§2 LES VIOELNCES POST-ELECTORALES
C'est à Kinshasa que les attaques à motivations
politiques menées par les forces de sécurité suite
à l'élection ont été plus sévère,
là où le candidat de l'opposition, TSHISEKEDI a
réalisé de très bon scores su scrutin, mais
derrière Joseph KABILA qui a été déclaré
vainqueur de l'élection présidentielle.
Les forces de sécurité ont tiré sur des
petites foules, apparemment pour empêcher la tenue de manifestation
contre le résultat de l'élection présidentielle. A
déclaré Anne Van chercheur sur l'Afrique à Humain Right
Watch. Les incidents liés à des exactions commises après
les élections par les forces de sécurité ont
été documentés par sept membres de Human Right Watch dans
le cadre d'une collaboration repartie dans tout le pays après avoir
reçu une information d'observation pour les élections.
Humain Right Watch a interrogé 86 témoins, dont
de victimes et des membres de leurs familles, et a eu à ressembler des
informations provenant d'autres sources. Humain Right Watch a recueilli de
nombreux témoignages au sujet d'incident au cours les quels de membres
de la garde Républicaine attachés à la
sécurité présidentielle, la police et d'autres forces de
sécurité ont tiré sur les troupes de personnes dans la rue
qui avaient peut-être manifesté contre les résultats des
élections, se préparaient à manifester ou étaient
des simples passant. Humain Right Watch a documenté un incident duquel
un groupe de jeunes à Kinshasa a jeté des pierres sur un
prêtre qui, par la suite à trouver la mort.
La garde présidentielle, qui n'est pas
autorisée à arrêter des civils, a appréhendé
des partisans de l'opposition et les a placés dans des lieux
détentions illégaux dans le camp TSHATSHI, base de la garde
présidentielle de Kinshasa, et au palais de Marbre un des palais
présidentiel.
Il est à souligner que, le parti de l'UDPS affiche une
tradition d'opposition pacifique, bien que certains partisans de l'UDPS ainsi
que d'autres personnes, aient été impliquées dans des
actes inciviques au sujet de résultats des élections, lors
desquels ils ont par exemple brulés de pneus, lancé des pierres
sur les policiers, attaqué des postes de police, pillé des
magasins et érigé des barricades. Plusieurs officiers de police,
ont été blessés. Les neuf membres, un groupe de personnes
soupçonnées de soutien à l'opposition attaque une
église Kimbanguiste dans la commune SELEMBAO à Kinshasa. Un
pasteur de cette église, a été passé à tabac
et est décédé le lendemain.
|