4 Liste d'abréviation
- ETP : Education thérapeutique du
patient
- OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
- HAS : Haute Autorité de la
Santé
- INPES :Institut National de Prevention et
d'Education pour la Santé
- UTEP : Unité Transversal
d'Education Thérapeutique du Patient
- BE : Bilan Educatif
- ALD : Affections de Longue
Durée
- CHU : Centre Hospitalier Universitaire
- ARS : Agence Régional de
Santé
- APA : Professeur d'Activité
Physique Adapté
- IDE : Infirmier d'Etat
5 Liste des tableaux
Tableau 1 : Repères pour
réaliser un bilan éducatif
Tableau 2 : Guide thématique
d'entretien - bilan éducatif
Tableau 3 : Caractéristiques des
soignants participants à l'étude
Tableau 4 : Liste des codes
correspondants aux thématiques
6 Liste des figures
Figure 1 :Nuage des mots les plus
fréquents ressortis
7 Introduction
La prévalence des maladies chroniques est en constante
augmentation. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que les
maladies chroniques constitueront la première cause de mortalité
et d'incapacité dans le monde d'ici 2020-[1].
En France, près de 15 millions des personnes souffrent
d'une maladie chronique dont environ 7,7 millions sont en ALD''[2].
Face àcette augmentation des maladies chroniques
nécessitant pour les soignants l'adoption d'une
démarchethérapeutique centrée sur le patient ''''''''[3],
l'éducation thérapeutique du patient (ETP) s'est peu à peu
développée.
En 1998, un groupe de travail de l'OMS-Région Europe a
reconnu la pertinence et l'efficacité de l'ETP aux soins proposés
aux personnes qui ont une ou plusieurs maladies chroniques. Il a donné
la définition suivante :« L'éducation
thérapeutique du patient devrait permettre aux patients
d'acquérir et de conserver les capacités et compétences
qui les aident à vivre de manière optimale leur vie avec la
maladie. Il s'agit par conséquent d'un processus permanent,
intégré dans les soins et centré sur le patient [...].Elle
vise à aider les patients et leurs familles à comprendre la
maladie et le traitement, coopérer avec les soignants, vivre plus
sainement et maintenir ou améliorer la qualité de vie»
[4].
Désormais inscrite dans le parcours des soins par la
loi Bachelot « Hôpital, patients, santé,
territoires» du 21 juillet 2009[5], l'ETP fait appel à une
démarche éducative spécifique.
Le guide méthodologique établi par la Haute
autorité de santé (HAS) et l'Institut national de
prévention et d'éducation pour la santé (INPES) ''[6],
nous renseigne que l'ETP est une prestation structurée, organisée
dans le temps, centrée sur les besoins des patients,
multi-professionnelles,évaluables, dont la finalité est
l'acquisition ou le maintien de compétences d'auto-soin et d'adaptation
pour contribuer à une qualité de vie optimale. Elle se construit
en quatre étapes, dont la première est le diagnostic
éducatif appelé aussi bilan
éducatif(BE)-''''''''''''''''''''''' '' ''''' ' ''' '''``'' '`''[7-9].
Aujourd'hui, malgré le développement de l'ETP
et les différentes formations proposées aux soignants,
l'observation de sa pratique fait émerger beaucoup
d'incohérences.
Les représentations des soignants pourraient offrir une
piste pour comprendre les difficultés rencontrées dans la
pratique de l'ETP.
Des étudesont établi le lien entre les
représentations et les
pratiques- '''' ' '''' ' ' ' '' `'`'`'`'[10-12].
Toutefois, les représentations des soignants en lien avec l'ETP restent
très peu investiguées.
Les travaux menés par S. Roussel'''''''''''''[13,14]
afin de mieux comprendre l'articulation entre lesreprésentations et les
pratiques chez les soignants pratiquant l'ETP relèvent que le concept
ETP n'est souvent pas compris par les soignants et que le bilan éducatif
est fréquemment absent et rarement exhaustif.
Dans une étude sur la pratique d'ETP des soignants
hospitaliers, A. Le Rhun'''''''''[15] relève des tensions perçues
par les professionnels de soin de santé dans la mise la mise en place et
le maintien des pratiques éducatives. Celle-ci résultent du
décalage entre les pratiques d'ETP et les représentations des
soignants.Dans une étude sur les obstacles perçus et les
motivations des professionnels de soins de santé dans la pratique de
l'ETP, Lelorain[16] a identifié certaines contraintes comme étant
une barrière à la pratique de l'ETP. Celles-ci peuvent être
organisationnelles ou liées à la règlementation.
Au regard de la revue de la littérature et faisant
suite aux échanges au sein de l'UTEP du CHU de Clermont-Ferrand devant
certaines difficultés rencontrées par les soignants dans la
pratique de l'ETP,il a été constaté que le bilan
éducatif n'était souvent pas réalisé car
considéré comme un entretien supplémentaire,
chronophage.Il est apparu important pour nous d'étudier les
représentations des soignants pratiquant l'ETP au CHU de
Clermont-Ferrand en matière du bilan éducatif.
Notre étude va essayer de répondre la question
suivante : « En quoi lesreprésentations ou
conceptionsdes soignants pratiquant l'ETP en matière du bilan
éducatifconstituent un frein ou levier à sa
réalisation ?»
7.1
Hypothèses
Partant de la question de recherche soulevée, nous
avons formulé les hypothèses suivantes qui pourront être
infirmées ou confirmées à la fin de notre
étude :
- Les professionnels de santé formés et
pratiquant l'ETP au CHU de Clermont-Ferrand ont identifié les
finalités et objectifs du bilan éducatif.
- Les professionnels de santé identifient le bilan
éducatif comme un entretien spécifiquement réalisé
avec le patient dans le cadre d'un programme éducatif.
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