CONCLUSION
Après une large tour d'horizon sur ce travail que nous
avons intitulé « Election et participation politique, regard
sur la République démocratique du Congo », nous voici
arrivé au moment le plus déterminant de notre recherche.
Pour bien analyser ce sujet, nous avons fait recours à
l'interrogation qu'il suscite dans bien de congolais, en l'occurrence la
question mettant en exergue l'apport des élections à la
participation politique. Question que nous avons trouvé juste, puisque
permettant d'apprécier l'apport des élections organisées
en 2006 et en 2011, considérant que la participation à la vie
politique est un droit politique fondamental. Il a pour objet l'association des
citoyens à la gestion des affaires de la cité et
bénéficie d'une protection constitutionnelle. Plus qu'un droit,
il s'agit d'un pouvoir reconnu aux citoyens pour leur permettre de
désigner souverainement ceux qui doivent les représenter et agir
en leurs lieux et places.
Nous tenons à faire remarque que les élections
de 2006 et 2011 n'auraient favorisées la participation politique en RDC
car nous assistons à des pratiques que nous pouvons considérer
comme obstacle à cette dernière. En effet, la période de
la campagne électorale a été marquée par de
multiples incidents tels que des atteintes aux libertés publiques,
notamment la liberté d'expression, la liberté de réunions,
allégations des candidats, restrictions et entraves à la
liberté de la presse. Il est à retenir que ces élections
ont bien et bel été l'émanation de la volonté des
puissances occidentales car malgré la crise politique qui a suivie,
elles sont reconnue Joseph Kabila comme président élu. En
considérant l'apport des dirigeants issu de ces élections
à la participation politique des citoyens, nous pensons que ces
dirigeants n'ont pas travaillé pour le compte de la population qui les
a élus, mais au contraire pour leur propre poche, ce qui explique la
situation dans laquelle se trouve la population congolaise à ce jour.
Ces élections ont manqué la crédibilité.
Pour y arriver, non seulement nous avons recouru à la
méthode fonctionnelle concrétisée par les techniques
d'observation documentaire et l'interview libre ; mais aussi suivi le
cheminement ci-après :
Hormis l'introduction et la conclusion, trois chapitres
subdivisés en section et paragraphes ont constitué le
présent travail dont le premier chapitre a donné les
considérations générales, le deuxième à
présente l'organisation des élections en RDC et le
troisième a porté sur élection et participation politique
en RDC.
''Toute reforme s'appuie sur la dénonciation d'un
abus, toute idée nouvelle repose sur l'insuffisance
démontrée de l'ancienne''. Une nouvelle politique ne se
conçoit donc pas sans un bilan minutieux de celle menée
auparavant. En fin, nous pensons que nous n'avons abordé tous les
aspects possibles en matière de questions relatives aux élections
et participation politique en RDC, car le monde scientifique est très
vaste. Ce faisant, le terrain est propice pour tout chercheur qui désire
à l'avenir poursuivre les mêmes analyses de faire mieux que nous.
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