les Associations des jeunes (pécheurs et guides) :

La plupart des jeunes de ces villages sont soient pécheurs, soient guides et sont tous regroupées au sein d'un collectif d'association. Ils s'organisent pour l'entretien des plages, notamment celle des Chutes de la Lobé, et s'occupent aussi de la restauration au bord des

20 Filiale nationale de l'Entreprise française de construction et des travaux publics RAZEL-BEC

103

chutes de la Lobé. Ils assurent aussi en général la sécurité du site ça faut-il le préciser il est encore ouvert. Lors de ma dernière visite sur le site en Avril 2016, j'ai eu l'opportunité de les rencontrer sur la plage au bord des chutes.

Comment appréciez-vous la présence du Port sur votre site ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?

Notre site a toujours été convoité par les grands projets, par tous les Ministères qui défilent ici, mais avec le Projet du Port, nous nous sommes dit, nous allons sortir du chômage. Ils nous ont promis du travail, des formations, nous pensions que notre vie allait changer. Mais si vous nous voyez tous réunis ici à la plage pour vaquer à nos occupations, c'est que rien n'a changé.

Les chinois sont racistes et amènent des employés de la Chine. Nous n'avons jusqu'alors bénéficié d'aucune formation. Ils nous utilisent comme manutentionnaires et nous font travailler plus de 15 heures par jour. Nous devons portez des charges lourdes manuellement qui mettent notre santé en péril et pour un salaire dérisoire. Alors nous avons préservé notre santé et préférons nous occuper de la pêche notre activité première.

Quels sont donc en dehors de la pêche vos occupations actuelles ?

Nous avons ici beaucoup de petites associations reconnues par les autorités administratives locales, mais nous sommes tous regroupés au sein d'un collectif d'Association ou nous avons des pécheurs, des restaurateurs, des guides. Avant nous n'étions pas organisés mais nous avons déjà des guides spécialisés pour les chutes, pour le fleuve Lobé et pour tous les autres sites ; Nous nous occupons aussi de la sécurité et de la propreté de la plage. Mais nous avons un gros problème de sécurité, car depuis le problème du Port, les gens font main basse sur le site, regardez à titre d'exemple, nous avons vu ici un Monsieur qui a débarqué ici avec des engins et ont commencez à tout couper, à tout défricher, en disant qu'il est envoyé par la Première Dame de la Républiques pour construire un hôtel. Vous vous imaginez, construire un Hôtel à cet endroit c'est détruire la beauté du site ? Nous avons voulu nous y opposer mais il avait une sorte de bandes de « gorilles armés ». Alors nous avons fait appel à l'autorité administrative qui a fait suspendre les travaux. Ce qui devrait être un signe que c'était une arnaque. Nous ne savons comment défendre notre site de ce type d'envahisseurs qui n'hésitant pas à usurper les identités des hautes personnalités de la République pour nous arnaquer. Nous n'avons plus rien à dire sur notre site ? Non nous voulons nous défendre désormais et trouver des bonnes stratégies.

104

Les représentants des femmes au foyer des villages du site:

En tant que femmes autochtones ou vivant sur le site comment apprécier vous la présence du Projet du Port ?

Vous savez que notre principale activité ici est les champs et la pêche des crevettes. Mais depuis la présence de ce projet, nos champs sont détruits et nos terres e nous appartiennent plus. Alors nous n'avions plus que la pêche des crevettes pour survivre, même ces crevettes-là, nous n'en avons plus, car la plupart meurent à cause de l'eau du fleuve devenue insalubre. Nous aurons voulu que le Port nous aide à moderniser notre pêche jusque-là artisanale, de manière à être plus présente sur la marche dont la demande devient de plus en plus nombreuse avec tous ses étrangers sur le site. Mais rien de tout cela a été faite, au lieu de cela, ils tuent nos crevettes et ne prennent pas aucune protection pour les protéger. Ils nous avaient pourtant promis de préserver nos crevettes et notre poisson, c'est la seule richesse que nous avons de la nature, si tout s'en va, c'est la famine et la mort qui va suivre.

Le conseil exécutif des chefs traditionnels.

Lors de notre séjour sur le site en Avril 2016 nous avons eu l'opportunité de rencontrer quelques chefs traditionnels sur le site à l'issue d'une réunion de crise sur les problèmes dans leur territoire, notamment avec le Projet du Port de Kribi. Nous n'avions pas l'autorisation d'assister à la réunion, mais ils ont accepté de nous accorder un entretien.

Quelles sont l'état des promesses que vous ont fait les responsables du Port et quelle est la situation actuelle sur le site d'après vous ?

Aucune des promesses faites par le Port ou de nos propositions n'ont été tenues. Ils nous ont promis que la tranquillité et la sécurité des populations sur le site serait préservées, mais à ce jour le sommeil est désormais perturbé à cause des camions qui passent en permanence et de surcroit à une vitesse dangereuse. D'autre par les signes de la pollution sur le fleuve deviennent évidentes, car l'eau a désormais en couleur jaunâtre. Le projet de l'autoroute empiète sur le développement, il entraine la destruction des terrains et des maisons, ainsi que des cultures champêtres, l'agriculture devient inexistante et la famine s'installe dans les villages.

L'indemnisation promise a été bafouée, et donnée à moitié. Les évaluations y relatives ont été mal faites, elles n'ont pas tenu compte de la valeur sentimentales de nos biens immobiliers et au final, nous nous posons la question de savoir si le développement de la ville de Kribi est pour qui et au profit de qui ?

Chef de

Ndoumalè

Chef de

Mbeka'a

Chef de
Bwambè

Chef de Lobé

Parties
prenantes

Quel est l'impact de la zone industrielle de Kribi sur le paysage culturel des chutes de la Lobé

Impact sur le plan traditionnel (cultes,

rites, espace
sacrés....)

Questions

Nous avons de l'accroissement de la pollution déjà existante sur le site depuis plus de 30 ans avec la

présence sur le site de HEVECAM et
SOCAPALM qui déversent déjà des déchets sur le fleuve, qui nous donne ces écrevisses si recherchées et qui seraient une espèce unique une unique au monde. Les premières sociétés déjà implantées nous ont toujours données des garanties jamais respectées et avec les nouvelles qui arrivent là nous sommes pessimistes.

Le cadastre donne des titres fonciers sans en référer au droit coutumiers et aux véritables propriétaires

Au niveau de la gestion de l'espace nous avons peur pour nos traditions et rites, or nous sommes des peuples du bord de l'eau nous ne pouvons pas nous passer de ces rites.

En plus du complexe aéroportuaire, il y a en plus, Rio Tinto Alcan, Société d'aluminium, EDF Suez.

Le projet n'entretient aucune relation avec les chefs, or ce sont les chefs qui sont à la base.

Autorités traditionnelles

Réponses

Observations

105

En parlant de la Localisation, délocaliser une population est la tuer, et en plus la non implication des populations elles-mêmes dans ce processus est plus grave encore. Nous déplorons le fait que tout ce qui se passe sur le site se passe sans nous, nous ne sommes impliqués dans aucune décision qui engage nos vies, notre communauté, et l'avenir de nos enfants, il n'existe aucune plateforme de rencontre, ou de dialogue entre nous populations riveraines et les décideurs.

3. Tableau récapitulatif des interviews réalisées sur le site, juillet 2015

Impact de

développement et impact économique

La crainte que nous avons et qui est déjà réelle, c'est la perte de la notion de village, nous risquons devenir des quartiers d'une ville et c'est un danger pour la préservation de nos cultes et rituels

Le constat est désolant, il n'y a aucun contact et aucune collaboration avec nous qui sommes la base, nous retrouvons dans des réunions comme des étrangers

Quel est le niveau de collaboration entre

les autorités
traditionnelles que vous êtes et les

responsables des
projets sur le site

Ici nous n'avons aucune école, aucun centre de santé, le seul centre de santé est une ONG Espagnole. Regardez le quota par population. La première école maternelle est à 20km. l'électricité ici a été grâce à la visite du Pape ici. Il était venu voir les pygmées. C'est ainsi que suite à une correspondance, nous avons eu une mission venue de Yaoundé. Cette ligne n'est même pas encore connu au niveau de la SONEL de Kribi.

Les populations locales ne profitent rien de ces projets. Ils ne viennent pas sur le terrain, ils restent dans leur bureau et ne s'occupent pas de l'aspect social.

Les responsables du MINAC en charge du projet d'inscription

106

Quelles sont les garanties de préservations culturelles et cultuelles

Le MINAC n'a pas été impliqué dans le projet, sinon, nous aurions posé le problème sur l'archéologie préventive ;quel est le potentiel fait avant les travaux

107

 
 

Garanties de la préservation de l'écosystème

Pour le futur, surtout l'aspect

immatériel, le fleuve Lobé est déjà menacé, mais la procédure voudrait

que les populations saisissent le
ministère pour l'inventaire. On ne peut pas préserver ce qu'on ne

connait pas, et il faut une
concertation avec les propriétaires.

 
 
 
 

Mais s'ils vendent leur terrain aux étrangers, que pouvons-nous faire, mais si la demande est faite, le ministre peut mettre des mesures de préservation.

 
 
 

Quel apport

Ils avaient émis des réserves sur le

 
 
 

d'après vous

projet par rapport à leurs

 
 
 

des

retombées

possessions foncières

 
 
 

Destruction

Mais nous n'avons jamais été saisis

 
 
 

du rocher du

officiellement. Je ne connais pas

 
 
 

Loup, rocher

l'existence de ce site, mais si nous

 
 
 

sacré.

avions été saisis, le ministre aurait intenté une action de préservation.

 
 
 
 

On aurait pu trouver une solution, documenté, et avec les populations

on aurait trouvé des solutions
adaptées

 

108

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand